SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Cash investigation : la ministre du Travail Muriel Pénicaud s'embourbe face à un licenciement abusif

Invitée mardi 26 septembre 2017 sur le plateau de Cash investigation, l'émission d'Elise Lucet sur France 2, la ministre du Travail Muriel Pénicaud s'est totalement embourbée quand la journaliste lui a présenté les conséquences de sa réforme par ordonnances du code du travail pour Nelson, victime d'un licenciement abusif.

De la théorie à la réalité. Invitée ce mardi 26 septembre sur le plateau de Cash investigation sur France 2, la ministre du Travail Muriel Pénicaud s'est trouvée confrontée aux conséquences concrètes de sa réforme par ordonnances du code du travail. Au terme du reportage du jour, intitulé "Travail, ton univers impitoyable", Elise Lucet lui a en effet présenté le cas de Nelson, l'un des intervenants du reportage, salarié viré par Free après moins d'un an d'ancienneté et dont le licenciement a été jugé abusif par le tribunal des prud'hommes.

PAR EL DIABLO

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CHÔMAGE et PRÉCARITÉ en hausse : la mobilisation contre les ordonnances MACRON plus que jamais à l’ordre du jour !

Chiffres du chômage : Une précarité cachée qui doit être stoppée

Les chiffres du chômage parus ce mardi 26 septembre 2017 indiquent une augmentation du nombre de chômeurs.

 

- En catégorie A (Personnes sans emploi tenues d’effectuer des actes de recherche d’emploi) de 0.6% sur un mois, 1.3 % sur trois mois mais en baisse de 0.3 % sur un an. Ils montent de 3 518 100 à 3 540 400 sur un mois.
 

- Les catégories B et C (personnes ayant travaillé une partie du mois) passent de 2 103 300 à 2 105 600 soit une accentuation de 0.1% sur un mois et 1.9% sur trois mois, et donc un bond de 7.5% en un an.
 

- Les effets du plan 500 000 formations s’amenuisent ce qui provoque une diminution de la catégorie D (Personne sans emploi qui n’est pas immédiatement disponible) de 9.9 % sur un an. On peut constater que le nombre de privés d’emploi, toutes catégories confondues s’accroit de 1.5 % et passe de 6 604 500 à 6 705 000 au cours de l’année écoulée

.

C’est encore une fois une hausse de la précarité qui fait l’actualité. Que ce soit selon l’INSEE ou Pôle emploi, les chiffres du chômage relatent une hausse de la précarité importante. L’INSEE nous dit que le sous-emploi représente 6.1 % des personnes qui travaillent, des chiffres également en hausse. Selon les chiffres de Pôle Emploi, 2 105 600 salariés inscrits relèvent de l’emploi précaire.

 

Par ailleurs, la CGT condamne fermement les suppressions des centaines de postes programmées à Pôle Emploi.

 

A l’aube de nouvelles discussions sur l’assurance chômage, le gouvernement ferait bien de faire preuve d’innovation, et favoriser l’emploi en CDI à temps plein qui coûte beaucoup moins cher à l’Assurance Chômage que les contrats courts.

 

Une vraie taxation des contrats courts est une solution simple et pérenne qui ralentirait leur utilisation exponentielle par les employeurs. La CGT a fait des propositions dans ce sens, et les complètera dans les futures rencontres multilatérales qui doivent s‘amorcer début octobre. La CGT défend l’instauration d’une sécurité sociale professionnelle assurant un revenu de remplacement à toutes et tous, et appelle à la mobilisation de toutes et tous. 


Qu’on soit actif ou privé d’emploi, précaire ou retraité, participons aux initiatives contre les ordonnances travail et montrons notre détermination à vouloir une politique de l’emploi digne, qui ne laisse personne sur le côté de la route !

 

PAR EL DIABLO

 

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SOURCE : L'Humanité

Avec le Jeune Karl Marx, le cinéaste engagé nous montre une pensée émancipatrice se forgeant au cœur de l’action politique pour changer le monde.

Comment est née l’idée de ce film, le Jeune Karl Marx  ?

