SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

INFORMATION SUR LA MISE EN PLACE de la DSN

(DECLARATION SOCIALE NOMINATIVE) PYGMALION­:

La fameuse loi WARSMANN (dite de simplification des démarches administratives) oblige les entreprises ayant déclaré plus de 2 Millions d'€ de cotisations en 2013 à passer à la DSN en mai 2015 au plus tard.

Celle-ci a pour objectif de simplifier pour les employeurs, le processus de déclarations aux organismes de protection sociale.

Tous les salariés, chômeurs, futurs retraités sont concernés...

Issue d’un logiciel de paie spécifique, la DSN est déposée sur un site unique qui est ensuite chargé de transmettre les données aux différents Organismes de Protection Sociale concernés.

Un « GIP MDS » (Groupement d’Intérêt Public, Modernisation des Déclarations Sociales) a été créé afin de mettre en place tout le dispositif DSN avec les différents acteurs concernés.

Une première phase expérimentale a débuté le 1er janvier 2013 avec des entreprises volontaires. Le Président de la République veut accélérer la 2ème phase qui obligera les grandes entreprises à adhérer au 1er juillet 2015 (objectif 100.000 entreprises).

La DSN deviendra obligatoire pour toutes les entreprises au 1er janvier 2016.

Outre les enjeux avoués par les OPS, c’est une véritable simplification administrative et déclarative que le président Hollande et son gouvernement veulent imposer rapidement.

Quelles incidences sur chaque salarié, chômeur, futur retraité.... ?

70 à 80% des données sociales de chaque salarié disparaitront.

Quelques premiers exemples :

- Pour l’Attestation employeur qui est destinée à Pôle emploi, rien n’est prévu pour qualité les périodes d’emploi concernés et encore moins pour les primes ou rémunérations à périodicité variable ou non saisies par l’employeur, les erreurs de régimes ou d’intensité horaire, la détection du dernier jour travaillé..... Difficile ainsi de calculer les droits au chômage. Les responsables d’entreprise n’auront plus l’obligation de signature sur un document. Comment le salarié pourra-t-il justifier sa période d’emploi?

- La déclaration préalable à l’embauche « DPAE » ne sera plus obligatoire. Elle assurait au salarié d’être déclaré par son employeur. Qu’en sera-t-il à l’avenir ?

- Rien n’est prévu pour les salariés qui travaillent chez plusieurs employeurs.

Les conséquences sur les prestations La DSN est obligatoirement déclarée à partir d’un salaire brut.

Or par exemple, les indemnités journalières pour maternité et paternité sont calculées sur le salaire net. Le gouvernement déterminera un taux de cotisation moyen (qui devrait être 21,87%) pour obtenir un salaire net fictif. Ce taux sera fixé par décret.

Exemple concret :

Une salariée qui cotise habituellement à un taux de 19,6% pour un salaire de 3000€ brut.

Ses indemnités journalières pour maternité sont calculées actuellement sur un salaire net de 2421€.

Avec la DSN et un taux moyen de 21,87% ses indemnités seront calculées sur un salaire net de 2344€.

Une perte de salaire de 77€ par mois, et 308€ pour toute sa période de congé maternité. (16 semaines minimum selon le cas).

Autre exemple : la COG (Convention d’Objectif et de Gestion) de la branche maladie prévoit que les AT/MP (accident du travail/maladie professionnelle), les rentes invalidités, le capital décès soit aussi calculés sur un salaire net.

Encore de futures économies sur les prestations sur le dos des assurés !!!

Quelle sécurité informatique ?

Les données sont conservées 3 mois et vont être stockées pendant 10 ans. Quid si erreur ?

Ces fichiers informatisés ne sont pas fiable à 100%. Aucun code d’accès, aucune prévention de malveillance : plus les fichiers sont gros, plus ils comportent de données sensibles et personnelles, plus ils sont potentiellement dangereux pour le respect de la vie privée, de la liberté individuelle, de la sécurité des personnes.

La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés (CNAVTS) est prévue comme seul « collecteur ». Au final, elle possèdera l’ensemble des données de chaque salarié, chômeurs, futurs retraités...pour l’ensemble des OPS.

Que se passera- t-il en cas de problème ou piratage informatique ? Quelle conséquence pour chaque salarié... ?

La vérification et la modification des données par le salarié seront-elles véritablement possible ? Pour l’heure elles ne le sont pas.

La DSN est voulue pour faire une chasse à la fraude !

En regroupant les fichiers, la DSN va permettre de réaliser une chasse à la fraude beaucoup plus affinée contre les salariés, les chômeurs, les prestataires. Il s’agit de l’un de ses objectifs.

Notre fédération CGT s’est toujours offusquée d’une telle posture car qui sont les fraudeurs ?

Pour rappel, la fraude aux prestations représenterait environ 3 milliards d’euros et la fraude aux cotisations des employeurs, 15 milliards d’euros.

Outre cet objectif, la DSN va permettre d’archiver l’historique complet de la carrière du salarié. L’employeur connaitra ainsi, la vie privée de chacun de ses salariés (mariage, divorce, enfants...).

 Demain, pourquoi ne pas indiquer l’Organisation Syndicale à laquelle adhère un salarié, les faits de grève, les arrêts de travail ... ?

Pour notre fédération c’est une remise en question des droits et des libertés des individus !

