SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Incontestablement, pour les associations écolos -et j'ose dire bobos-, les 150 Gaulois, tirés au sort, ont réalisé une avancée juridique d'importance.

Ben oui, ils proposent un double référendum sur 2 rajouts à la Constitution: "La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique". Qui peut être contre?

Sauf que la Constitution grave actuellement dans le marbre que la 5e République est sociale et chacun s'aperçoit aujourd'hui où on en est sur ce sujet. Quant à notre Constitution qui accorde des pouvoirs exorbitants au président de la République, notamment celui de ne rendre aucun compte à personne, en particulier aux parlementaires soi-disant représentants de la Nation...

Le 2e rajout concerne "l'écocide", c'est à dire la condamnation de tout acte ayant causé un dommage écologique grave. Sauf que c'est déjà punissable par le Code pénal.

Bref, Macron avait institué ladite CCC en réponse à sa manière au mouvement social amené par les Gilets jaunes. Façon pour lui de mieux faire prendre les vessies pour des lanternes ou de ficher un grand coup d'épée dans l'eau. C'est comme on veut.

Greenpeace France, qui veut y croire,  affirme : "Une réponse purement symbolique aux travaux de la convention serait un désastre économique et la preuve que le président est incapable  d'emmener le pays  vers le monde d'après". Ah, le monde d'après ripoliné en vert!

Le CAC40, les 40 plus grands groupes gaulois cotés en Bourse, ont augmenté en 10 ans leurs dividendes de 70% dans notre république dite sociale. Tant que ces prédateurs, et d'autres, seront aux affaires de la France, le capitalisme aura les meilleurs jours chez nous.

Maintenant, libre à chacun de préférer un emplâtre sur une jambe de bois.

Pour autant, la France c'est toujours ça:

Convention citoyenne pour le climat: comité théodule ou pas?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Nous continuons donc nos mobilisations, les

mardis, les jeudis et pour les deux grandes

journées d’action nationale du 30 juin et du

14 juillet.

Accord sur la santé : encore un ENFUMAGE médiatique !

Premièrement, il est clair que nous ne nous contenterons pas d’une aumône. La demande est de 300 euros nets par mois pour tous les agents. Ce n’est pas trop demander, car ce ne sera même pas suffisant pour rejoindre la moyenne des salaires des personnels de pays comparables. Une refonte des grilles de rémunérations devra donc suivre.


Deuxièmement, le gouvernement ne peut visiblement penser qu’à une seule chose à la fois car il a « oublié » nos deux autres revendications, notamment la principale qui concerne les embauches de personnels : 100 000 à l’hôpital et 200 000 dans les EHPAD. Sans embauche, aucune des promesses faites ne peut être concrétisé, notamment celle sur les remplacements.


Enfin, autre oubli, la fin des fermetures de lits, de services et d’hôpitaux. Cette revendication est incontournable et a été largement mise en avant par les citoyens qui nous ont rejoints et soutenus lors des manifestations et rassemblements du 16 juin. Par ailleurs, il s’agit aussi d’une exigence forte de très nombreux gilets jaunes qui eux aussi ont été enfumés par le fameux « grand débat » qui n’a rien changé à la politique de destruction des services publics dans les territoires.

 

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier SAMU 93

sur sa page Facebook

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CHEMINOTS CGT PERPIGNAN, train des primeurs : le gouvernement a encore menti !

Publié par FSC

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Gerzat (Puy-de-Dôme) : JEUDI 25 JUIN devant chez LUXFER !

Luxfer à Gerzat

Gerzat (Puy-de-Dôme) : JEUDI 25 JUIN devant chez LUXFER !

Publié par canempechepasnicolas.over-blog.com

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Ce vendredi 19 juin, les éboueurs de l’entreprise Coved à Caen se mobilisent contre les licenciements ainsi que leurs conditions de travail. Après le licenciement de leur collègue qui a conduit à son suicide, ils ont décidé de se mettre en grève.

