SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La direction a une nouvelle fois modifié les dates pour les prochaines NAO, prétextant un calendrier chargé.

Donc voici les prochaines dates :

- Jeudi 30 mars 2017

- Jeudi 6 avril 2017

Nous vous tiendrons informés des résultats du questionnaire le 30 mars.

touche mon salaire

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

par FSC

SOURCE : La Voix du Nord

Combien seront-ils, jeudi matin ? Difficile à dire, même pour Ludovic Bouvier, président de la CGT Métaux. Mais l’enjeu est d’importance : selon lui, il s’agit d’une «  attaque sans précédent  » : «  Sur fond de loi Travail, l’UIMM, le patronat de la métallurgie, annonce remettre en cause l’ensemble des conventions collectives nationales et territoriales.  »

Ces conventions touchent l’ancienneté, les trois jours de carence en cas de maladie, le paiement et la majoration des jours fériés, les primes panier, vacances, la reconnaissance des diplômes, les grilles de qualification… Cela concerne presque 30 000 salariés, dans le Grand Hainaut (Valenciennois, Cambrésis, Sambre-Avesnois), et plus de cinq cents entreprises.

« Les CDI en voie de disparition »

Au-delà de cette négociation, Ludovic Bouvier s’inquiète de l’état de la métallurgie et de la sidérurgie dans le Hainaut. «  Ce n’est pas que l’industrie se porte mal, détaille le syndicaliste, c’est que le mot d’ordre, c’est productivité pour plus de rentabilité : on supprime des postes à tour de bras.  »

Et le délégué de citer PSA, Sevelnord, la Française de mécanique, Vallourec, Toyota… Autant de sociétés en cours de «  rationalisation  » au détriment de l’emploi. «  Il y a aussi une précarisation importante, avec le recours à l’intérim, aux contrats de professionnalisation d’un an ou deux qui ne seront jamais embauchés. Les CDI vont devenir une espèce en voie de disparition.  »

«  Il y a un mélange des genres  », regrette Virginie Brunat, secrétaire générale de l’UIMM, dont le siège pour le Hainaut-Cambrésis est situé route d’Aulnoy à Valenciennes. Tout d’abord, et pour revenir aux conventions collectives, «  nous en sommes au tout début, indique-t-elle. Les cinq organisations syndicales nationales, CGT comprise, ont signé un accord de méthode, le 27 juin, sur l’évolution du dispositif conventionnel de la branche. Le souhait est de revoir l’ensemble du dispositif, pour avoir un socle commun sur l’ensemble du territoire national, comme c’est le cas pour les cadres.  »

« Nous ne sommes pas impactés par ces négociations »

La secrétaire générale de l’UIMM l’affirme, cette négociation nationale «  n’enlève pas notre possibilité de négocier  » localement. Et n’occasionne en aucun cas la précarisation annoncée par la CGT. Les primes d’ancienneté, les carences, les vacances, etc., «  ce sont des points qui n’ont pas été abordés  ».

«  La métallurgie n’est pas en crise, nous a dit en écho un grand patron du Hainaut. Et nous ne sommes pas impactés par ces négociations nationales. Les conventions collectives territoriales resteront.  »

Ludovic Bouvier n’en démord pas, «  si les garanties collectives sautent, tous les verrous sautent : les conventions collectives sont un frein à l’application totale de la loi Travail. Jeudi, ça ne sera que la première manifestation d’une longue série. On va re-huiler la machine  ».

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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1 offre d’emploi sur 2 est illégale sur pole-emploi.fr !

La CGT a mené une enquête sur la qualité des offres diffusées sur le site de pole-emploi.fr. Elle sera commentée à Pôle emploi par la CGT, ce mercredi 1er mars, lors du Comité National de Liaison.

Cette enquête permet de constater que 50,3% des offres mises à disposition des demandeurs d’emploi sont illégales. Sur les 1 298 offres répertoriées le 17 février 2017 par 15 enquêteurs formés, 653 sont identifiées comme illégales. Cette enquête vient à point nommé, face à l’analyse de Pôle emploi concernant « la place du numérique dans la recherche de candidats par les employeurs », parue ce lundi.

