SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Hier, un expert a rendu un rapport d’étape qui démontre que l’usine est rentable. Les salariés entendent garder la marque Éléphant.

Le combat continue pour les «Fralib» de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Hier matin, au cours d’une conférence de presse organisée par la CGT et la CGC, un rapport d’étape permettant d’évaluer précisément les conditions de rentabilité du site a été rendu par l’expert. Trois vice-présidents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a financé cette nouvelle phase d’expertise, étaient présents : Christophe Castaner (PS), Jean-Marc Coppola (PCF) et Jean-Yves Petit (Europe Écologie-les Verts). Côtés collectivités territoriales, le conseil général, la communauté urbaine de Marseille, la communauté d’agglomération d’Aubagne et du pays de l’Étoile, la mairie d’Aubagne étaient aussi représentés.

Alors que le groupe Unilever a décidé de fermer le site Fralib de Gémenos, les salariés ont maintenant la preuve formelle que la responsabilité d’Unilever dans leur déclin est grande. La conclusion du rapport est sans appel : l’usine est, comme le pensaient les salariés, rentable. Et même très rentable ! «L’expert estime qu’aujourd’hui nous produisons 2 900 tonnes, alors que le seuil de rentabilité de l’usine se situe à 1 000 tonnes, explique Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE. Toutes ces marges sont faites sur notre dos. Ainsi, nous revendiquons qu’Unilever nous laisse la marque Éléphant car elle peut faire vivre les 182 familles à Gémenos. C’est une marque française qu’Unilever a déjà essayé de faire disparaître sous la marque Lipton, il ne faut pas qu’il y parvienne. Les collectivités territoriales ont aussi réaffirmé leur volonté de poursuivre avec nous.»

Le projet alternatif se construit petit à petit, les salariés sont très déterminés dans leur lutte, ils se battent pour garder leur emploi. Pour reprendre la marque de thé Éléphant, ils souhaitent qu’Unilever leur laisse les locaux et les machines, mais aussi qu’ils puissent lui acheter des matières premières au prix d’achat, le temps de démarrer. Pour les uns, c’est vital ; pour les autres, une simple question financière.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Bon nombre d’entreprises de France et d’Europe et particulièrement des Bouches du Rhône, Unilever accumule ses plus gros bénéfices dans un paradis fiscal.

 Unilever veux fermer l’usine Fralib à Gémenos et a un mal fou à justifier cette décision.

 Le Tribunal de Grande Instance de Marseille a débouté le Comité d’Entreprise de la demande d’annulation de la procédure d’information et de consultation du CE, concernant la décision de fermeture de Fralib. Le Comité d’Entreprise a fait appel de cette décision injuste.

 Il convient de préciser que le jugement n'avait pas à se prononcer sur le bien-fondé du « Plan Social » mais sur la validité de la procédure. Le délibéré du tribunal ne répond en rien aux critiques du Comité d’Entreprise sur la qualité de l’information donnée par Fralib et Unilever et n’a pas démenti la rentabilité et l’efficacité économique de l’usine Fralib de Gémenos qui est réelle et qui ne justifie pas la fermeture.

 Unilever fait la preuve que les multinationales n’ont que faire de la rentabilité des entreprises, n’ont que faire de l’emploi, n’ont que faire de l’avis de ceux qui travaillent.

 Unilever fait la preuve que les multinationales veulent toujours plus de bénefs et de dividendes pour les actionnaires.

 Une délégation des Alternatifs a rencontré le 23 juin à Gemenos les délégués syndicaux de FRALIB pour évoquer leur lutte.

 Les Alternatifs renouvellent leurs soutiens aux salariés et militants syndicaux pour leur lutte, contre la fermeture de Fralib, Gémenos.

 Le détournement par les multinationales, des richesses produites par les salariés doit cesser.

 Oui l’autogestion a de l’avenir dans les luttes et dans la gestion des entreprises.

 Seule, la réappropriation par les salariés du fruit de leur travail et du pouvoir de décision, permettra de maintenir l'emploi et de réaliser une production socialement et écologiquement utile.

 Les Fralibs, par leur lutte, mettent déjà un parfum d’autogestion dans les infusions et le thé l’Eléphant !

