SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La CGT remercie ses électeurs

Voici le résultat :

Collège Ouvriers/Employés CE

Titulaires

Bongard David, Lucien Jean

Suppléants

Devaux hugues, Duquenne christophe, Darcy hervé

 

Collège Ouvriers/Employés DP

Titulaires

Duquenne christophe, Devaux hugues, Belavoir jean-michel

Suppléants

Teixeira antonio, Darcy hervé, Bongard david

 

Collège Maitrise/Cadres CE

Suppléant

Regnier yannick

 

Collège Maitrise/Cadres DP

Titulaire

Regnier yannick

Suppléant

Lepaysan didier

 

Nous vous présenterons le détail complet des élections professionnelles prochainement !

 

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Votez CGT Votez CGT Votez CGT Votez CGT Votez CGT Votez CGT Votez CGT Votez CGT

Votez CGT pour les titulaires en CE et suppléants en CE.

Votez CGT pour les titulaires en DP et suppléants en DP.

Votez CGT le 11 juin 2015

Elections professionnelles 11 juin 2015
Elections professionnelles 11 juin 2015
Elections professionnelles 11 juin 2015
Elections professionnelles 11 juin 2015

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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TPE = TOUT POUR L’EMPLOYEUR ! PRUD’HOMMES DÉPOSSÉDÉS, ANI AGGRAVÉ POUR LICENCIER LES SALARIÉS, RALLONGE DES CDD, PRIMES AUX EMBAUCHES EN PRÉCARITÉ - LES MESURES VALLS AVANT MÊME LA RADIOACTIVE LOI MACRON, POUR LES PATRONS CONTRE LES SALARIÉS

LE MONDE

LE PLAN VALLS POUR AMADOUER LES PETITES PATRONS DES PME

Une session de rattrapage. Après avoir reçu l’ensemble des partenaires sociaux, le premier ministre, Manuel Valls, entouré d’une partie de son gouvernement, a annoncé, mardi 9 juin, un important volet de mesures en faveur des très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME). Celles-ci s’estimaient les grandes oubliées des projets de loi sur la croissance et l’activité, portés par le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, et sur le dialogue social et l’emploi, défendu par le ministre du travail, François Rebsamen. Or, le gouvernement en convient, si les TPE et PME représentent un fort gisement d’emplois potentiel, c’est aussi là que les freins à l’embauche se font le plus sentir, malgré la – timide – reprise de l’activité et de la croissance.

CDD renouvelables deux fois, prime à la première embauche

Le gouvernement est donc décidé à entraîner un mouvement en matière d’embauches dans les TPE et PME en les soulageant à la faveur d’un plan que Matignon présente comme « une sorte de “JOBS act” à la française ». S’il apporte des garanties de sécurisation aux entrepreneurs, il n’entend pas, cependant, ouvrir la boîte de Pandore du contrat de travail. Seule concession sur ce point : les contrats à durée déterminée seront désormais renouvelables deux fois, et non plus une comme actuellement, pour une durée maximale de 18 mois.

Le premier ministre a annoncé qu’une prime de 4 000 euros va être immédiatement créée et versée aux entreprises sans aucun salarié qui effectuent leur première embauche. Cette prime, de 2 000 euros la première année et 2 000 euros la deuxième, sera versée pour tous les contrats à durée indéterminée et contrats à durée déterminée de plus de 12 mois signés entre le 9 juin 2015 et le 8 juin 2016. Sont concernées les entreprises n’ayant jamais eu de salarié ou n’en ayant pas eu depuis au moins 12 mois. Selon le ministre du travail François Rebsamen, cette mesure devrait permetre de créer 60 000 emplois.

Barème pour les indemnités prud’homales

- Le principal volet des mesures annoncées mardi porte sur les indemnités prud’homales en cas de licenciement contesté. Le projet de loi Macron avait déjà amorcé une réforme de la procédure, renforçant l’exigence de conciliation et instaurant un référentiel indicatif pour la fixation des indemnités dues par l’employeur au salarié.

Cette fois, le gouvernement va plus loin en créant un barème impératif, assorti d’un plancher et d’un plafond selon la taille de l’entreprise et l’ancienneté du salarié. Celui-ci ne remet pas en cause les indemnités légales de licenciement, qui restent inchangées.

- les entreprises de moins de 20 salariés, une ancienneté de 2 à 15 ans donnera droit à une indemnité comprise entre 2 et 6 mois. Au-delà de 15 ans d’ancienneté, elle s’étagera entre 2 et 12 mois. Pour une ancienneté inférieure à 2 ans, l’indemnité maximale sera d’un douzième de mois par mois d’ancienneté.

- Pour les entreprises de plus de 20 salariés, entre 2 et 15 ans d’ancienneté ouvriront droit à 4 à 10 mois d’indemnité. Au-dessus de 15 ans d’ancienneté, la fourchette sera comprise entre 4 et 20 mois d’indemnité. En dessous de 2 ans, le maximum sera fixé à un sixième de mois par mois d’ancienneté. L’examen parlementaire déterminera le montant des indemnités pour les entreprises à partir d’un seuil de 250 ou 300 salariés.

