SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever se sépare aussi du Boucher Végétarien
 
Kristof Bellens / Shutterstock.com
 

Unilever met en vente Le Boucher Végétarien. Le géant des produits CPG procède actuellement à un grand nettoyage et souhaite déjà se débarrasser de marques telles que Ben & Jerry’s, Magnum, Unox et Conimex.

Après seulement six ans

Hein Schumacher, directeur général d’Unilever, souhaite se concentrer uniquement sur les marques milliardaires les plus vendues et réduit considérablement le portefeuille du groupe. Après son plan de vente ou d’introduction en bourse de la division « crèmes glacées » – qui verrait le départ de Magnum et des fils rebelles Ben & Jerry’s, entre autres – Unilever a confirmé la semaine dernière qu’il céderait également des marques néerlandaises telles qu’Unox et Conimex.

Aujourd’hui, c’est au tour d’une autre marque : la holding FMCG s’apprête à vendre Le Boucher Végétarien (De Vegetarische Slager). Ce producteur de substituts de viande appartient à Unilever depuis 2018, mais fait aujourd’hui face à une concurrence accrue et à une baisse d’enthousiasme de la part des consommateurs.

Comme le résume Greenyard, qui se présente comme un nouveau concurrent, « les substituts de viande classiques ont été malmenés. Ce sont des produits trop transformés ». Néanmoins, l’intérêt croissant pour les produits alimentaires à base de plantes et respectueux de l’environnement signifie qu’il existe encore un grand potentiel de croissance.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Le gouvernement veut diminuer de 5 % la part prise en charge par la Sécu sur les consultations médicales et les médicaments. L’objectif affiché est celui d’économies sur le budget de la Sécu. Mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de diminuer les dépenses mais de transférer leur financement des cotisations sociales vers des assurances. Il existe deux différences importantes à prendre en compte dans ce changement. Premièrement, les employeurs sont exonérés de toute augmentation des cotisations sociales. Deuxièmement, les assurances maladie complémentaires qui prendront le relais ne reposent pas sur le principe essentiel de la solidarité qui est un des fondements de la Sécu avec des cotisations selon ses moyens et des prestations selon ses besoins.

En effet, il ne faut plus parler de « mutuelles » mais bien d’assurances, ce d’autant qu’au fil des réformes, les assureurs privés ont gagné progressivement des parts de marché et sont devenus majoritaires aujourd’hui dans ce secteur. Les conséquences sont catastrophiques pour tous les assurés sociaux. En effet, tout désengagement de la Sécu se traduit par une augmentation des cotisations des complémentaires santé. Par exemple, le montant annuel de la cotisation annuelle d’un contrat proposé par une mutuelle a augmenté de 900 euros, soit de 46 %, entre 2020 et 2025 pour un couple et une couverture de milieu de gamme. Certains avanceront le fait qu’une partie de ces cotisations peuvent être prises en charge par l’employeur. Oui, mais bien souvent à hauteur de 15 euros par mois, soit 180 euros par an. Faites vous-mêmes vos calculs pour savoir qui est le dindon de la farce ! Face à cette situation, il faut comprendre la stratégie des néolibéraux qui nous gouvernent. Elle est très claire : il ne s’agit pas de faire des économies sur la santé mais de transférer le financement de la Sécu vers le marché.

L’exemple des Etats-Unis est parlant avec des dépenses de santé qui atteignent près de 18 % du PIB alors que ce chiffre n’est que de 12 % pour la France. Il est facile de comprendre qu’il s’agit bien d’offrir sur un plateau de nouvelles sources de profit à des investisseurs dans un secteur où les « clients » n’ont que le choix de payer ou de renoncer à se faire soigner. Il faut arrêter de croire que la France serait en difficultés du fait du niveau de ses dépenses de protection sociale. Bien au contraire, malgré les difficultés que rencontre actuellement notre système de santé suite à plusieurs décennies de restrictions budgétaires, il reste encore d’un très bon niveau et surtout d’une qualité très supérieure pour un coût moins important que dans les pays qui ont complètement libéralisé le secteur. Enfin, comprenons bien que les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie de notre salaire que nous versons à la Sécu pour assurer notre protection sociale. Quand la Sécu ne sera plus qu’un système de charité publique pour les plus pauvres, tout le monde n’aura pas les moyens de se payer une assurance privée pour sa santé et un fonds de capitalisation pour sa retraite.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier - SAMU 93

SOURCE : Facebook

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dans quel monde vivons-nous ?