Les Alternatifs les soutiennent !

13@alternatifs.org

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

     

Le Tribunal de Marseille vient de rendre un jugement déboutant le Comité d’Entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation dans le cadre de la décision de fermeture de Fralib.

Cette décision n’apporte aucune réponse aux critiques formulées par le Comité d’Entreprise sur la qualité de l’information donnée à celui-ci par Fralib et Unilever.

En affirmant à de nombreuses reprises que le Tribunal n’était pas compétant pour critiquer la décision de fermeture prise par Unilever, ce dernier fait la démonstration que l’Etat et le patronat s’appuient sur une justice de classe pour tenter d’imposer leur politique de casse industrielle aux salariés et à la population.

Cette décision ne constitue en rien un démenti aux affirmations des organisations syndicales quant à la rentabilité et à l’efficacité économique de l’usine Fralib de Gémenos. C’est la raison pour laquelle le Comité d’Entreprise a fait appel à cette décision « d’injustice ». Les premiers éléments du rapport d’expert, commandé avec le soutien de la région PACA et des collectivités territoriales, confirment au contraire toutes nos appréciations.

Mardi 26 juillet à 11 heures, le Comité d’Entreprise tiendra une conférence de presse à l’usine Fralib Gémenos en présence des élus, des Unions Locales et Départementales CGT et de notre Fédération au cours de laquelle il fera le point sur le rapport d’étape de l’expert et sur l’ensemble des dispositions prises pour la poursuite de l’action.

La bataille pour le maintien de l’usine et la poursuite de l’activité à Gémenos, contre le projet d’Unilever, se poursuit. La détermination des salariés est intacte. En Assemblée générale, ils ont décidé de mettre leur usine sous leur surveillance et de continuer le combat.

Chez FRALIB, la lutte continue !

Montreuil,

Le 22 juillet 2011

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

Aujourd’hui lors de la réunion CCE, les organisations syndicales devaient donner un avis sur l’accord d’intéressement.

  La CFDT et FO ont donnés un avis défavorable mais sont d’accord pour signer l’accord en prétextant qu’ils ne veulent pas que les salariés passent à côté de la prime. Un raisonnement qui pour nous la CGT avons beaucoup de mal à comprendre si ce n’est l’appât du gain, peu importe les conditions !

  Pour la CGT l’avis est très défavorable et encore moins la signature pour un tel accord, comment peut-on critiquer le système mis en place par la direction depuis plusieurs années sur le sabrage des effectifs CDI et la précarité dans cette usine (qui va bientôt dépasser les 40%), la charge de travail qui ne cesse d’augmenter ainsi que l’absentéisme mais malgré ce constat pour certain cela ne dérange pas d’apposer leur signature.

L’argent prime sur la santé !

Comment peut-on adhérer aux critères de la direction (objectif USCC Suisse) qui sont contradictoires au bon fonctionnement de l’usine et qui dégrade énormément nos conditions de travail.

  Syndicalement parlant il est immorale de signer un tel accord et encore moins de collaborer avec la direction par le biais d’une prime, qui faut le rappeler est une prime aléatoire, qui peut nous dire de combien elle sera pour l’exercice de 2011 puisque nous avons aucune maitrise sur ces critères et nous faisons en fonction des moyens que l’on nous donne !

  Peut-on tout accepter pour une prime aléatoire?

  Nous le savons très bien, l’argent est le nerf de la guerre mais aller dans le sens de la direction, c’est être d’accord sur l’augmentation de la précarité, dégradation des contions de travail, baisse des effectifs, réduction des cadres qui s’accompagne d’une surcharge de travail sur les Agents de Maitrise. Il en est de la responsabilité de la direction à motiver les salariés autrement que par l’intéressement avec des objectifs inatteignables, nous le savons tous et la direction l’a très bien compris, avec cette prime elle achète la paix sociale, une prime qui tourne autour de 1000€ calme les ardeurs dans l’usine au détriment du salaire.

  Nous avons rappelé à la direction qu’elle n’avait pas besoin de nous pour signer un accord d’intéressement au rabais ; comme le stipule le Code du Travail, il suffit que la direction en discute avec les salariés et qu’elle obtienne les 2/3 des signatures pour valider l’accord.