Pour contourner l’obstacle constitutionnel de la liberté d’appréciation du juge, le gouvernement a donc fait le choix d’un « corridor indemnitaire ». L’exécutif soutient que les plafonds retenus sont supérieurs à la moyenne des indemnités actuellement appliquées, qui peuvent varier du simple au double, pour des cas similaires, selon les juridictions prud’homales.

- Les fourchettes adoptées, cependant, sont encore plus larges, pouvant varier d’un à six, avec des planchers extrêmement bas. Avant même que les détails de cette grille ne soient connus, les syndicats de salariés – y compris la CFDT – avaient dit être en désaccord avec l’idée d’un barème obligatoire. Les montants retenus par l’exécutif pourraient les conforter dans leur hostilité à un tel dispositif.

Seuil de 11 salariés pour les obligations sociales

L’autre dispositif majeur de ce plan porte sur les effets de seuil. Pour les TPE, les obligations sociales jusqu’à présent fixées aux entreprises de plus de 9, 10 ou 11 salariés sont uniformisées au seuil de 11 salariés. Cela concerne le versement transport, la participation à la formation continue, la contribution au financement des prestations complémentaires de prévoyance et les cotisations sociales sur les salaires des apprentis. En outre, jusqu’à 50 salariés, les seuils du régime d’imposition et les cotisations sociales seront gelés pendant trois ans.

Modification de la période d’essai des apprentis

Diverses mesures complètent ce volet « lever les freins à l’emploi ». Pour les apprentis, la période d’essai de 2 mois sera désormais effective à partir du premier jour passé dans l’entreprise, alors qu’actuellement est prise en compte, pour la plupart des apprentis, la période en centre de formation. Lire aussi : Des mesures d’urgence pour calmer les petits patrons Mesures en cas de plan de « maintien de l’emploi »

Le plan Valls revient également sur une disposition, inscrite par les parlementaires dans la loi transposant l’accord national interprofessionnel (ANI) de janvier 2013 sur l’emploi.

Celle-ci prévoit que les salariés refusant de signer l’avenant à leur contrat de travail dans le cadre d’un dispositif de maintien de l’emploi sont considérés comme licenciés économiques. Les signataires de l’ANI estiment que le législateur a, sur ce point, détourné l’esprit de l’accord. Pour le gouvernement, cela a considérablement limité le nombre d’accords de maintien de l’emploi, en raison du coût pour les entreprises, contraintes de procéder à des plans sociaux dès lors que le nombre de personnes concernées dépassait dix, ce qui entravait ensuite les éventuelles embauches futures. Formations prioritaires

L’Etat va porter à 100 000 le nombre de formations prioritaires pour les demandeurs d’emploi dans des métiers qui recrutent et qui manquent de candidats.

Mesures contre la fraude aux détachements de travailleurs

Enfin, des mesures d’urgence contre la fraude aux détachements de travailleurs vont être prises pour rendre solidairement responsable le donneur d’ordre. L’accès aux commandes publiques pour les TPE et PME va être facilité, ainsi que la création ou la reprise d’entreprise. L’ensemble de ces mesures devraient être intégrées par voie d’amendements gouvernementaux dans le projet de loi Macron, dont la deuxième lecture doit commencer le 16 juin à l’Assemblée nationale, et dans le texte Rebsamen, dont le Sénat s’emparera le 22 juin.

Le texte officiel des mesures Valls ci-dessous.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C'est le monde à l'envers: la Poste ferme ses bureaux de poste en campagne, et dans les quartiers de banlieue, et contribue à l'augmentation du chômage en supprimant des milliers d'emplois. Mais elle remplacerait l'État pour le passage du permis de conduire. Mais où va-t-on ?

Décidément le monde marche sur la tête !

C'est l'oeuvre de Macron ! Cette proposition fait partie d’une série de mesures votées dans le cadre de la Loi Macron,... vous savez, celle qui casse vos droits et libertés !

La Poste (Société anonyme) est candidate à l’organisation de l’épreuve théorique du permis de conduire, que le gouvernement compte ouvrir à des tiers, rapporte « le Monde », du vendredi 5 juin 2015.

Le permis va-t-il se passer comme une lettre à la Poste ?

Selon des documents prétendument "confidentiels" du conseil d’administration de la Poste, librement consultés par le Monde, l’entreprise publique vise une part de 35% du marché, pour un chiffre d’affaires de 14,7 millions d’euros par an. De qui se moque-t-on ?

Si la loi Macron est adoptée, la Poste (Société anonyme) devrait encore obtenir un agrément de la part de l’Etat, comme les autres entreprises candidates.

Une fois ces étapes validées, les quelque 1,4 million de candidats annuels au permis pourraient passer le code à la Poste dès janvier 2016, partout en France.