Raoul Peck

Au départ, c’est Pierrette Ominetti, d’Arte, qui m’a sollicité. Je n’aurais jamais osé proposer moi-même à une télévision française de faire un film sur Marx. N’oublions pas que nous sommes alors avant la crise financière de 2008 : l’idée selon laquelle le capitalisme serait l’horizon indépassable de l’histoire est encore largement dominante ; parler de « lutte des classes » est perçu comme une aberration. Le capital avait gagné sur toute la ligne. Quoi qu’il en soit, quand Arte m’a demandé de travailler sur le sujet, j’ai sauté sur l’occasion. Car, pour moi, Marx a toujours été incontournable. On ne peut rien expliquer de la société (capitaliste) dans laquelle nous vivons sans revenir à sa pensée, aux concepts qu’il a forgés et à sa grille d’explication. Je me suis donc attelé à la tâche. Mais au bout d’un certain temps, réalisant l’ampleur du projet, et n’ayant pas réussi à trouver une façon efficace de traiter le sujet en docu-fiction, j’ai décidé de revenir à une fiction pure et de le produire avec ma société de production, Velvet Film.

Pourquoi avoir choisi de vous focaliser sur les années de jeunesse ?

Raoul Peck

Je savais d’emblée que je ne pourrais pas me confronter au « vieux barbu ». Car, en ce cas, il m’aurait fallu non pas un, mais dix films, pour pouvoir défaire toutes les instrumentalisations et les déformations dont son œuvre a été l’objet. J’ai donc pris le parti de me concentrer sur la genèse de sa pensée, cette période qui court de la thèse de doctorat (1841) au Manifeste du Parti communiste (1848). C’est dans ces années que naît chez lui l’ambition d’établir une science de l’histoire des sociétés. Et tout est là.

Dans l’histoire du marxisme, l’évocation du jeune Marx renvoie, en France, à ce qu’on a appelé, dans les années 1960, la « querelle de l’humanisme », avec Louis Althusser postulant une « coupure épistémologique » entre le jeune Marx, empreint d’idéalisme humaniste, et celui de la maturité, du Capital, devenu pleinement « scientifique ». Aviez-vous cette idée en tête ?

Raoul Peck

Je connais bien sûr ce débat, mais, en l’occurrence, non, ce n’était pas l’arrière-plan de ma démarche. Précisément, j’ai commencé par mettre à distance tous les « experts » de Marx, les interprétations, pour ne me baser que sur les correspondances. Je voulais montrer Marx, Engels et Jenny, la femme de Marx, dans leur vie concrète, à partir de leurs propres paroles. Ils sont jeunes, ils ont la vingtaine, ils sont révoltés et ils ambitionnent de changer le monde. C’est cela, le cœur du film. Et mon but, dès le début, a été que cette formidable histoire inspire les jeunes d’aujourd’hui, qu’elle nourrisse leurs propres combats. Je n’ai pas fait ce long métrage en regardant dans le rétroviseur, mais bien devant, vers le présent et l’avenir. Ce film se veut un appel à prendre sa vie en main, comme l’ont fait ces trois jeunes gens à leur époque, et à changer tout ce qui doit l’être, sans se poser de limites a priori. Connaissez votre histoire, apprenez à repérer les liens entre les événements à première vue épars, armez-vous intellectuellement, organisez-vous et battez-vous ! C’est un travail ! Tel est le message.

Votre film comporte une scène qui condense les débats ayant présidé à la transformation de la « Ligue des justes » en « Ligue des communistes ». L’exigence de scientificité paraît centrale dans le propos d’Engels, qui est alors à la tribune pour défendre les idées qu’il partage avec Marx…

Raoul Peck

Oui, il met en avant la nécessité de sortir du romantisme. La Ligue des justes avait pour devise « Tous les hommes sont frères ». Engels confronte avec éloquence ce slogan à la réalité des contradictions sociales. Comment soutenir, en effet, que le patron et l’ouvrier, l’exploiteur et l’exploité, sont frères ? Non, décidément, tous les hommes ne sont pas frères. La nouvelle devise s’impose alors : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » Bien entendu, aujourd’hui, à nous de savoir qui inclure dans le terme « prolétaire ».

L’idée centrale du film n’est-elle pas là, justement ? Dans la façon dont il montre la maturation d’un communisme partant des contradictions du réel pour aller à la réalisation de l’idéal, contre un socialisme utopique plaquant l’idéal sur la réalité, et désarmant, dès lors, les prolétaires ?

