SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C’est le scandale :

Voici que le 1er groupe mondial d’automobile est pris la main dans le sac pour avoir équipé des modèles diesel VW et Audi, entre 2009 et 2015, d’un logiciel permettant de contourner les tests d’émission de certains polluants atmosphériques.

C’est l’Université de Virginie-Occidentale et l’ONG ICCT qui ont découvert le pot aux roses.

Mandaté au printemps 2014 pour étudier les énergies alternatives, le laboratoire n’a pu reproduire, en conditions de circulation réelle, les basses émissions avancées par Volkswagen, et le pot aux roses a été découvet.

Les normes ISO 9000 écornées par l'affaire VolksWagen

Personne le dit (car il ne fait surtout pas le dire !!!) mais ce qui est remis en cause par l'affaire VolksWagen, c'est la confiance. Or la confiance est à la base du système mise en place à l'aide des normes ISO 9000 (9001, 9002), dont le but réel est de réduire le poids de la puissance publique dans l'économie.

Elles ont été le fer de lance contre l’État et justifier la suppression d'un fonctionnaire sur deux voire plus. Car puisque les normes ISO9000 existaient, et que les entreprises étaient devenues toutes honnêtes et probes, plus besoin d'organismes de contrôle, de laboratoires publics, de service des domaines, de services douanes, etc.. et surtout, plus besoin de fonctionnaires.

Jusqu’à la charnière des années 1989/1990, le principe était que l’on ne pouvait pas "être juge et partie", notamment dans l’économie, et pour assurer la sécurité du consommateur, la charge de cette mission était confiée à l’État. Celui-ci, à l’aide de ses laboratoires, vérifiait les produits, et garantissait leur qualité, en regard des normes en vigueur et des lois.

Mais cette logique n’était pas du goût des grands capitalistes, qui voulaient se libérer de cette contrainte.

Avec les normes ISO 9000, les entreprises sont devenues juges et parties

Le but principal des normes ISO 9000 était, pour les "entreprises", c'est à dire les trusts, les monopoles, de s’affranchir de la tutelle de l’État sur le contrôle de leurs produits, et de remplacer son contrôle par de l’autocontrôle.

Car on était prétendument sorti du moyen âge en matière d'économie, l'entreprise était devenue moderne, et les grandes sociétés étant désormais « majeures » et « citoyennes ». Il suffisant de leur faire confiance et tout irait bien. La magouille et la dissimulation, qui avaient toujours été le propre du commerce ne faisaient prétendument plus partie de leurs pratiques commerciales. Les trusts étaient devenus honnêtes.

Les normes ISO 9000, Un jargon nouveau et des procédures complexes, pour donner le change.

Sous le prétexte de « moderniser les pratiques contractuelles", "d’accroître la compétitivité des fournisseurs" et d’obtenir "l’assurance de la satisfaction de ses besoins et de ses exigences", pour "optimiser la qualité", un jargon nouveau et des procédures complexes ont donc été mis en place.

Ce fut surtout l'envahissement de la paperasse, et l'alourdissement la charge de travail des salariés (sans emplois supplémentaires, bien entendu !).

Elles étaient sensées :

  • 1- Créer des conditions favorables à l’implantation de la "qualité totale" en entreprise (La "qualité totale", jargon laissant entendre qu'avant la qualité n'était pas totale).
  • 2- Inciter les fournisseurs à entreprendre aussi cette démarche de "qualité totale", (et, bien évidemment, écarter ceux qui seraient réticents à cette démarche).
  • 3- Utiliser la formation pour inculquer aux salariés une véritable "culture de la qualité (Enfoncez-vous bien la "qualité" dans la tête: avant vous ne saviez pas travailler !)
  • 4- Faire que le "chef d'entreprise" puisse mieux se consacrer à "ses clients" et à "sa créativité" (Comme si l'on avait vu un chef d'entreprise s'occuper d'autre chose que ses chiffres, son résultat financier et ses profits).
  • 5- Laisser à l' "automatismes des procédures" le soin de gérer le quotidien (en quelque sorte faire comme si l'honnêteté se gérait scientifiquement).

