SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Hollande et la gauche de gouvernement ont réussi, leur entreprise de démolition du modèle social a bien provoqué un divorce avec le peuple.

Cette rupture prend des allures historiques tant elle apparaît sans retour. Rien n’a été épargné aux salariés, déclarés ennemis publics en raison de leur rémunération jugée trop élevée et du droit social condamné comme trop protecteur. Les coups d’en haut ont été portés jusqu’à la veille d’un vote qui n’avait rien de local. Le trait d’égalité entre gauche et peuple est effacé. Droite et extrême droite en ont profité.

L’abstention apparaît comme la sanction d’un double mépris à l’égard du verdict des urnes.

Le président s’est retourné contre ses propres électeurs, il estime que la seule règle qui vaille n’est pas la voix du peuple mais celle de l’Union européenne.

Les propriétaires des entreprises qui ont affaire avec le marché international contournent le droit national et se dégagent par là du résultat des consultations démocratiques. Les groupes financiers et industriels les plus grands sont plus puissants que l’Etat et ses lois. Ils disposent de leurs propres règles, qu’aucun vote ne contraint.

Si le Front national est bien le premier parti raciste de France, la droite qui a servi de modèle libéral à la gauche de gouvernement revient en force, bien plus à droite que sous Sarkozy.

Les populations martyrisées par l’austérité à perpétuité connaissent la destruction de leur mode de vie mais n’ont pas trouvé de réponses alternatives au libéralisme à la hauteur des enjeux. La droite libérale agressive et l’extrême droite occupent donc le terrain au service des intérêts du plus petit nombre, les financiers, rentiers, spéculateurs et banquiers.

Que peut faire le syndicalisme CGT ?

Pas tout, mais beaucoup, à moins de considérer que l’heure n’est pas à revendiquer, mais à collaborer à la politique d’austérité comme la CFDT !

Tout fait combat dorénavant. L’application du droit social élémentaire, les NAO, l’information due aux élus, est l’objet d’une bataille. La moindre des revendications se heurte au dogme libéral. Toute loi sociale est condamnée. Le chômage est le maître mot de la politique libérale, et avec lui les destructions d’entreprises publiques comme la casse industrielle. Et la seule présence syndicale est l’objet d’une répression permanente.

Notre syndicalisme CGT doit se tourner en priorité vers la défense des salariés. Dans une telle situation, il n’est plus possible de passer de pseudo négociations au siège du Medef en défaites sociales. Bref de se cantonner à une posture de représentation. La défense de toute question sociale passe par le rassemblement des forces pour la lutte. Il n’y a pas d’autre voie que de conquérir l’adhésion des salariés et d’obtenir leur disponibilité à l’action.

Notre syndicalisme défend une économie dont le but est de satisfaire les 99% de la population, le peuple et ses besoins sociaux. Voilà pourquoi la transformation sociale doit être placée au cœur du syndicalisme au quotidien.

Ça ne se fera pas en un jour. Face à Sarkozy ivre de revanche et à une extrême droite arrogante et raciste, contre l’austérité promise comme une condamnation perpétuelle, les valeurs d’engagement, de solidarité, de fraternité de combat sont décisives. À notre syndicalisme de construire un avenir plein d’espoir. Notre orientation, c’est la lutte !

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Salaires : l’individualisation pour mieux masquer la régression

Ce n’est pas d’aujourd’hui que les patrons ont inventé les augmentations à la tête du client, mais c’est avec le blocage des salaires, à partir de 1982, à la diligence de gouvernements de gauche, que les systèmes patronaux dits d’individualisation ont commencé à fleurir. Non seulement chez les cadres mais chez les employés, voire les ouvriers. La chose a désormais son nom et depuis 1985, le ministère du Travail consacre une enquête annuelle à l’individualisation des hausses de salaires.

