SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Mégabus est une filiale de l’anglais stage coach, elle était sous-traitant de l’entreprise Flixbus qui a décidé du jour au lendemain de mettre un terme à son contrat de sous-traitance pour faire appel à d’autres sous-traitants (moins cher ?). C’est une des particularités (et des désastres !) que l’on voit dans ce secteur : le développement de la sous-traitance alors même que le secteur n’est pas rentable !! Les opérateurs tournent aujourd’hui à 4 centimes du kilomètre, moitié moins que le tarif du co-voiturage !!

Pour rappel : la SNCF a pour le moment investi 250 millions d’euros à perte sur le secteur, Transdev l’autre grand groupe de transport a perdu 20 millions d’euros l’année dernière, tout ça d’ailleurs avec l’argent public ! On peut parler de désastre économique (sans oublier la concurrence avec le rail sur les grandes lignes Paris-Marseille, Paris-Lille,…)
-première faillite d’une entreprise de « cars Macron » laissant 174 salariés sur le carreau ! L’actionnaire anglais pour le moment se lave les mains de sa responsabilité sociale et ne négocie rien sur les reclassements.
- le gouvernement avoue lui-même son impuissance puisqu’il n’arrive pas à mettre une quelconque pression sur l’actionnaire pour lui rappeler ses obligations.
-les salariés n’ont d’autres choix que de mener des actions dans les prochains jours/prochaines semaine. . .

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Élections TPE : les salariés méprisés, la CNOV bafouée, les syndicats ignorés… Le gouvernement se ridiculise !

 

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La réunion de la commission nationale des opérations de vote (CNOV) convoquée, ce 16 novembre, n’aura été qu’une mauvaise farce !

Alors que cette instance avait la possibilité de prendre les dispositions pour permettre aux salariés des TPE de faire valoir leur droit d’expression à compter du 28 novembre 2016, comme le calendrier électoral le prévoyait, le gouvernement a préféré les prendre en otage d’une stratégie fort malavisée.
En effet, dès l’ouverture de la réunion et sans aucun débat, la presse annonçait le report des élections et les nouvelles dates.
Le ministère, au mépris de toute démocratie, bafouant le rôle de la CNOV, a pris une nouvelle décision unilatérale.

Pourtant, depuis des mois, la CGT et d’autres confédérations ont alerté le gouvernement et ses services, la Direction Générale du Travail (DGT), des risques occasionnés par la légèreté de leur contrôle sur les dépôts de listes.

Cette décision a entraîné la contestation des confédérations CGT, FO, CFE-CGC, CFTC et CFDT devant la justice, sans que la DGT n’anticipe et ne prenne les dispositions nécessaires à assurer le bon déroulement du scrutin !

Le ministère annonce donc que les élections se dérouleront du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017 ! Comment nous faire croire que l’expression la plus large des salariés est recherchée, dans le choix d’une telle période électorale ?
D’autant que le ministère a systématiquement pratiqué l’obstruction à toutes propositions constructives de la part de l’ensemble des confédérations, refusant même l’extension de la période de vote.

La CGT appelle l’ensemble des salariés des TPE à participer massivement aux élections et à voter pour les listes présentées par la CGT. C’est la meilleure réponse à apporter au gouvernement !

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tout le monde paye des impôts . . . même les personnes au RSA ! c'est la TVA . . .l'impôt le plus injuste ! . . .

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Dans un rapport intitulé « J’ai mal à ma route, quelles sont les routes les plus dégradées de France ? », l’association 40 millions d’automobilistes a recensé plus de 30 000 routes en très mauvais état. Elle dénonce la dégradation continue du réseau à cause notamment d’une baisse de 27% par an, depuis 2011, des crédits accordés pour l’entretien courant par l’État et les collectivités. Elle appelle les pouvoirs publics à « assumer leur part de responsabilité » dans la sécurité routière, sachant que 47% des accidents sont liés aux infrastructures. Elle réclame notamment une mission parlementaire sur l’état du réseau routier et l’urgence d’entretenir le patrimoine routier.

Ce rapport valide ce que la CGT ne cesse de dénoncer sur le terrain et auprès des instances ministérielles sur le manque de moyens octroyés au service public pour l’entretien du patrimoine routier de France.
Assurer un meilleur entretien préventif et curatif des routes nécessite des moyens financiers supplémentaires et des services renforcés chargés de l’entretien et de l’exploitation pour assurer leurs missions de service public.
Depuis de nombreuses années, le choix de favoriser l’externalisation des missions d’entretien aux entreprises privées du BTP n’a fait que diminuer la capacité opérationnelle des services d’entretien et engendrer des coûts bien plus importants !
En diminuant le budget du ministère des Transports ainsi que les dotations aux collectivités territoriales, les gouvernements successifs ont fait un choix politique de régression des moyens alloués à l’entretien du patrimoine routier.