De l’offre qui propose un commerce pour 880 000 euros à celle qui propose un CDI se révélant en fait n’être qu’un CDD de quelques jours, en passant par le coup de pub de l’agence d’emploi, il y a pléthore d’exemples tout aussi révoltants les uns que les autres.

Le comble, c’est que ces offres sont considérées comme des offres « raisonnables » et qu’elles peuvent servir à radier les privés d’emploi.

Les demandeurs d’emploi, souvent décrits comme des fraudeurs, ne sont pas prêts de s’en sortir avec des offres d’emploi qui n’en sont pas. Sachant qu’un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé.

Certains candidats à l’élection présidentielle et le Medef feraient mieux de regarder la légalité des offres avant de vouloir accentuer le contrôle et les radiations des demandeurs d’emploi !

La Direction Générale de Pôle emploi est largement au courant de cette situation ainsi que la Ministre du travail, déjà interpellée lors des questions au gouvernement.

À quelques jours de l’ouverture des négociations de l’assurance chômage, cette enquête permet de confirmer que les chômeurs ne sont en rien responsables de la situation catastrophique de l’emploi dans notre pays.

En plus de la stigmatisation dont ils sont victimes, les demandeurs d’emploi subissent la double peine du chômage et des offres « bidons » qui s’ajoutent à la fermeture des agences de Pôle emploi l’après-midi et à la dématérialisation à outrance, mettant à mal le service public.

Contre la liquidation du service public, la CGT demande le retour à un contrôle des offres d’emploi effectué par des agents formés. Ce ne sont pas moins de 300 emplois qui doivent être créés pour cela.

Les agents de Pôle emploi ont raison de vouloir redonner tout son sens au service public, en étant dans la lutte le 6 mars 2017.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Même si l'acquisition de Darty a pénalisé son résultat net, la Fnac a dopé ses ventes et sa rentabilité, a annoncé le groupe mardi. Une situation au beau fixe loin de rassurer la CGT qui craint les nombreuses synergies à venir.

La rentabilité de Fnac-Darty au beau fixe

"Tous les indicateurs sont au vert", s'est félicité le PDG de Fnac Darty Alexandre Bompard, cité dans le communiqué.

(c) Reuters

Le distributeur de produits électroniques, culturels et d'électroménager Fnac Darty a enregistré un résultat net à l'équilibre (zéro) en 2016, pénalisé par l'acquisition de Darty, mais ses ventes et sa rentabilité ont progressé.

Une fois retraité de cet élément et de l'effet de la cession annoncée des activités au Brésil, le résultat net ajusté ressort à 54 millions d'euros, en progression de 37% par rapport à l'exercice précédent, selon la présentation du groupe mardi 28 février.

Tous les indicateurs au vert

Le chiffre d'affaires progresse aussi bien en données publiées (+43,6%) qu'en pro forma (+1,9%), à 7,41 milliards d'euros. L'activité au Brésil mise en vente représente moins de 2% du chiffre d'affaires.

Le résultat opérationnel courant grimpe de 89,5% en données publiées et de 23,1% en pro forma, à 203 millions d'euros."Les résultats 2016 de Fnac Darty sont très solides et en forte croissance. Tous les indicateurs sont au vert", s'est félicité le PDG de Fnac Darty Alexandre Bompard, cité dans le communiqué.

"Nous menons rapidement et efficacement l'intégration de Fnac et Darty, illustrée par l'anticipation d'un an de notre calendrier sur la réalisation des synergies annoncées", a-t-il ajouté. Initialement, la Fnac avait annoncé que les 130 millions d'euros de synergies devant résulter du mariage avec Darty seraient réalisés fin 2019. Ce résultat sera finalement atteint à fin 2018, a indiqué mardi Fnac Darty.

Vers une "casse sociale"?

Ce sont justement ces synergies qui inquiètent la CGT de la Fnac. Le syndicat, qui craint une "casse sociale" à la suite du rapprochement avec Darty, a alerté mardi sur la situation du groupe, dénonçant une vision financière "à court terme" au détriment d'une stratégie commerciale.