Raoul Peck

Les réponses qui venaient dans l’esprit des gens de l’époque étaient celles de leur temps. On se trouve au début de la révolution industrielle, après la Révolution française. On commence juste à comprendre que ce sont les hommes qui font l’histoire, alors même que se met en place une nouvelle aliénation du travail, au travers des grandes fabriques. Ce contexte contradictoire favorise l’essor des grandes utopies, tel le Phalanstère de Fourier. Mais, c’est vrai, Marx a fondamentalement renouvelé la pensée du mouvement ouvrier naissant, en invitant à repartir de l’analyse méticuleuse des structures de la société. Pour lui, c’était la seule vraie méthode pour décider ensuite – ensemble – dans quelle direction s’engager. Le romantisme ne l’intéresse pas ; il veut des démonstrations, avec des arguments et des preuves. C’est une manière de penser très allemande, en un sens. En allemand, le verbe est placé en fin de phrase. Cela oblige à réellement réfléchir à ce que l’on veut dire, avant de le dire. C’est une langue structurante. Dans le film, la scène où Marx pousse Proudhon dans ses retranchements sur la question de la propriété illustre bien cette différence culturelle. Face à un Proudhon qui décrète que, « la propriété, c’est le vol », Marx demande : « Quelle propriété ? » Et il ne le lâche pas. Il ne peut se satisfaire de telles généralisations.

Comment êtes-vous parvenu à rendre captivants, à l’écran, des débats philosophiques complexes qui, sur le papier, peuvent rebuter les non-avertis ?

Raoul Peck

Cela nous a pris dix ans pour y parvenir (rires). Il n’y a pas de secret. La première ébauche du scénario était beaucoup plus didactique. Il a fallu énormément travailler pour se rapprocher, version après version, du cinéma. Mais un cinéma basé sur le réel, un cinéma rigoureux ! Nous n’avons rien inventé. J’ai pu aussi compter sur le talent de mon ami scénariste Pascal Bonitzer, qui sait transformer des scènes susceptibles d’être trop théoriques en scènes vivantes, sans jamais rien lâcher sur le fond, sur la rigueur du propos. J’ai également choisi en priorité des acteurs venant du théâtre : August Diehl (Karl Marx), Stefan Konarske (Friedrich Engels) et Vicky Krieps (Jenny Marx). Ce sont des gens qui ont la capacité de créer d’authentiques personnages. Un dialogue, c’est une manière de se tenir, de bouger, d’habiter ou non les silences. Dans ma façon de filmer, j’ai par ailleurs souvent recours aux plans-séquences, qui offrent une vraie respiration aux acteurs, qui leur permettent de modeler véritablement leur personnage.

Quelles sont les idées-forces que vous retenez de Marx ?

Raoul Peck

Contrairement à certains de mes contemporains qui ne retiennent de lui que la partie théorique, Marx est pour moi, d’abord, une façon d’appréhender le monde avec une insatiable curiosité. Dans une joute mémorable avec Wilhelm Weitling, la figure de proue du socialisme utopique allemand de l’époque, Marx a cette phrase, que je trouve particulièrement inspirante : « L’ignorance n’a jamais aidé personne. » Or, nous baignons aujourd’hui dans l’ignorance. Ignorance de l’autre, ignorance de notre histoire. On nous présente insidieusement les migrants comme une menace, l’Europe se referme sur elle-même… On assiste à la mise en œuvre de recettes de décadence, de recettes pour fin de règne. Il faut réapprendre à penser dialectiquement, en faisant apparaître les liens cachés, en replaçant les faits dans une historicité. Il n’y a pas plusieurs histoires sur cette Terre, mais une seule dans laquelle tout est lié. La création de richesse sur un point du globe est accompagnée de la création de pauvreté ailleurs. Lorsqu’une entreprise quitte une région, y créant ainsi du chômage et de la misère, elle ne se volatilise pas. Elle part seulement exploiter ailleurs, là où les salaires sont moindres, là où le rapport de forces capital-travail est davantage en faveur du capital. Et surtout, quel que soit le lieu, ce ne sont pas ceux qui créent les richesses qui en profitent, mais les propriétaires, les actionnaires.

Votre film met le doigt sur les clivages de classes de la société capitaliste. Autant dire qu’il n’est pas a priori au diapason de l’industrie du spectacle… N’avez-vous pas rencontré d’embûches ?