Le tarif du passage de l’examen serait initialement fixé à 30 euros, un tarif d'appel, inférieur au tarif actuel. Mais on sait qu'une entreprise privée n'est pas une entreprise philanthropique. Son but premier c'est la rémunération, de l'actionnaire. Donc, ça devrait augmenter fortement par la suite.

Mais pourquoi donc le gouvernement n'a-t-il pas, plutôt, proposé que ce soit le Ministère de l'Éducation, et donc l'administration de l'Éducation nationale, dont c'est le métier, d'organiser le passage de l’épreuve théorique du permis de conduire, le passage ?

A chacun son métier ! Non ? Et si la Poste se concentrait sur son métier, plutôt que de piquer le boulot des autres ?

Parce que le gouvernement vise, en réalité, à la suppression de milliers d'emplois de fonctionnaires (et donc à augmenter le chômage !), et à la poursuivre du délitement des services de l'État !

Le gouvernement met en avant l'argument bidon qu'avec cette réforme, le délai de passage du permis serait réduit de 96 à 45 jours en moyenne, mais en réalité, cette mesure s'incrit dans:

  • > le recul de l'État,
  • > la privatisation des services,
  • > la réduction du nombre de fonctionnaires,
  • > avec, au final, l'augmentation du chômage.

L’organisation de l’examen du code par la Poste (société anonyme) et dans d’autres entreprises privées permettrait, parait-il, de « libérer du temps pour les inspecteurs du permis, afin qu’ils puissent se consacrer à l’épreuve pratique », selon le Monde. Elle permettra surtout d'en réduire le nombre, car les inspecteurs du permis de conduire sont des fonctionnaires de catégorie B.

Vous en doutez ? réfléchissez !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les négociations concernant les retraites complémentaires du privé se déroulent dans l’obscurité.

L’âge de départ à la retraite et le niveau des pensions sont à nouveau menacés. Pourtant l’égalité hommes-femmes et les 32 heures, avec embauches et sans perte de salaire, assureraient la pérennité et l’amélioration de tous les régimes de retraite.

« Si rien n’est fait, les caisses de l’Arrco (complémentaire de l’ensemble des salariés du privé) pourraient être à sec en 2025, et celles de l’Agirc (pour les cadres) dès 2018 », écrit le Monde. Du jour au lendemain, les caisses de retraites complémentaires ne toucheraient plus aucun centime, plus aucune cotisation sociale ne serait versée !

Invoquer le déficit est absurde : l’ensemble de la population active ne peut pas se retrouver au chômage, et parmi ceux qui déblatèrent sur le sujet se trouvent les « partenaires sociaux » majoritaires dans les instances qui décident à la fois des dépenses et des recettes...

Le Medef attaque

Dans tous les médias, des cris d’orfraies annoncent ce « trou », prétexte habituel aux attaques. Le Medef veut augmenter les cotisations salariales, poursuivre la désindexation des pensions, prendre des mesures pour réduire les pensions de réversion. Il envisage de repousser le paiement des retraites complémentaires de 62 à 64 ans, y compris lorsque l’on bénéficie de tous ses trimestres à 62 ans ! L’âge de la retraite à taux plein, c’est-à-dire sans décote, passerait de 67 à 69 ans.

Le Medef propose aussi la fusion de l’Agirc et de l’Arrco « pour faire durer les réserves jusqu’en 2023 ». L’Agirc verse la moitié des pensions des cadres et compense ainsi le faible montant de leurs retraites de sécurité sociale limité à un plafond (1 585 euros par mois pour 2015). Sa disparition pourrait avoir pour conséquence une baisse importante du niveau global de leurs pensions. Une véritable incitation à souscrire à des retraites par capitalisation.

Et comme par hasard, la veille de l’ouverture des négociations, Pierre Gattaz proposait des fonds de pension comme solution aux difficultés financières des retraites, un assureur, le président de Generali France, étant désigné comme chef de file de la délégation du Medef.

Appliquer la loi et réduire le temps de travail...

Bénéficier de bonnes retraites par répartition ne pose aucun problème. Depuis la création des complémentaires, les recettes pour financer leurs besoins de trésorerie ont été multipliées par trois. Mais elles pourraient devenir insuffisantes ces prochaines années en raison du chômage et de la stagnation des salaires.

- Une étude [1] de la direction technique de l’Arrco et de l’Agirc propose une solution pour augmenter la part des salaire qui doit être versée aux régimes de retraite sous forme de cotisations sociales : l’application de la loi du 4 août 2015 sur « l’égalité réelle entre les hommes et les femmes » qui permettrait à ces régimes d’être largement excédentaires.

- Une autre mesure, la réduction du temps de travail à 32 heures, avec embauches compensatrices et sans perte de salaire, permettrait une augmentation du niveau des pensions (Sécu et complémentaires) et le retour aux 60 ans.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

A quoi sert le syndicat ?