La CNIL (Commission National de l’Information et des Libertés) a été interrogée. Elle a donné un accord provisoire en 2012 sur la DSN. Un avis définitif devait être rendu un an après en fonction d’un bilan. A ce jour il n’en est rien.

Les conséquences sur les emplois de la protection sociale Les données statistiques feront comme d’habitude, le plaidoyer de la simplification par le biais de la DSN. Nous n’avons à ce jour aucun chiffrage réel de l’impact de la DSN sur les emplois. Nous savons en revanche, que l’Etat veut réaliser une économie de 600 milliards,

correspondant à 20% du volume globale de la protection sociale avec la mise en place de la DSN.

La DSN va constituer un nouveau levier pour amplifier la Dématérialisation.

C’est une économie à grande échelle sur les emplois, dans les organismes de la protection sociale, qui est prévue.

Les avantages pour les employeurs

 Les employeurs y trouveront un certain nombre d’avantages.

-Abandon de la « DPAE » Déclaration Préalable à l’Embauche

-Abandon de l’attestation de salaire pour la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés)

-Abandon de l’attestation d’emploi pour Pôle Emploi

-Abandon des bordereaux récapitulatifs de cotisations pour les URSSAF (Union de Recouvrement de la Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales)

-Abandon de la déclaration annuelle des données sociales pour la CNAVTS

-Abandon de la signature du représentant de l’entreprise qui les dédouane au point de vue légal.......

La liste n’est pas exhaustive.

Les employeurs vont ainsi pouvoir se libérer de leur responsabilité, en la reportant, sur les Organismes de la Protection Sociale. Les salariés, assurés, chômeurs devront quant à eux se dépêtrer afin d’obtenir leurs documents.

La DSN facilitera le recouvrement pour le compte de tiers, (institutions de retraite

complémentaire, MSA (Mutualité Sociale Agricole)...).

Pour notre fédération, la Déclaration Sociale Nominative est un outil majeur qui concerne toute la Protection Sociale et qui doit être combattue.

Tous les salariés, chômeurs, futurs retraités sont concernés !

Ils seront fichés, répertoriés, suivis...

La peur n’évite pas le danger mais si un tel fichier tombait demain entre les mains de gouvernements mal intentionnés, l’histoire pourrait se répéter !!

 

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Voir aussi le site de la NVO

La révolte des taxis contre Uber Pop a révélé toutes les dérives de cette prétendue "économie de partage".

L’aspect "sympa" du système-D des débuts, est désormais rattrapé par un ultralibéralisme à la sauce 2.0 qui rêve d’une société zéro salarié, et zéro solidarité.

Le salarié sans contrat de travail, rêvé par Macron

Un salarié sans protection sociale ni congé, sans règle de repos (tant quotidien qu’hebdomadaire) : un salarié sans rien ! Le chauffeur UberPop est amené, dans les faits, à payer son employeur pour travailler.

C’était, dans l’après 2e guerre mondiale, le statut des garçons de café !

Ils payaient le patron du bistrot pour travailler dans son établissement, et se débrouillaient pour gagner leur vie avec les pourboires !

Sacré retour en arrière quand même…

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Le patronat feint de se plaindre que la CGT ne signerait pas assez d’accord.

Et cela est largement relayé par les médias pour dénoncer la "rigidité" de la CGT, et faire de la publicité pour d'autres organisations syndicales qui seraient "plus souples" et "plus réalistes".

Mais lorsqu’elle signe des accords, la CGT est bien obligée de constater que le patronat ne les respecte pas !
Alors, à qui bon signer ?
> L’exemple d’Orange :

il y a 2 ans et demi, la CGT a signé chez Orange un "accord intergénérationnel" permettant d'aménagemer des fins de carrières pour les séniors avec des temps partiels  en contrepartie d’embauche de jeunes — Séniors à qui, rappelons-le, l'équipe Sarkozy-Fillon a volé deux ans de vie en reculant l’âge de la retraite à 62 ans, avec la bénédiction de ces syndicats "plus souples et plus réalistes".

A 6 mois de la fin de cet accord, le bilan fait apparaitre que la direction d’Orange ne respecte des engagements, pour l’embauche des jeunes et des ex-alternants.

Pourtant l’accord prévoyait :

  • > l'embauche de 5000 jeunes alternants par an , + 1000 pour le plan Très Haut Débit (THD), soit 6000 alternants, un "alternant" est un mot "novlangue désignant un apprentis, essentiellement pour des formations de BTS de deux ans.
  • > Le recrutement de 1500 alternants en CDI sur 3 ans, au bout de leur formation (donc en général Bac+2)
  • > Pour le plan Très Haut Débit, le recrutement en CDI de 400 apprentis diplômés, pour 2015, et 400 recrutements supplémentaires pour 2016!
Constat au 1er trimestre 2015: si 6000 alternants sont bien présents dans l’entreprise mais la CGT ne comptabilise que 642 recrutés sur les 1900 prévus !

La direction d’Orange reconnait ce retard et invoque comme excuse « ne pas avoir les profils en adéquation avec les postes qu’elle recherche ». A l'évidence elle en est la 1ère responsable, car les alternants formés en centre d’appel ou les boutiques ont vocation à y être embauchés. Il ne seront évidemment pas en capacité de postuler pour un métier technique en Unité d’intervention !