  La direction a les moyens de reconnaitre le fruit du travail des salariés en augmentant les salaires correctement et non par une carotte que l’on agite à tout va !

Nous n’accepterons jamais la politique du groupe à faire toujours plus de profit au détriment des salariés pour une prime complètement aléatoire !

  Malheureusement ce n’est pas le cas pour certains

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Le juge des référés du Tribunal de grande Instance (TGI) de Marseille, saisi dans le cadre du projet de fermeture de l'usine Fralib (groupe Unilever), a estimé qu'il n'était pas compétent et a renvoyé le dossier au juge du fond qui doit examiner l'affaire le 7 juillet.
Dans une ordonnance rendue mercredi alors que la décision avait été annoncée pour le 29 juin, le juge estime qu'il "n'y a pas lieu à référé".

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Pour votre info : nous avons pris un peu de retard suite à la lourdeur et la complexité du mode de calcul des congés payés. Voici un rappel des règles et deux tableaux qui attestent nos dires depuis plusieurs années !  

L’indemnité de congés payés, qui permet de rémunérer le salarié durant ses congés, se calcule selon deux méthodes. On retient au final, c’est la règle, le calcul le plus favorable au salarié :

 

-          règle du maintien du salaire : l’employeur verse au salarié durant ses congés un salaire identique à celui qu’il aurait perçu s’il avait travaillé normalement durant cette période

-          règle dite « dixième » de CP : l’employeur verse, pour les vingt cinq jours de congés annuels, une indemnité égale à un dixième de la totalité des sommes brutes perçues par le salarié durant la période de référence (1 janvier – 31 décembre). Cette indemnité doit tenir compte de tous les éléments de rémunération, des majorations de salaire, indemnités pour congés de maternité, accident du travail ou maladie professionnelle, ou salaires versés lors d’absences assimilées à du travail effectif (formation, congés pour événements familiaux).   

Reste la question essentielle, à savoir quels éléments de rémunération rentrent dans l’assiette des congés payés pour appliquer la règle du dixième.    

En l’occurrence, l’employeur intègre dans cette assiette que le salaire de base et l’ancienneté.

  Or, la jurisprudence considère que rentrent dans l’assiette servant à calculer les dixièmes de congés payés :

  - bien entendu, la rémunération de base,

  - mais pas la prime mensuelle d’ancienneté (depuis deux arrêts de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation des 16 juin 1998 et 24 mars 2004 ),

  - la rétribution majorée des heures supplémentaires,

  - les primes de panier et remboursements de transport ne correspondant pas à des frais réellement exposés (Cassation Sociale 1er avril 1992, n° 88-42067). À cet égard, le prime panier jour et le prime panier nuit figurant sur les fiches de paie, doivent être comptées dans l’assiette.    

Voici deux exemples à titre de comparaison :

  -  Pour une personne en 3X8 la perte est d’environ 436€ puisque la direction ne tient pas compte des primes d’équipes.

  - pour une personne de journée il n’y a pas de perte de salaire.

  (Cliquez sur l'image pour accéder aux tableaux et vous verrez les pertes réelle du salarié posté ainsi que le manque à gagner si la direction appliquait véritablement la règle du 1/1O° de CP).61905.jpg

  C’EST TOUT SIMPLEMENT L’APPLICATION DU CODE DU TRAVAIL !!!

  Maintenant, il est clair que les salariés postés sont lésés lors de la prise des congés payés et il y a réellement une inégalité de traitement !  

Nous vous tiendrons informés de l'évolution de la situation

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

La CGT a tenu à rappeler qu’elle revendique, en lieu et place de l’intéressement aléatoire, rien ne vaut à une réelle augmentation de salaire et donc facteur de constitution de notre retraite future et sécurité sociale.

 L’intéressement est, quant à lui, une forme de rémunération facultative qui s’appuie toujours sur des critères de rentabilité et de compétitivité (pour ne pas dire profitabilité), avec les conséquences que cela peut avoir sur les conditions de travail, l’emploi et la santé des salariés.

La Direction nous a donné mille fois raison, au travers de la présentation des critères qu’elle entendait inscrire dans le futur accord. Les salariés n’ont aucune emprise.