Certains diront « à être défendu(e) s », d’autres «à se défendre tous ensemble », « à conquérir de nouveaux droits ».

Ces idées sont inséparables.

Le syndicat sert à s’organiser, se réunir pour se défendre et agir collectivement afin d’être efficace face au patronat et vis-à-vis des pouvoirs publics.

Pourquoi la CGT ?

Parce qu’elle défend des valeurs humanistes et internationalistes, considérant la pleine validité des principes d’indépendance, de démocratie, de respect mutuel et de cohésion. La CGT défend les intérêts de tous les salariés sans exclusive, en tous temps et en tous lieux.

Avec elle, tu seras plus fort(e), uni(e) à tes collègues de travail, dans l’action, pour défendre tes intérêts. Plus la CGT rassemblera de salariés, plus elle ressemblera aux salariés. C’est parce qu’il y a des femmes et des hommes syndiqués que notre syndicat peut fonctionner démocratiquement. Mais la démocratie syndicale, c’est bien plus que de déléguer sa confiance à certains. A la CGT, les grandes ou petites décisions, les orientations, les objectifs, les moyens sont décidés par les syndiqués.

La CGT, c’est ses syndiqués et elle leur appartient.

Se syndiquer, c’est aussi s’acquitter d’une cotisation sur la base de 1 % de sa rémunération mensuelle nette.

Pourquoi une cotisation qui paraît chère ?

Comme tout organisme vivant, le syndicat a des besoins, pour assurer avec efficacité son rôle, son fonctionnement, sa vie démocratique,

son indépendance, son renforcement. La cotisation n’est pas un droit d’entrée mais le seul revenu, la seule ressource du syndicat et de cette

cotisation dépend la qualité de son action.

La représentation de notre syndicat, son poids sont établi par les élections

Professionnelles. C’est pourquoi il est essentiel que chacun d’entre nous vote à toutes les élections professionnelles pour choisir librement ses représentants dans les instances représentatives.

Se syndiquer, c’est organiser son avenir Se syndiquer à la CGT, ce n’est pas rentrer dans un moule! Le syndicat CGT, c’est avant tout un formidable espace de démocratie grâce auquel, avec vous, nous pourrons:

Construire ensemble, le présent et l’avenir;

Faire que le salarié soit respecté dans son travail, sans discrimination raciale, sexiste, syndicale...;

Conquérir de nouveaux droits à s’organiser, revendiquer et à s’exprimer sur les choix de l’entreprise;

Faire en sorte que le salarié obtienne une rémunération juste de son travail, le respect de ses diplômes et de ses qualifications, le salaire minimum à 1900 euros;

Gagner partout des représentants de salariés;

Nous organiser pour définir ensemble nos revendications et peser dans les négociations;

Exiger le respect du Code du travail, des garanties collectives et des statuts;

Défendre nos intérêts collectifs et individuels de salariés;

Maintenant, à toi de répondre à cette question :

Adhérer à La CGT, pourquoi pas ?

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB
François Hollande aux ex-Fralib : «Je vous condamne à réussir»

Tout un symbole. François Hollande a rendu visite ce jeudi en fin de matinée aux ex-Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône) après avoir présidé, jeudi matin, la réunion de la Med COP à Marseille (forum de la société civile méditerranéenne), pour traiter de l'enjeu climatique, a indiqué l'entourage du président. «Je vous condamne à réussir, vous n'avez pas le droit d'échouer», a lancé le chef de l'État aux coopérateurs.

Le président de la République a dévoilé le nouveau logo de la coopérative qui porte désormais le nom de Scop-Ti (comme thé et infusion). Revêtant la blouse verte des salariés pour visiter l'entreprise, le président a goûté le fameux thé «1336», emblématique du nombre de jours de lutte menée face au géant Unilever avant de parapher les trois contrats d'embauche signés ce jeudi et portant l'effectif à 27 salariés.

Il a promis de servir ce fameux thé à ses invités de l'Elysée. «Ca tombe bien, le Premier ministre aime le thé donc on lui en servira. Beaucoup de mes visiteurs veulent du thé, donc ils sauront au moins d'où ca vient», a-t-il dit en souriant.

Les 57 ex-employés de la Scop-TI (T pour «thé», I pour «infusions»), parmi les 182 que comptait l'usine d'Unilever à Gémenos, ont sauvé eux-mêmes leur entreprise et récemment relancé la production sous la forme d'une coopérative. Ces derniers ont récemment repris la production et dévoilé le nom de leur marque: «1.336», comme le nombre de jours de lutte contre la direction d'Unilever, ex-propriétaire de leur usine de Gemenos, près de Marseille. Au 1er juin, Scop-Ti comptait 24 salariés en CDI avec l'objectif de monter à 50 salariés en 2016.

Les premiers paquets de thé et d'infusion à marque propre, qui seront en concurrence frontale avec Éléphant (Unilever), devraient être en rayons en septembre.