"Aujourd'hui, la Fnac ne dégage du résultat que par les économies qu'elle opère", notamment sur les effectifs, "et non par la stratégie commerciale", a déclaré Eric Pilongéry, membre CGT du comité de groupe, lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion de la présentation des résultats annuels du groupe. Fnac Darty a fait état d'un résultat à l'équilibre (zéro) en 2016, pénalisé par l'acquisition de Darty, mais des ventes et une rentabilité en hausse.

Souhaitant donner des "clés de lecture" de ces résultats 2016, la CGT a fait valoir qu'au-delà des "gains d'efficacité opérationnelle", les résultats positifs présentés l'an dernier pour 2015 étaient aussi à mettre au crédit d'un "changement de méthode comptable", un "jonglage financier" visant à les améliorer.

A la Fnac, "19% de CDI, équivalent à 1.350 postes" ont été supprimés en quatre ans dans les magasins, selon les chiffres du syndicat qui a dénoncé beaucoup de départs non remplacés.

Or, le rapprochement avec Darty, racheté par le distributeur de produits culturels en juillet, doit se traduire par des synergies, d'où l'inquiétude d'une "casse sociale" à venir à la Fnac(8.816 salariés en France) et chez Darty (10.337 salariés).

Suppression de centaines de postes

La première étape, la fusion des deux sièges, devrait aboutir à la suppression de plusieurs centaines de postes. Des annonces sont attendues en mars.

Au-delà, dans les métiers où existent des doublons, Boris Lacharme, délégué syndical central, a cité ceux de la logistique (850 salariés en CDI à la Fnac et jusqu'à 1.500 en fin d'année via recours à l'intérim), "un projet à deux ans" selon l'analyse de la CGT.

Quant aux magasins, le syndicat s'inquiète de leur pérennité, et donc de l'emploi. "On voudrait un engagement sur cinq ans qui dise que les deux enseignes vont perdurer, avec des produits distincts", a souligné Eric Pilongéry, une "stratégie pluri-annuelle" a renchéri Boris Lacharme, mais "c'est ce qu'on n'a pas (à la Fnac) depuis des années", a-t-il ajouté.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Les PAYS-BAS vont-ils abandonner l’EURO ?

« EXPLOSIF ! Les Pays-Bas enquêtent sur la possibilité d’abandonner l’euro »

L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Dans les médias français ? Silence radio. Tout va bien. Le nuage radioactif s’est arrêté à la frontière. Vous avez, comme à chaque fois, les sources tout en bas de cet article, tout à la fin, pour les incrédules qui pensent encore que la presse et les médias les « informent » pour leur « plus grand bien ». Vous avez même trois sources étrangères différentes.

C’est un véritable coup de tonnerre symbolique parce qu’à ce stade, évidemment, rien n’est fait, mais c’est tout de même explosif. Pour la première fois de l’histoire qui sera vraisemblablement assez courte de l’euro, un pays du tout premier cercle et à la rigueur relativement exemplaire et ayant toujours eu une « monnaie forte », les Pays-Bas, se pose le plus sérieusement du monde la question de savoir s’ils vont ou pas rester dans l’euro.

LIEN VERS LA SITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

Par El Diablo

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Non au projet régressif du patronat

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Le Medef vient de communiquer son « projet » pour une nouvelle convention d’assurance chômage.

Pour mémoire, seuls 2,4 millions de demandeurs d’emploi sur plus de 6 millions inscrits à Pôle Emploi sont indemnisés par l’actuelle convention, prorogée par décrets du gouvernement. L’intransigeance du Medef avait, en effet, conduit à l’échec des négociations en juin 2016.

À la première lecture, sans les chiffrages, c’est une véritable agression contre les droits des privés d’emploi, particulièrement pour les 2 millions de travailleurs en activité réduite et pour les plus de 50 ans :
  - pour les travailleurs en activité réduite, il est prévu un « lissage » des droits qui peut faire perdre 200 euros par mois pour des revenus au Smic ;
  - pour les seniors, le Medef veut repousser à 59 ans l’ouverture de droits à 36 mois d’indemnisation et de les limiter à 24 mois avant cet âge.
Dans les deux cas, la situation des femmes se dégraderait, celles-ci ayant de plus grandes difficultés à retrouver du travail après 50 ans et se trouvant plus concernées par les temps partiels subis.