Moins il y a d’augmentation de salaire, sous l’effet cumulé des politiques de désindexation et blocage, du chômage croissant qui fait pression et des 35 heures qui ont conduit à des accords de « modération » (sans parler du travail à temps partiel), plus l’« individualisation » tient la vedette ! Et elle se traduit moins sur la feuille de paye que par l’instauration de systèmes retors d’évaluations des performances individuelles. Qui plus est, depuis les lois Auroux du début des années 1980, qui ont instauré entre autres l’obligation légale de négocier annuellement les salaires entre patrons et syndicats, des syndicalistes se complaisent à palabrer sur ces machines infernales de prétendues évaluations et rétribution des mérites. Et leur donnent leur signature, au lieu de les rejeter et les dénoncer !

L’individualisation des salaires est une pièce de l’arsenal patronal pour mettre les travailleurs en concurrence, les opposer les uns aux autres mais les pressurer tous. A chacun de dépasser le voisin en « productivité » ! Avec au bout, le stress, la fatigue, les cadences infernales et des salaires qui sont certainement « individualisés » mais perdent toujours du terrain. Globalement, ils ont perdu quelque 500 euros en 20 ans !

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Le patronat de l’intérim refuse de négocier sérieusement.

Mercredi 18 mars, l’agence d’intérim Proman de l’avenue Ledru-Rollin à Paris a été occupée par des salariés temporaires et des permanents à l’appel de l’Union syndicale CGT de l’Intérim qui dénoncent la « passivité » du patronat de la branche, Prism’Emploi, dans la négociation « Santé et sécurité au travail » entamée depuis le 28 février 2014.

Cette négociation obtenue grâce à la mobilisation en 2013 et 2014 est dans l’impasse. C’est ainsi par exemple que la partie patronale refuse de communiquer les données sur les accidents de travail pour l’année passée. Pourtant, les salariés intérimaires sont particulièrement exposés. Ainsi en 2013, les statistiques sont alarmantes : 34 848 accidents du travail ont été comptabilisés pour 764 848 salariés, 67 salariés intérimaires sont morts au travail. On estime que les risques d’accident sont deux fois supérieurs pour un salarié intérimaire que pour un travailleur en CDI.

« La maltraitance dans l’intérim existe bel et bien », affirme l’USI CGT. « De plus en plus de salariés sont à la limite de leur résistance physique, morale. » L’USI CGT dénonce ce simulacre de négociation et la stratégie de Prism’emploi qui vise à couvrir la maltraitance qui se généralise dans les entreprises. Ils cherchent en même temps à réduire les droits sociaux et les coûts salariaux en s’appuyant sur une main d’œuvre précarisée, mal ou peu formée et nullement protégée.

L’Union Syndicale de l’Intérim CGT appelle les travailleurs intérimaires et permanents à « se mobiliser et à refuser de mettre leur santé et leur vie en danger pour respecter les cadences, les délais draconiens et les objectifs de rentabilité imposés par les patrons. »

 

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Selon « les Echos », la sanction en cas de non respect du droit à l’information des salariés lors de la vente de leur entreprise serait allégée. Hamon juge la réforme « non opportune ».

Nouvelle concession faite aux entreprises ou indispensable mesure de sécurisation juridique ?

S’appuyant sur un rapport parlementaire, le gouvernement s’apprêterait, selon les Echos, à modifier la loi Hamon sur le droit à l’information préalable des salariés lors de la cession d’une entreprise. Une disposition censée favoriser la reprise des PME par les employés.

Objet de la retouche de l’exécutif, qui passera par un amendement au projet de loi Macron : amoindrir la sanction en cas de non-respect de ce droit. L’absence d’information des salariés deux mois avant la cession ne serait plus sanctionnée par l’annulation de la vente, comme prévu jusqu’ici, mais par une amende pouvant atteindre un maximum de 3% du montant de la transaction.

« Cela faisait prendre un trop gros risque au repreneur. Tout le monde en convenait, y compris les représentants des salariés que j’ai pu auditionner », explique au quotidien économique la députée PS Fanny Dombre-Coste, auteure du rapport d’évaluation de la loi, remis ce mercredi à Bercy.