Raoul Peck

Si, bien sûr ! Il faut réaliser que ce film sur Marx est le premier du genre, en Occident. Donc, forcément, on devait s’attendre à ce que des obstacles puissent surgir. D’abord, il existe encore une certaine autocensure. Moi-même, j’ai pu être pris dedans. Mais je m’en suis libéré bien volontiers. Et quand j’ai commencé à travailler, personne n’a tenté d’intervenir sur l’orientation du projet. Je ne l’aurais de toute façon jamais toléré. C’est sur le financement que nous avons connu quelques péripéties révélatrices. Avant tout, je tiens à dire que j’ai toujours pu m’appuyer sur un système qui reste largement démocratique, avec des aides, des institutions qui vous permettent, dans un cadre européen, d’atteindre un certain budget. En aucun cas je n’aurais pu faire ce film avec des investissements américains, vous l’imaginez bien… Donc, pour revenir à votre question, en France et en Belgique, nous avons obtenu plus ou moins les financements escomptés. La surprise est venue de l’Allemagne, où nous avons dû faire face, dans un premier temps, à des réactions de rejet. Lorsque nous avons soumis le film à la commission franco-allemande de soutien à la production de films, les trois membres allemands ont voté contre comme un seul homme, et le seul des trois Français à avoir également voté contre était d’origine allemande. J’ai du mal à croire à une coïncidence. Ils n’ont pas dû apprécier qu’un non-Allemand fasse un film sur une figure majeure de leur patrimoine intellectuel. À partir de là, nous avons décidé de politiser la chose et de le présenter ainsi à nos partenaires allemands. Une digue est tombée, paradoxalement devant une commission d’aide dans l’ex-Allemagne de l’Est. Après, ce fut plus simple. Le vrai scandale, en revanche, a été l’attitude de l’instance européenne d’appui au cinéma, Eurimages, qui nous a refusé une aide décisive, sous la pression de certains pays de l’ex-bloc de l’Est. Ils ont dit en substance : hors de question de faire Marx sans Staline. Un acte de censure politique pour une institution qui n’a aucune vocation d’instruire des contenus, mais de se prononcer sur le montage financier d’un projet de film et sur sa solidité. Un projet porté solidement par les trois nations les plus importantes en termes de cinéma en Europe (France, Belgique, Allemagne) a été éliminé d’office par Chypre et quelques autres pour des raisons politiques !

Votre film vise un large public. Mais que dit-il aux spectateurs qui se reconnaissent dans l’héritage de l’auteur du Capital ?

Raoul Peck

Le Jeune Karl Marx met en question les fourvoiements dans les logiques répressives, autoritaires, en montrant tout le bouillonnement démocratique auquel Marx et Engels participaient au sein du mouvement ouvrier en voie d’organisation. Les deux amis sont durs ; ils ne mâchent pas leurs mots… Mais ils sont toujours ouverts à la discussion, ils ne renoncent jamais à convaincre leur auditoire. Toute la radicalité du film est là, dans le fait de montrer la portée transformatrice de ce geste démocratique, et surtout la nécessité d’une pensée claire. Le camp progressiste, au sens le plus large, n’a jamais pu, de bataille en bataille, réellement faire son autocritique. Or, il faut confronter les erreurs, les errances, les illusions, les crimes aussi, pour initier un autre combat. Et ce, dans la démocratie.

PAR FSC

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Malgré « la répression sans précédent », la grève des routiers est reconduite ce mardi

Ce lundi, la CGT et FO appelaient les chauffeurs routiers à manifester contre la réforme du code du travail. Pour essayer de tuer dans l’œuf le premier mouvement de grève sectoriel en bataille contre la loi Travail XXL, le gouvernement a usé d’une répression sans précédent pour une première journée de grève. Malgré la répression sans précédent, la grève est reconduite ce mardi .

Crédits photo : Maxppp

« Les forces de l’ordre ont eu comme consigne de lever les blocages. Dans le Nord, il y a même eu des camions qui sont venus pour remorquer les camions qui ne voulaient pas repartir. C’est une répression sans précédent », explique Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports. Pour la CGT Transport, cette intervention équivaut à interdire aux routiers de faire grève.
Plusieurs points de blocage étaient recensés, notamment aux abords des dépôts de carburants, provoquant la pénurie dans plus de 200 stations essences. Pour éviter que la grève des routiers, débutée ce lundi 25 septembre, fasse tache d’huile en étant rejointe par d’autres secteurs, la première journée a été particulièrement réprimée. « Le gouvernement a clairement décidé de réprimer le mouvement, de réprimer la colère des routiers », explique le secrétaire général de la CGT Transports. « Le gouvernement choisit la matraque plutôt que le dialogue », insiste-t-il.