Soutien de Hollande pendant la campagne

Les statuts de la nouvelle entreprise Scop-Ti ont été déposés en août 2014 sous le nom de société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions dans laquelle les salariés ont investi toutes leurs indemnités de licenciement (au total 177.00 euros). Le 28 septembre 2010, le groupe anglo-néerlandais Unilever avait annoncé la fermeture du site pour transférer la production des thés Lipton et des infusions de l'Elephant, une marque créée en 1896 à Marseille, à Bruxelles et en Pologne, ce qui impliquait la suppression des emplois.

76 salariés décidaient en septembre 2012 d'occuper l'usine, jour et nuit, résistant à plusieurs tentatives d'expulsion, assurant des tours de garde pendant les vacances par crainte d'un déménagement des machines. En mai 2014, devenus des symboles de la lutte contre les délocalisations, ils arrachaient à Unilever un accord de fin de conflit, d'un montant total de 19,26 millions d'euros pour pouvoir monter leur projet, une Scop.

Le projet avait été soutenu par le président de la république qui s'était rendu à Gémenos pendant la campagne des primaires présidentielles le 22 août 2011. En février 2012, il a participé à un meeting de soutien aux Fralib à Paris. Et il les a reçus à l'Elysée au début de son mandat le 31 août 2012.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
LA LOI MACRON LE 16 JUIN À L’ASSEMBLÉE - UN NOUVEAU 49/3 POUR MACRON-ROTHSCHILD ? "NOUS N’EN AVONS PAS FINI AVEC LA LOI MACRON"

"NOUS N’EN AVONS PAS FINI AVEC LA LOI MACRON"
Le ministère de l’Economie veut muscler le texte

Le projet de loi devrait évoluer en deuxième lecture à l’Assemblée, notamment sur les prud’hommes, le travail le dimanche et les seuils.

Après l’échec de la commission mixte paritaire mercredi, le projet de loi Macron revient à l’Assemblée lundi prochain. Le ministre de l’Economie entend bien faire évoluer encore son texte, en y intégrant notamment les annonces qui seront faites mardi à l’Elysée sur l’emploi dans les TPE et PME.

Un plafond pour les indemnités prud’homales

Le projet de loi prévoit déjà un référentiel optionnel auquel pourra se référer le juge prud’homal pour fixer les dommages et intérêts en cas de condamnation de l’employeur. Pour cadrer davantage la procédure, et surtout son coût, le gouvernement veut plafonner ces indemnités. Le montant de ce plafond obligatoire n’est pas encore fixé. Il pourrait être compris entre 8 à 24 mois de salaires, selon que l’on écoute le patronat, les syndicats ou l’exécutif.

Le Medef plaide pour un plafond le plus bas possible. Mais plus le plafond est bas, plus le risque de voir la mesure retoquée par le Conseil constitutionnel est fort (car la liberté d’appréciation du juge et le principe de la réparation intégrale du préjudice en seront d’autant plus réduits).

Pour éviter cet écueil juridique, le plafond doit être relativement haut. Mais dans ce cas, c’est l’efficacité économique de la mesure qui risque d’en pâtir. « Si le plafond est très haut, cela va être très anxiogène pour les employeurs et cela aurait l’effet inverse à celui recherché  », fait remarquer un responsable syndical. Malgré ces réticences, l’exécutif est décidé à avancer sur le sujet.

Le travail le dimanche assoupli dans les TPE

Si le ministre a toujours refusé de mettre dans son texte de loi des contreparties minimales au travail le dimanche, il a aussi insisté sur le fait qu’il ne pouvait pas y avoir de travail dominical sans accord collectif dans l’entreprise avec les syndicats. Cette ligne pourrait s’infléchir dans les TPE (moins de 10 salariés) où la présence syndicale est quasi inexistante et où le mandatement d’un représentant syndical est souvent mal vécu par l’employeur.

Dans le cas d’une absence d’accord dans les TPE, la possibilité d’un référendum des salariés (voté par le Sénat) fait son chemin côté gouvernement. La ligne rouge étant qu’il ne peut y avoir de décision unilatérale de l’employeur en la matière. En revanche, l’autorisation d’ouverture dominicale pour les enseignes culturelles, telles que la Fnac, votée au Sénat, ne devrait pas survivre dans la future version du texte. Bercy craint des effets de bord sur certains secteurs, les enseignes comme la Fnac ne vendant pas uniquement des produits culturels, tels que livres et CD, mais aussi du matériel hi-fi et vidéo par exemple.

Une harmonisation des seuils dans les TPE

La loi sur le dialogue social a en partie traité le sujet des seuils sociaux, mais surtout pour les grandes entreprises (à partir de 300 salariés). En revanche, le texte n’a pas simplifié les seuils pour les PME et surtout les TPE. Aujourd’hui, une centaine d’obligations différentes viennent se greffer suivant qu’une entreprise passe de 9 à 10 salariés, ou de 10 à 11. Il s’agit à la fois de déclarations administratives supplémentaires, de cotisations nouvelles (le versement transport par exemple), ou de taxes additionnelles.