"C’est vrai que c’est un assouplissement, reconnaît l’entourage de Carole Delga, secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation. Mais cette demande nous a été remontée des deux camps - patronal et syndical - car il y avait un risque, en cas d’annulation de la vente, de mettre en danger l’entreprise, donc l’emploi".

Autre modification en vue : la simplification des modalités d’information des salariés, qui seront considérés comme avertis à la date de la présentation de la première lettre recommandée, même si le salarié est absent.

« CETTE LOI EST UN NON-ÉVÉNEMENT POUR LES SALARIÉS »

« A trois jours des départementales, il ne me paraît pas opportun de remettre en cause un engagement gouvernemental, qui plus est approuvé par l’ensemble de la gauche », confie à Libération l’ancien ministre de l’Economie sociale et solidaire et auteur de la loi, Benoît Hamon, qui préfère néanmoins « attendre de connaître les propositions du gouvernement avant de réagir ».

En effet, le problème de cette loi ne serait pas tant la modification de la sanction que le décret d’application pris en octobre 2014. Celui-ci prévoit que les salariés soient avertis deux mois avant la cession, donc deux mois avant le transfert de propriété. « Or deux mois avant le transfert de propriété, la vente a déjà eu lieu.

Il fallait prendre comme référence deux mois avant la signature du premier contrat de vente », explique une source proche du dossier, qui souligne que le décret pris à l’époque a été cosigné par le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, « déjà hostile à ce dispositif quand il était à l’Elysée ».

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AUSTÉRITÉ ? 1,2 MILLIARD, LE NOUVEAU SIÈGE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE À FRANCFORT
Nouveau siège pour la BCE et heurts à Francfort

Des premiers incidents ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans les rues de Francfort, en Allemagne.

Des milliers de manifestants anti-austérité veulent profiter de l’inauguration du nouveau siège de la Banque centrale européenne (BCE) pour protester contre le choix, qu’incarne selon eux l’institution, de favoriser les mesures de réduction du déficit plutôt que celles favorisant la croissance.

La cérémonie devrait être sobre, contexte de crise oblige. Mais le bâtiment lui-même a déjà coûté très cher : 1,2 milliard d’euros, contre 850 millions d’euros initialement prévus.

Un grand rassemblement au centre-ville de Francfort (dans le Land de Hesse en Allemagne) ponctué de discours anti-austérité avait lieu avant le défilé.
(AFP/DANIEL ROLAND.)

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Procès du FN contre la CGT

Le Front National néglige de mener à son terme la démarche juridique engagée contre la CGT

Les procédures engagées contre notre fédération des services publics et notre confédération par le Front National depuis 2011 au sujet de la désaffiliation du syndicat CGT de Nilvange dirigé par Monsieur Engelmann s’est terminée dans la plus grande discrétion !

En effet, la partie adverse n’a pas daigné se présenter ni par ailleurs s’excuser au tribunal lors de l’audience prévue fin 2014 pour contester notre droit à se séparer de syndiqués portant des idées et valeurs contraires, racisme et xénophobie, à celles portées depuis 120 ans par notre organisation syndicale.

Nous réaffirmons que les valeurs portées par l’extrême droite sont dangereuses pour les salariés et sont une véritable imposture sociale. Le Front National ne cherche qu’à diviser les salariés et ne s’attaque jamais aux intérêts des détenteurs du Capital.

Après avoir paradé, fort de son soi-disant bon droit à rester syndiqué, le nouveau maire d’Hayange et candidat aux élections départementales est certainement trop occupé à mettre la pression sur les équipes syndicales dans sa collectivité. Les salariés communaux d’Hayange ont répondu début décembre en donnant la majorité à la CGT.