A Caen, par exemple, les forces de police ont empêchés les routiers de mettre en place un barrage filtrant sur le périphérique. « Les routiers travaillent sur le bitume. Quand ils sont en grève, ils sont sur le bitume », a déclaré lors d’une AG Jean-Marc Lambert de la CGT Transport. « Ce qui s’est passé ce matin, de se faire déloger comme des malpropres, de se faire pousser par de la police armée (...) avec deux chiens prêts à nous sauter dessus... c’est la première fois, depuis que j’exerce des responsabilités que cette méthode est employée ».

Pour l’heure, le gouvernement est à l’offensive pour casser tout mouvement de grève reconductible. La peur de la coagulation est forte chez le gouvernement qui tente d’éviter à tout prix toute jonction avec d’autres secteurs. En ce sens, se coordonner en soutien actif aux piquets de routiers est une nécessité pour commencer à construire la convergence. La meilleure façon également de soutenir les routiers pourrait être l’entrée en solidarité de la jeunesse. C’est l’une des conditions pour construire le tou-te-s ensemble afin qu’on tape au même moment et sur le même clou.

Damien Bernard

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Une ancienne collaboratrice de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a été entendue jeudi par les juges. Elle assure que sa supérieure de l'époque était « informée de tout ». Des déclarations qui pourraient accélérer la procédure.

Crédits photo : PDN/SIPA

L’ancienne directrice de la communication de Business France, Fabienne Bothy-Chesneau, a été entendue jeudi par les juges et est ressortie sous le statut de témoin assistée. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Muriel Pénicaud. La ministre du travail, à l’époque directrice de Business France, a été accusée par son ex-collaboratrice d’être « informée de tout{} ». De plus, sur le plan juridique, la « délégation de signature » dont bénéficiait Fabienne Bothy-Chesneau « ne dessaisit pas le délégant de son pouvoir de décision ni de sa responsabilité ». En clair, Penicaud est responsable de tout ce qui a été signé par son ex-collaboratrice.

L’affaire incriminée est celle de l’organisation d’une soirée à Las Vegas par cet organisme public dépendant de Bercy et chargé de faire la promotion des entreprises françaises à l’étranger. Cette soirée, organisée pour un budget de 289.000 euros, est confiée à l’entreprise Havas sans faire l’objet d’un appel d’offres, pourtant obligatoire à partir de 207.000 euros. Et ce alors même que plusieurs mails remise par Bothy-Chesneau montrent que Pénicaud était au courant des sommes engagées.

L’ex-collaboratrice ne s’est de plus pas seulement contentée d’engager la responsabilité de la ministre du Travail dans cette affaire. Lors de son entretien avec les magistrats, Fabienne Bothy-Chesneau a évoqué « un management par le stress », des employés « poussés à bout » et des cas de surmenage. « Une atmosphère délétère et épuisante pour les équipes{} », a-t-elle résumé devant les juges. Un tableau qui n’a rien d’étonnant pour celle qui a la tâche de casser le code du travail au gouvernement.

Dans le cadre de cette enquête pour « favoritisme », Muriel Pénicaud pourrait se retrouver mise en examen. C’est en tout cas l’une des possibilités mises sur la table par les juges. Celle-ci pourrait aussi être entendue sous le témoin de statut assisté, voire ne pas être convoquée si les juges optent pour la mise en examen de Business France en tant que personne morale. Dans tous les cas, les jours de la ministre du Travail au gouvernement paraissent être désormais comptés.

Georges Camac

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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La une de l'Humanité du 23 août 1944

La une de l'Humanité du 23 août 1944

Dès dimanche matin nous assistons dans nos médias à une attaque en règle, (à laquelle s’est joint le secrétaire confédéral de FO, Jean Claude Mailly, notoirement encarté au PS) à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, parce que hier dans son discours il a dit que c’est la rue qui a participé à la libération de notre pays.

 

Voici un texte que j’ai écrit il y a plusieurs mois et qui prouve que « la rue » à effectivement contribué centralement à la libération de notre pays. .

 

D’ailleurs de Gaulle n’avait-il pas déclaré : “ Paris Libéré ! Libéré par lui même “ . et c’étaient alors les FFI parisiens, au sein desquels les communistes et les FTP jouaient le rôle moteur, qui ont conduit l’insurrection victorieuse, qu’a conclue la 2ème DB.