Mais la direction persiste à embaucher des apprentis là où elle sait qu'elle ne les embauchera pas à la fin de leur formation ! A l'évidence les jeunes alternants sont utilisé comme variable d’ajustement à "pas cher" (car ce sont des emplois subventionnés).

Pourtant qu’ils soient en boutique, ou en centre d’appel, dans le marketing, dans le réseau, en centre support client, la direction apprécie cette main d’œuvre sous payée, qui travaille dur pour décrocher le boulot qu'on lui promet alors qu'on lui ment sur l’avenir ! Ces alternants palient au manque de personnel sans réelles opportunités d’embauche le diplôme obtenu. Il seront remplacés par d'autres alternants qui feront la même chose, et ainsi de suite.

C'est la perversion de l'apprentissage, au service de la cupidité patronale et actionnariale.

C’est inacceptable ! D’autant que leurs collègues de travail apprécient le travail de ces jeunes, qui est un travial de qualité. Ils sont appréciés par les salairés, mais pas pour les mêmes raisons que la direction

Pour la CGT, la direction d’Orange doit respecter les accords, et recruter en CDI les 400 alternants, embauches qu'elle s'est engagée à faire par signature ! Et cela sans attendre ! Sinon elle démontrerait que l'on ne peut pas faire confiance à une signature patronale !

Plus largement cette affaire illustre la véritable arnaque que constitue l'apprentissage.

L'apprentissage à encore "bonne presse", parmi les familles inquiètes pour l'avenir de leurs enfants. On pense souvent que passer par l'apprentissage permet plus facilement d'accéder plus rapidement à un emploi, en pensant surtout "métier".

Mais l'apprentissage est une aubaine pour les patrons qui ont à leur disposition une main d'oeuvre pas chère — car subventionnée —, sans obligation d'embauche le diplôme obtenu. D'ailleurs les publicités en direction des patrons, ne manque pas d'attirer l'attention sur cet aspect des chose: "ça ne coûte rien"; sous-entendu "tout en produisant autant de richesses".

D'autre part, les idéologues libéraux ne cessent de marteler l'idée que les "métiers", "c'est fini", qu'il ne faudrait plus espérer faire toute une carrière dans un métier, et que les métiers auraient été remplacés par des "jobs", d'autant qu'internet, les Smartphones, et autres outils intelligents et communiquants remplaceraient les professionnels.

Les grosses sociétés ont compris l'aubaine.

Elles militent — pour une raison financière — pour que l'apprentissage soit plus largement étendu aux formations Post-Bac (2 ou 3 ans), et aux formation d'ingénieurs et de cadres (5 ans)... mais se préoccuper de l'embauche en fin de parcours.

L'État, de son côté, veut faire des économies budgétaires sur l'Éducation Nationale. Alors qu'il faudrait multiplier les IUT et les BTS, le biais de l'apprentissage est une aubaine  pour ne pas faire les investissements nécessaires.

Et au bout du cursus, ce n'est pas l'embauche espérée, car initialement promise !
A l'évidence, l'apprentissage risque de devenir rapidement le prochain scandale du 21e siècle.  

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Grèce: victoire d'un NON de portée sociale et internationale !

Les Grecs ont nettement rejeté, ce dimanche, le plan des créanciers qui étranglent leur pays depuis plus de 5 ans.

Alors que la France et l'Allemagne obtiennent des taux d'intérêt entre 0 et 1% pour leurs emprunts, les banksters ont imposé pendant ces années des taux d'intérêts de 7% et plus à la Grèce.

La purge que l' "Europe" a imposé à la Grèce, a détruit en quelques années ce que les grecs avaient mis 60 ans à construire.

Pire, ce sont les salariés et les retraités à qui les banksters ont fait payer la note. Et cela ne suffit pas aux banksters ! ils en veulent toujours plus !

Les Grecs ont dit STOP ! ça suffit !

Le "NON" l'a emporté avec 61,31 % des suffrages, contre 38,69 %.

Arborant des pancartes "Oxi" ("Non"), et scandant des slogans contre l'austérité, des milliers de Grecs se sont spontanément rassemblés sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes, pour manifester leur joie.

Cette victoire du NON est un signal donné à tous ceux qui, partout dans le monde, luttent contre l'austérité, et pour un meilleur partage des richesses, c'est à dire pour construire un avenir social !
Attention, un vote est un choix !

Les Grecs ne se sont pas "prononcés" comme l'on demanderait de le faire pour un sondage, ou lors d'un jeu télévisé ! Les Grecs ont "décidé", comme la démocratie permet de le faire ! C'est important !

A la différence de ce qu'ont fait les autorités française du résultat du vote au référendum sur le projet de constitution européenne, qui fut un vote NON, le vote des Grecs doit être respecté !

Car la démocratie exige le respect du vote !
Seuls les dictateurs méprisent le vote des citoyens !

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Le coup d’État financier de l’Union européenne est en échec

La victoire du NON grec renforce notre combat contre l’austérité

1 L’Union européenne a voulu faire un exemple. Elle a mené une campagne d’une rare violence, à forte connotation raciste, contre le peuple grec. L’Europe de Merkel voulait abattre le gouvernement grec, élu pour mener une politique alternative à l’austérité. Merkel, Sarkozy, Juncker et les banquiers tenaient absolument à monter que face à leur politique il n’y avait pas d’alternative, que toute résistance était vaine. C’est raté.