Il est encore question de renforcer drastiquement les contrôles contre les chômeurs, à l’heure où la moitié des offres d’emploi est sujette à caution.

La question de l’abus des contrats courts est renvoyée à la définition d’un indicateur négocié dans les branches, autant dire aux « calendes grecques ».

Medef et consorts veulent également une négociation avec l’État pour un transfert au budget public, donc à l’impôt, de différentes dépenses...

La vérité est que le patronat a comme seul mandat de négociation le saccage des droits des chômeurs à court et moyen terme et de lancer un message politique à l’attention de ce gouvernement et des suivants : cassez la protection sociale, avant une éventuelle reprise économique ! Le Medef joue avec le feu.

La CGT s’engage dans ces négociations avec des propositions visant à améliorer les droits des travailleurs privés, en proposant des recettes nouvelles :
  - une surcotisation sur les contrats courts ;
  - un déplafonnement des contributions sur les salaires de plus de 12 000 euros ;
  - une taxation des ruptures conventionnelles qui masquent pour beaucoup des licenciements ;
  - la résorption des inégalités de salaires femmes/hommes, de l’ordre de 25% ;
  - une réduction des exemptions d’assiette : 50 milliards d’euros de revenus échappent aux cotisations (intéressement, épargne salariale, etc.).

Face au patronat, la CGT entend faire valoir, dans l’unité des organisations syndicales, les droits des privés d’emploi et lutter contre la précarité et pour l’emploi.

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source affiche : initiative communiste prcf

source affiche : initiative communiste prcf

A deux mois de l'élection présidentielle, les grandes manœuvres de l'oligarchie vont-elles priver notre peuple de s'exprimer en toute liberté ? [Par Jean Lévy]

Le Piège

Ainsi, ce matin, les infos nous apprennent que Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, à défaut de s'entendre sur une candidature commune, ont décidé, durant la campagne, de ne" pas s'attaquer l'un l'autre" et d'observer entre eux une sorte de neutralité.

Cette prise de position, de la part du leader de "La France Insoumise", nous interroge et nous inquiète. Benoît Hamon est bien le candidat du Parti socialiste. Celui-ci a détenu tous les lieux de pouvoir pendant ces cinq dernières années : la présidence de la République, les divers gouvernements qui se sont succédés, la grande majorité des députés et des sénateurs. Les socialistes détenaient, au début de la législature, l'exécutif de la quasi-totalité, des départements et des municipalités.

Ils avaient donc tous les moyens d'appliquer la politique sur laquelle, Président en tête, ils avaient été élus. Ils ont tourné le dos à tous leurs engagements. De la "Finance", soi-disant leur ennemie, ils ont - sans état d'âme - légiférer en sa faveur, obéit aux consignes du Medef, privé le monde du travail des filets de protection que Code et conventions collectives, ils ont livré aux patrons la main-d’œuvre salariée.

En cela, François Hollande, ses ministres et ses élus n'ont fait qu'appliquer les directives de Bruxelles, la loi d'airain de l'Union européenne imposant comme loi fondamentale la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises dans le cadre de la loi du libre marché.

Cette politique, contraire aux engagements pris devant les électeurs, a suscité une immense colère populaire. Les mouvements sociaux du printemps ont illustré le climat du rejet du pouvoir dit "socialiste". C'était l'époque où fleurissait le slogan : "Le peuple déteste le PS !"

Face à cette situation, François Hollande a jeté l'éponge : il a décidé de ne pas se représenter, une première pour un Président de la République. Puis l'électorat socialiste a éliminé Manuel Valls, jugé co-responsable du discrédit touchant le parti qui était aux manettes durant cette législature. De même, à droite, lors de sa primaire, les électeurs ont éliminé Sarkozy et Juppé, considérés également responsables de la politique rejetée en 2012, ont changé de cheval avec François Fillon.