 

L’absentéisme, la CGT considère qu’il est très dangereux de le conditionner au niveau de la prime d’intéressement.

La provocation de notre direction n’a aucune limite, elle nous a présenté 2 accords l’un avec un plafond de 2100€ avec un blanchiment d’absence jusqu'à 20 jours (comme l’ancien accord) et l’autre avec un potentiel bonus de 600€ en incluant l’absentéisme (pouvant rapporter pour l’exercice 2011 200€) avec un blanchiment d’absence de 15 jours pour 2011 et 13 jours pour 2013 et le SUR (résultat usine par rapport à leur budget notamment coûts variables, coûts fixes, écarts sur consommation de matières et emballages, coûts de non qualité…)

Il y a déjà une dizaine d'années que de grandes entreprises (comme les constructeurs automobiles) mettent en œuvre ce type de politique. En utilisant une arme simple et redoutable : la prime.

D’un côté on récompense l'assiduité en espèces, et de l’autre, on la rend dégressive. D'un côté, on exerce une pression sur la motivation à être présent, de l'autre, on sanctionne. L'utilisation de menaces ou de récompenses globales peut même avoir des effets contre-productifs. Ainsi, la prime au présentéisme, versée aux salariés en fonction de leur nombre de jours de travail effectif, est discutée.  C'est un système pervers qui conduit à la formation de deux catégories de personnes, d'un côté, il y a celles qui choisissent de perdre cette prime et qui n'hésitent plus à s'absenter, de l'autre, il y a celles qui au contraire compte dessus à la fin du mois et viennent au travail même en étant malades et quitte à ce que leur état empire. 

Pour lutter efficacement contre l'absentéisme, mieux vaut privilégier des traitements ciblés sur les problèmes propres à son entreprise, voire à un service ou un atelier plus particulièrement touché par le phénomène. Une telle démarche demande de bien étudier la situation au préalable. Les tâches répétitives, les objectifs impossibles à atteindre, les bouleversements récurrents peuvent être des modes de fonctionnement difficiles à supporter par certains salariés qui finissent par tomber malades. Donner plus d'autonomie, fixer des objectifs plus raisonnables contribuent à faire baisser le stress et donc l'absentéisme. 

C’est une des responsabilités qui revient aux ressources humaines et aux managers, qui doivent garder à l’esprit qu’un de leurs rôles est de susciter l’adhésion à des projets d’entreprise et de donner du sens à l’action de chacun dans le cadre de son travail.

C’est une véritable politique d’entreprise à mettre en œuvre. En effet, comment en vouloir à une personne qui rechigne devant l’effort lorsque celui-ci n’est ni reconnu, ni valorisé, ni récompensé....

Pour la CGT ceci est immorale et inacceptable, on ne peut pas jouer et parier sur la santé des salariés pour quelques EUROS ! (fermeture R/D, baisse des CDI, précarité qui explose, surcharge de travail, manque de respect, il y a un réel malaise au sein de l’entreprise)

Comme nous l’avons rappelé à notre direction, elle avait les moyens de remotiver les salariés en début d’année, avez-vous une différence depuis ?

RECONNAISSANCE  MOTIVATION

RESPECT  SALAIRE

 

 

 On le voit, l’intéressement sert, avant tout de prétexte à la mise en place d’une forme de rémunération, déconnectée du salaire, pour mieux intégrer les salariés aux stratégies patronales et pour opérer des transferts de responsabilités.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

Tous les trois ans l’accord d’intéressement est renégocié au bon vouloir de la direction.

La direction veut nous faire croire à une négociation de l’accord d’intéressement ; ceci est totalement faux, il y a négociation si seulement nous discutons des objectifs imposé par USSC (la Suisse).

La direction n’a retenu aucunes de nos propositions (critère effectif précarité, critère investissements, pas d’intéressement pour les cadres puisqu’ils ont la variable PAY) et elle continue à rester dans sa bulle sans tenir compte de la réalité sur le terrain !

Des objectifs qui font allusion à  plus de flexibilité et  à de plus en plus de petite campagne au niveau de la production. (Déjà en place sur les lignes)

UNILEVER Monde décide de réduire leur stock sécurité afin d’augmenter leur profit au détriment des usines qui aura comme impact une dégradation sur les conditions de travail.