2 La Banque centrale européenne, le FMI et les banques de tous les pays européens imposent aux peuples, à la place de la satisfaction de leurs besoins, le remboursement d’une dette issue de la spéculation financière. Ce à quoi se soumet le gouvernement Hollande. C’est le système financier qui fait de l’Union européenne un pilote automatique de l’austérité, par-dessus la souveraineté du suffrage universel.

Voilà pourquoi les banquiers ont hurlé contre le référendum grec : leur politique ne souffre aucune contestation, aucun débat.

La Finance a joué sa puissance contre la souveraineté populaire. Son échec ouvre en grand une crise majeure de légitimité de l’Union européenne, coalisée contre le suffrage universel.

3 Le NON signifie que la liquidation des retraites, le rabotage des salaires, l’impôt qui respecte par principe les richissimes armateurs, le lobby militaire et la toute-puissance de l’église grecque, est rejeté par le peuple grec. La Cgt choisit le même camp que ce lui du peuple contre la finance, comme en 2005 lors du référendum sur le «traité européen».

4 Il allait de soi pour les médias français, détenus par les groupes industriels et financiers, que la seule question est financière.

Ils ont relayé l’exigence des actionnaires et des banquiers :

imposer comme droit européen unique le droit de spéculer contre la dette grecque, en imposant à ce pays – comme au nôtre - les emprunts au système bancaire privé. Les médias ont donc conduit une très vigoureuse campagne pour le OUI.

Bolloré, Dassault, Niel, Crédit Mutuel, Crédit agricole, votre camp est battu.

Ce faisant vous avez dévoilé avec éclat que l’information libre et indépendante est une Bastille à conquérir en France.

5 Construire un syndicalisme de solidarité. Les congrès qui vont se tenir, celui de la Confédération européenne des syndicats en particulier, doivent fournir l’occasion de sortir le syndicalisme

d’une logique de lobby social attaché aux institutions européennes.

La leçon grecque, c’est que la voie du rebond syndical européen passe par un choix clair, sans appel : l’action syndicale doit prendre en compte exclusivement le besoin des peuples, pour les rassembler contre la mise en concurrence de tous avec tous.

6 Le référendum grec met au centre des débats la question de la dette, qui représente en France près de 100% du produit intérieur brut.

Au syndicalisme Cgt de reprendre le flambeau : la dette française comme la dette grecque, qui justifie l’austérité, est insoutenable, et ne peut pas être payée. Elle est comme en Grèce illégitime. Ce débat, satisfaction des besoins du peuple ou service de la dette détenue et manipulée par les banquiers, se place désormais au cœur des échanges préparant le congrès des syndicats de la Cgt.

 

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Pannes d'électricité: La canicule 2015 montre les limites de la libéralisation du secteur de l’énergie.

Depuis le 30 juin 2015, chaque nuit voit son lot d’agglomérations partiellement ou intégralement coupées en électricité.

Après les coupures dans l’Ouest, c’est le pays Havrais qui a subi des délestages dans la nuit du 1er au 2 juillet 2015, conséquence de la continuité des explosions de matériels à Très Haute Tension (THT) dans les postes RTE.

La FNME CGT rappelle que l’arrêt de la maintenance préventive sur ces équipements est une des causes directes de l’accélération des explosions de matériels THT.

Ce sont des choix de gestion du directoire de RTE qui privilégie les investissements exclusivement sur les liaisons d’interconnexions entre la France et les pays voisins, répondant ainsi aux injonctions de Bruxelles sur le développement de la bourse de l’électricité.

Ces choix conduisent à baisser mécaniquement les budgets de maintenance, ce qui a comme conséquences de réduire les effectifs ouvriers (10% de l’effectif total au début des années 2000 à moins de 5% aujourd’hui) et la réalisation des travaux d’entretien nécessaire.

Il est grand temps de changer les politiques financières à RTE pour rediriger une partie des sommes prévues pour les investissements qui doivent profiter à l’entretien des matériels et aux effectifs nécessaires à la qualité de service.

Cette situation risque de devenir critique à l’échelle de la Nation avec la fermeture du Thermique à Flamme, et l’arrêt annoncé de la production de tranches nucléaires pour la fin de semaine, compte tenu de l’augmentation de la température des cours d’eau.

Cette baisse de production s’ajoute à de potentielles défaillances matérielles.

Les soutiens du réseau Français par les pays voisins sont de plus en plus limités. Certaines liaisons seraient en surchauffe, notamment celle France/Angleterre.

Le scénario, que la FNME CGT dénonce depuis de nombreuses années (particulièrement lors de l’ouverture du capital en 2004), est malheureusement en train de se réaliser. Il est la conséquence directe de la libéralisation du secteur de l’énergie.

C’est l’occasion pour la FNME CGT de rappeler sa revendication de création d’un Pôle Public de l’Energie en France, ainsi que la réorientation des investissements vers plus d’entretien des matériels a contrario du développement des échanges boursiers dans l’énergie.

La FNME CGT tient à remercier l’ensemble des agents actifs sur le terrain pour remettre le réseau dans un fonctionnement optimum, malgré les conditions climatiques caniculaires.

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MACRON - LA LOI VOTÉE AU SÉNAT LE 1er JUILLET

Le Sénat vote le projet de loi Macron en nouvelle lecture

Les sénateurs ont voté en deuxième lecture, le 1er juillet, le projet de loi Macaron.

