SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Salauds de pauvres!

Selon le journal, le président de la République se serait adressé ainsi aux syndicalistes du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), lors d’une réunion à l’Élysée le 15 février.

 

Contacté par LCI, l’Élysée dément catégoriquement ces propos.  Mais le vice-président du Modef Raymond Girardi déclare dans la Marseillaise: "Oui, nous y étions plusieurs et je confirme bien que nous avons entendu cela. (...) Et pour nous le sujet n’est pas la répartition des achats pour les faibles revenus. Les produits de qualité doivent être à la disposition de tous."

De son côté, l’AFP a interrogée Lucie Illy, autre vice-présidente du Modef présente à la réunion. Elle rapporte des propos dont "le fond est le même". Emmanuel Macron a dit que ’’bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France, on peut se passer d’un abonnement (télé) pour se payer des pommes bio". Et Lucie Illy de poursuivre : "Quand on travaille et qu’on gagne le Smic, c’est dur de s’entendre dire de choisir entre bien manger et les loisirs".

Le Modef, fondé en 1959 par des exploitants agricoles soucieux de progrès social dans l'agriculture, défend les petits et moyens exploitants contre les propriétaires partisans d'une agriculture productiviste et de concentration des exploitations dans le cadre de la Politique agricole commune dont se réclame les syndicats patronaux Fnsea et Ja.

La disparition de centaines de milliers de petites exploitations à partir des années 1980 a entrainé un recul électoral du MODEF et sa marginalisation dans les départements de grande culture. Il subsiste dans les départements de petite céréaliculture, d'élevage, de viticulture ou de culture de fruits et légumes, et en Outre-mer. Lors des élections des chambres d'agriculture en 2007 le MODEF a recueilli 2,6 %. Il est présidé depuis par Pierre Thomas, éleveur dans l'Allier.

Au salon de l'Agriculture, le MODEF n'a pas participé à la "mise en scène", dans une salle privatisée, entre l'ex-banquier d'affaires réélu à l'Elysée et des équipes des syndicats patronaux productivistes, tous éloignés des modèles agricoles alternatifs, de la transition écologique et du revenu décent du travail des agriculteurs.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : 

La grève de cinq jours des personnels de la tour Eiffel a conduit la société d’exploitation à annoncer un investissement de 380 millions d’euros jusqu’en 2031.

 

Des personnels contraints à se mettre en grève pour obliger leur direction et les actionnaires à mettre les moyens afin de sauvegarder l’outil de production. Tel est le mouvement de grève peu commun auquel se sont astreints les salariés de la tour Eiffel durant cinq jours, à l’appel de leurs syndicats CGT et FO.

Grâce à cette action, la Dame de fer est assurée de rester en bon état et le public, de visiter le monument en toute sécurité. Dans un communiqué publié samedi, la société d’exploitation (Sete) s’engage à « un investissement ambitieux de 380 millions d’euros jusqu’en 2031, notamment pour les travaux et l’entretien du patrimoine de la tour », ainsi que « la poursuite de la 20e campagne de peinture et l’engagement de la suivante ».

L’accord prévoit aussi un « point de suivi du modèle économique », « des investissements de travaux et des recettes de la société » tous les six mois. Fortes de cette victoire, la CGT et FO affirment : « Nous resterons mobilisés pour défendre le monument jusqu’à obtention d’un modèle viable. »

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Rester vigilant jusqu'au bout !

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SOURCE : 

 

Les trois prochains jours s’annoncent cruciaux pour la reprise par Europlasma des deux sites du fabricant de matériel ferroviaire, avec 175 postes conservés. La CGT a obtenu des garanties d’accompagnement et de reclassement.

 

Depuis le placement en redressement judiciaire de Valdunes, le 20 novembre, voire depuis mai 2023 et le lâchage de son actionnaire chinois MA Steel, les salariés du dernier fabricant français d’essieux et de roues pour train, tram ou métro ont pris l’habitude d’enchaîner les « journées décisives » pour l’avenir de leurs emplois. L’expression n’est cependant pas galvaudée pour ces trois prochains jours, qui s’annoncent vraiment charnière pour les 300 membres du personnel des deux sites, l’un à Leffrinckoucke (dans le Dunkerquois) et le second à Trith-Saint-Léger (Valenciennois).

