SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Ordonnances Coronavirus : les attaques contre les droits des salariés inscrites dans la loi

Imposition des congés payés, limitation des repos, augmentation du temps de travail : les ordonnances votées hier par le Conseil des Ministres constituent une attaque violente contre les droits des travailleurs sous couvert de lutte contre l'épidémie.

ETAT D'URGENCE SANITAIRE

Mardi, le Ministère du travail défendait son plan d’urgence comme « un dispositif inédit et massif pour protéger les compétences des entreprises ». Depuis la publication du projet de loi d’urgence, la stratégie du gouvernement est claire : mettre en œuvre une gestion pro-patronale de la crise en soutenant financièrement et donnant les plein-pouvoirs aux employeurs pour attaquer les droits des salariés.

Comme en 2017, le gouvernement a donc recouru aujourd’hui à des ordonnances pour modifier le Code du Travail. Comme en 2017, les dispositions arrêtées se caractérisent par extension des pouvoirs du patronat. Ainsi, ce sont clairement les entreprises et le patronat qui ressortent grands gagnants de ces nouvelles « ordonnances Macron ». En effet, si quelques dispositions sont prévues pour les salariés comme le chômage-partiel, étendu pour l’occasion à des entreprises qui y échappaient (RATP, SNCF), les arrêts maladies pour permettre la garde d’enfants ou encore la prolongation des droits des chômeurs en fin de droits jusqu’à la fin de la crise sanitaire, elles sont totalement minimales, surtout au regard des attaques contre les droits des salariés auxquelles les ordonnances ouvrent la voie. 

En effet, comme prévu dans le projet de loi d’urgence, les ordonnances permettront entre autres aux employeurs d’imposer à leurs salariés le moment de prise de leurs congés payés, de modifier le droit au repos ou de s’affranchir dans certains secteurs des règles en matière de temps de travail, jusqu’à 60 heures dans des « secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale », comme l’a affirmé au Monde l’entourage de Muriel Pénicaud. Un périmètre particulièrement flou pour des transformations de l’organisation du travail très contraignante pour les salariés.
 
En dehors de ces attaques d’ampleur contre les acquis sociaux qu’autorisent les ordonnances, elles contiennent également diverses mesures de soutien aux entreprises. Les TPE bénéficieront ainsi d’un fonds de solidarité d’un milliard d’euros, et de possibilités de report de paiements de leurs charges. Des mesures sont également en ciblant certains secteurs tels que le voyage (modalités de remboursement des annulations), ou les télécommunications (simplification des autorisations).

En revanche, si Edouard Philippe a affirmé à la suite du conseil des ministres que les soignants et le domaine de la santé étaient « absolument prioritaires, qu’il s’agisse des équipements de protection, des moyens de transport des malades, de l’hébergement temporaire ou des financements » aucune annonce n’a été annoncée pour augmenter le budget de la santé ou faciliter la mise en place de campagnes de tests. On peut ainsi se demander où sont les mesures pour augmenter la fabrication de masques ou d’appareils respiratoires en réquisitionnant des usines, où pour mobiliser les cliniques privées afin de soutenir les personnels de la santé déjà surchargés et en manque de matériel.
 
Les ordonnances votées par le conseil des ministres sont ainsi à l’image de la gestion de crise du gouvernement, qui entende faire peser le poids de la crise sur les épaules des travailleurs. A l’inverse de cette approche pro-patronale, ce sont pourtant les travailleurs qui sont les mieux à mêmes de déterminer les réponses les plus adéquates à l’épidémie. Ils l’ont montré dans la santé, où leurs revendications depuis plus d’un an auraient certainement permises de diminuer l’ampleur du drame en cours. Ils l’ont également montré dans toutes les activités de production non-essentielles dont les salariés ont imposé la fermeture.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Loi d'urgence: un coup porté au droit du travail
Alors que la la loi d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a été adoptée par le Parlement dimanche 22 mars 2020.