Le scandale durera-t-il encore longtemps ?
• d’un côté, le réseau routier national concédé aux Sociétés Concessionnaires d’Autoroutes privées (SCA qui additionnent les cadeaux des plans de relance autoroutiers), entretenu grâce à la manne financière des péages. Ces SCA génèrent des dividendes exorbitants pour leurs actionnaires. Elles ne redistribuent qu’une infime partie de leurs profits vers l’entretien global du réseau routier et pour le développement d’autres modes de transports (fluvial, ferroviaire,…) moins émetteurs de gaz à effet de serre.
• de l’autre côté : un réseau routier national non concédé se dégradant rapidement et un réseau territorial (départements et communes) prenant le même chemin faute de moyens.

Comment comprendre, dans ces conditions, que l’État renonce à ses engagements financiers alors que le Directeur Général des infrastructures du Ministère reconnait devant l’Assemblée Nationale ne plus avoir les moyens d’entretenir le patrimoine routier !?

Pourtant, le gouvernement s’entête à privatiser le bien public routier au nom de l’austérité budgétaire plutôt que de s’engager vers une renationalisation qui permettrait de retrouver une maîtrise totalement publique et de dégager des moyens financiers pour entretenir le patrimoine routier.
L’État doit cesser de brader le patrimoine et d’entraîner le service public vers la spirale du déclin. Ceci au mépris des agents publics qui vivent une dégradation importante de leurs conditions de travail (y compris au péril de leur vie) et de la sécurité des usagers de la route.

La solution existe ! Un véritable service public routier ! La CGT revendique une maîtrise publique du réseau routier. La route n’est pas une marchandise, c’est un service public qui doit répondre aux besoins de la population, au développement économique et à l’aménagement du territoire.

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Le Ministère du Travail fait le choix politique de reporter les élections TPE au détriment des droits d’expression des salariés

Le ministère, n’a pris aucune disposition pour permettre la tenue des élections TPE en temps et en heure !
Lors de la réunion de ce jour du Haut Conseil du Dialogue Sociale, les confédérations syndicales ont réaffirmé leur demande du maintien des élections.

La CGT a réaffirmé ses propositions concrètes pour permettre leur tenue, propositions qu’elle avait pris soin d’écrire et de faire parvenir par courrier à la Ministre, dès ce vendredi 11 novembre.

Le gouvernement et ses services ne peuvent plus se cacher derrière l’utilisation des voies de recours officielles d’une organisation syndicale pour expliquer ses choix stratégiques. Il fait le choix de repousser les élections au 15 décembre et indique ne pas connaitre la durée du scrutin !!

Ce n’est pas le recours en cassation qui obère la tenue des élections en temps et en heure, ce sont les choix politiques du gouvernement avec ses services, d’ailleurs leur aveu de n’avoir rien prévu en attendant le résultat du recours en est la démonstration.

Cette stratégie n’est pas acceptable d’autant qu’elle se fait au détriment des droits d’expression des salariés des TPE qui ont peu d’occasion de faire entendre leurs voix.

La CGT dénonce cette décision politique et réaffirme son engagement avec les salariés des TPE pour défendre leurs droits et revendications.

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Les 10 % des Français les plus riches captent un peu plus du quart (27 %) de la masse globale des revenus, presque dix fois plus que les 10 % les plus pauvres (2,9 %).


Les ménages vivant en France se sont partagé un peu moins de 1 000 milliards d’euros de revenus en 2013 après impôts et prestations sociales, selon les dernières données disponibles de l’Insee [1]. Le dixième le plus riche a capté un peu plus du quart (27 %) de cette masse, presque dix fois plus que le dixième le plus pauvre (2,9 %). Concrètement, alors que les premiers empochaient 270 milliards d’euros, les seconds recevaient 29 milliards. Le système français de redistribution, fait d’impôts et de prestations sociales, est loin d’égaliser les parts. Cette situation est le reflet des inégalités de salaires, des pensions de retraite et de la très inégale distribution des revenus financiers.

Depuis 2008, le revenu disponible annuel que se partage la population a stagné, mais au cours de la période 2003-2013, il a augmenté de 113 milliards d’euros après inflation, soit plus de 10 %. La croissance est ralentie, mais elle n’est pas nulle. Sur ces 113 milliards, 42,4 sont allés aux 10 % les plus riches des ménages et 2,3 milliards aux 10 % les plus pauvres, ce qui représente 37,5 % d’un côté, 2 % de l’autre. Les 30 % les plus aisés, c’est-à-dire les couches moyennes les plus favorisées et le haut de la distribution, ont capté les deux tiers de la variation de l’enrichissement.