 

Le texte ci-joint prouve que la rue a effectivement participé à la Libération de la France, beaucoup plus que les grands financiers et que les patrons des grandes entreprises qui avaient continués à s’enrichir en collaborant avec l’occupant..

Ces 15 divisions désignées par le Général David Eisenhower n’étaient-elles pas sorties de la rue ?  Alors pourquoi vouloir minimisé la participation du peuple français à sa propre Libération.

 

J’ajouterai que les 94 000 soldats de l’armée française débarqués le 15 aout 1944 sur les côtes de Provence n’étaient-ils pas sortis de la rue, alors que nos gouvernants n’évoquent que le débarquement du 6 juin mais jamais celui du 15 août.

 

Léon Landini,

président du PRCF

 

Léon Landini est résistant FTP main d’oeuvre immigré, torturé par Klaus Barbie. Il est également le président de l’amicale des bataillons FTP-MOI Carmagnole Liberté.

 

VOIR LIEN CI-DESSOUS

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Grève des salariés Unilever au conditionnement dentaire

Ce matin à 05H50, les salariés ont décidé de débrayer contre les suppressions des postes approvisionneurs sur les lignes de conditionnement dentaire.

Pour les salariés hors de question de travailler dans ces conditions, déjà actuellement elles sont très dures mais avec cette nouvelle configuration le résultat sera destructeur pour la santé des salariés.

A 09H00, entretien avec le responsable de production qui n’aura rien changé, toutes les remarques des salariés ont été balayées d’un revers de la main.

Face à ce mépris et conscience des conséquences à venir sur le plan physique et mental, les salariés ont pris la décision de continuer le mouvement. A 10H00, 80% des salariés du conditionnement dentaire étaient en Grève !

 Le projet de la direction de sabrer dans les effectifs est néfaste pour la santé des salariés, nous sommes à l’aube d’une généralisation des tendinites et des TMS…

C’est par leur organisation qu’ils sont en train de nous tuer à petit feu.

Nos vies valent plus que leurs profits !

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

https://www.pagepersonnel.ch/sites/pagepersonnel.ch/files/styles/large/public/career-advice_job-interview-tips_answering-tough-interview-questions.jpg?itok=WXsdC9u-

Ci-dessous les questions de la CGT :

Questions CE :

Point sur la gestion problème céramique ?

Point sur la régularisation des jours fériés ?

Point sur les travaux du secteur fractionnement shampoing et l’ergonomie.

Volume usine.

Point SUR.

Part de marché oral/hair.

Point sur les innovations shampoing.

Point sur les embauches.

Point intéressement.

Point sur les ruptures conventionnelles, combien depuis le début de l’année et combien en cours ?

Organisation de l’usine pour le dernier trimestre.

Quelle est la valeur ajoutée d’un salarié sur une ligne de conditionnement, Process ?

Quelle est la moyenne d’un loyer pour un salarié polonais ?

Concernant les 55€/000 dentaire (concurrent), quel est le volume total, le nombre de référence, variation des runs, volumes des produits (75ml ou 100ml…) ?

Selon les propos du responsable de production le salaire moyen au dentaire est de 55000€/an, comment faut-il comprendre ce chiffre ?

Point de la direction sur les 400000€ d’économies à faire sur la masse salariale ?

 

Questions DP :

Organisation équipe week-end pour les semaines 51/52 (horaires 2X12, 3X10 et RTT) ?

Modification horaire week-end pour les vendredis RTTE semaine ?

Point sur le RTTE du 13 octobre, que compte faire la direction ?

Jour férié du 1 novembre, tombe en milieu de semaine, on demande de trouver un arrangement afin d’éviter une coupure ?

Nous demandons que certains managers arrêtent de téléphoner aux personnes qui sont en arrêt maladie ?

Divers

Ci-dessous l'ordre du jour CE/DP vendredi 29 septembre 2017 :

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Unilever a annoncé lundi le rachat pour 2,27 milliards d'euros du groupe de cosmétiques sud-coréen Carver Korea, confirmant ses ambitions sur le marché en forte croissance des produits de beauté au détriment de ses activités historiques dans l'alimentation et les produits d'entretien.

Cette acquisition est la plus importante du groupe anglo-néerlandais depuis 2010 et le rachat de l'américain Alberto Culver, également dans les cosmétiques, qui avait été suivi par une série d'opérations de plus petite taille.