Militer à l’extrême droite, au Front National est incompatible avec l’action au quotidien de la CGT pour l’intérêt individuel et collectif des salariés du privé comme du public, privés d’emploi ou retraités, dans la tolérance et l’épanouissement des diversités.

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Une enquête publiée mardi 17 mars révèle que sept jeunes sur dix ont déjà été confrontés à des difficultés d’accès au logement.

Parmi les presque trois quarts de jeunes concernés par ces difficultés, 29 % n’ont eu d’autre solution que de rester chez leurs parents ; 26 % ne peuvent louer faute de moyens ; et plus d’un jeune sur dix s’est retrouvé sans logement ou en situation précaire, selon un sondage réalisé par l’Observatoire de la jeunesse solidaire, de l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV).

Un quart d’entre eux ont dû sacrifier le budget santé ou alimentation pour pouvoir payer le loyer. Autre fait marquant, 18 % des jeunes qui disposent de leur propre logement reçoivent une aide financière familiale.

Si la plupart des 18-30 ans a quitté le nid familial (81 %), les 19 % de jeunes qui habitent encore au domicile parental le font bien souvent par obligation, et 66 % d’entre eux déclarent ne pas avoir trouvé d’autre solution.

Evidemment, il est plus facile de voler de ses propres ailes lorsqu’on a un travail. Parmi ceux qui ont leur propre logement, près des trois quarts ont une activité professionnelle, alors que ceux qui vivent encore sous le toit parental sont en formation pour 24 % d’entre eux, ou sans activité (38 %).

 

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Le 20 mars 2015

On exprime nos revendications!

Patrons et ministres discuteront de nos vies et de nos droits sociaux !

On s’invite chez eux !

Les patrons de la Plasturgie, des Industries Papetière et du Carton et du Labeur organisent le «1er Symposium inter conventionnel du dialogue social» en invitant les Ministres Macron et Rebsamen. Autour de la table MEDEF, gouvernement et CFDT «débattront» du «marché» du travail et de l’avenir des droits sociaux et des conventions collectives.

Du «beau monde» qui entend, par cette initiative engager un projet visant :

Ÿ« à redéfinir les périmètres et les limites, de l’action syndicale »;

Ÿ« à mettre en cause l’existence des conventions collectives » en supprimant «la culture des avantages acquis».

Un menu qui aiguisera largement l’appétit insatiable d’un patronat toujours plus vorace et de plus en plus revanchard à l’encontre des garanties collectives des salariés.

La voix des salariés ne sera pas représentée dans ce hémycle composé de «cols blancs» alors que c’est bel et bien le droit des salariés qui sera au cœur des enjeux !

Quand à la CGT, première organisation syndicale du pays et largement majoritaire dans les secteurs concernés par ce symposium, est invitée «à les écouter», pas à s’y exprimer.

LA CGT SERA POURTANT PRÉSENTE MAIS DEHORS AVEC LES SALARIES !

Dans nos secteurs professionnels de la Plasturgie, du Papier et du Labeur, les Conventions Collectives représentent le socle commun de garanties communes des salariés d’une même profession, et le dernier rempart social contre la mise en concurrence des travailleurs.

SANS ELLES, IL NE RESTERAIT QUE LE SMIC !

Valls, Premier Ministre d’un gouvernement soi-disant socialiste, manœuvre avec le patronat pour détruire un droit solidaire chèrement conquis, depuis 1936, par la classe ouvrière.

Ce symposium n’est que le premier d’une longue liste, qui va s’étendre à l’ensemble des filières professionnelles, dont la finalité connue est de réduire le nombre de conventions collectives à moins d’une cinquantaine au lieu des 700 actuelles et d’en terminer avec les garanties sociales qu’elles contiennent pour en faire des coquilles vides de sens et de fond.

LES ORGANISATIONS CGT : FILPAC ET FNIC DÉNONCENT ET CONDAMNENT CES POLITIQUES ANTI SOCIALES DÉCOULANT DE LA LOI MACRON, CES MANŒUVRES DE SALON, DONT L’UNIQUE FINALITÉ VISE À DIMINUER LES DROITS SOCIAUX POUR MIEUX AUGMENTER LA RENTE FINANCIÈRE DE QUELQUES PRIVILÉGIÉS.