Grève des éboueurs à Caen suite au suicide de leur collègue licencié pour avoir bu deux bières

Crédits photo : Jacques Demarthon / AFP

Rappelons- le, vendredi 5 juin, un éboueur se donne la mort suite à son licenciement. À ce moment, nous écrivions : “Un éboueur en activité depuis plus de 26 dans l’entreprise COVED de traitement des déchets, s’est suicidé vendredi 5 juin, près de Caen. La veille, le travailleur avait reçu une lettre de licenciement motivée par un trop fort taux d’alcoolémie de 0,19g par litre de sang. En effet, cet homme et son collègue avaient accepté deux bières offertes par un client les remerciant d’avoir été présents pendant le confinement.”

Stefano Patry, travailleur pourtant essentiel et en première ligne pendant la crise sanitaire, a été remercié après ses services rendus à la société par une lettre de licenciement. En effet, le patronat, affaibli par la crise sanitaire et la crise économique, profite de ce genre de motif pour licencier en masse. À une période où les travailleurs sont affaiblis physiquement et mentalement, les licenciements et la violence patronale peuvent donner lieu à des événements dramatiques comme ce fut le cas pour ce Stefano Patry. Yannick Martin, responsable syndical CGT et collègue de Stefano Patry, explique qu’ "Avant de le licencier, ils auraient peut-être pu lui parler. Ce n’est pas normal". Pour ses collègues la mort de Stefano Patry a été un choc, dont ils peinent à se remettre : "C’est dur pour nous de perdre un collègue, c’est très dur" Un de ses collègues évoque d’autres suicides dans des entreprises de collecte d’ordures.

Mais les travailleurs ne restent pas muets face à ces injustices et à la répression plus forte que jamais du patronat. Nombre d’entre eux se sont mis en grève dans différents secteurs avec de nombreuses revendications adressées au gouvernement. Cela a été le cas des ouvriers de Renault, du personnel de santé lors de la manifestation du 16 juin et de tant d’autres. Après avoir déposé un préavis de grève pour ce vendredi 19 juin, à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT, ce sont les salariés de l’entreprise Coved qui se sont mis en grève pour protester et rendre hommage à leur collègue. Plusieurs sites gérés par la société Coved Environnement ont été bloqués à Giberville et Pont-Levêque, empêchant la tournée des camions bennes. Après la mobilisation de ce vendredi, ils prévoient également un hommage à leur collègue. Ils dénoncent une politique autoritaire de la direction accompagnée de nombreux licenciements et démissions. Entre autres, un “management très dur” sans dialogue social. Mais aussi sur leurs conditions de travail, qui se dégradent : horaires extensibles, hygiène des locaux déplorable, temps de repos réduit... Ces mêmes travailleurs avaient déjà été en grève en 2017, sans aucun changement de la part de la direction.

Par ailleurs, les collègues de Stephano ont saisi l’inspection du travail et la famille de la victime souhaite porter plainte pour homicide involontaire. Le suicide de cet éboueur montre la violence dont fait preuve le patronat envers les travailleu.ses.rs ainsi que son manque de considération face aux héros et héroïnes de la crise sanitaire. Nous réclamons toujours justice pour ce travailleur.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Je ne sais pas si vous le savez, mais 150 Français, tirés au sort, sont réunis en Convention citoyenne pour le climat. Notre président va les rencontrer le 29 juin pour leur apporter des "premières réponses". En attendant, une propositions a fuité dans la presse. Pour la semaine de travail à 28h , la convention a voté NON à plus de 65%.

 

Le Figaro, journal historique du capital et de son ordre en France, semble s'en réjouir.

"Les 28 heures hebdomadaire sont «totalement déconnecté[s] de la réalité et c'est indéfendable dans le contexte actuel. Et cette mesure discrédite totalement la convention, c'est donner le bâton pour se faire battre. Si c'est proposé, ça sera rejeté et ça aura juste discrédité notre travail,» jugeait ainsi Mélanie (en séance, les membres de la convention ne sont mentionnés que par leurs prénoms).

«Le partage c'est beau mais avec la crise actuelle c'est pas possible. J'ai travaillé toute ma vie 50 heures par semaine en élevant seule deux enfants. C'est toujours les mêmes qui travaillent moins, toujours les mêmes qui travaillent plus et pour des salaires minables,» lançait de son côté Marie-Hélène en refusant la mesure. «C'est hors mandat par rapport à la diminution des gaz à effet de serre», jugeait de son côté Lionel, tandis que d'autres abondait : «Il faudrait une convention citoyenne séparée sur le travail»".