L'accord conclu avec Goldman Sachs, Bain Capital et le fondateur de Carver "renforce significativement notre position en Asie du Nord, le plus grand marché mondial pour les soins de la peau et complétera notre portefeuille, nous permettant de proposer des produits de luxe à des prix accessibles", a déclaré Alan Jope, président de Unilever Personal Care, dans un communiqué.

Pour Ildiko Szalai, analyste chez Euromonitor International, "Unilever continue de se constituer un portefeuille de marques de niche dans le segment premium de la beauté pour saisir des opportunités dans des catégories dynamiques à forte marge".

Le marché sud-coréen des produits de beauté a connu une croissance supérieure à la moyenne mondiale ces cinq dernières années. Les marques sud-coréennes attirent une forte demande en Asie, notamment chinoise, mais celle-ci risque de souffrir des récentes tensions politiques entre Séoul et la Chine, qui a interdit cette année les voyages organisés en Corée du Sud pour protester contre le déploiement d'un système anti-missile censé contrer la menace nord-coréenne.

Goldman Sachs et Bain Capital avaient ensemble racheté environ 60% de Carver pour environ 500 millions de dollars (421 millions d'euros) l'an dernier, selon une source proche du dossier.

Cela valorisait la société dans sa totalité à environ 700 millions d'euros, moins d'un tiers du prix payé par Unilever, mais Carver a dans l'intervalle pratiquement quadruplé son bénéfice net à l'équivalent de 117 millions de dollars en 2016 contre 32 millions en 2015.

Selon Unilever, Carver a réalisé en 2016 un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 137 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 321 millions. Sur cette base, le groupe anglo-néerlandais paie 16,6 fois l'Ebitda, un ratio en ligne avec les acquisitions dans le secteur ces dernières 10 années.

Unilever, ébranlé en février par une offre d'achat surprise de Kraft Heinz, a depuis cherché à améliorer ses performances même si l'américain a rapidement lâché l'affaire. Le groupe a relevé son objectif de marge d'exploitation, annoncé un plan de rachat d'actions et il prépare la vente de ses activités de margarine et de produits à tartiner.

Les acquisitions ces dernières années de Mujrad, Dermalogica, REN et Kate Somerville avaient déjà illustré son intérêt croissant pour les cosmétiques et produits de soin, qui dégagent de plus fortes marges que les produits alimentaires.

Bain Capital et Goldman Sachs détenaient 60,39% de Carver à la fin 2016, laissant 35% à son fondateur Lee Sang-rok.

Carver Korea, Bain et Goldman Sachs n'étaient pas immédiatement disponibles pour commenter cette annonce.

 

(Catherine Mallebay-Vacqueur et Véronique Tison pour le service français)

par Hyunjoo Jin et Martinne Geller

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Le 21, portuaires et dockers bloquaient le port de Rouen, tel un avertissement

Jeudi 21 septembre, jour de mobilisation nationale contre Macron et ses ordonnances, les travailleurs ont opté pour des actions de blocage de l’économie dans plusieurs régions : pendant qu’à Valenciennes, les manifestants ont entrepris de bloquer la circulation des trains de marchandises, dans la région de Rouen, portuaires et dockers ont mené une action de blocage du port maritime. Pour eux, il s’agit d’un avertissement au gouvernement, dans le but de montrer la capacité de paralysie de l’économie des travailleurs. Nous relayons ci-dessous le témoignage d’un correspondant sur place.

« Afin de s’opposer aux ordonnances mettant en place la loi Macron liquidatrice du code du travail et de l’ensemble des acquis sociaux, le jeudi 21 septembre, les Camarades Portuaires du Grand Port Maritime de Rouen, à l’appel de leur syndicat CGT, ont décidé de frapper un grand coup. Ils ont procédé au blocage économique de la zone portuaire et cela dès 5h30 du matin. Avec l’appui d’autres camarades dockers, salariés de la Chapelle DARBLAY, l’UL de Grand Couronnes entre autres, des barrages ont été dressés sur cinq points stratégiques, empêchant l’accès au boulevard maritime rive gauche à tous les véhicules. Cette action avait pour but d’interrompre les activités du terminal pétrolier Rubis, du groupe céréalier Beuzelin, de l’entreprise de manutention Sea Invest et de nombreuses entreprises de transport routier. Les barrages ont été levés à 10 heures et nous nous sommes ensuite tous dirigés en cortège en direction du Cours Clémenceau, pour prendre part au cortège de la manifestation et montrer ainsi que nous sommes bien présents et déterminés à faire reculer le gouvernement et demander la suppression totale de cette loi XXL. Les travailleurs portuaires que nous sommes nous n’accepterons jamais de voir notre Convention Collective être remise en cause par cette loi, sachant qu’elle est issue des 2 dernières réformes portuaires 1992 et 2008. »