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La durée effective moyenne de travail des salariés français est de 1550h par an. Davantage que celle des salariés allemands (1529h) ou des Pays-Bas (1333h). Autrement dit, les salariés français travaillent davantage que ceux des pays européens les + riches. (Eurostat)

Temps de travail

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
NAO 2025

Négociations salariales

Logiquement prévue dans l'après-midi le lundi 25 novembre 2024, la réunion NAO est reportée à une autre date.

La direction nous a prévenus vendredi matin pour des raisons d'agenda !!!

Il est prévu de la planifier lors de la réunion GEPP mercredi 27 novembre 2024.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Répartition des richesses

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Chantage à l’emploi : les syndicats acceptent la baisse des salaires demandée par Volkswagen

Après l’annonce de licenciements massifs, le géant allemand de l’automobile Volkswagen accentue la pression sur les syndicats. Ces derniers ont proposé un plan acceptant une baisse de salaire pour empêcher les licenciements. Une journée de grève est toutefois prévue le 1er décembre.

Licenciements

Ce jeudi 21 novembre, les 120 000 travailleurs de Volkswagen en Allemagne étaient dans l’attente du verdict du troisième cycle de négociations entre la direction du groupe et les syndicats, dont IG Metall. Plusieurs milliers de salariés se sont rassemblés ce même jour à Wolfsburg pour faire entendre leur colère. Dès septembre, le géant de l’automobile avait annoncé son intention de mener un plan de casse sociale d’ampleur, envisageant notamment des licenciements massifs.

Sur la table des négociations, la direction de Volkswagen a renouvelé son ensemble de mesures austéritaires présentées fin octobre, comprenant notamment une baisse des salaires de 10 %, en prétendant que ces sacrifices pourraient limiter les fermetures d’usines. Ce plan, brutal et choquant, s’attaque également aux primes, aux heures de travail et à certaines conventions collectives, dans le but d’instaurer un modèle davantage basé sur le travail précaire.

Ce nouveau cycle de négociations ne laisse entrevoir aucune amélioration et confirme la détermination de la direction du groupe à s’attaquer durement aux intérêts des travailleurs. Pire encore, sous la pression exercée par Volkswagen, les directions syndicales commencent à céder au chantage sur les salaires. Elles ont ainsi présenté leur « plan avenir », destiné à réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies. Ce plan consiste en une série de concessions au patronat, incluant notamment un gel des augmentations salariales et des primes pendant deux ans. Il prévoit également la création d’un fonds de solidarité, financé par le salaire des travailleurs, pour compenser les réductions du temps de travail dans les secteurs en surcapacité et moins productifs.

Bien que cette « contre-proposition » soit conditionnée à l’engagement de la direction à ne fermer aucune usine, et qu’une grève ait été annoncée pour le 1er décembre à l’issue de la période de paix sociale obligatoire, elle révèle la disposition des directions syndicales à accepter d’énormes compromis. Une position qui, en pratique, accompagne la casse sociale orchestrée par la direction de Volkswagen. Cette dernière n’a pas tardé à se réjouir de ces propositions, déclarant à l’issue des négociations : « Nous nous félicitons de l’ouverture des représentants des travailleurs concernant les mesures sur les coûts du travail et les surcapacités. Nous entrerons dans un échange détaillé pour évaluer financièrement ces propositions. »

Volkswagen a néanmoins immédiatement rejeté la condition garantissant l’absence de fermetures d’usines, réaffirmant sa volonté de mener cette restructuration à son terme. Une démonstration de plus de sa détermination sans faille à gagner la guerre sociale qu’elle mène contre ses 120 000 salariés pour accroître ses marges et pour concurrencer les constructeurs chinois en plein essor.

Comme l’a souligné dans une déclaration à l’AFP un représentant du comité d’entreprise de l’usine d’Osnabrück (2 500 salariés), quasi assurée de fermer, « Volkswagen ne va pas si mal et gagne encore beaucoup d’argent. » Pour preuve, en juin dernier, le groupe a distribué 4,5 milliards d’euros de dividendes, soit plus que l’objectif qu’il s’était fixé.

Carlos Oliva, électricien automobile dans cette même usine, située dans une ville de 300 000 habitants dont l’économie dépend largement de Volkswagen, a confié à l’AFP : « On est en train de passer de la sidération à la colère. » Un état d’esprit également perceptible avec le rassemblement de ce jeudi à Wolfsburg, où des milliers de salariés ont exprimé leur mécontentement.