La direction impose leurs  objectifs sans mettre les ressources et les moyens en place, si ce n’est cette prime qui se traduit par de l’auto-exploitation.

Elle veut un meilleur OOE, un Service Client au top, limité les destructions de batch… Eh bien qu’elle réduise la précarité dans cette usine (plus de 120 actuellement), qu’elle sache motiver les salariés au lieu de faire le contraire et qu’elle arrête de sabrée les effectifs CDI.

Nous ne pouvons adhérer à de tels objectifs qu’impose la direction par le biais d’un intéressement au détriment des conditions de travail et son mépris envers les salariés, si elle veut donner un semblant de motivation, eh bien qu’elle augmente les salaires.

 Dernier point, la direction remet sur la table la clause sur l’absentéisme. Les 3 organisations ont été très clair, il n’y aura pas d’accord si la direction inclus l’absentéisme dans l’accord d’intéressement.

La direction en agissant ainsi ignore complètement le réel malaise de l’absentéisme dans cette usine et pense la résoudre en mettant cette clause, eh bien elle se trompe !!!

De surcroit, la direction porte plus d’intérêt sur un accord d’une éventuelle prime d’intéressement que des salaires convenables pour ses salariés. (Rappelez-vous de l’attitude de notre direction lors des NAO).

La direction achète la PAIX SOCIALE avec cette prime !

L'intéressement est une réponse qui permet de contenir le mécontentement des salariés en évitant d'augmenter les salaires car c'est l'augmentation du salaire qui permet d'améliorer les conditions de vie et non un système aléatoire tel que l'intéressement.

C'est un moyen masqué d'obtenir encore de la performance en agitant une « carotte aléatoire » sans augmenter les salaires, sans améliorer les conditions de travail comme le taux de remplacement,  la réduction du travail précaire.

Une fois le système en place, il n'y aura plus nécessité d'augmenter les salaires. En effet les études montrent que là ou l'intéressement est négocié, les augmentations salariales progressent moins vite voire stagnent.

A VOUS DE VOIR !

  

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

La Commission nationale pour le Développement et la Réforme de Chine a annoncé vendredi 6 mai que Unilever (China) Co., Ltd. devait payer une amende de 2 millions de yuans (303 000 dollars) pour avoir déclaré envisager une hausse des prix planifiée, ce qui a aggravé les prévisions inflationnistes du public et provoqué une vague d'achat en réaction.

L'amende, infligée par les autorités de contrôle de prix de Shanghai, fait partie des efforts nationaux pour freiner une tendance inflationniste nationale.

Un porte-parole d'Unilever China a évoqué à de multiples occasions une hausse planifiée des prix des produits du groupe. Ces commentaires ont provoqué une ruée sur des produits de consommation dans plusieurs villes chinoises en mars et suscité l'inquiétude quant aux risques d'augmentation des prix dans l'ensemble du pays, indique un communiqué dévoilé par la commission.

Les autorités de contrôle de prix de Shanghai ont découvert que le groupe avait diffusé intentionnellement de fausses informations qui ont incité le grand public à s'attendre à une augmentation massive des prix. La vente des produits Unilever a donc connu une croissance brutale, certains supermarchés ayant vendu dix fois plus de produits du groupe qu'en temps normal, précise le communiqué.

"Cette démarche a perturbé sérieusement l'ordre du marché", a jugé la commission nationale, ajoutant que l'amende était donc conforme à la loi et aux réglementations du pays.

Unilever, le deuxième plus grand producteur de produits de consommation au monde, après Procter & Gamble, a ajourné l'augmentation des prix de ses produits, prévue le 1er avril 2011, après que la commission ait sommé les directeurs d'Unilever China d'expliquer les remarques du groupe.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

Pour répondre au communiqué de la direction d'aujourd'hui, M. Devillers (DRH - RHH) et M. Pellegrini, merci de prendre connaissance des élements suivants.