Les travailleurs de la région rouennaise n’entendent pas en rester là et se sont donné rendez-vous ce lundi 25 septembre à l’aube pour soutenir les routiers en grève reconductible, au blocage du terminal pétrolier Rubis à Grand-Quevilly. Cette mobilisation, qui rappelle les meilleurs moments de la mobilisation de 2016, mérite la solidarité la plus large. Un soutien d’autant plus nécessaire que le gouvernement a déjà pris les devants en publiant ce samedi un arrêté permettant de déroger aux règles de temps de conduite des transporteurs d’hydrocarbures, avec l’autorisation d’un dépassement de la durée de conduite journalière de deux heures. Face à cette atteinte au droit de grève des routiers, nous refusons les discours habituels de criminalisation du mouvement social et invitons les usagers et travailleurs de tous secteurs à se solidariser largement, par la grève et le soutien sur les piquets.


 

Flora Carpentier

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
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En Allemagne, la pauvreté gagne de plus en plus les retraités

Le miracle économique allemand a aussi ses revers. 26% des retraités disent être obligés de travailler parce que leurs revenus sont insuffisants. Ils doivent compter sur la solidarité.

 

Ils viennent remplir leur cabas deux fois par semaine à la banque alimentaire d'Offenburg (Allemagne). Horst König, 65 ans, est un habitué. Ancien commerçant itinérant, il appartient à la catégorie des carrières atypiques et vit avec quelque 360 euros. Des retraités pauvres de plus en plus nombreux parmi les 1 400 familles de la banque alimentaire de la ville. La plupart d'entre eux se débrouillent et hésitent à demander des aides sociales.

Rester digne et debout

Pour cet ancien militant syndical, l'assistant n'est pas une solution. Pour compléter sa maigre pension de 535 euros par mois, Günther Melle, 70 ans, fait des traductions à domicile. Une carrière en dents de scie, mais un combat ancien. Il travaille aussi pour une ONG qui s'efforce de réinsérer les SDF. 15% des retraités allemands vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté, soit 960 euros mensuels pour une personne seule. Depuis quinze ans, ils sont restés sur le bord de la route.

 

LIEN VERS LA VIDÉO EN LIEN CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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La Haye (awp/afp) - Le géant néerlandais de l'agro-alimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé vendredi la vente de sa division "margarines" en Afrique australe à la compagnie sud-africaine d'investissements Remgro.

"Unilever acquerra l'actionnariat de 25,75% de Remgro dans Unilever South Africa Holdings (Unilever SA) en échange de la division +margarines+ d'Unilever en Afrique australe ainsi que d'une rémunération en liquide de 4,9 milliards de rands (310 millions d'euros), représentant une valeur transactionnelle de 11,9 milliards de rands" (750 millions d'euros), a indiqué le groupe dans un communiqué.

"Cette transaction valorise la division +margarine+ à 7 milliards de rands" (440 millions d'euros), a-t-il ajouté.

Dans le cadre d'une stratégie présentée début avril après avoir repoussé les avances de son rival américain Kraft Heinz le valorisant à 143 milliards de dollars, Unilever avait annoncé son intention de se séparer de sa division "margarines" afin de rétribuer les actionnaires.

Unilever South Africa est "bien positionné pour une croissance durable à long terme", a déclaré Luc-Olivier Marquet, vice-président exécutif d'Unilever SA, cité dans le communiqué. "En nous donnant la propriété complète du secteur, cette transaction signifie que nous sommes les mieux placés pour accélérer cette croissance".

Répartie en Afrique du Sud, au Botswana, au Lesotho, en Namibie et au Swaziland, la division "margarines" d'Unilever SA "est un marché attirant, avec des marques de premier plan comme Rama, Stork, Flora et Rondo avec des bonnes perspectives de croissance", a réagi Jannie Durand, directeur exécutif de Remgro, cité dans le communiqué.

Unilever projette par ailleurs de regrouper ses branches "alimentation" et "rafraîchissements" dans une même division "plus mince et plus ciblée", basée aux Pays-Bas, dans le but qu'elle atteigne 20% de marge opérationnelle en 2020, contre 16,4% en 2016.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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