Il serait question, dans la nouvelle mouture du texte, moins de les supprimer que de les homogénéiser pour que les franchissements de seuils soient moins disparates. ■

par M. B. LES ÉCHOS

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Succès du gouvernement: Pôle Emploi annonce une nouvelle hausse du chômage de 0,7% en avril 2015 (+26.200) !

A l'évidence il semble bien que l'inversion de la courbe du chômage n'arrivera pas en 2015. Pour le troisième mois consécutif, le nombre de chômeurs a augmenté en avril.

Selon les chiffres communiqués ce lundi 1er juin par Pôle Emploi, la hausse (+26.200, soit +0,7%) est même la plus importante depuis le début de l'année 2015.

Fin avril, la France métropolitaine comptait 3.536.000 demandeurs d'emploi de catégorie A, ceux qui n'ont pas du tout travaillé au cours du mois écoulé. C'est, comme en mars, un nouveau record historique.

Comme la CGT ne cesse de le dire, les mesures gouvernementales, prétendument prises pour résorber le chômage, ne servent qu'à gonfler les rémunérations des actionnaires.

Il y a 3 mois, les médias ont confirmé que les sommes versées par les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires, sous forme de dividendes et de rachats d'actions, ont grimpé de 30% l'an dernier à 56 milliards d'euros.

Ce total égalerait presque le record atteint en 2007 par les grands groupes français cotés en Bourse, juste avant la crise financière qui avait éclaté l'année suivante.

La somme est tellement astronomique que les chiens de garde des riches montent au créneau pour la justifier. Le Figaro s'est inquiété sur une possible relance de la "polémique sur la propension des grands groupes français à récompenser leurs actionnaires plutôt qu'à embaucher et à investir, alors que le gouvernement a pris des mesures importantes en leur faveur avec le CICE puis le pacte de responsabilité".

A l'évidence, les mesures gouvernementales ont un effet opposé à ce qu'il prétend "médiatiquement" faire.

A l'évidence:

  • > Le CICE et le Pacte de responsabilité ne servent qu'à enrichir les plus riches, et ne servent pas à relancer l'emploi. Notre argent public se dillapide dans le puits sans fond des rémunérations des actionaires et de la spéculation
  • > Ces mesures plombent la prétendue reprise, qui en conséquence, reste atone. Ce qui manque, c'est une relance de la consommation, mais pour cela il faudrait augmenter les salaires et les pensions.
  • > Les directives gouvernementales continuent d'être de réduire la voilure et d'augmenter le chômage, dans ses propres services, les collectivités territoriales et les hôpitaux, comme dans les grosses entreprises où l'État a des participations (Orange, EDF, SNCF, La Poste, etc.),
A l'évidence, le gouvernement ne lutte pas contre le chômage ! Il fait le contraire  ! Il travaille à l'accroître !
Pour la CGT, la baisse du pouvoir d'achat des salaires et des retraites est la véritable cause de l'athonie de l'économie !
C'est ce qu'il faut changer !

Rappelons que près de 95% de la population active est salariée.

En conséquence:

  • lorsque les salaires baissent,
  • la consommation baisse.
  • Cela pèse donc sur l'activité économique.

Tant que le pouvoir d'achat des salaires et des pensions baisseront, le chômage augmentera !

Aujourd'hui, toutes  les mesures gouvernementales vont dans le mauvais sens.

Réduire le pouvoir d'achat des salariés ne permettra jamais de sortir le pays du marrasme, ni de résorber le chômage.

S'il l'on veut sortir de la crise et relancer l'emploi, il faut se résoudre à relancer les salaires et les pensions, et à embaucher dans les services publics et les grandes entreprises !

Emploi: le gouvernement réussit dans son objectif d'accroître le chômage !

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

1336Mardi 26 mai 2015. 13h36. La date n'a pas été choisie par hasard, l'heure non plus. Un an jour pour jour après la signature du protocole d'accord qui a mis fin à leur lutte de 1336 jours avec le géant de l'agro alimentaire Unilever, les Fralib ont lancé leurs propres marques de thés et infusions.

Le nombre 1336 est devenu pour eux un emblème. Ils se sont battus 1336 jours pour conserver leur activité en France, leur nouvelle marque de thé s'appellera 1336. Ceux que l'on appelait jusqu'à peu les « Fralib » poussent même le détail jusqu'à attendre 13h36 pour dévoiler leur nouvelle gamme.

Emancipés depuis le 26 mai 2014 de leur ancien groupe, Unilever, les anciens producteurs de thés Eléphant et Lipton basés à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, se sont rassemblés en SCOP pour permettre à leur activité de survivre. Oubliez donc le fameux Fralib, ils travaillent désormais sous le nom de SCOP-TI, pour Société coopérative ouvrière provençale de thés et tisanes.