Ils ont réintroduit l’essentiel des amendements que les députés avaient écartés lors du second passage devant l’Assemblée.

Travail dominical

Sur le travail dominical, les sénateurs ont rétabli presque en tout point la version du texte qu’ils avaient adoptée en 1re lecture. Ainsi des dispositions sur les « 12 dimanches du maire », dérogation au repos dominical accordée par les maires aux commerces de détail pour un maximum de 12 dimanches par an.

Au-dessus de cinq dimanches, le maire devrait solliciter l’avis conforme de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la commune est membre, l’avis étant réputé favorable à défaut de délibération dans un délai de deux mois.

Seuls aménagements par rapport à la précédente version : le maire aurait jusqu’au 31 décembre pour arrêter la liste des dimanches concernés l’année suivante (et non plus jusqu’au 30 novembre, comme prévu en première lecture) ; et le nombre de dimanches du maire en 2015 serait de neuf (et non plus 12).

Le texte voté au Sénat en 2e lecture prévoit toujours la création de trois types de zones dans lesquelles les établissements de vente au détail pourraient de plein droit donner le repos hebdomadaire par roulement :

- les zones touristiques internationales (ZTI) ;

- les zones touristiques ;

- les zones commerciales.

Des dérogations pourraient aussi être accordées aux établissements de vente au détail de biens et de services dans certaines gares de forte affluence, situées hors des ZTI et listées par arrêté ministériel.

Pour pouvoir faire travailler les salariés le dimanche dans l’une des trois zones ou l’une des gares susvisées, l’établissement devrait être couvert, s’il emploie au moins 11 salariés, par un accord collectif (branche, groupe, entreprise, territorial, etc.) prévoyant des contreparties pour les salariés concernés

Mais les sénateurs ont réintroduit la possibilité de déroger au repos dominical en l’absence d’accord sur simple décision de l’employeur, l’avis du CE ou des DP et une approbation par référendum des salariés étant toutefois requis.

Enfin, ils ont supprimé la majoration salariale de 30 % que les députés avaient prévue pour les salariés des commerces de détail alimentaire travaillant le dimanche jusqu’à 13 heures.

Travail de nuit

Les sénateurs ont réintroduit la possibilité d’employer les salariés jusqu’à minuit dans les zones touristiques, alors que les députés avaient limité cette faculté aux établissements des zones touristiques internationales.

Validation du barème des indemnités de licenciement et précisions

Le Sénat a validé le barème des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse accordées par les juges, tel qu’adopté par l’Assemblée nationale. Il a toutefois apporté quelques modifications aux autres dispositions votées par les députés.

Ceux-ci avaient supprimé les dérogations applicables au licenciement effectué dans les entreprises de moins de 11 salariés et au licenciement d’un salarié de moins de deux ans d’ancienneté s’agissant des sanctions de l’irrégularité, de la nullité du licenciement et du non-respect de la procédure de consultation des représentants du personnel et d’information de l’autorité administrative lors d’un licenciement économique.

- Les dérogations prévues en cas de non-respect de la priorité de réembauche lors d’un licenciement économique et au remboursement des indemnités de chômage avaient été élargies aux entreprises de moins de 20 salariés. Les sénateurs sont revenus sur ces changements et ont rétabli les dispositions actuelles du Code du travail (C. trav., art. L. 1235-4, L. 1235-5, sauf le 2° et L. 1235-14).

- Concernant la définition du licenciement économique, la réorganisation destinée à sauvegarder la compétitivité de l’entreprise serait à nouveau inscrite dans le Code du travail parmi les motifs de licenciement économique, aux côtés des difficultés économiques et des mutations technologiques. Serait également reprise la précision selon laquelle le motif économique se justifie au regard de la situation de l’entreprise ou, le cas échéant, de celle du secteur d’activité du groupe auquel elle appartient.

Nouvelle révision du régime des accords de maintien de l’emploi

Le Sénat est revenu à sa version d’assouplissement du cadre juridique des accords de maintien de l’emploi : suppression de l’exigence de « graves difficultés économiques conjoncturelles dans l’entreprise », fixation de la durée de l’accord par les signataires, suppression de l’obligation d’efforts des dirigeants et actionnaires.

Le Sénat a toutefois repris certaines dispositions introduites par l’Assemblée nationale en seconde lecture : licenciement sans cause réelle et sérieuse en cas de refus du salarié, pas d’obligations d’adaptation et de reclassement, droit au congé de reclassement ou au contrat de sécurisation professionnelle. Il a aussi rétabli la possibilité pour les entreprises de conclure des accords, dits « offensifs », de développement de l’emploi.

Délit d’entrave et seuils d’effectifs pour la mise en place des IRP

Les sénateurs ont rétabli leur proposition d’abolir la peine de prison à tous les cas d’entrave, c’est-à-dire tant à l’entrave à la constitution des IRP qu’à l’entrave au fonctionnement des IRP. En outre, ils ont rehaussé le montant de l’amende encourue en cas d’entrave à la mise en place de l’IRP, la portant à 15 000 €.

Ils ont par ailleurs repris leur projet de relever les seuils d’effectifs pour la mise en place des IRP : de 11 à 21 salariés pour les délégués du personnel et de 50 à 100 salariés pour le CE, le CHSCT et les délégués syndicaux. Ils ont aussi remis sur la table la fusion du CE et du CHSCT.