On n’assiste pas à un appauvrissement généralisé des plus modestes ou encore à une explosion des revenus uniquement pour les catégories les plus aisées, mais bien à une fracture plus générale. D’un côté, les couches populaires et toute une fraction des classes moyennes voient leurs revenus stagner. De l’autre, les couches favorisées se voient attribuer une part croissante du gâteau. En période de crise, il devient plus difficile de comprendre qu’une partie de la population doit se serrer la ceinture alors qu’une autre vit de mieux en mieux.

Cet article est repris du Centre d’observation de la société.

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Assistantes maternelles, votons !

Les assistantes maternelles ont pour employeur un particulier. Certaines assistantes maternelles ne se sentent pas reconnues et isolées. Pas évident alors pour elles de gérer les problèmes de paiement, ruptures de contrat, etc.

C’est pour cela qu’il est important pour elles d’élire des représentants lors des élections TPE 2016. La CGT demande notamment à ce que les heures supplémentaires soient rémunérées au minimum à 25%.

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La lutte ça paye ! : Subway Ampère, victoire des salariés !

par FSC

Source le site de l'Union départementale CGT :

http://www.ulcgt7-8lyon.fr/2016/11/04/subway-ampere-victoire-des-salaries-en-lutte/

Ce jeudi 3 novembre, après plus de 3 semaines de mobilisation et de débrayage, les salariés du Subway Ampère ont eu gain de cause et gagné sur leurs revendications en obtenant : le retrait des sanctions contre les grévistes, le paiement des heures de grève et des heures supplémentaires dues, plus une prime de 100 € ! C’est un exemple concret que l’on peut dire stop à la précarité et faire reculer son patron, même dans une très petite entreprise, en s’organisant et en posant la question de la lutte collective par la grève !

Interview de Corentin, un des salariés gréviste (et victorieux !) : 

Bonjour Corentin, tu as participé avec tes collègues de travail à la grève sur le subway ampère, peux-tu revenir sur l’organisation de la lutte ?

Alors avant de se porter gréviste, nous sommes d’abord rentrés en contact avec la CGT. Nous nous posions pas mal de questions, notamment sur nos contrats. La CGT a organisé un rassemblement d’une vingtaine de militants puis nous avons posé nos revendications et débuté la grève avec débrayage. Le rassemblement a permis d’imposer un rapport de force avec le manager, il a reçu un gros coup de pression. La venue et le soutien de la CGT a fait changer l’attitude du manager. Le nombre de personne s’opposant à lui est passé de 2 à 20. Après avoir posé les revendications, on a mis en place de la grève avec débrayage entre 12h et 14h pendant le rush puis le soir pour ne pas assurer la fermeture. Après trois jours de grève, le patron a commencé à nous remplacer par des salariés d’autres Subway. Ceux qui étaient à l’initiative de la lutte ont reçu un avertissement et des menaces de sanctions. La semaine d’après, l’inspectrice du travail est venue suite à l’appel de la CGT et elle est restée 3 heures et a constaté l’ensemble des manquements par rapport au droit du travail, notamment l’entrava au droit de grève. Après la venue de l’inspectrice c’est devenu compliqué pour nous de continuer la grève pour des raisons économiques. Nous avons contacté notre patron mais il ne voulait pas négocier sur nos revendications sauf pour les heures modulables. Grâce au rapport de force construit, il a bien voulu les passer en heures supplémentaires. Nous avons décidé, avec la CGT, de demander un protocole de fin de conflit et on a négocié avec notre patron. Lors de la négociation, il y avait l’inspectrice du travail, deux salariés grévistes, le superviseur et le patron.

 

Qu’avez-vous obtenu ?

Tout d’abord, et c’est important pour nous, on a obtenu le retrait des sanctions qu’on a reçu durant la lutte ainsi que le paiement des heures de grève. Egalement une prime de 100€ nets pour tous les salariés du Subway concernant le surplus d’activité durant l’euro. Enfin, le paiement des heures supplémentaires, la fin des heures modulables et possiblement une reconnaissance d’une Unité Economique et Sociale des trois restaurants qu’ils possèdent sur Lyon. Cette reconnaissance pourrait l’obliger à mettre en place des élections du personnel.

Quel a été l’apport de la CGT durant la mobilisation ?