Confrontées à un tel désaveu, les forces de l'argent se sont inquiétées : il fallait mettre en place un dispositif nouveau pour, non seulement poursuivre la politique condamnée, mais aller plus loin dans la mise en cause de ce qui subsistait encore de la protection et des droits sociaux, considérés par le Medef comme des entraves à la libre exploitation des couches laborieuses et de l'ensemble de la population.

D’où la sortie du chapeau du lapin Macron.

Il fallait de faire de cet ancien associé-gérant de la banque Rothschild, un homme "neuf" en politique. Choisi d'abord comme conseiller économique de François Hollande, il est promu ministre de l'Economie en 2014. C'est lui le promoteur, entre autres, de la loi travail Myriam Khomri qui vise à démanteler le Code du Travail afin de livrer sans défense les salariés au bon vouloir de leurs employeurs. C'est encore Macron qui participe au saccage de la SNCF en lançant sur le marché les fameux cars privés. C'est toujours Macron qui créé les emplois Uber, transformant les salariés en soi-disant autoentrepreneurs, nouveaux esclaves privés de protection sociale, de la Sécu, de congés et de retraites.

Emmanuel Macron est promu par la classe dirigeante le futur sauveur.

Fallait-il encore l'introniser parmi les larges masses.

Patronat et politiciens à sa dévotion ont donc conçu une stratégie pour y parvenir.

Il fallait à Macron prendre du champ pour sortir de l'opprobre visant le PS : il démissionne du gouvernement Valls en juillet et commence un grand show télévisé à outrance. Les médias aux mains des puissances d'argent font la UNE de leurs 'news', au profit du grand homme qui lancent sur le marché comme une eau de toilette. Et la campagne de 'pub' s'étend au long de l'automne. Ainsi sponsorisé, il se déclare candidat au milieu de ses 'fans', dûment chapeautés et rémunérés.

Faut-il, maintenant qu'il est le champ libre vers l'Elysée.

La droite traditionnellement extrême se choisit, elle aussi, un candidat qui a le soutien remarqué des Assurances privées. François Fillon ne cache pas sa relation avec l'ancien PDG d'AXA et de son Institut Montaigne. De ce côté, sa candidature peut faire de l'ombre à celle d'Emmanuel Macron, tout en concurrençant Marine Le Pen, dans son électorat le plus réactionnaire. Malgré cet aspect, "Le Canard Enchaîné" sort providentiellement un dossier accablant sur la moralité du candidat des Républicains. Ce qui perturbe la campagne de celui-ci et sert les intérêts d'Emmanuel Macron.

Car l'enjeu est simple : la place parmi les deux premiers candidats au premier tour, ce qui qualifie automatiquement celui-ci au second, face à Marine Le Pen favorite de tous les sondages.

Comment dans ces conditions faire gagner Emmanuel Macron ?

Faire en sorte qu'aucun candidat exprimant la volonté de changement souhaitée par la population en lutte au printemps, n'accède au second tour face à la candidate du Front national. Car, si celle-ci fait en sorte d'apparaître comme hostile à Bruxelles - sans s'engager frontalement contre l'Union européenne -, elle devient pourtant une cible pour les Croisés de l'Europe, dont les plans visent à réduire à zéro le peu de souveraineté dont la France dispose encore. D'où la campagne forcenée menée contre la candidate frontiste, désignée comme l'ennemi à abattre.

Cette situation n'est rendue possible dans l'hypothèse où l'opposition populaire n'aurait pas de candidat au second tour. Et tout est fait pour éviter une telle confrontation.

Il était possible d'envisager une déferlante de l'électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour avec le rassemblement populaire de la France Insoumise, dont il est l'initiateur.

Faisant le bilan implacable de la gouvernance PS depuis cinq ans, Mélenchon était en mesure de mobiliser, les couches victimes de la politique suivie par Hollande, Valls et Macron.