Simplification du compte de prévention de la pénibilité

La suppression de sept facteurs de pénibilité sur les dix inscrits dans le Code du travail est rétablie. Ne subsisteraient plus que le travail de nuit, le travail en équipes successives alternantes et le travail en milieu hyperbare, qui sont les trois facteurs dont l’exposition est facile à mesurer.

Augmentation de la durée maximale de stage et CDI de projet

Les sénateurs ont rétabli leurs deux dérogations à la durée maximale de stage de six mois : lorsque le stage est réalisé durant une année de césure ou effectué par un étudiant en master. La durée maximale du stage serait portée à 12 mois.

Le Sénat a également rétabli la création d’un CDI de projet, qui serait rompu une fois réalisé le projet pour lequel il aura été conclu, après un délai de prévenance d’au moins deux mois.

Autres mesures

- Les sénateurs ont supprimé du projet de loi l’habilitation donnée au gouvernement de réformer par ordonnance les prérogatives de l’inspection du travail, revenant au texte adopté en 1re lecture. La création d’une commission de réforme et de simplification du Code du travail est réintroduite.

- Sur la réforme prud’homale, les sénateurs ont rétabli deux précisions concernant la procédure. La première prévoit la possibilité pour les conseillers rapporteurs, chargés de la mise en état de l’affaire, d’adresser des injonctions aux parties, de fixer un calendrier de mise en état et de prévoir la clôture des débats. La seconde instaure le principe, en appel, d’une procédure « essentiellement écrite ».

- Enfin, le principe d’un délai de carence de trois jours en cas d’arrêt maladie dans la Fonction publique est de retour dans le texte.

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LE MONDE

Une visite médicale chez un généraliste, à Chambéry, en août 2014. Le courrier est arrivé le 23 juin, une lettre recommandée avec accusé de réception. Le docteur Véronique Möller, qui exerce à Magny-les-Hameaux (Yvelines), a tout de suite su de quoi il s’agissait : un rappel à l’ordre de l’assurance-maladie pour des arrêts maladie jugés trop nombreux. Après avoir reçu la visite de délégués de la Caisse primaire d’assurance-maladie en mai, elle est désormais menacée de sanctions.

« On m’explique qu’en 2014 j’ai prescrit 34,08 jours par patient en moyenne, contre 27,87 en Ile-de-France, je ne comprends rien à ces calculs », explique-t-elle. Alors qu’elle découvre le courrier, dans sa salle d’attente, il y a des patients auxquels elle sait bien qu’elle devra délivrer un arrêt de travail : « J’allais leur dire quoi ? Vous oui, vous non, parce que je dois en faire moins ? »

Le lendemain, la généraliste a fermé son cabinet jusqu’à nouvel ordre. « Je ne céderai pas, enrage-t-elle. Parmi mes patients, j’ai beaucoup d’ouvriers et de professions difficiles, donc des pathologies souvent plus lourdes que pour les cadres, qui eux ne prennent pas d’arrêt parce qu’ils peuvent travailler de chez eux. » Elle constate aussi avoir de plus en plus de patients atteints d’un cancer ou en burn-out, pour lesquels le retour au travail est difficile. Le docteur Möller est loin d’être un cas isolé. Depuis quelques jours, des médecins, partout en France, ont reçu le même type de courrier, visés par une nouvelle campagne à l’encontre de ceux qui prescrivent plus d’arrêts que leurs confrères, et des arrêts plus longs.

Les chiffres ne sont pas bons

Cette offensive de l’assurance-maladie s’inscrit dans un large plan pour maîtriser l’envolée des indemnités journalières. Les chiffres ne sont pas bons. Au cours des dix premiers mois de 2014, le nombre de bénéficiaires a certes baissé (– 2,7 %) par rapport à 2013, mais le nombre de jours indemnisés a lui augmenté (+ 2,8 %) tout comme le nombre de jours indemnisés par arrêt (+ 5,1 %). Les arrêts de plus de six mois (5 % du volume mais 39 % des dépenses) posent particulièrement problème.

Les troubles musculosquelettiques et mentaux (essentiellement des épisodes dépressifs), représentent à eux seuls 56 % du nombre de journées indemnisées pour ces arrêts longs, les tumeurs 14 % et les traumatismes 9 %. Impossible d’éluder aussi le fait que les Français doivent travailler de plus en plus âgés. Les arrêts de travail chez les plus de 60 ans augmentent ainsi plus que les autres : + 11 %, contre + 1,5 % pour les 55-59 ans.

Or, il faut encore et toujours limiter les dépenses de santé. Dans ce contexte, les arrêts maladie pourraient représenter un bon gisement d’économies. Dans un rapport présenté jeudi 2 juillet, dans lequel le gouvernement pourra piocher des idées pour le prochain budget de la « Sécu », l’assurance-maladie y voit de quoi économiser 100 millions d’euros en 2016, et 300 millions en trois ans. Anticipant la réaction des généralistes, principaux prescripteurs d’arrêts, elle y met toutefois les formes. Il est avant tout question d’une « démarche d’accompagnement » menée grâce à des « entretiens confraternels renouvelés dans leur contenu ». Autrement dit, des invitations à avoir la main plus légère sur la durée des arrêts.