Avant, pendant et après en fait. Au départ, on ne comprenait pas notre contrat de travail. La CGT nous a apporté une expertise juridique sur notre contrat ainsi que l’esprit de lutte. Il y a eu une aide logistique avec les drapeaux et un réel soutien militant. Sans vous, on n’aurait pas pu mettre autant de pression au patron. Après, tout au long de la lutte, à chaque fois que le patron ou le manager nous parlait, j’appelais la CGT pour nous aiguiller. Toujours un militant de disponible : c’est important d’avoir un regard extérieur. C’est aussi la CGT qui nous a mis en lien avec l’inspectrice du travail. Pour la négociation, le syndicat nous a préparé avec une simulation de négociation, ça nous a bien aidé, on n’est pas venu à l’improviste. Globalement j’ai beaucoup appris sur le code du travail grâce à la CGT et à la lutte.

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Mercredi 9 novembre, un train a été repéré par un agent SNCF en gare de Connerré alors qu'il n'apparaissait pas sur les écrans de contrôle. Un dysfonctionnement qui aurait pu causer un accident... et qui inquiète la CGT. 

© Nathanael Valero / CC flickr

Il est 15 heures ce mercredi lorsqu'un agent SNCF repère un train, sans passagers, à Connerré. Situation banale dans une gare... si ce n'est que ce train n'existe sur aucun écran de contrôle. En fait, les installations électriques qui auraient du se déclencher à son passage et signaler sa position n'ont pas fonctionné à cause... des feuilles mortes ! D'après la SNCF, en s'accumulant sur la voie, elles altèrent le contact entre la locomotive et les installations. Le train a été arrêté et la circulation interrompue quelques heures.

Risques d'accident

A première vue, cette histoire de "train fantôme" peut faire sourire... Mais la CGT prend l'incident très au sérieux. Le syndicat explique que ce dysfonctionnement aurait pu "provoquer un déraillement ou bien une ouverture des passages à niveaux sur les parcours du train". Des accidents très grave auraient donc pu se produire. 

Dans un communiqué, la CGT des cheminots rappelle également qu'un incident similaire s'était déjà produit à Sainte-Pazanne il y a un an, ainsi qu'en novembre 2006, "entrainant un accident mortel sur la ligne Morlaix-Brest."

Le syndicat met en cause les engins moteurs et demande à ce qu'ils soient remplacés.

Par Claude Bouchet

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Source : le site du Syndicat CGT de l'Interim

 

Face à la croissante dégradation des conditions de travail, la CGT de l'Intérim a tenu mardi dernier, devant la presse écrite et radiophonique, sa conférence de presse pour présenter la campagne nationale "URGENT ! INTÉRIMAIRES EN DANGER" alors que la négociation sur la santé et la sécurité au travail se tient depuis quelques mois avec le PRISM'EMPLOI, patronat de l'intérim.

Philippe Tixier, secrétaire général de l'USI-CGT, André Fadda et Alain Wagmann, négociateurs de l'organisation syndicale, étaient accompagnés de l'ensemble des responsables syndicaux CGT de Manpower, Adecco, Start People, Crit, Proman, Synergie, Supplay mais également de délégués CGT de Renault-Cléon, entreprise très consommatrice d'intérimaires.

Tous les syndicats et sections CGT de l'Intérim sont dans l'action pour sensibiliser l'opinion publique et les travailleurs sur la nécessité urgente de stopper l'hécatombe qui frappe des milliers de salariés sur le lieu de travail. Objectif: obtenir un accord de branche de haut niveau garantissant la santé et la sécurité des salariés concernés.

 

L'USI-CGT revendique :

• L’arrêt immédiat des contrats avec les entreprises ayant un niveau de sinistralité élevé et constant.
• L’embauche en CDI.
• Sécuriser le travailleur intérimaire qui souhaite rester en intérim, en remplaçant les contrats de mission de courte durée par des contrats de longue durée.
• Élimination du risque à la source, comme prévu par le Code du Travail, par une politique de prévention qui ne soit pas soumise aux diktats de la réduction des coûts.
• L’attribution à la charge des ETT, des Équipements de Protection Individuels complets à chaque intérimaire, avant sa prise de poste.
• Des formations conséquentes pour les intérimaires, mais également pour les salarié-es des agences, dans la connaissance des métiers à risque (BTP, Métallurgie, Transport, Nucléaire, Pétrochimie, etc.)
• La suppression des exonérations de cotisations sociales, élément majeur dans la politique de « gestion du risque ».
• L’application des taux de cotisation AT/MP en lien avec l’activité principale de l’agence.
• La limitation de la sous-traitance.
• L’interdiction immédiate pour les salariés en contrat pro et stagiaires de les mettre en mission d’intérim.
• Le départ à la retraite anticipée à 55 ans pour les intérimaires qui ont été exposés à la pénibilité. Cessation anticipée d'activité pour les intérimaires qui ont été exposés à l’amiante, aujourd'hui exclus s'ils ont travaillé que dans la sous-traitance de grands sites contaminés. Négociation immédiate.
• Un service spécial de la Médecine du Travail dans la branche du travail temporaire en lien avec les services de santé des entreprises utilisatrices.
• Renforcement des moyens et prérogatives des Comités d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) et des Délégués du Personnel.