Ici, nous décryptons cette loi d'urgence et alertons notamment sur les ordonnances inacceptables et injustifiées qui représentent une remise en cause sans précédent du droit du travail.

Cette loi prévoit entre autre la création d’un état d’urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre 2020, et des modifications du Code du travail et du Code de la Sécurité sociale, renvoyées à des ordonnances.

Le gouvernement profite de manière scandaleuse, de la crise sanitaire pour déroger, dans certains secteurs économiques dits essentiels mais non définis, aux règles du droit du travail.

Ainsi, le gouvernement a mis en place un certains nombres de mesures qui viennent casser les règles du droit du travail qui étaient déjà bien fragilisées :

  • la durée quotidienne maximale de travail est portée à 12 heures, au lieu de 10 heures actuellement, celle du travail de nuit à 12 heures au lieu de 8 heures ;
  • il décide de réduire le temps de repos entre 2 journées de travail à 9 heures contre 11 heures minimum aujourd'hui ;
  • il fixe la durée maximale de travail hebdomadaire à 60 heures contre 48 heures jusqu'ici et augmente également les durées de travail hebdomadaires, dans le secteur agricole ainsi que le travail de nuit ;
  • il instaure l’extension du travail le dimanche et prévoit la possibilité d’user de ces régressions jusqu'à décembre 2020.

De même, le gouvernement attend décider seul, de la définition des secteurs essentiels à la vie du pays et dont l'activité doit être maintenu.

Le gouvernement doit lister l’ensemble des activités ne répondant pas à des besoins essentiels pour la population en prenant en compte de l'avis des syndicats qui eux défendent les intérêts des travailleurs et travailleuses.

Pour la CGT, l'urgence est de garantir la protection et la santé de tous les travailleurs et toutes les travailleuses.

La CGT le 26 mars 2020

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le leader de la distribution de produits surgelés Picard a annoncé le versement d’une prime de 1 000 euros net à toutes ses équipes terrain. 

 

Une prime de 1 000 euros va être versée pour les équipes terrain de Picard

Une prime de 1 000 euros va être versée pour les équipes terrain de Picard

Dans une lettre adressée aux collaborateurs, Philippe Pauze, président de Picard depuis février 2020, a annoncé le versement d’une prime de 1 000 euros net à toutes les équipes terrain de l’enseigne : collaborateurs magasin et commerciaux, livraison à domicile et supply chain. Les modalités de versement seront précisées prochainement.

Il a également tenu à remercier l’effort collectif et l’engagement des équipes pour traverser la crise sanitaire.

Publié par LSA.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Unilever annonce un vaste plan mondial pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Le groupe va contribuer à hauteur de 100 millions d'euros par des dons de savon, de produits désinfectants et de nourriture.

 

Unilever dévoile un plan de solidarité pour aider à la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Unilever dévoile un plan de solidarité pour aider à la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Après L'Oréal, c'est au tour d'Unilever de présenter son plan de solidarité. Afin de participer à la lutte contre la pandémie de coronavirus, le groupe anglo-néerlandais va contribuer à hauteur de 100 millions d'euros. Au moins la moitié de cette somme est consacrée à des dons de savons et produits désinfectants (dont gels hydroalcooliques) via la plateforme d'action COVID du Forum économique mondial, qui soutient les organisations et agences de santé mondiales dans leur réponse à l'urgence. Le reste de la somme est consacrée à des dons de produits, des partenariats et des programmes d'éducation au lavage des mains, mis en œuvre par les autorités sanitaires nationales et des ONG, pour soutenir les communautés locales les plus démunies. « Nous espérons que notre don de 100 millions d'euros de savon, d'assainisseur, d'eau de javel et de nourriture contribuera de manière significative à la protection de la vie des gens, et qu'en aidant à préserver les revenus et les emplois de nos travailleurs, nous apporterons une un peu de sérénité en ces temps incertains. La solidité de notre trésorerie et de notre bilan fait que nous pouvons, et devons, apporter ce soutien supplémentaire », a déclaré Alain Jope, pdg d'Unilever.En France, Unilever a démarré des dons de gels hydroalcooliques, produits d’hygiène, d’entretien (Dove, Lifebuoy, Domestos, Cif,) et de produits alimentaires (dont thé Lipton et soupes et produits Knorr et Foodsolution), pour aider les personnels soignants, via l’APHP et les centres hospitaliers proches de ses cinq usines françaises, à hauteur de plus de 200 000 produits.