Le PS et le CAC 40 s'en sont inquiétés. Ils ont cherché le moyen de circonscrire le danger. Ils l'ont trouvé à travers la primaire du PS en janvier avec la victoire de Benoît Hamon, baptisé par les médias, leader d'une "gauche" nouvelle, en rupture avec la politique suivie ces cinq dernières années. A l'égal de "Mon ennemi, c'est la finance" en 2012. En fait, le rôle de 'frondeur' joué par Hamon est utilisé pour faire de lui un "opposant" aux ministres PS. Aujourd'hui, cette attitude lui permet d'accéder au rôle leader de la "gauche" aux yeux de l'opinion... Et de concurrencer la candidature de Jean-Luc Mélenchon...

Ainsi, aucun des deux ne pourra accéder au second tour, permettant ainsi au scénario de l'oligarchie de se réaliser : Macron, sauveur de la démocratie face à Marine Le Pen...avec le soutien de Benoît Hamon !

Jean-Luc Mélenchon devrait dénoncer cette triste mise en scène.

Or, selon les infos de ce jour, le leader de la France Insoumise et le candidat su PS ont "convenu d’un code de respect mutuel dans la campagne".

Dans ces conditions, la dénonciation de la politique menée par le Parti socialiste dont, aujourd'hui, Hamon est le candidat officiel, pourra-t-elle être menée clairement ? Et cela au moment, où celui-ci, sur les ondes de France Inter, se dit le plus dévoué à la cause européenne !

Comment, dans ces conditions, mobiliser le peuple français, celui qui a voté NON à l'Europe en 2005, celui qui défilait de la Bastille à la Nation ce printemps ?

Serons-nous les spectateurs impuissants d'un "Tous contre Marine Le Pen », permettant au candidat de l'oligarchie, Emmanuel Macron, de prendre le pouvoir en France au nom du CAC 40, en mai prochain ?

Il est encore grand temps d'unir le peuple de France pour la défense de sa souveraineté, contre la politique d'abandon national des candidats de l'oligarchie, quelle que soit leur étiquette. C'est la seule façon de rassembler massivement pour imposer une politique de progrès social toutes les forces populaires, aujourd'hui dominées par les forces de l'argent.

J.L.

Publié par El Diablo

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SOYONS VIGILANTS

L’attitude et le comportement de notre direction ne sont pas anodins sur les congés payés. Ne comptons pas sur eux pour faire front à leur supérieur puisqu’ils appliqueront au pied de la lettre tous les ordres qui viennent d’en haut, et même si cela peut être néfaste pour l’usine dans le temps ! (Néfaste = pour nos conditions de travail, qualité de vie au travail et climat…)

Toujours avec le même raisonnement, Nous devons nous plier à leur exigence de rendement, ils sont dans une logique financière et nous devrions nous y résoudre, dégradant nos conditions de travail une fois de plus.

Il n’y a aucune limite

Toujours pour les mêmes motifs (Loi du marché, compétitivité, coûts…) et surtout de maintenir le gavage des actionnaires, nous devons être encore plus « profitables », les grands dirigeants n’ont que faire de nos vies.

Pourquoi ?

Parce qu’Unilever refuse d’embaucher à la hauteur des besoins de l’usine, précarise de plus en plus nos sites, ne nous donne pas les moyens de travailler dans les meilleures conditions et maintenant elle s’attaque à nos congés pour paliers aux manques de titulaires prétextant pour répondre aux demandes des MSO. Notre direction nous dit que tout va très vite et nous devons être plus réactifs ; ils veulent un regard sur les congés des salariés afin d’exploiter la polyvalence jusqu’à l’extrême. De surcroit, ils sont incapables de prévoir ce que l’on va faire dans les semaines à venir alors se projeter sur plusieurs mois…on se fout de nous !

Le problème est bien là, dans certains secteurs le problème sur la prise de congé ne se posera pas, mais dans d’autres ou le nombre de titulaires se limite à une seule personne, il y aura des problèmes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 200 ouvriers/employés titulaires pour 130 intérimaires à temps complet depuis plusieurs années.

Encore et toujours faire des économies sur notre dos, c’est lamentable !

En matière de compréhension, nous n’avons aucune lacune. Nous comprenons très bien vos conclusions et vos sous-entendus, nous ne sommes pas dupes mais il y a un moment, il faut arrêter de nous prendre pour des cons. Par contre, en faisant ainsi, vous alimentez encore une certaine rancœur !