Et sur le transport des marchandises par le train ou le fluvial au lieu du tout routier? Le Figaro n'en parle pas.

Mais ça tombe bien, pour la réduction du temps de travail comme pour revaloriser le fret à la SNCF, c'est toujours NON du côté du supplétif que le capital a placé dans le palais de l'Elysée.

Convention citoyenne pour le climat et la semaine de travail à 28h? Finalement ça sera non à plus de 65%

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Le géant bancaire britannique HSBC reprend son plan de licenciements mis en pause pendant la crise sanitaire. Ce sont 35 000 emplois qui sont menacés pour permettre la concentration sur les activités asiatiques. Les victimes de cette restructuration ne seront pas les traders ou les cadres, mais bien les travailleurs et travailleuses des agences.

 

HSBC reprend son plan de licenciement : 35 000 emplois menacés dans le monde

Crédits photo : AFP/ARCHIVES

Dans un message interne envoyé aux 235 000 salariés, Noël Quinn, directeur général, a annoncé un plan de restructuration prévoyant 35 000 suppressions d’emplois. Pris dans les tensions entre la Chine et les États-Unis, la révolte de Hong Kong et la crise sanitaire, HSBC se concentre sur les marchés asiatiques, Hong Kong ayant toujours été sa ville de prédilection. C’est en février dernier que la banque annonce ce plan, mais la pandémie et le confinement poussent à le suspendre. D’après le directeur général, il serait aujourd’hui temps de reprendre là où ils s’étaient arrêtés : « Nous ne pouvons pas faire une pause indéfiniment », « c’est encore plus nécessaire aujourd’hui » a-t-il déclaré.

 

Les profits avant tout

 

HSBC s’appuie sur les 7 à 11 milliards de dollars de crédits impayés à cause de la crise sanitaire pour justifier ces licenciements. Or, si vraiment la pandémie avait mis la banque en difficulté, le directeur général ne toucherait pas 1,37 millions d’euros par an. Encore une fois, ce sont les travailleurs et travailleuses qui sont victimes de cette crise.

Le seul but de cette restructuration est de supprimer ce qui n’est pas assez rentable. Avec le Brexit et les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, HSBC veut se concentrer sur les secteurs les plus profitables, sans se soucier de la vie des employés. La crise sanitaire n’est qu’un accélérateur au service de cette course aux profits à laquelle ils se livrent.
En France, HSBC cherche à fermer les agences les moins rentables, situées dans les petites villes, laissant sur le carreau près de 8000 employés. Loin des métropoles, il sera difficile de retrouver un travail, encore plus avec la crise économique qu’à engendré la pandémie.

Il faut ouvrir les livres de comptabilité pour savoir si réellement cette restructuration est nécessaire, et quand bien même elle l’était, ça n’est pas aux salariés de payer. Ça n’est pas à ceux qui ont fait des sacrifices pour maintenir les activités de la banque et ont été en première ligne face au covid pendant le confinement qui doivent payer la crise.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Derichebourg. Veyrier soutient l’accord

 

et bloque les comptes Twitter des

 

ouvriers mécontents

 

Sur LCI, le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier, a apporté son soutien au très controversé accord signé chez Derichebourg Aéro à Toulouse. Par la suite, des ouvriers mécontents ont interpellés Veyrier sur Twitter. Ce dernier a purement et simplement bloqué leur compte.

Nouvelle trahison

Il y a les paroles et les actes, qui visiblement ne sont pas en symbiose du côté de Force Ouvrière. Si Yves Veyrier, son secrétaire général, ne cesse de répéter qu’il est hors de question de s’en prendre aux salaire sous la menace de licenciements tout comme il faut refuser les licenciements, le syndicat FO chez Derichebourg Aéronautics Services à Toulouse a signé un Accord de Performance Collective (APC) attaquant de large pan des acquis des travailleurs, notamment les diverses primes qui constitue une part importante des revenus net par mois. La rémunération des ouvriers est sévèrement attaquée. En ajoutant à cela, la perte de certaines primes en étant au chômage partiel, certains ouvriers perdent autour de 500 euros par mois. Pire encore, cet accord n’écarte nullement le spectre de licenciements dans l’entreprise !