Les gouvernements successifs ont instauré des politiques d’aides aux employeurs pour «réduire le coût du travail»:

  • Les droits des travailleurs sont démantelés;
  • La Sécurité sociale est mise en danger;
  • L’emploi et les salaires sont réduits;
  • Le chômage explose avec l’exclusion sociale
  • le stress et le mal être détruit notre santé et nos vies.

Ce lourd tribut payé par la collectivité, les salariés et leurs familles, est la conséquence de ces choix aveugles et suicidaires pour l’avenir des générations à venir et la cause de la crise économique et sociale actuelle.

Depuis la «crise de 2008», les dividendes prélevés sur les résultats des entreprises sont de 36n à 39 milliards/année. Les trésoreries disponibles dans les coffres des entreprises n’ont jamais été aussi élevées (177 milliards de liquidités dans les 77 plus grandes entreprises nationales à fin 2013).

L’EUROPE VIENT DE METTRE À LA DISPOSITION DES BANQUIERS 1100 MILLIARDS D’EUROS À RAISON DE 60 MILLIARDS/MOIS JUSQU’EN JUIN 2016, SANS AUCUN CONTRÔLE QUANT À LEUR UTILISATION !

Les peuples européens et les salariés payeront à nouveau la facture par de nouvelles mesures d’austérité et de reniement sur leurs droits fondamentaux à se soigner, s’éduquer, à se loger, voire à se nourrir !

En France, près de 230 milliards/an de fonds publics sont distribués aux employeurs sans aucune contrepartie et sans aucun contrôle, auxquels il faut ajouter les 46 milliards du CICE.

LE PATRONAT FRANÇAIS EST LE PLUS GAVÉ D’EUROPE !

Et pendant ce temps, nos hôpitaux n’arrivent plus à répondre aux besoins de santé publique et des soins. Notre Sécu est exsangue de moyens. Nos industries sont démantelées. Si les 230 milliards d’euros distribués chaque

année aux patrons servaient l’emploi, ce seraient 7 516 340 embauches (sur la base de 2550 €/mois socialisé) qui pourraient être faites tout de suite et qui supprimeraient le chômage et relanceraient la consommation, rempliraient

les carnets de commande et augmenteraient l’emploi !

OUI, la CGT condamne et ne cessera de combattre ces politiques d’austérité qui sont un échec social et économique!

OUI, la CGT revendique le gel de toutes les aides publiques qui gavent, sans aucun contrôle, inutilement les actionnaires.

OUI, la CGT revendique l’augmentation des salaires, la création d’emplois par la ré-industrialisation du pays et le développement

des services publics de qualité.

 

 

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Pour Laurent Berger (Secrétaire général de la CFDT), «  il y a de la rigueur, mais pas d’austérité en France  ».

Le leader syndical met en garde contre le «  misérabilisme  » qui «  nourrit  » le FN. Il dit «  niet  » à Emmanuel Macron qui veut permettre aux entreprises de déroger plus largement aux 35 heures

A six jours des élections ­départementales, comment jugez-vous le climat social et politique  ?

Le nombre de chômeurs a baissé le mois dernier, tant mieux. Mais le chômage reste très élevé et il y a toujours des plans sociaux. La situation reste difficile et nous ne pouvons pas compter seulement sur une croissance liée à l’euro ou au prix du pétrole pour sortir de cette situation. Il faut davantage investir dans la qualité de l’économie et le social. Donc, ni optimisme mal placé ni misérabilisme, qui nourrit le pessimisme et le Front national.

C’est un message pour la CGT et FO, qui mobilisent le 9 avril contre l’austérité  ?