 

A côté de ces dons, Unilever va également apporté son aide à ses fournisseurs les plus fragiles. Cela passe par le paiement anticipé pour les petits et moyens fournisseurs les plus vulnérables, afin de les aider à obtenir des liquidités financières. Unilever va aussi proposer des facilités de trésorerie pour les petits clients dont l'activité repose sur Unilever, afin de les aider à gérer et à protéger leurs emplois.

Unilever veut aussi protéger ses salariés contre les baisses de salaire soudaines, dues à la perturbation du marché pendant une période pouvant aller jusqu'à trois mois. « Nous préserverons nos employés, entrepreneurs et personnes qui travaillent sur nos sites, à temps plein ou à temps partiel. Cela s'appliquera aux travailleurs qui ne sont pas déjà couverts par les régimes publics ou par leur employeur direct », annonce le groupe dans un communiqué de presse.

 

Publié par  www.lsa-conso.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Liste non exhaustive des lois et dispositifs antisociaux et sécuritaires liées au coronavirus

Le réel risque que comporte l’épidémie de Covid 19 est l’occasion pour les libéraux de nous faire passer leurs meilleurs recettes. Plutôt que d’arrêter la production, seul moyen de circonscrire la pandémie, Macron et ses sbires vont à tout les coups nous offrir leur spécialité : les lois réactionnaires.

Les travailleurs du BTP exercent leur légitime droit de retrait, Pénicaud « scandalisée »

Muriel Penicaud, la ministre du travail fait style elle connait le travail suite à la préconnisation des représentants syndicaux ET patronaux (quand même) de suspendre les chantiers de BTP. Muriel Penicaud, cette grosse bourge, n’a rien trouvé de mieux que de se déclarer « scandalisé » par ces pratiques. Toutes les infos sur un site d’actualités du BTP.
Doit on rappeler que les ouvriers du bâtiments représentaient plus de 20% des morts (120 sur 500) au travail en 2017 ? Elle en veut encore ! Les libéraux sont prêt à nous faire travailler jusqu’à la mort.

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    6 mois de prison et 3750 euros d’amende pour violation réitérée du confinement

    L’Assemblée Nationale a créé ce soir un délit de violation réitérée du confinement qui peut vous valoir une garde-à-vue, un jugement en urgence et un emprisonnement.

    Selon l’avocat Raphaël Kempf « créer un délit puni de prison, c’est aussi permettre d’envoyer d’y envoyer des gens, pour des faits ridicules, et donc de contribuer à la surpopulation carcérale et à la propagation du Covid-19 dans les lieux d’enfermement.

    Ce délit donne un pouvoir considérable et arbitraire à la police : c’est elle qui décidera a priori si une personne a violé ou non son confinement à plusieurs reprises, c’est elle qui placera en garde-à-vue.

    Du point de vue technique, cet amendement crée une inégalité injustifiée entre l’État et le citoyen pour l’exercice de leurs droits respectifs.

    En cas de violation réitérée (la 4e fois), vous pourrez être poursuivi en urgence, en comparution immédiate, devant le tribunal.

    Mais imaginons que, avant votre passage devant le tribunal correctionnel, vous ayez pris 3 contraventions À TORT

    Imaginons que, pour des raisons diverses, la police vous ait verbalisé de façon parfaitement infondée à 3 reprises.

    Dans ce cas, vous pouvez contester ces amendes devant le tribunal de police… mais, oh wait !, ils sont fermés à cause du confinement.

    L’État et ses procureurs pourront donc tranquillement vous poursuivre en urgence en correctionnelle, tandis que vous serez dans l’incapacité de contester les contraventions qui justifient cette comparution immédiate.
     