Nous n’aurions pas cette précarité de Masse, nous n’aurions pas ce genre de débat, nous sommes arrivés à des niveaux inacceptables, il suffit qu’il manque un titulaire dans un secteur et c’est le foutoir !

Les salariés ont à cœur de bien faire leur travail et œuvrent pour l’avenir de cette usine. Contrairement à vous, dans plusieurs années nous serons encore présents. Les difficultés que nous rencontrons au quotidien sont le résultat de vos choix stratégiques à court termiste, voire parfois contradictoire et opposable. (OEE et service client par exemple…)

Contexte ou pas, avant votre prise de décision sur les congés, on avait jusque-là une certaine liberté (faisant partie d’un des grands avantages de cette usine), maintenant celui-ci est remis en cause.

Il serait temps de faire le point sur les petites épiceries du quotidien, de conditionner les mêmes produits sur 2 lignes différentes, retard de livraison, changement de planification de dernière minute…et arrêtez de mettre en avant des OEE trop bas, c’est insupportable. Eradiquons d’abord tous ces problèmes et nous y verrons plus clair.

                                                                                                                                                                                            LA CGT

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« Le Problème C'est Celui De Ceux Qui Se Gavent » [REMIX MÉLENCHON]

Publié par El Diablo

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Des syndicalistes de la CGT ont pu discuter avec François Hollande du manque d'embauches, vendredi 24 février 2017. (source :RT/Normandie-actu)

Des syndicalistes de la CGT ont pu discuter avec François Hollande du manque d'embauches, vendredi 24 février 2017. (source :RT/Normandie-actu)

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PAR EL DIABLO

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par FSC

SOURCE : le site de l'UNION DEPARTEMENTALE CGT Paris

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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La CGT dénonce la vente des activités générique et façonnage de SANOFI !

Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, Sud chimie, dénoncent dans un communiqué les annonces du directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, faites lors d’un comité de groupe extraordinaire ce 23 février. Il a annoncé un projet de vente de Cepia, l’activité de façonnage qui représente 30 % de l’activité totale de Sanofi. « Cette activité, au cœur de l’industriel du groupe Sanofi, tant pour la chimie et la pharmacie, maillage du groupe sur le territoire, ne peut disparaitre sans conséquences lourdes pour l’industrie pharmaceutique française », se sont alarmés la FNIC-CGT et CGT-Sanofi. Dans le même temps, Olivier Brandicourt a annoncé la vente de l’activité Zentiva, soit l’activité générique en Europe. « La direction a déclaré que l’avenir sera la biotechnologie, mais que l’investissement industriel ne se fera PAS EN FRANCE », a dénoncé l’intersyndicale. Plusieurs dizaines de militants syndicaux étaient présents devant le siège, pour dénoncer la stratégie de démantèlement de l’industriel de Sanofi en France. « La vente de Zentiva est actée mais elle n’est pas effective, elle pourrait intervenir en 2018. Concernant Cepia, la direction tourne autour du pot. La direction nous dit chercher une solution pour le vrac, mais dans les faits ils ont réuni les activités des sites Vertolaye, Elbeuf et Hongrie dans une seule et même entité, pour mieux les céder », explique Didier Bodin, coordonnateur CGT à Sanofi.
Dans une lettre du 10 février dernier adressée à la représentation nationale, l’intersyndicale de Sanofi s’alarme des conséquences sur l’emploi de pareilles restructurations : « Les annonces de cession d’activités nous inquiètent fortement quant au devenir du potentiel scientifique et industriel de Sanofi dans notre pays. La cession de l’activité de santé animale Merial, la cession prévue des génériques en Europe (Zentiva), ainsi que celle de la production chimique et la vente de principes actifs pour les tiers nommé Cepia, vont impacter directement plusieurs milliers de salariés et partiellement ou totalement l’ensemble des ACTIVITES DE SANOFI EN FRANCE », écrivent-ils. Tout en promettant de combattre cette politique qui condamne à terme l’industrie pharmaceutique française.

 

Publié par CGT Compiègne facebook

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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