Pour cela on a vu arriver dans les entreprises :

  • Des plans de contrôle : Document décrivant les dispositions spécifiques mises en œuvre pour effectuer le contrôle du produit ou du service considéré
  • Des Audits "Qualité" : Processus méthodique, indépendant et documenté permettant d'obtenir des preuves d'audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelles mesures les critères d'audit sont satisfaits.
  • L'autocontrôle : Contrôle par l'exécutant lui-même du travail qu'il accompli, suivant des règles spécifiées, marquées surtout des doubles signatures, tout au long des processus de production, sur des documents normés, sensés assurer au client, sans que personne d'autre ne le contrôle, la qualité du produit.
Mais les normes ISO 9000 c'est pour "le monde des Bisounours", c'est à dire pour le naïf.

Tout le monde savait que, dans les entreprises, le grand sport c'est de contourner la norme, car elles n'ont pas toujours le personnel suffisant pour tout faire, et tout contrôler. Tout le monde a compris que l'important n'est pas que le produit soit de bonne qualité, mais que les documents qui l'accompagnent soient bien dotés des deux signatures que la norme oblige.

Car depuis les normes ISO 9000, il n'y a jamais eu autant de scandales: "Médiator", "implants mammaires", "maisons à 100 000€", etc.

Alors, Patatras? C'est tout le dispositif qui menacerait de s’effondrer avec l’affaire Volkswagen?

Rassurez-vous: le titre Volkswagen s'est effondré en Bourse, le PDG, qui n'était prétendument pas au courant de la magouille, est débarqué. Donc tout revient... dans l'ordre.

Alors, on efface tout et on recommence ?

Vous aurez noté qu'il a fallu l'expertise un "organisme extérieur", l’Université de Virginie-Occidentale et l’ONG ICCT pour que les magouilles soient révélées.

Qui révèlera les magouilles des grands groupes industriels dans notre pays ? Personne, ou alors par hasard,... si l'on ne renforce pas, ou mieux, si l'on en recrée pas en France les services de contrôles qui existaient autrefois, et que les politiques de "dégonflage du mammouth" ont cassé.

Moins d'État, moins de fonctionnaires, c'est moins de controle et moins de sécurtité pour le consommateur.

Car l'autocontrôle, ça ne marche pas !

L'autocontrôle, c'est comme le bonneteau: on n'arrive jamais à savoir où est passé le billet, et il se retrouve toujours dans la poche de celui qui manipule des godets !

Comme dit le vieil adage, on ne peut pas être juge et partie, surtout... lorsqu'il y a de l'argent à se faire. Les requins se mangent entre eux, et mangent les plus petits. Ils ne se domptent pas tout seuls ! Il faut les dompter! Et c'est le rôle de l'État, avec ses fonctionnaires !

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Serions-nous frappés de stupeur, de sidération, au point de ne pas avoir l’ardeur de réveiller cette belle endormie, la mobilisation sociale, d’un baiser emprunt de notre désir de lutter ?

Quelle sorcellerie capitaliste nous force à accepter la souffrance au travail, la souffrance des sans travail, la souffrance des réfugiés, la souffrance des jeunes sans avenir, la souffrance de l’appauvrissement matériel et moral d’une société tétanisée par l’extrême droite et l’inhumaine dictature du marché ?

Oui, les acteurs de ce monde réduit à l’échange de marchandises sont déguisés en leur contraire.

- Les banquiers endettent les Etats consentants et leurs dictent un transfert de la dette financière vers le peuple à qui ils infligent l’austérité à perpétuité.
- L’Europe unie autour de la banque centrale et du FMI se couvre de barbelés, de murs et de camps pour protéger les frontières nationales contre les effets des guerres économiques et militaires qu’elle mène en Afrique et en Orient.

- Les pouvoirs publics, cette aristocratie de l’ENA, dépouillent le peuple de ses droits sociaux et démocratiques pour l’exposer, désarmé, à la concurrence de tous contre tous.

- La vieille extrême droite, survivant à son infamie pétainiste et à l’aventure coloniale censée établir la suprématie de la race blanche, se présente comme l’avenir au nom de la nostalgie de la guerre d’Algérie. Jusqu’à l’information devenue propriété marchande des mâles dominant l’industrie et la banque, dédiée désormais aux louanges du libéralisme triomphant.

Dans cette vaste partie d’usurpation d’identité, le syndicalisme, aussi, a son faux nez.