Face à ce carnage social annoncé, l’urgence est à la mobilisation de cette colère pour stopper net les attaques. Aucun compromis ne doit être envisagé ni accepté. La grève prévue pour le 1er décembre représente la seule véritable perspective pour défendre les intérêts des travailleurs, s’opposer aux licenciements, contrer les projets austéritaires, et arracher des augmentations de salaires. Mais au-delà, cette grève peut également constituer un levier pour rompre avec la logique du dialogue social et libérer par en bas la force du mouvement ouvrier, seul capable de renverser cette dynamique destructrice.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

CGT Etat :

Texte publié le 21 novembre 2024.

En 2023, partout en France, à l’appel des organisations syndicales, salarié·es, jeunes et retraité·es se sont massivement mobilisé·es contre le report de l’âge de la retraite à 64 ans. Mais ce recul social fut imposé par 49.3.

Jeudi 28 novembre, pour la première fois à l’Assemblée nationale, les député·es pourront voter une proposition de loi pour abroger la réforme, première étape d’un processus législatif entre Assemblée Nationale et Sénat, pour que soit respectée la volonté majoritaire dans le pays d’annuler le passage de 62 à 64 ans. Les représentant·es de la nation doivent prendre leur responsabilité et voter l’abrogation d’une réforme refusée par plus de 70% de la population.

La CGT appelle les salarié·es, jeunes et les retraité·es à utiliser la plateforme d’interpellation des député·es « alloparlement.fr » pour empêcher les manœuvres d’obstruction de façon à ce que ce vote aille à son terme.

L’adoption de la proposition de loi ce mercredi 20 novembre par la commission des affaires sociales démontre que la victoire est possible.

Interpellons nos député•es en cliquant IC

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alors que, conformément à la directive européenne Solvabilité II, tous les organismes de complémentaire santé ont bouclé leurs augmentations de cotisations qui, en 2025, prendront en charge l’augmentation de la rémunération des médecins généralistes (12 euros au lieu de 7,5 euros remboursés), le transfert de 5 % du montant de remboursement des médicaments est annoncé.

Par Nicolas Pomiès, Vice-président de Mutuale, la Mutuelle familiale

Les organismes de complémentaire santé vont devoir y faire face, sans techniquement être capables de répercuter cette augmentation de dernière minute dans les cotisations.

Rappelons qu’il n’y a pas de trésors de guerre des organismes de complémentaire santé. Il y a seulement des réserves financières obligatoires constituées selon les règles actuarielles de l’Union européenne. Lorsqu’on demande aux organismes de complémentaire santé de prendre en charge de nouveaux remboursements à la place du régime général de Sécurité sociale, c’est à leur marge de solvabilité qu’on s’attaque. Dès lors, ils ne peuvent qu’augmenter les cotisations et aussi souvent réassurer les risques auprès des réassureurs financiers qui sont partie intégrante du capitalisme mondialisé. C’est ainsi que les cotisations des travailleurs actifs ou retraités se retrouvent à nourrir le système financier hors de l’économie réelle.

 

Pendant ce temps-là, le grand patronat organisé continue de réclamer la baisse des cotisations sociales ou imagine la formule antisociale de la TVA dite sociale !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Proposée par la France insoumise et souhaitée par toute la gauche, l’abrogation de la réforme des retraites a été votée par la commission des Affaires sociales. Une première étape décisive dans la bataille qui se jouera le 28 novembre à l'Assemblée.

 

Le Nouveau Front populaire tient ses promesses. Ce mercredi, l’abrogation de la réforme des retraites d’Emmanuel Macron a été adoptée par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Un vote net (bien que, pour l’heure, symbolique) et un revers clair pour le camp présidentiel : 35 pour et 16 contre.

« Victoire ! Rendez-vous jeudi 28 novembre prochain en séance pour changer la vie », s’est félicité le groupe de la France insoumise, à l’origine du texte. Ce dernier doit encore poursuivre son long chemin législatif. La proposition de loi (PPL) sera à l’ordre du jour, dans l’hémicycle, dans une semaine, à l’occasion de la niche parlementaire de la FI. Si elle est adoptée, le groupe communiste au Sénat devrait l’accueillir dans sa niche du 30 janvier 2025.

« C’est la voix du peuple qui s’exprime »

Cette PPL prévoit le retour de l’âge de départ en retraite à 62 ans, au lieu de 64 comme l’avait unilatéralement décidé en 2023 Emmanuel Macron et son gouvernement, sans vote de l’Assemblée nationale. « C’est un immense soulagement. La première étape d’une procédure que les macronistes ne pourront plus arrêter », jubile l’insoumise Clémence Guetté.

Publié par FS

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La violence sociale, les licenciements comme résultats de choix politiques internes et internatonaux donnant la priorité absolue au profits, aux intérêts des actionnaires ... ET aux dépenses d'armements, à la guerre !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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