Ce lundi à 18 heures, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, préside à Bercy une réunion sur le projet de reprise porté par Europlasma. Tous les acteurs de cette opération de « retournement » d’entreprise en crise doivent confirmer leurs engagements.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Notre Camarade et Ami, Claude Meunier. Nous perdons un grand Homme, rempli de valeurs et d'humanité. La CGT est orpheline d'un pilier et d'un infatigable militant.
 
Les obsèques auront lieu le mercredi 28 février, au cimetière de Coudun à 10h30.
 
Nous comptons sur votre présence pour lui rendre l'hommage qu'il merite.
 
Au revoir mon Ami, au revoir mon p'tit Claude
Au revoir mon Ami, au revoir mon p'tit Claude

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"MACRON DÉMISSION !"
 
Des agriculteurs chargent les forces de l'ordre au salon de l'agriculture pour aller chercher Macron

Publié par Luttesinvisibles

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Ouest France

À Falaise, la CGT manifeste devant la gendarmerie pour protester contre l’audition de l’un des leurs

Les sympathisants de la CGT se sont réunis devant la gendarmerie de Falaise (Calvados) jeudi 22 février 2024. Ils sont venus soutenir l’un des leurs, convoqué pour un collage d’affiches illégal.

Philippe Vivien, militant de la CGT à Falaise, était convoqué à la gendarmerie en raison de collage d’affiches illégal.
Philippe Vivien, militant de la CGT à Falaise, était convoqué à la gendarmerie en raison de collage d’affiches illégal. | OUEST-FRANCE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Tour Eiffel : cinquième jour de grève reconductible, la mairie de Paris cherche à calmer la colère

Depuis 5 jours, les travailleurs de la tour Eiffel sont en grève contre la gestion catastrophique de la mairie de Paris. À quelques mois des J.O, cette mobilisation très médiatisée vient remettre au centre des débats la question des coupes budgétaires et de la dégradation généralisée des conditions de travail.

La grève continue !

Crédits photo : Royalty-Free photo

Ce lundi 19 février, les salariés de la SETE (Société d’exploitation de la tour Eiffel) se sont mis en grève pour dénoncer la mauvaise gestion financière du site par la ville de Paris, propriétaire à 99 % de l’entreprise. Les salariés dénoncent la dégradation accélérée du monument, mais aussi la multiplication par sept de la redevance que doit verser l’entreprise SETE à la mairie. Une gestion qui, selon les syndicats, ne peut que « limiter le budget disponible pour mener à bien les travaux nécessaires à l’entretien et l’exploitation de la tour et de son site, tout en menaçant à terme les recrutements et les rémunérations. »

Les grévistes entament aujourd’hui leur cinquième jour de grève et ont voté la reconduction de la grève jusqu’à samedi minimum. Une centaine de grévistes et de soutien se sont réunis ce vendredi en bas de l’édifice. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT était présente, symptôme de l’ampleur qu’est en train de prendre ce mouvement conflit.

De son côté, la mairie de Paris continue de déclarer que le monument serait en « très bon état » et compte bien cherche à désamorcer la grève comme en témoigne les déclaration d’Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris : "Il y aura sans doute encore besoin de quelques heures, quelques jours peut-être, mais les négociations ont bien avancé ce jeudi", a-t-il assuré le jeudi 22 février sur France Info. "On leur laissera le temps vendredi de discuter et de décider".

Dans un autre registre, la sortie de Rachida Dati « proposant » à Anne Hidalgo le classement de la tour Eiffel comme monument historique illustre la volonté du gouvernement de reprendre le dessus face à l’importante médiatisation de la mobilisation, y compris à l’international.

Cette grève n’est pas une première, mais elle se démarque par sa durée. En effet, il suffit de remonter au 27 décembre dernier, jour du centième anniversaire de la disparition de Gustave Eiffel et date où les salariés de la SETE s’étaient déjà mobilisés pour mettre en lumière la dégradation importante du monument. Cela dit, la grève actuelle revêt un caractère inédit depuis 2016 en raison de sa longueur, mais aussi de ses mots d’ordre, centrés sur la dénonciation de l’augmentation de la redevance et, plus largement de la pérennité de leurs emplois.