Les conseillers, experts et contremaîtres de l’appareil syndical collaborent avec l’Etat dans les couloirs duquel il a élu domicile. Il œuvre à transformer le monde du Travail en un flux anonyme s’écoulant sans heurt entre précarité et chômage perpétuel. Au nom de la modernité numérique, bien sûr… Un syndicalisme escomptant la défaite sociale pour assurer la pérennité de son microcosme parasitaire. On aura reconnu la confédération Berger et cette CES qui va communier avec l’Union européenne à la Mutualité.

Les maques tombent face au tsunami libéral servi par la troïka nationale Macron-Combrexelle-Mettling. Macron, disposant sans coup férir, de la neutralisation du Code du travail sans coup férir, construit une loi Macron 2 qui scellerait le sort non seulement du droit social mais du salariat, dispersé au gré du numérique de marché. C’est au servir de cette entreprise qu’é été rédigé le rapport Mettling.

Ne tiennent plus les échappatoires, les faux-semblants, l’inertie calculée. Le temps manque, le tempo des vagues d’assaut libérale (hier le Code, aujourd’hui les conventions collectives, tout à l’heure le contrat, le lieu et le temps de travail passés à l’acide du numérique libéralisé.

Faisons en sorte que pour ceux qui spéculent sur notre défaite plus dure soit la chute. Pour notre part, nous votons pour celles et ceux d’ArjoWiggins Wizernes, car ceux qui vivent ce sont qui luttent. À l’inverse, ce qui vient d’être démontré c’est l’inefficacité du renoncement au combat social. Comme toujours, le choix se situe entre résistance et collaboration.

Construisons l’alternative syndicale à la souffrance sociale.

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Libertés syndicales: rassemblement devant la préfecture de Beauvais
Libertés syndicales: rassemblement devant la préfecture de Beauvais
Libertés syndicales: rassemblement devant la préfecture de Beauvais
Libertés syndicales: rassemblement devant la préfecture de Beauvais

Mercredi 23 septembre 2015, plus de quatre vingt de militants de la CGT se sont réunis symboliquement devant la préfecture de Beauvais, dans le cadre de la journée d'action nationale pour défendre les libertés syndicales.

Bruno Hénin a pris la parole pour rappeler l'importance, pour les salariés, des libertés syndicales.

Le rapport présenté au premier ministre VALLS par l'ancien directeur général du travail, Jean-Denis COMBREXELLE, a donc pour objectif de ramener les salariés au 19ème siècle. La loi du patron prévaut sur l'intérêt général alors que le Code du travail avait été conçu pour rééquilibrer le rapport dans l'entreprise entre les salariés et le patronat. Il protégeait le salarié.

Par ce sabotage, le gouvernement s'est fixé l'objectif de sécuriser davantage l'employeur. Une fois de plus, le patron est gagnant.

Pour les salariés, une seule voie possible: s'organiser dans le syndicalisme combatif, résister et se mobiliser !

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La NVO, le magazine de la CGT publie intéressant article sur l'évolution de la règlementation en matière d'intéressement et de participation

En effet, au lieu de stopper la précarisation de l’emploi en incitant les employeurs à augmenter les salaires, la loi dite "pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » " a réformé les différents dispositifs de l’épargne salariale pour les rendre plus attractifs >>> pour les entreprises !!!

Elle comporte plusieurs mesures de simplification et d’harmonisation des dispositifs de la participation et de l’intéressement, sans remettre en cause leurs spécificités.

Lire l'article sur le site de la NVO

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Voici les questions de la CGT :

Questions CE :

Organisation du shampoing pour le dernier trimestre

Total volume fabriqué pour trésemme (tonnage)

Information de la direction sur les mouvements du personnel au planning

Nous demandons une prime exceptionnelle de 500€ pour tous les efforts des salariés qui ont contribués aux résultats de l’usine.

Quid du cinquième RTT employeur

Organisation secteur shampoing/dentaire pour la période 11/12/13, surtout pour le personnel de nuit et pour le personnel week-end

Point sur les traitements des étiquettes d’intervention (étiquettes verte, rouge, bleu). Qui prend la décision de traiter les étiquettes ?

Nous demandons le détail complet de la formule de la REGUL GARANTIE CONVENTIONNELLE, avec une comparaison (salaire) personnel journée, 3X8, week-end avec 15 jours d’arrêt maladie.