« Pour un lumbago, zéro jour »

L’assurance-maladie compte également « développer les référentiels pour une meilleure prescription d’arrêts », c’est-à-dire mettre en place de « fiches repères », élaborées avec la Haute Autorité de santé, mentionnant des durées d’arrêt préconisées. Cela existe déjà pour les arrêts post-intervention chirurgicale notamment. Y seront ajoutées les pathologies chroniques, « les plus génératrices d’arrêts de travail ». Dans le viseur : les lombalgies, les dépressions et même les cancers… A terme, devraient être rédigés des référentiels pour les cancers du sein ou les grossesses pathologiques, ce qui ne manquera pas de faire débat.

Les médecins annoncent qu’ils seront vigilants. « Cela paraît curieux de pouvoir prévoir des durées d’arrêt pour des pathologies où il faut particulièrement prendre en compte l’état psychologique des patients », réagit Claude Leicher, le président du syndicat de généralistes MG France. Il explique qu’en cas de lombalgie, les patients sont très inégaux face à la douleur. Pour les cancers, il rappelle qu’il faut, pour déterminer la durée de l’arrêt, tenir compte des traitements (opération, chimiothérapie…), mais aussi de la situation du patient, pour qui la question de la poursuite ou de la reprise du travail est souvent tout autant source de stress que la maladie elle-même. Des projets de référentiels ont circulé ces derniers mois, pour être discutés. « Pour le lumbago d’une personne travaillant assise, c’est zéro jour ! Mais comment font les gens coincés au lit pour aller au boulot ? », interroge Marcel Garrigou-Grandchamp, représentant de la Fédération des médecins de France. On ne peut pas faire entrer les patients dans des cases, chacun est particulier. Je me demande comment ils vivront ça quand on leur en parlera, sûrement très mal. »

« Nous avons les patients en face »

« Il y a d’autres choses à faire que s’énerver sur les indemnités journalières et s’en prendre à la qualité de vie des malades », commente Christian Saout, le secrétaire général délégué du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui regroupe 40 associations de patients.

Il y a fort à parier que le plan de l’assurance-maladie passera mal auprès des médecins, d’autant que les campagnes de contrôle se sont succédé ces dernières années. « C’est du papier et des statistiques, c’est facile pour les médecins des caisses. Nous, nous avons les patients en face, c’est très différent », s’insurge le docteur Garrigou-Grandchamp. « Il ne faudrait pas décourager les médecins de soigner les moins favorisés », ajoute le docteur Leicher, rappelant que, dans leur cabinet, ils sont en première ligne face à la souffrance au travail.

Nicolas Revel, le directeur de l’assurance-maladie, assure vouloir « donner des repères » aux médecins pour les aider à « être plus précis dans leurs prescriptions » et qu’ils « situent leurs pratiques par rapport à celles de leurs confrères situés dans des zones et territoires semblables ». « Nous ne sommes pas dans une logique de contrôle », dit-il, rappelant que les contrôles actuels ne portent que sur les médecins « au profil atypique, qui prescrivent quatre à cinq fois plus que leurs collègues ».

Les médecins le reconnaissent, les référentiels pourront quand même être utiles en cas d’hésitation sur une durée et quand les patients réclament un arrêt plus long que celui envisagé. Mais à condition que d’indication, ils ne deviennent pas un jour obligation.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions

 

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On compte sur vous,

Merci à tous, amicalement,

les ex-salariés de FRALIB devenus SCOPTISTES !!!

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Areva: En faillite… Oui mais laquelle ?

"S’il y a un problème financier, il ne vient ni des salariés, ni de l’outil industriel mais des erreurs stratégiques, des mauvaises décisions prises par les dirigeants d’entreprises. Et par un gouvernement qui a organisé et laissé faire la concurrence entre les groupes EDF et Areva."

Ce jugement de Marie-Claire Cailletaud, partagé par un grand nombre de militants de la CGT, s’avère d’autant plus juste dès lors que l’on entre dans le concret des chiffres, derrière leur énormité…

"L’Etat a laissé la situation se détériorer sans mettre la main au portefeuille alors que la filière nucléaire lui a procuré des milliards en dividendes. La somme de 20 milliards sur dix ans a été avancée… sous-estimée à mon avis. Lorsqu’on nous dit qu’on ne sait pas où trouver deux milliards pour recapitaliser Areva, rappelons que l’Etat a reçu 2,9 milliards de dividendes d’EDF cette année ! La dette n’est pas une vraie dette au sens où on l’entend usuellement…

Mais plutôt un provisionnement par rapport aux retards de certains projets, OL3 (l’EPR finlandais, NDLR) notamment. Et certains actifs ont été dépréciés.

A la CGT nous avons un projet industriel qui permettrait de remettre cette filière en ordre de marche. Avec un financement que nous avons estimé à 7 milliards d’euros à l’horizon 2020, qui proviendraient de l’APE (Agence des participations de l’Etat), de la Caisse des dépôts et de la BPI (Banque publique d’investissement) entre autres."

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le Code du travail (article L 4121-1 et suivants) stipule que l’employeur doit prendre « les mesures nécessaires » pour « protéger la santé physique » de ses salariés et les adapter en fonction du « changement des circonstances », comme les changements climatiques.