Des drones en balade dans le ciel parisien pour vérifier qu’on est bien chez nous

Evidemment le Préfet républicain (tendance plein pouvoir à Pétain) Michel Lallement ne pouvait pas rester les bras croisé et à décider d’ajouter sa pierre à l’édifice du bordel ambiant. Sur le modèle de la Corse, une vingtaine de drones pourrait survoler le ciel. Munis de caméras et de hauts parleurs, ils « inciteront » les passants à rentrer chez eux.

 

 

 

Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, vient voir les premiers essais du nouveau dispositif de surveillance par drone. L'objectif: repérer plus facilement les citoyens qui ne respectent pas les mesures de confinement mises en place en pleine crise du coronavirus

 

 

Les 35 heures remises en cause dans certains secteurs

Selon Marianne

L’article 7 de la réforme dispose en effet que le gouvernement pourra, par ordonnance, « permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ».

Muriel Penicaud, affreuse ministre du travail, n’a pas précisé quels secteurs seraient impliqué. Visiblement que les « secteurs essentiels ».Mais vu que le pour le gouvernement, les secteurs essentiels c’est à peu prêt tout ce qui est de l’ordre de la production, on peut s’attendre au pire.

Le sénat vote un amendement pour que les patrons puissent forcer 6 jours de congés payés pendant le confinement

L’employeur pourra imposer la prise de congés payés pendant la période de confinement, dans la limite d’une semaine selon un amendement adopté au Sénat qui doit encore être confirmé ce vendredi à l’Assemblée nationale.

Les salarié.es vont être super content.es de passer des chouettes vacances dans leur lit à traîner. Bête de voyage.
Cela veut surtout dire un cadeau en or aux patrons qui pourront reprendre le travail sur les chapeaux de roue et bien présurer les employés une fois le vent de l’épidémie retombé.

Bruno Le maire :« il faut que les gens aillent travailler ».

Le ministre de l’économie a été clair : il faut garantir la « sécurité économique » aux Français. Par français vous comprendrez bien qu’il s’agit des patrons, comme d’habitude. Il a assuré sur tous les plateaux télé qu’il fallait aller travailler. Seulement pour les secteurs essentiels. Mais par secteurs essentiels on entend bien sur tous les métiers ouvriers.

Aller travailler malgré l’impossibilité de se procurer des masques, aller travailler dans les transports en commun, aller partager sa bave dans l’effort. Aller travailler malgré l’omniprésence de la maladie.

Publié par ant-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Assemblée générale NAO...

La CGT Unilever France HPCI Le meux vous convie à une assemblée générale de tous les salariés.

Nous estimons qu’il est important de faire le point avec les salariés-es de la situation actuelle de notre usine et sur les NAO.

 

Ce soir à 21H00

 

Mercredi 25 mars à 10H00 et 14H00

 

en salle de pause

 

1% d’augmentation générale

200€ d’abondement sur l’intéressement

Et 1% sur la prime d’équipe et habillage

Pour la cinquième nuit volontariat, la prime de nuit et le panier seront maintenus

 

Accord pour signature des organisations syndicales jusque vendredi midi

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Cinquième proposition direction NAO

1% d’augmentation générale

200€ d’abondement sur l’intéressement

Et 1% sur la prime d’équipe et habillage

Pour la cinquième nuit volontariat, la prime de nuit et le panier seront maintenus

 

Accord pour signature des organisations syndicales jusque vendredi midi

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Quatrième proposition direction NAO

1% d'augmentation générale

200€ d'abondement sur l'intéressement

Et 1% sur la prime d'équipe

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Quatrième proposition direction NAO

1% d'augmentation générale

150€ d'abondement sur l'intéressement

20€ de prime annuelle soit sur la prime été ou sur la prime équipe

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Troisième proposition direction NAO

1% d'augmentation générale

125€ d'abondement d'intéressement

Et la direction nous fait comprendre qu'il sera difficile de discuter sur le reste des revendications !

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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