Questions DP :

Organisation week-end semaine 52

Demande d’anticipation des congés de 2016 pour la semaine 53

Quels sont les travaux prévu le 11/12/13 novembre dans l’usine

Point sur les vêtements de travail

Nous sommes toujours dans l’attente de la définition du poste de référant, c’est le troisième DP où l’on fait cette demande. Les engagements de la direction n’ont pas été respectés lors du DP du 28 août. De plus, la définition du poste référant devait être dans le registre des délégués du personnel, hors, nous l’avons consulté le 14 septembre, il n’y aucune trace, ceci est inadmissible. Nous demandons lors de cette réunion d’avoir cette définition.

Prime de nuit week-end, pourquoi une telle différence de traitement entre le personnel week-end et semaine.

Divers

 

Ci-dessous l'ordre du jour CE/DP qui aura lieu ce vendredi 26 septembre 2015 :

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Alors que la COP 21, prétend discuter du bon air qu'il faudrait à notre planète, l'ONF, service public gestionnaire de la forêt française, supprime des emplois et réduit ses capacités d'intervention.

A la demande du gouvernement, et de son ministre de tutelle Stéphane Le Foll, l'ONF prévoit de supprimer encore plus d'emploi : la fournée prévue en 2015 est 600 postes.

  • L'ONF a perdu plus du tiers de ses effectifs en 25 ans.
  • L'ONF ne compte plus que 9 200 agents dont plus des 2/3 sont des fonctionnaires.

Cette réduction des effectifs oblige, en fait, à abandonner les missions de service public de protection de la forêt, ce qui donnera des arguments supplémentaires à ceux qui veulent mettre la main sur le patrimoine public, et militent pour la privatisation.

Ces réductions drastiques d'éffectifs, s'accompagnent d'une augmentation de la charge de travail de chaque agent qui reste: sur qui est répartie le travail laissée par ceux qui partent. S'ajoute à cela l'accroissement de la papasserie (on ne fabrique pas du fric sans accroitre les contrôles et produire des statistiques que personne  ne lit), la recherche "du chiffre", et le "management [dictatorial] par objectifs". Évidemment cela se fait au détriment de l'intervention sur le terrain.

Le personnel de l'ONF, qui a été formé dans un esprit de "conscience professionnelle" sur une démarche de "bien travail", dans lequel, la marge d'autonomie était importante, le vit effectivement de plus en plus mal.

Suicides en série à l'ONF

Le 1er juin 2015, un ouvrier forestier de l’Office national des forêts, mettait fin à ses jours. Un acte qui porte à trois le nombre de suicides à l’ONF depuis le début de l’année, et à 38 depuis 2005. Sans reconnaissance professionnelle.

Comme le reconnait à sa manière le DRH de l'ONF : "Il s’agit d’agents sur le terrain, la plupart du temps en deuxième partie de carrière, un peu perdus à cause de la série des dernières réformes organisationnelles, notamment la baisse des effectifs et le management par objectifs."

Même la Cour des comptes, pourtant très antisociale, dans un rapport de 2014, mettait en évidence un "malaise social profond et multifactoriel", le terme "multifactoriel" étant placé là pour, évidemment, chercher à dédouaner les responsabilités de l'État, dont les orientations vont dans le sens qu'elle souhaite, et qu'elle assène rapports après rapports: "trop de fonctionnaires", "trop de coûts", "trop cher", bref, trop de tout.

La fédération CGT agroalimentaire et forestière, juste après le dernier suicide, a évidemment dénoncé "Les mauvaises conditions d’emploi et de travail [qui] ont contribué à ce nouveau drame intolérable". C'est l'évidence ! C'est le bon sens !

Oui, à l'évidence, ce sont les règles de gestions capitalistes, dont les effets sont démultipliés par la généralisation des applications informatiques, et qui généralisent le "mal-travail" et le mauvais service, qui sont à l'origine des vagues de suicides que l'on voit submerger les grandes entreprises et les services publics (Renault, Orange, La Poste, la Police, etc.). Car ces règles de gestion heurtent et agressent le "bien travailler" et la conscience professionnelle.

Laissez-nous "bien travailler" ! Laissez nous bien soigner la forêt !

Laissez nous bien travailler, ne cesse de répéter l'Union générale des cadres de la CGT, et elle a raison ! Oui il faut (re)introduire le "manager sans Wall-Street", et remettre de l'Humain au coeur de la gestion.