Alors que les salariés de Derichebourg s’étaient mis en grève contre la signature de l’accord, Jean-Marc Moreau, délégué FO sur le site, avait affirmé, sur le piquet, avoir eu Yves Veyrier au téléphone et que ce dernier soutenait la signature de l’accord. Des propos qui entrent en contradiction avec ceux tenus par Veyrier lui-même, quelques heures auparavant, ou le secrétaire général de FO indiquait sur France Inter qu’il fallait « s’assurer qu’à la clé, il n’y a pas de suppression d’emploi ni de serrage de ceinture sur les salaires ».

Depuis, les ouvriers de Derichebourg, rassemblés au sein d’un collectif de salariés mêlant syndiqués et non-syndiqués, ont ouvertement interpellé Veyrier pour qu’il confirme avoir apporté son soutien à la signature de l’APC. C’est finalement sur LCI, sans avoir daigné répondre directement aux ouvriers de Derichebourg, que Veyrier a apporté sa réponse. Alors que Manuel Bompard abordé, avec Sacha Houlié, député macroniste, la question de Derichebourg, Veyrier a affirmé que « le syndicat Force Ouvrière est majoritaire, il a négocié. Je pense qu’ils savent à peu près de quoi ils parlent ».

Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir les travailleurs. Dans une vidéo postée sur Facebook, Abder, membre du collectif des salariés de Derichebourg, a interpellé le secrétaire général de FO. « Monsieur Veyrier, oser dire que l’APC n’a pas eu de conséquence sur les salaires, c’est se foutre de la gueule du monde [...] Et ça, je vous laisserai pas le dire, parce qu’à un moment il y en a marre d’entendre des conneries pareilles sur un plateau. C’est un mensonge pur et dur en direct à la télé » a t-il notamment déclaré.

 

Mais visiblement, Yves Veyrier ne semble pas apprécier que des travailleurs du rang lui demandent des comptes et mettent en avant la contradiction entre un discours combatif et une politique concrètement d’accompagnement des attaques du patronat, comme c’est le cas à Derichebourg. Ainsi, Gaëtan Gracia, militant au NPA-Révolution Permanente et à la CGT des Ateliers de la Haute Garonne, a indiqué sur Tweeter que le secrétaire général de Force Ouvrière... bloquait tout simplement les comptes de celles et ceux qui l’interpellaient sur cette affaire !

Un seul contre-exemple, le cas de Ryanair s’oppose à l’APC, mais uniquement parce que la direction refuse de convoquer le CSE et d’ouvrir des négociations. En fait, il semblerait que Veyrier soit contre les APC, quand son syndicat ne peut pas négocier avec le patron à quelle sauce les ouvriers vont être mangés. Les ouvriers de Derichebourg l’ont répété maintes et maintes fois et l’ont érigé en slogan sur les tracts qu’ils distribuent devant les autres entreprises du secteur aéronautique, "on ne négocie pas le poids des chaînes !"

On le sait, dans les prochains mois, les attaques type APC, plans de licenciements, tout ce qui peut être pris par le patronat contre les acquis des travailleurs vont se multiplier, dans le secteur aéronautique comme ailleurs. Les salariés de Derichebourg, en s’organisant en collectif rassemblant syndiqués et non-syndiqués, ont montré la voie pour lutter contre ces attaques, qui peuvent être appuyées par des syndicats, comme c’est le cas dans cette affaire. Une expérience précieuse et un combat qui n’est pas terminé chez Derichebourg !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C'est écrit dans Le Monde dont les sources proviennent du bunker de l'ex-banquier d'affaires devenu président des riches et du capital.

 

Donc, "Selon les informations du « Monde », le chef de l’Etat veut à la fois dévoiler ses intentions sur la fin du quinquennat et changer son équipe gouvernementale dans les jours suivant le second tour des municipales "

Mince, c'est bêta, on les aimait tous ces chambellans de l'Elysée ex-socialistes ou pas.

Pour Macron "nouveau chemin" et "nouveau gouvernement" après les municipales

Ce dimanche, les 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat, tirés au sort, vont remettre leurs conclusions à Macron président.