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Email de la direction envoyé pendant leur suspension de séance :

From: Devillers, Olivier
Sent: Monday, April 18, 2011 2:52 PM
To: _ML_EU_FR_LF-CompiegneUsine
Subject: Négociation Intéressement / Note d'information du personnel

Bonjour à tous

Les organisations syndicales étaient convoquées à une réunion de négociation sur les critères de l’intéressement ce lundi 18 avril à 14 h.

Nous vous informons que cette réunion n’a pas pu se tenir, la délégation syndicale CGT s’étant présentée à 4 personnes et ayant refusé d’appliquer les dispositions de la convocation qui en prévoyait 3 au total (dont le délégué syndical).

Pour mémoire, l’article L.2232-17 du code du travail dispose qu’ « à défaut d’accord [entre l’employeur et l’ensemble des organisations syndicales], le nombre de salarié qui complète la délégation est au plus égal à celui des délégués syndicaux de la délégation. » (soit 2 au total).

La direction demeure désireuse de discuter et de proposer un accord d’intéressement aux salariés de la société UF HPC, permettant à nos établissements de progresser et de faire bénéficier les salariés de ses progrès.

Une nouvelle date de négociation sera déterminée ultérieurement pour pouvoir avancer sur le sujet.

Cordialement.

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Olivier DEVILLERS

Directeur des Ressources Humaines

Unilever France HPC Industrie

olivier.devillers@unilever.com

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Communiqué des 3 organisations syndicales

Réunion de négociation sur l’intéressement

Communiqué CGT – FO – CFDT

Aujourd’hui lundi 18 avril nous devions rencontrer la direction concernant la négociation des critères usine pour l’accord d’intéressement.

Cette réunion a démarré par une opposition stricte de la direction concernant la composition des délégations syndicales, celle-ci refusant qu’elles soient composées de 4 personnes  comme chaque négociation et comme notamment la réunion en centrale qui a déjà eu lieu.

Les 3 organisations syndicales (OS) ont refusé de céder à la nouvelle provocation de la direction et face à cela M. Pellegrini et M. Devillers ont quitté la table des négociations.

Après une attente de 45mn et au vu des propos tenus par la direction, les 3 organisations syndicales ont décidé de quitter la salle vide.

Après une suspension de séance de 30 minutes les trois OS sont remontées en réunion et ont attendu la direction pendant encore un quart d'heure.

À son retour la direction nous a informé qu'elle avait envoyé un e-mail à l'ensemble des salariés annonçant qu'elle ne négocierait pas dans ces conditions.

Nous tenons à dire que les négociations en centrale ont démarré le 4 avril avec des délégations composées de quatre personnes par organisation syndicale.

La délégation FO et CFDT avait prévu de venir avec une composition de quatre personnes sauf que pour des raisons de congés elle n'était composée que de trois personnes.

De plus concernant le site de Saint-Vulbas nous avons appris que la délégation de la CFDT (seul syndicat présent sur le site) était de cinq personnes, cherchez l'erreur.

Soyons clair, les délégations seront composées de quatre personnes.

Lundi 18 avril 2011

L'intersyndicale CGT – FO – CFDT

 

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Droit de réponse de la CGT

 

61905.jpgEncore une fois, un grand cinéma de la part de cette direction, c'est plutôt risible qu'autre chose. Faut tout de même savoir que les négociations de l'accord d'intéressement société ont démarré avec des délégations composées de quatre personnes et que pour d'autres sujets pour lesquelles les organisations syndicales étaient invitées à venir discuter ou négocier, il est déjà arrivé à plusieurs reprises que la FO ou la CFDT soit surreprésentée, c'est-à-dire être composé de plus de membre que prévu dans leur délégation. Jamais la direction n'avait fait autant de cinéma en allant jusqu'à diffuser un e-mail à l'ensemble des salariés pour dénoncer l'attitude de la FO et de la CFDT, pourquoi cette fois-ci !!!

La direction, encore une fois en difficulté, cherche à stigmatiser et à dénigrer la CGT, c'est vraiment une attitude pitoyable, voilà ce qu'on appelle du dialogue social chez Unilever et ses représentants.

A bientôt

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

Nous venons d'apprendre que les 3 organisations syndicales attendent la direction en salle DOVE après une suspension de séance. Nous attendons les infos sur ces négociations. A bientôt

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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