Effectivement, parce que l'État recherce des liquidités monstrueuses, mais pour gaver les entreprises à coup de CICE et de Pacte de responsabilité, qu'à l'ONF — comme dans toutes les tructures de l'État — on privilégie la rentrée du fric, plutôt que de soigner la forêt. Or ce n'est pas pour être banquier ou commerçant que les agents de l'ONF ont été embauchés, c'est pour soigner la forêt !

L'ONF gère la 4e forêt européenne avec ses 10 millions d'hectares, avec désormais comme première mission de faire rentrer le plus d'argent possible dans les caisses de Bercy.

Tout cela est très loin des engagements annoncés de la COP21, dont le seul critère semble être de "rechercher la paille dans l'oeil du voisin, pour ne pas regarder la poutre que l'on a dans son oeil" (proverbe).

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions

1336 DANS LES RAYONS !!!

Bonjour à tous,

 

Vendredi 25 septembre 2015, nous aurons l’immense plaisir d’être présents à AUCHAN AUBAGNE.

Cette fois-ci, ce ne sera pas pour vider les rayons des produits UNILEVER, comme nous l’avions fait à plusieurs reprises pendant notre lutte.

Nous y serons pour remplir les rayons du magasin de nos produits « 1336 » et les faire déguster aux consommateurs.

Le 28 septembre 2010 UNILEVER a annoncé son projet de fermeture du site.

Le 25 septembre 2015 nous livrons notre 1er magasin.

5 ans après, presque jour pour jour, que de chemin parcouru !!!

Nous vous proposons de venir partager ce grand moment avec nous  et en présence de Martine PINVILLE, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie Sociale et Solidaire.

Rendez-vous vendredi 25 septembre  9h30 à l’usine.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
LE CODE DU TRAVAIL A ÉTÉ NEUTRALISÉ PAR LA LOI MACRON ; QUELS SONT LES MOBILES DU CRIME ? LE RAPPORT METTLING SUR LE NUMÉRIQUE AVOUE...

C’est fait. La loi Macron du 6 août 2015 en finit avec un Code du Travail dénigré et calomnié. Un mensonge d’État pour un meurtre en amis du Capital. Macron neutralise et contourne le Code non parce qu’il est "illisible", mais parce que la société de marché ne peut plus ni le lire ni le voir.

Le Code n’est pas tout le droit. Il symbolise une république qui, selon les termes de la Constitution, voulait corriger par les lois sociales l’inégalité fondamentale entre employeur et employé. La loi Macron y met un terme.

Le droit suit et entérine le rapport des forces. La société de marché réduit le Travail à une annexe marginale, elle sert la gloire du banquier, du rentier, du financier.

Pour eux, "la fortune vient en dormant"., car l’argent travaille pour eux.

Qu’importe les gens, ils en veulent pour leur argent. D’où le chômage de masse, les trappes à précarité, l’ascension de la pauvreté et l’insécurité sociale. Les capitaux, l’argent sacré, gambadent, multiplient et prospèrent en toute liberté. Un monde sans loi gouverné par les financiers...

Sortent de cette orgie de capitaux des agents très spéciaux dont la charge explosive est de maquiller l’assassinat du code du travail, mis pour "lois sociales". Le tout au nom de la "simplification", de la "rapidité" nécessaire au marché, de la modernité.

Mettling et son rapport sur la vie au travail et le numérique fait partie de la bande. Le cadavre de l’ancien Code encore tiède, Mettling, DRH d’Orange (la neutralité du Net...), prétend que le numérique est l’aubaine pour en écrire un nouveau ! Le bobard semble marcher, de nobles experts mordent à l’hameçon et aspirent à une Conférence sociale d’octobre qui chantera l’hymne du numérique généralisé.

Mettling n’enchante que les mémoires vides. La belle histoire (storytelling) d’un numérique aubaine annonçant un avenir radieux nous déjà été racontée en... 1978 ! C’était "l’informatisation de la société" annoncée comme le crédo de "la société libérale avancée" de Giscard. Les ordinateurs sont là connectés en réseaux, autour d’eux des géants mondiaux ont mis le Net en coupe réglée.

Mais les emplois détruits par milliers, les usinées fermées, ont été passés à l’acide de l’informatique de profit. C’était des emplois ouvriers.