Les grévistes appuient aussi sur l’impact symbolique qu’a cette grève et dénonce la politique de la ville de Paris qui casse tous les budgets, et même ceux dont le but est de garantir la rénovation du monument le plus connu de France, visité par plus de 7 millions de personnes par an. Les quatre jours de fermeture du monument représenteraient une perte d’environ 70 000 entrées, un impact important donc, tant économiquement que médiatiquement.

Ainsi, le conflit en cours dans l’un des monuments les plus touristiques de Paris illustre l’aiguisement des contradictions entre la colère grandissante face aux conditions de travail dégradées et aux politiques toujours plus austéritaires, et la nécessité pour le patronat et le gouvernement de mettre au pas les travailleurs afin de garantir les Jeux olympiques les plus rentables possibles. Le cas des transports est aussi flagrant dans ce sens puisqu’à peine quelques mois avant l’accueil d’un des événements les plus médiatisés au monde, les conflits sur les salaires et les conditions de travail se multiplient, tandis que les conditions de transport dégradés et l’augmentation perpétuelle du coût des transports provoquent la colère des usagers.

Une situation explosive donc, à peine quelques mois avant les Jeux olympiques, que le patronat et le gouvernement redoutent. En témoigne la volonté de mettre au pas tous les secteurs combatifs du monde du travail, dont la multiplication des cas de répression syndicale est une conséquence directe. La mobilisation des travailleurs de la SETE n’est donc qu’un exemple de la colère latente chez les travailleurs et ceci par-delà les frontières sectorielles. Des colères qu’il s’agira de faire converger pour construire un front large ouvrier afin d’arracher une véritable victoire sur le terrain des salaires et des conditions de travail.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

L’exploitation paye : le PDG de Stellantis a gagné plus de 100 000 euros par jour en 2023

La rémunération du patron de Stellantis va atteindre 36,5 millions d’euros en 2023, soit une augmentation de 56% en un an. Des chiffres démentiels réalisés sur le dos des travailleurs du groupe, qui ont, entre autres, vu baisser leurs primes.

De l'argent il y en a

Crédits photo : Alexander Migl, Wikipedia Commons

Le salaire du PDG de Stellantis a été annoncé ce vendredi : 36,5 millions d’euros pour Carlos Tavares. Ce montant astronomique revient à toucher « 100 000 euros par jour, samedi et dimanche compris », comme le rappelle Jean-Pierre Mercier, porte-parole de Lutte Ouvrière. Alors que le salaire de Carlos Tavares s’élevait déjà en 2022 à 23,5 millions d’euros, cette augmentation de 56% de salaire en un an n’est pas anodine. Elle témoigne des bénéfices records du groupe automobile, qui s’élèvent à 18,6 milliards d’euros en 2023, réalisés sur le dos des travailleurs.

Pour justifier cette somme, l’entreprise croit se dédouaner en affirmant que le salaire fixe de Carlos Tavares est resté à 2 millions d’euros en 2023, et que ce montant n’a pas changé depuis trois ans. Mais le PDG de Stellantis touche tous les ans, en plus de ce salaire, un bonus de performance de 11 millions d’euros environ. S’ajoute à cela une prime de 10 millions d’euros, comme « récompense » pour avoir réussi à faire du groupe un « fournisseur de mobilité technologique durable ». Et ce n’est pas terminé. Le multimillionnaire recevra également 13 millions d’euros de bonus en actions, liés à ses objectifs à long terme, qu’il touchera « sous réserve de réalisations futures potentielles », selon le Figaro.

Ce niveau de salaire insensé s’inscrit dans les bénéfices records de Stellantis, qui s’élèvent à 18,6 milliards d’euros en 2023. Des profits réalisés sur le dos des travailleurs, par des licenciements massifs et une baisse des salaires. Le licenciement de 1800 intérimaires en un mois illustre cette volonté de casse sociale par le groupe Stellantis. 600 intérimaires sur le site de Mulhouse, 750 à Sochaux, de 200 à 250 à Poissy et 200 intérimaires à Rennes ont perdu ou vont perdre leur poste d’ici les prochains jours.