Les services secrets du Monde évoquent un référendum à ce sujet et Emmanuel Macron ne serait pas contre un référendum pour peinturlurer en vert la constitution monarchique de la France

D'ores et déjà, le ministère de la police a déniché une vieille affiche électorale. Par souci d'économie, pour mieux prêter du fric public au patronat, on remplacerait simplement Louis Napoléon Bonaparte par Emmanuel Macron.

Pour Macron "nouveau chemin" et "nouveau gouvernement" après les municipales

Et avant de s'esbaudir devant les infos télévisés, à méditer...

Pour Macron "nouveau chemin" et "nouveau gouvernement" après les municipales

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Une première victoire des Neuhauser

 

après 10 jours de grève

 

Les Neuhauser de la boulangerie de l’Europe à Reims ont démarré une grève le lundi 8 juin afin de réclamer une prime covid et des primes de risques pour avoir travaillé pendant la pandémie. Après 10 jours de bras de fer, ils ont arraché une première victoire !

Reims

Démarrée le 8 juin, leur grève était une première. Au lendemain, ils ont été rejoints par les camarades du site de Moselle et puis de Maubeuge. La colère s’est étendue et les ouvriers de plusieurs autres sites en France ont menacé la direction de se mettre également en grève.

Pour Reims, il s’agit bien de la première grève de leur histoire et d’une première expérience de lutte et de coordinations avec d’autres sites de l’entreprise. Un travail de longue haleine mené par des militants de Révolution Permanente et syndicalistes de l’entreprise qui ont cherché avec patience de tisser et construire des liens forts qui aujourd’hui portent ses fruits dans la lutte contre le patron.

A Reims, les travailleuses et travailleurs novices dans la lutte ont évolué et pris conscience de leur force au fil des discussions et débats, d’heure en heure, sur le piquet de grève. Ils ont su organiser démocratiquement la grève et la lutte, en mettant en place des assemblées générales pour décider de la suite du mouvement. Ils ont également créé une caisse de grève et animé leurs piquets de manière quotidienne. Canapés, barnum, sono et même des tables de ping-pong ont été installés sur le piquet. Il s’agissait d’une façon de montrer à leur patron qu’ils étaient prêt à rester des jours et des jours devant l’usine afin de faire valoir leurs revendications !

Des soutiens de tout Reims sont venus les voir sur le piquet, des cheminots, des transports urbains, des profs, des syndicalistes et des militants révolutionnaires. C’est une lutte exemplaire que les grévistes ont menée, une première expérience qui les a transformés. En plus d’avoir pris conscience de leur force ils ont su reprendre leur dignité et créer des liens entre eux que leur patron ne pourra pu jamais détruire.

La première victoire est d’avoir inversé le rapport de force en rappelant que c’est eux les ouvriers qui créent les richesses et que sans eux leur usine est à l’arrêt et leur patron n’est rien ! Les liens créés entre les collègues et ceux des autres sites de l’entreprise ne font que renforcer la confiance des travailleuses et travailleurs dans leur détermination et la justesse de leur combat. Le patron n’a pas eu le choix : il a dû d’abord ouvrir les négociations sur la prime covid, améliorer les conditions de travail des salariés et il a dû octroyer la même prime de production pour tous les salariés avec un minimum de 209€ garantie pour tous.

Ils n’ont certes pas obtenu l’intégralité de leurs revendications mais ils ont compris que seule la grève et la lutte de classe paient. Ils ont également pris conscience de la nécessité du travail interprofessionnel et de la nécessité de se coordonner et s’organiser au-delà des limites syndicales et d’étiquettes. Une première victoire qui va en ouvrir d’autres car les salariés, après avoir relevé la tête, sont bien déterminés à aller chercher de nouvelles victoires !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Un employé de Pôle emploi est menacé de licenciement pour avoir aidé des chômeurs à toucher leurs aides

 

Yann Gaudin est conseiller Pôle emploi et dénonce les pratiques de l’institution visant à priver les demandeurs d’emplois des allocations qui leurs sont dues. Il est convoqué par sa hiérarchie le 22 juin et est menacé de licenciement.

Répression patronale

Crédit photo : Christophe Lefebvre

Yann Gaudin, conseiller Pôle emploi à Rennes est convoqué par sa hiérarchie mardi à un entretien préalable qui pourrait aboutir à un licenciement. Sa faute ? Avoir aidé des chômeurs à toucher des allocations qu’ils auraient dû percevoir.