La phase ultime de la révolution numérique s’en prend cette fois au travail intellectuel. Mettling établit un rapport gouvernemental pour avancer sur un terrain déblayé de droits sociaux et miné par un chômage de masse.

Mettling déploie une idéologie numérique forgée pour préparer les esprits à une expulsion des travailleurs intellectuels par les robots. Des millions sont concernés, chez les employés et les travailleurs intellectuels. Tout ça vaut bien une messe à la gloire du Grand Architecte Numérique de l’Univers à venir...

Le drapeau de la croisade Mettling, c’est le grand remplacement du salariat par les auto-entrepreneurs, les créateurs de petites entreprises et les start-up. Le salariat traditionnel mis à mal par le chômage et la précarité n’aurait ce qu’il mérite puisqu’il est frappé d’obsolescence.

Les cols blancs vont être vitriolés par le numérique comme le furent les cols bleus. Confondre le vitriol avec le nectar de l’avenir radieux, voilà un beau contresens. C’est ce sur quoi compte Mettling, qui profite du crime du Code du travail.

L’alternative ? Eveiller cette belle endormie, la mobilisation sociale.

JG

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Ils étaient 150 agents, le mardi matin 15 septembre 2015, à manifester devant la Papeterie de la Banque de France de Vic-Le-Comte.

Car à partir du 2 novembre 2015, le statut du personnel de la papeterie change. Les embauches ne se feront plus dans le Statut Banque de France. Cela va se traduire pour les nouveaux embauchés — c'est à dire les jeunes —

  • Par la baisse de la rémunération de 25%,
  • Par des jours de congés en moins,
  • Plus d'accès aux prestations de la banque,
  • Plus d'accès à ceux du Comité central d'entreprise,
  • C'est à dire à ce qui fait le pourquoi le personnel est venu travailler à la Banque de France.
Cette mécanique est connue ! C'est, par exemple, ce qu'ont connu les salariés de France-Telecom-Orange et de La Poste, entreprises issues toutes les deux de l'ancien ministère des PTT.

Depuis 1990, les embauches ne s'y font plus sous le statut de la Fonction publique, mais sous convention collective.

La conséquence? C'est l'effondrement des salaires des nouveaux embauchés par rapport aux anciens, et surtout la perte de la mécanique des avancements d'échelons qui reconnait les qualifications acquises. En fin de carrière, la perte de salaire est supérieure à 30%, à niveau équivalent.

Compte tenu du caractère symbolique de l'attaque contre le statut du personnel de l'imprimerie de la Banque de France, au moment même où le ministre Macron déclare que le statut de la fonction publique "n'est plus adéquat", et se lance dans des considérations sur les règles encadrant le déroulement de carrière des agents publics, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT a fait le déplacement pour soutenir les salariés.

Jeunesse lève-toi ! Les "décideurs" travaillent à détruire ton avenir !
Tous en grève et dans l'action le 8 octobre !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La liberté syndicale est un droit humain universellement reconnu et protégé, une valeur fondamentale consacrée par la Constitution de l’Organisation Internationale du Travail, depuis 1919.

« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses de travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme.

Vouloir empêcher l’expression de la démocratie sociale, des libertés syndicales, dans et hors de l’entreprise, est un aveu de faiblesse du patronat et du gouvernement.

Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales.

L’histoire sociale est jalonnée de ces conquêtes sociales qui n’auraient jamais vu le jour sans actions sociales organisées par un puissant mouvement syndical… Conventions Collectives, congés payés, négociations salariales, formation professionnelle, conditions de travail, SMIC, droit de grève, Sécurité sociale,…

Défendre ces biens communs, c’est l’affaire de tous !!!

Dès lors qu’ils contestent les orientations patronales ou gouvernementales nuisibles aux salariés, les militants syndicaux, du privé comme du public, font parfois l’objet de discrimination.
Des syndicalistes, de préférence de la C.G.T, sont même trainés devant la justice, pour des faits qui s’inscrivent pourtant dans le cadre de leurs missions syndicales.

Face a cette situation, la cgt ne laisse pas ses élus, ses délègues syndicaux, se faire réprimer sans agir.

Ensemble, exigeons le respect des libertés syndicales

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
DE QUEL DROIT EFFACER LA LOI ? MACRON - REBSAMEN - COMBREXELLE CONTRE LE DROIT SOCIAL !