Pendant les Négociations Annuelles Obligatoires, l’augmentation générale des salaires de 4,3% a été votée, alors que l’inflation s’est élevée à 4,9% en moyenne en 2023. En somme, les salaires des travailleurs ont diminué. Pour tenter de contourner les critiques autour des profits records de l’entreprise, Carlos Tavares a affirmé la semaine dernière que 1,9 milliard d’euros seraient redistribués sous forme de prime aux salariés du monde entier, soit un intéressement de 4100 euros par travailleur.

Derrière ces belles paroles, la prime aux salariés a diminué de 200 euros par rapport à l’année dernière alors que les bénéfices de l’entreprise ont augmenté de 11%, et les quelques 10 000 intérimaires de l’entreprise ne toucheront pas un centime de prime. Par ailleurs, comme nous le rappelions la semaine dernière, « les primes en « récompenses » ne sont qu’un revenu ponctuel et incertain qui ne permet pas de cotiser pour la retraite ou le chômage ».

Stellantis réalise donc une casse sociale d’ampleur consciemment organisée sur le dos des travailleurs, pour augmenter ses gains de productivité. A l’échelle mondiale, c’est près d’un quart des emplois de l’automobile, soit 70 000 postes, qui seraient menacés d’ici à 2030 selon une étude, sous prétexte du passage des véhicules thermiques à électriques.

Alors que Bruno Le Maire a annoncé des coupes budgétaires de 10 milliards d’euros qui vont précariser toujours plus la population, le salaire de plusieurs millions d’euros de Carlos Tavares nous rappelle que de l’argent, il y en a, et avant tout dans les poches des grands patrons et des actionnaires. La grève massive qui a eu lieu aux États-Unis en septembre dernier a été une démonstration historique de la force des travailleurs de l’automobile face à leurs patrons, et doit montrer l’exemple pour les futures mobilisations. Il faut un plan de bataille contre la casse sociale et l’austérité, pour de meilleures conditions de travail et des salaires dignes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

10 MILLIARDS D’AUSTÉRITÉ ANTI-ÉCOLOGIQUE ET ANTISOCIALE
EN DÉCRETANT 10 MILLIARDS D’ECONOMIES BRUTALES DES LE 21 FEVRIER, LE GOUVERNEMENT FRAPPE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET LES INVESTISSEMENTS SOCIAUX.

10 MILLIARDS D’AUSTÉRITÉ

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Poursuite de la grève à Neuhauser : « 200 000€ de frais d’huissiers mais pas d’augmentation ! »

Alors que la grève se poursuit depuis une semaine chez Neuhauser (groupe InVivo), la CGT affirme que l’entreprise aurait dépensé 200 000 euros en frais d’huissiers et de vigiles pour surveiller et entraver le délégué qu’elle tente de licencier.

Répression syndicale

Crédit photo : Anasse Kazib

Alors que la grève pour les salaires et contre la répression syndicale se poursuit depuis plus d’une semaine sur le site Neuhauser de Fürst, la direction, contrainte par le tribunal de laisser Christian Porta, représentant CGT, accéder à l’usine, continue d’user de méthodes policières pour entraver la lutte des travailleurs. Dans le cadre de la répression contre le délégué, l’entreprise fait en effet appel aux services de trois huissiers, qui se relaient toutes les huit heures…

Neuhauser/InVivo investit dans la répression, pas dans les augmentations

Tandis qu’une grève pour les salaires était en préparation, la direction du groupe avait mis à pied le syndicaliste le 7 février, l’accusant de « harcèlement moral contre la direction ». Privant le représentant de son droit d’accès au site, InVivo avait été débouté au tribunal, le 16 février. Après le rassemblement réussi de vendredi, qui a réuni près de 200 soutiens du syndicaliste, et la tribune signée par 120 syndicats en soutien à Christian Porta, la grève se poursuit et le syndicaliste a pu retourner à l’usine.