Moins de hiérarchie

La nuance a son importance. Fidèles au principe de la coopérative, les coopérateurs ont bien l'intention de relancer leur production au sein d'une organisation « plus humaine, moins hiérarchisée, où chaque voix compte. »

Concrètement, cela veut dire que, même si la réglementation française impose la désignation d'un responsable, les décisions sont prises par l'assemblée générale des coopérateurs.

« Les titres nous importent peu », justifie Olivier Leberquier, un des représentants CGT, devenu directeur général adjoint de la coopérative, « nos responsabilités, on les a prises pendant la lutte, on les avait prises avant, dans le cadre de nos responsabilités syndicales, on va continuer à les prendre ici. On n'a pas besoin de titre pour ça. »

Se passer de hiérarchie, cela passe aussi par les salaires. Pendant l'ère Unilever, l'écart entre les salaires les plus bas et ceux les plus haut était de 1:210. Une situation à laquelle les coopérateurs ont voulu mettre fin.

À l'issue d'une longue discussion entre coopérateurs, décision a été prise de s'orienter vers un salaire unique par catégorie, « en limitant au maximum l'écart entre les catégories, et en faisant en sorte que les plus bas salaires de l'époque Unilever, soit ne perdent pas, voire soient un peu augmentés », explique, avec fierté, Olivier.

Deux collèges ont donc été créés, et rémunérés respectivement 1 600 et 1 670 euros net. Le directeur, puisqu'il en faut - légalement- un, est rémunéré au minimum de la convention collective, à savoir 1 850 euros, faisant ainsi passer l'écart de rémunération de 1:210 à 1:1,15.

La question du financement

Si les anciens employés Unilever ont pu maintenir leur production sur le sol français, c'est en partie grâce à la somme que leur ancien employeur a été contraint de leur verser. En réussissant à faire casser, par la justice, trois plans sociaux, et à tenir une lutte pendant plus de quatre ans, les Scop-ti se sont constitué un trésor de guerre de près de 19,5 millions d'euros.

En effet, entre primes de licenciement, arriérés de salaires et cotisations patronales et sociales impayées, le géant de l'agro-alimentaire a dû solder, à l'issue du conflit, 10 millions d'euros. À ce montant viennent s'ajouter 7 millions d'euros de machines-outils cédées à la coopérative pour un euro symbolique. De plus, la SCOP a touché 2,85 millions d'euros d'Unilever pour démarrer son activité.

Enfin, les 58 coopérateurs ont également investi une partie de leur prime de licenciement dans l'initiative, à hauteur de 177 000 euros. Un capital non rémunéré, précise Olivier, « on y a tenu », explique-t-il « il n'était pas question, pour nous, de devenir des actionnaires. »

Deux nouvelles gammes

Si les marques ont été officiellement lancées le 26 mai, la production réelle devra attendre encore quelques mois. En effet, bien que les machines continuent à tourner au ralenti et à être entretenues par les Scop-ti, le temps est encore à la prospection de fournisseurs, d'autant que les deux marques de la coopérative obéissent à des cahiers des charges bien précis pour répondre à une identité qui tient à cœur aux coopérateurs.

Ainsi, la marque 1336, prévue comme une marque qui « éveille les consciences. Réveille les papilles » sera constituée de thés et infusions aromatisés et privilégiant les produits made in France et les circuits courts. Les Scop-ti espèrent les voir en rayon partout en France d'ici l'automne pour le début de la saison des boissons chaudes.

L'autre marque, nommée tout simplement « Scop-ti, » qui aspire à être un thé « Engagé sur l'humain. Engagé sur le goût » rassemblera des thés issus de théiers centenaires, notamment du Viet-Nam. Vendue dans des magasins spécialisés « plutôt sur la région Sud-Est au départ », en raison des difficultés d'approvisionnement en matières premières de qualité.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Aors que le métier de sapeur-pompier consiste à protéger les autres, les S.D.I.S. pourraient être les employeurs les moins protecteurs avec les mineurs qu’ils emploient !

Monsieur Bernard CAZENEUVE
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 8

Objet : Travail des sapeurs-pompiers mineurs

Monsieur le Ministre,

Suite à la parution, le 17 avril 2015, de deux décrets assouplissant le travail des mineurs, nous souhaitons vous faire partager notre réflexion sur ce sujet.

En effet, dans les S.D.I.S., rien ou presque n’est interdit aux mineurs qui exercent l’activité de sapeurs-pompiers volontaires (bientôt les emplois d’avenir, les services civils…).

Pourtant, les interdictions frappant les mineurs en formation professionnelle sont nombreuses et justifiées :

  • > Exposition à de fortes chaleurs,
  • > Confrontation avec des animaux dangereux,
  • > Exposition à la violence ou à la représentation de celle-ci,
  • > Travail avec du matériel sous pression,
  • > Exposition à des risques d’effondrement, etc.