De quel droit effacer la loi ?

Plus le chômage et la précarité augmentent, plus gouvernement et patronat en font des armes dissuasives pour détruire le droit social. Le symbole, c’est la campagne de calomnies contre le Code du travail, « obèse, illisible ». Le dogme libéral au centre de cette régression ? « La cause du chômage, c’est le trop plein de lois sociales qui entravent la libre concurrence entre jeunes et vieux, hommes et femmes, salariés d’ici et d’ailleurs. Effaçons les lois et le chômage reculera. »

Le gouvernement légifère donc, vite et à tour de bras :

- La loi Macron contourne et neutralise le Code du Travail pour rompre avec le fondement du droit social, la correction de l’inégalité entre employeur et employé.

- Le rapport Combrexelle, suite de la loi Macron, présente l’accord comme alternatif à la loi. Il prétend expulser le syndicalisme revendicatif, doté d’une libre parole et d’une solide indépendance à l’égard du patronat.

- La loi Rebsamen réduit la représentation syndicale et son information tout en lui interdisant l’entrée dans les TPE. Une commission paritaire régionale patronat-syndicats en tiendra lieu...

Le but ? Mettling le dévoile, rapportant au nom du gouvernement sur le numérique et l’entreprise. Il préconise l’assaut contre le salariat régi par un contrat de travail, il veut des auto-entrepreneurs, des patrons de start-up et une espèce nouvelle de nomades du numérique Leur statut ? Un nouveau Code du travail à minima y pourvoira …

Toutes les occasions doivent être saisies pour imposer le droit des salariés contre la répression libérale. Force doit rester à la loi sociale. Que Valls remballe le rapport Combrexelle. Que la loi Macron contre le code du travail soit classée sans suite.

C’est le chômage qu’il faut effacer, pas la loi !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Lu sur le site de l'union syndicale CGT de l'intérim

La casse du Code du travail: c'était la commande du MEDEF.
Le gouvernement à ses ordres a décidé de procéder à sa disparition.

Le rapport présenté au premier ministre VALLS par l'ancien directeur général du travail, Jean-Denis COMBREXELLE, a donc pour objectif de ramener les salariés au 19ème siècle. La loi du patron prévaut sur l'intérêt général alors que le Code du travail avait été conçu pour rééquilibrer le rapport dans l'entreprise entre les salariés et le patronat. Il protégeait le salarié.

Par ce sabotage, le gouvernement s'est fixé l'objectif de sécuriser davantage l'employeur.
Une fois de plus, le patron est gagnant.

Les salariés morflent ! Plus de socle pour les salaires, plus de plafond pour la durée du travail, plus de règles contraignantes en hygiène et en sécurité, plus de sanctions pour les patrons délinquants, tels sont les objectifs.

Ce qui est recherché, c'est de faire sauter, par « accord » collectif ou individuel, les salaires minima des grilles des conventions collectives et/ou les salaires consentis dans les contrats de travail individuels, et ce sans plus avoir à invoquer des difficultés économiques.

Pour atteindre ce travail de destruction des droits des travailleurs, est mené de façon concomitante et avec le même acharnement, l'affaiblissement et la destruction des moyens de défense des salariés : représentants du personnel, syndicalistes, médecine du travail, inspection du travail, droit de grève, conseil de prud'hommes. Là aussi, lois, décrets, ordonnances, « accords » collectifs se succèdent à un rythme accéléré pour raboter, saper, escamoter, détruire.

Le gouvernement et le patronat comptent donc sur de fidèles serviteurs.

Après avoir sévi dans la fonction publique en menant la guerre contre les inspecteurs du travail, COMBREXELLE se réjouit du soutien de la CFDT, qui estime que le Code du travail doit être simplifié et revu pour facilité la compétivité des entreprises.

Comme le reste des salariés de ce pays, les intérimaires et les personnels permanents des sociétés d'intérim ont à s'inquiéter sur leur avenir.

Le chantage et la pression vont s'accentuer. Le MEDEF et le PRISM'EMPLOI sabrent le champagne puisqu'à partir de maintenant ils pourront licencier à tout va, par la peur, la violence et le chantage.

Pour les salariés, une seule voie possible: s'organiser dans le syndicalisme combatif, résister et se mobiliser !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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