Si le code du travail ne mentionne aucune température au-dessus de laquelle il serait dangereux de travailler, les employeurs sont donc tenus de protéger la santé de leurs salariés, notamment en cas de fortes chaleurs,

Par contre il prévoit que l’employeur doit mettre à disposition des salariés « de l’eau potable et fraîche pour la boisson ».

Attention ! Le travail au delà de 30° peut comporter un risque pour les salariés ! Au delà de 33° il représente des dangers !

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), "au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés."

L’INRS ajoute que "le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers… La canicule ou des conditions inhabituelles de chaleur sont à l’origine de troubles pour la santé voire d’accidents du travail dont certains peuvent être mortels. Les risques liés au travail par fortes chaleurs en été doivent être repérés et le travail adapté."

L'INRS précise que "la température sèche doit être mesurée à l’ombre dans des conditions normales de dégagement calorifiques des machines et des locaux par le personnel"

"Les changements brusques et répétés de températures provoquent des effets sur la santé.

- fortes températures

Fatigue, sueurs, nausées, maux de tête, vertige, troubles de la vigilance, crampes sont des symptômes courants liés à la chaleur. La fréquence cardiaque et le coût cardiaque sont les principaux indices qui permettent de définir des niveaux de pénibilité. Ces symptômes peuvent être précurseurs de troubles plus importants : déshydratation, voire coup de chaleur pouvant entrainer le décès. La baisse de vigilance augmente le risque.

Il faut noter que l’acclimatement n’intervient que 8 à 12 jours après le début de l’exposition à des situations de travail à la chaleur.

Si la chaleur vient du soleil, elle est associée à un rayonnement ultraviolet et infrarouge, dont il faut tenir compte.

En cas de chaleur importante, l’INRS préconise d’aménager les horaires de travail, d’augmenter la fréquence des pauses, de reporter les tâches physiques éprouvantes ou encore d’informer les salariés sur les risques encourus (fatigue, maux de tête, vertige, crampes… pouvant entraîner des conséquences graves comme des coups de chaleur ou une déshydratation).

L’instruction interministérielle DGS/DUS/DGOS/DGCS/ DGT/DGSCGC/2015/166 du 12 mai 2015 relative au Plan National Canicule 2015 a rappellé les obligations de l'employeur :

« Au regard des articles L. 4121-1 et suivants et articles R. 4121-1 et suivants du code du travail, les employeurs ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en tenant compte notamment des conditions climatiques.

Le décret n°2008-1382 du 19 décembre 2008, relatif à la protection des travailleurs exposés à des conditions climatiques particulières, a notamment complété l’article R. 4121-1 du code du travail.

Celui-ci prévoit désormais que tout employeur doit prendre en considération les « ambiances thermiques », dont le risque de « fortes chaleurs », dans le cadre de sa démarche d’évaluation des risques, de l’élaboration du Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER), et de la mise en oeuvre d’un plan d’actions prévoyant des mesures correctives. »

Les employés qui travaillent en extérieur doivent être « protégés contre les conditions atmosphériques », l’employeur devant par exemple prévoir des zones d’ombre, des abris, ou des locaux climatisés...

Pour les locaux fermés, l’air doit être renouvelé et il faut notamment «éviter les élévations exagérées de température».

Bâtiment et travaux publics

Pour le BTP, la législation précise (article R 4534-143) qu’il faut «trois litres au moins par jour et par travailleur». Dans ce secteur, l’activité peut être stoppée «en cas d’intempéries» après consultation des délégués du personnel.

Droit de retrait

Un salarié peut exercer son droit de retrait (Mais attention, cela se fait impérativement par écrit !), mais uniquement s’il pense être en situation de « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé » ou s’il constate un défaut « dans les systèmes de protection » (art. L. 4131-1 du code du travail).

Il doit à cet effet prouver que ses inquiétudes se fondent sur un « motif raisonnable ».

Élus du personnel: soyez mobilisés !!!

Un délégué du personnel, ou un membre du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), ont une responsabilité importante dans une période de canicule (comme de grand froid !) : ils doivent être vigilants !

Ils doivent absolument alerter l’employeur, et ne pas hésiter d'utiliser la procédure d' "alerte de danger grave et imminent", s'ils le jugent nécessaire ! Attention, cela se fait par écrit.

N'hésitez pas à vous rapprocher de votre syndicat CGT, de votre Union locale CGT ou de votre Union départementale CGT pour vous aider !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La répartition des richesses en France est de plus en plus inégale : les salaires, les pensions, les minimas sociaux stagnent. La protection sociale est malmenée par une politique de bas salaires, de chômage et de cadeaux aux entreprises notamment par une exonération croissante des cotisations sociales qui diminue les ressources de notre protection sociale.

Les conséquences des politiques menées sont graves :

  • nos salaires, nos pensions, nos ressources sont trop bas pour vivre correctement ;
  • les diplômes et les qualifications ne sont pas suffisamment reconnus et rémunérés ;
  • notre protection sociale couvre de moins en moins nos besoins face aux aléas de la vie.

C’est cela la crise.
Augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, c’est indispensable pour bien vivre. C’est un élément essentiel pour relancer la consommation des ménages, renforcer notre système de protection sociale et sortir de la crise économique et sociale que connait le pays depuis plusieurs années.

Remettre la sécurité sociale au cœur d’une politique sociale, c’est protéger notre santé, notre retraite, notre famille. C’est permettre de vivre dignement et en bonne santé à tout âge.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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