Celui-ci subit cependant un traitement spécial : accompagné en permanence par un huissier chargé de contrôler ses moindres faits et gestes, le syndicaliste est surveillé jour et nuit. En plus de trois nouveaux vigiles, la direction emploie également, depuis début février, les services de 3 huissiers, qui se relaient toutes les huit heures, pour entraver l’action du dirigeant syndical. « Ce matin, l’huissier m’a suivi jusqu’aux toilettes... On a procédé à un calcul rapide sur la base du coût horaire de ce type de missions, et en ajoutant les frais de vigiles on arrive à plus de 200.000€ ! C’est totalement délirant à l’heure où la direction refuse d’augmenter les salaires » explique Christian Porta.

Avec cette somme, la direction aurait pu accorder une prime de plus de 500 euros à chacun des employés relève la CGT Neuhauser, alors que les travailleurs du site continuent la grève pour obtenir de meilleurs salaires. Ces derniers font état de leurs difficultés à finir le mois, comme Stéphane*, interrogé par Révolution Permanente la semaine dernière : « Tout augmente. Même pour les déchets ménagers, ils ont augmenté par trois les taxes. Le gaz, l’électricité. Avec ma femme on a du mal à s’en sortir. On doit réfléchir mille fois avant chaque achat, on achète tout à crédit. On peut pas vivre avec notre salaire ».

Une méthode scandaleuse, cumulée à une nouvelle attaque contre les travailleurs !

Ce n’est pas la première fois que la direction utilise la méthode InVivo. Après avoir accusé de manière calomnieuse le syndicaliste de harcèlement, entamé une procédure de licenciement et employé des vigiles et des gendarmes pour l’empêcher d’exercer son mandat syndical, l’entreprise avait diffusé, la semaine dernière, une lettre appelant les travailleurs qui soutiennent la grève à se manifester « pour envisager avec eux leur sortie de l’entreprise dans les meilleurs délais ».

Le message est clair : plutôt que d’améliorer les salaires des travailleurs, la direction préfère investir dans la répression. Un constat d’autant plus scandaleux qu’un accord a finalement été trouvé pour les NAO avec une partie des syndicats, et que celui-ci inclut la suppression des parcours qualifiants, un dispositif qui permet aux travailleurs d’obtenir des gains de salaire grâce à leur ancienneté ou leur parcours dans l’usine. « Il s’agit de la perte d’un acquis social gagné par la lutte en 2018 » explique Christian Porta. Une attaque qui pourrait accroître la détermination des salariés en grève sur le site de Fürst depuis plus d’une semaine contre la répression syndicale et pour les salaires.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Par Roland RICHA
AFP du 21 février 2024

« Dans quel monde vivons-nous lorsque les gens ne peuvent pas se procurer de la nourriture et de l’eau, ou lorsque des personnes qui ne peuvent même pas marcher ne peuvent pas recevoir de soins ? » a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, lors d’une conférence de presse régulière à Genève.


« Dans quel monde vivons-nous lorsque le personnel de santé risque d’être bombardé lorsqu’il effectue son travail ? Dans quel monde vivons-nous lorsque les hôpitaux doivent fermer parce qu’il n’y a plus d’électricité ou de médicament pour sauver les patients, et qu’ils sont la cible des militaires ? » a-t-il poursuivi.
A ses yeux, « la situation sanitaire et humanitaire à Gaza est inhumaine et continue de se détériorer ».


Plus généralement, « Gaza est devenue une zone de mort », a assuré le chef de l’OMS, reprenant une expression qu’il a déjà utilisée. « Une grande partie du territoire a été détruite, plus de 29.000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées », a-t-il ajouté.
Il a également relevé que les niveaux de malnutrition sévère dans la bande de Gaza ont augmenté de façon spectaculaire depuis le début de la guerre, passant de moins de 1% à plus de 15% à certains endroits.


« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ! Les otages doivent être libérés, les bombes doivent cesser de tomber et l’accès à l’aide humanitaire doit être libre. L’humanité doit prévaloir », a lancé le Dr Tedros.
Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, assiégée par Israël.


La situation est particulièrement alarmante dans le nord, en proie « au chaos et à la violence », selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies qui a suspendu mardi la distribution de son aide dans ce secteur.
L’aide humanitaire, soumise au feu vert d’Israël, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l’Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats qui isolent cette région du reste du territoire.

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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