Yann Gaudin est salarié à Pôle emploi depuis 2006 et déclare à l’AFP qu’il a pu y constater « de vraies anomalies couvertes par une chaîne de décideurs, par exemple des salaires exclus automatiquement par le système de calcul des allocations chômage ». Lors d’une interview accordée à France 3 le 18 janvier 2020 , il accuse également la direction de « ne pas respecter le devoir d’information de Pôle Emploi, et de l’empêcher d’appliquer ce principe dans son travail. »

Depuis novembre 2019, il dénonce les « pratiques frauduleuses généralisées » de Pôle emploirevelations dans son blog « Pôle Emploi : le droit de savoir » sur Médiapart Il souligne également que dans les cas où les employés prennent conscience de ces pratiques, ceux-ci sont « placés sous une autorité hiérarchique, ce qui a l’inconvénient de la pression et des menaces de sanctions »

Il subit lui-même ce harcèlement par la direction et fait l’objet d’une mise à pied de cinq jours en mai 2019. Cette répression patronale l’aura également mené à plusieurs mois d’arrêt de travail par son médecin. Yann Gaudin est donc accusé par la direction de faire son travail, c’est-à-dire informer et accompagner les usagers dans leurs démarches.

Pôle emploi est né en 2008 sous le mandat de Nicolas Sarkozy de la fusion entre deux établissements :
• L’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE), créée en 1967 dont la mission était notamment d’accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche de travail.
• L’Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce (ASSEDIC) dont la mission était de verser les allocations chômage.

Pôle Emploi est un établissement financé par l’argent public, cependant ses travailleurs et travailleuses relèvent juridiquement du droit privé (à l’exception d’une minorité relevant du droit public). Dans un ouvrage intitulé « Pôle emploi : la face cachée », trois journalistes de France Info publie une enquête lancée en septembre 2018 sur les conditions de travail au sein de l’établissement. Les témoignages des salariés dénoncent notamment les conséquences de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC : un accroissement de la surcharge de travail, une surveillance accrue des employés pour mesurer leur efficacité, et une pression de la hiérarchie sur ceux-ci pour des résultats.

Rappelons que cette enquête fait suite à une plainte déposée contre Pôle Emploi en 2014 par les parents d’Aurore Moësan, conseillère au sein de l’établissement qui se suicide en octobre 2012. La structure est donc accusé d‘ « harcèlement moral », « mise en danger délibérée de la personne d’autrui », « non-assistance à personne en danger », « homicide involontaire » et « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». La plainte évoque également plus de 17 suicides liées aux conditions de travail au sein de l’entreprise.

Les chômeurs sont régulièrement accusés par de nombreux médias et les classes dominantes d’être des fraudeurs aux aides sociales. Ces discours justifient les mesures mises en place par l’Etat pour une augmentation du pistage des demandeurs d’emploi et une réduction des aides allouées aux classes populaires. Dans cette logique, le gouvernement Macron mettait en place en janvier 2019 un décret qui renforçait les sanctions et les contrôles des chômeurs et prévoyait notamment une augmentation des personnels dédiés à ces missions d’ici 2020..

L’exemple de Yann Gaudin nous montre bien que l’Etat préfère faire des économies sur les allocations attribuées aux plus précaires tandis que Pôle Emploi, institution sous la tutelle du ministère du travail, ne se gêne pas pour réprimer les travailleurs qui le dénonce. Ainsi, la mission d’accompagnement des agents de Pôle emploi est détournée par des logiques de management d’efficacité, les conseillers sont poussés à toujours plus de contrôle et à une chasse aux chômeurs sous la pression hiérarchique.

Dans le contexte actuel de crise sanitaire et économique, les demandeurs d’emploi vont être de plus en plus nombreux et les travailleurs et travailleuses de plus en plus précaires. Le cas de Yann Gaudin est symbolique. Lui qui essaye d’aider les chômeurs finira peut être sur le carreaux pour avoir fait simplement son travail. Il ne faut pas que les travailleurs, la jeunesse, les chômeurs ou les retraités ne paient la crise. C’est pourquoi il faut imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires, le partage du temps de travail.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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