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ILLUSTRATION. L'enseigne Carrefour est assignée par l'Etat pour des pratiques abusives avec les fournisseurs dans le cadre des négociations commerciales annuelles.

(Le Parisien)
Traditionnellement dans la grande distribution, les enseignes et leurs fournisseurs se retrouvent autour d'une table entre octobre et février pour déterminer les prix et les quantités de marchandise qui se retrouveront dans les rayons. Ces négociations commerciales sont un véritable bras de fer. D'un côté, les fournisseurs veulent voir leur produit mis en avant, des prix «justes». De l'autre, la grande distribution demande des efforts aux fournisseurs pour obtenir des rabais afin de pouvoir rester compétitifs dans leur stratégie commerciale de prix bas.... 

Or, le ministère de l'Economie vient d'annoncer avoir assigné le distributeur Carrefour devant le tribunal de commerce de Paris «pour des pratiques commerciales abusives» dans le cadre des négociations annuelles avec ses fournisseurs. D'autres enseignes pourraient faire l'objet de poursuites similaires. «Cette assignation de Carrefour fait suite à une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui avait perquisitionné le siège social de Carrefour France en février», explique le ministère.

Carrefour est notamment poursuivi pour avoir «exigé de ses fournisseurs, sans aucune contrepartie, une remise complémentaire de distribution d'un montant significatif en préalable à l'ouverture des négociations commerciales annuelles.» 

Le chiffre d'affaires des principaux hypermarchés

(en millions d'euros et en %)

Si les enseignes de distribution peuvent parfois faire jeu égal ou même se faire imposer des conditions avec des géants mondiaux de l'agroalimentaire, elles peuvent, à l'inverse, faire le jour et la nuit pour des petits producteurs qui ne disposent comme seule source de distribution les rayons des supermarchés et des hypermarchés. 

En 2016, l'Association nationale des industries alimentaires (Ania) avait 327 signalements de la part d’entreprises agroalimentaires, notamment sur des « demandes de déflation déconnectées de la réalité économique », des intimidations, des déférencements en cours de négociations,... 

Une amende demandée pour Carrefour

Vis à vis de Carrefour, Bercy réclame «une amende civile» et une injonction «de mettre fin à ces pratiques illicites». «Les ministres n'hésiteront pas à faire usage de leur pouvoir d'assignation s'il apparaît des déséquilibres significatifs dans les relations commerciales entre professionnels», affirment de concert les trois locataires de Bercy qui appellent «à des relations commerciales constructives et à des négociations apaisées et respectueuses des principes de droit.»

Une charte de bonne pratique

Dans cet environnement, les principales enseignes de la grande distribution française ont pris les devants. La semaine dernière, elles ont signé une charte, édictant une série de règles de bonne conduite pour « des relations commerciales apaisées » avec leurs fournisseurs. « A travers ces engagements, les enseignes signataires entendent instaurer un cadre favorisant la négociabilité et la transparence lors de leurs échanges avec les fournisseurs sur les conditions d’achat, et ce tout au long de la relation commerciale », indique dans un communiqué la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) qui regroupe la plupart des principales enseignes françaises (Carrefour, Casino, Système U…) à l’exception de Leclerc et d’Intermarché.

Parmi les 14 engagements pris, on trouve notamment le fait que « les échanges avec les fournisseurs doivent être courtois en toutes situations », que « l’acheteur doit accorder le même intérêt à chacun de ses fournisseurs » et « respecter les dates et heures de rendez-vous convenus », tout en menant « les négociations et leur formalisation dans le strict respect du cadre légal ». L’acheteur doit également « conserver la plus stricte confidentialité sur les informations » reçues dans le cadre de la négociation et « s’assurer que les engagements pris lors des négociations sont effectivement mis en œuvre selon les conditions prévues ». La charte demande également qu’« une attention particulière (soit) apportée aux fournisseurs dont la situation de dépendance économique est connue ». Enfin, la FCD invite enfin « les fournisseurs à saisir leur médiateur interne au cas où ces règles de bonne conduite ne seraient pas respectées.» 

  leparisien.fr

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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