La liste est de nature à susciter la réflexion quand on connaît les diverses activités exercées par les sapeurs-pompiers :

  • > Extinction d’incendies avec risque d’explosion,
  • > Exposition à de fortes chaleurs, travail avec du matériel sous pression,
  • > Exposition à des risques d’effondrement,
  • > Ouverture de porte ou capture d’animaux potentiellement dangereux,
  • > Secours à personne avec le risque en constante augmentation de faire face à des agressions, etc.

Vous venez d’ailleurs de signer une note prenant acte de l’augmentation des violences envers les sapeurs-pompiers.

De plus, sans entrer dans le détail, les situations auxquelles est confronté l’ensemble de la profession peuvent être, à bien des égards, choquantes, voire traumatisantes, d’où l’assistance de psychologues pour les sapeurs-pompiers. Nous pensons que les mineurs n’ont ni la maturité, ni le recul nécessaire pour appréhender la cruelle réalité de corps mutilés, la mort, la souffrance morale des victimes et de leur famille.

Ainsi, alors que le métier de sapeur-pompier consiste à protéger les autres, les S.D.I.S. pourraient être les employeurs les moins protecteurs avec les mineurs qu’ils emploient !

En décembre 2012, un sapeur-pompier de 16 ans est mort avec son collègue lors d’un incendie.

Cela prouve que même avec une formation adaptée et une certaine expérience, le métier de sapeur-pompier reste l’un des plus dangereux. Cela impose de prendre toutes les mesures nécessaires, à plus forte raison vis-à-vis des plus jeunes.

Les jeunes de moins de 18 ans ont-ils leur place sur des interventions ? Nous ne le pensons pas.

C’est pourquoi nous vous demandons de protéger ces jeunes travailleurs notamment en ne permettant pas aux S.D.I.S. de leur faire réaliser des missions opérationnelles.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
L’exécutif est décidé à avancer sur ce dossier. Mais les syndicats tiquent et le dossier est très complexe juridiquement.

Une confirmation et des interrogations. Lundi, lors de ses rencontres avec les partenaires sociaux sur l’emploi dans les TPE-PME, Manuel Valls a confirmé qu’il renonçait, en dépit des pressions patronales, à réformer le contrat de travail .

Mais, au-delà de cette mise au point saluée par les syndicats, le gouvernement est resté flou sur le train de mesures qui seront annoncées mardi prochain à l’Elysée. Plusieurs pistes semblent toutefois bien avancées, comme un assouplissement du dispositif d’accords de maintien dans l’emploi, la possibilité de renouveler des CCD plus d’une fois, une réforme des seuils fiscaux ou encore le développement de plate-forme RH régional pour aider les petits patrons dans leurs démarches de recrutement.

Si Manuel Valls ne l’a pas officiellement confirmé, une grande mesure en préparation a toutefois occupé une bonne partie des débats ce lundi  : le plafonnement des indemnités prud’homales .

«  Là-dessus, il y a une vraie volonté d’avancer  », a affirmé François Asselin, patron de la CGPME. «  On veut le faire  », confirme-t-on à Bercy. Sans surprise et comme l’UPA et le Medef, la CGPME est très demandeuse. «  La perspective d’un conflit prud’homal est la hantise de bien des chefs d’entreprise, insiste la Confédération. Il n’est pas rare que la lourdeur des condamnations ne laisse d’autres solutions que de fermer l’entreprise.  »

Lever la peur d’embaucher

Pour l’instant, le projet de loi Macron n’introduit qu’un barème indicatif sur l’indemnité susceptible d’être allouée à un salarié licencié sans cause réelle ni sérieuse. Le gouvernement envisage d’instaurer un barème obligatoire, avec plafond et plancher en fonction du salaire, de l’ancienneté, etc. Il espère que cette mesure, en donnant de la visibilité sur le coût potentiel d’un licenciement, lève la peur d’embaucher. «  Cela ne veut pas forcément dire que le coût diminuera, mais qu’il sera quantifiable et donc anticipable  », plaide-t-on à Bercy.

Les syndicats ont toutefois prévenu de leur opposition. Pour Philippe Martinez (CGT), «  c’est une mesure qui va favoriser les grands groupes, souvent confrontés à des recours juridiques [...] pour des plans dits sociaux qui ne sont pas respectés  ».

«  Nous sommes opposés à une telle remise en cause du rôle du juge  », insiste aussi Jean-Claude Mailly (FO). A la CFDT, on juge «  intéressant  » d’instaurer un barème «  indicatif  » pour «  permettre une meilleure conciliation  ». Mais plafonner «  nous paraît très difficile à mettre en place parce que ce n’est pas, de notre point de vue, constitutionnel  », a souligné Laurent Berger ce lundi. FO soulève les mêmes réserves juridiques, eu égard notamment à la convention 158 de l’OIT. L ’affaire est de fait complexe  : «  Un principe fondamental du droit français – en droit du travail comme en droit civil – est la réparation intégrale du préjudice. Plafonner se heurterait à ce principe  », analyse Yasmine Tarasewicz, avocate associée au cabinet Proskauer.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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