Non  ! Mais les mots ont un sens. Il y a de la rigueur, des gens en bavent, mais il n’y a pas d’austérité en France. Nous avons obtenu une hausse des minima sociaux, les salaires n’ont pas baissé… La France n’est pas l’Espagne, le Portugal ou la Grèce. Le problème de la France, c’est le poids des inégalités.

La progression du FN chez les salariés n’est-elle pas un échec cuisant pour vous aussi  ?

Pour contrer la montée du FN, nous devons dire haut et fort que nous n’avons pas la même vision du progrès social, mais aussi faire attention à ne pas nourrir la désespérance sociale en affirmant que tout va mal partout. Sauver des emplois chez Peugeot Motocycle, permettre aux salariés en insertion d’avoir une complémentaire santé, fusionner la prime pour l’emploi et le RSA dans un dispositif ouvert aux jeunes, durcir les sanctions contre les abus de salariés détachés, c’est combattre le FN. Ce n’est pas très simple mais nous, à la CFDT, nous ne sommes pas dans la posture. Nous obtenons des résultats concrets.

Il y a un ministre au ­gouvernement qui pousse pour faire bouger les lignes  : Emmanuel Macron, avec sa proposition sur les 35 heures…

Si c’est pour faire des accords qui permettent à des entreprises sans problèmes de s’affranchir du droit du travail, c’est niet. C’est de l’idéologie. En revanche, qu’il faille réformer le dialogue social, ça oui. La CFDT regrette que cette négociation n’ait pas abouti avec le patronat. Certains de ses membres sont dans une posture politique, trop occupés à régler des comptes avec le gouvernement.

La CGT, revendique les 32 heures. Et vous  ?

Je me rappelle quand, jeune ­militant, je trouvais souvent la CGT contre nous sur les 35 heures… La CFDT n’est pas sur une logique purement hebdomadaire mais sur l’articulation des temps de travail et hors travail tout au long de la vie. Il faut progresser sur les droits qui changent le quotidien des gens.

Où en sont vos relations avec la CGT   ?

Nous ne sommes pas en guerre. Je m’entends très bien avec Philippe Martinez, nous discutons régu­lièrement. Nous assumons les ­différences entre nos deux types de syndicalisme. La CFDT est à la recherche du compromis possible car, si le syndicalisme ne fait pas la preuve de son utilité, à quoi sert-il  ?

Vous refusez les accords offensifs sur les 35 heures. Mais sur les accords défensifs, n’y a-t-il pas des verrous à faire sauter  ?

Un bilan doit être fait à partir duquel on peut envisager de discuter. On a mis tant de conditions dans la loi de 2013 que très peu d’accords ont été signés. Mais on oublie que d’autres types d’accords – dits de compétitivité – se sont développés dans le cadre actuel du droit du travail, chez Renault ou chez Thyssen par exemple.

Et la loi de sécurisation a aussi permis d’améliorer les plans de sauvegarde de l’emploi pour les salariés et les employeurs. Notre priorité, c’est la construction d’un compte social personnel pour chaque salarié. On a progressé avec le compte personnel de formation, les droits rechargeables au chômage dont les défauts vont être corrigés, le compte pénibilité. Mais il y a encore des trous dans la raquette, chez les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée.

Un CDI lié aux résultats de l’entreprise, dans les TPE, cela vous paraît pertinent   ?

Pour favoriser les embauches, créer de nouveaux contrats de travail n’est pas la solution miracle et tout licenciement doit être obligatoirement motivé.

Le patronat pense qu’il va obtenir des aménagements concernant la pénibilité. Y êtes-vous favorable   ?

Les quatre premiers facteurs s’appliquent déjà. Les six autres s’appliqueront en 2016. La CFDT tient à ce que cela reste une mesure individuelle. Et on se battra jusqu’au bout pour que ce soit le cas. La pénibilité, c’est une réalité que les salariés vivent dans leur chair.

Les discussions se poursuivent vendredi à propos des retraites complémentaires. Faites-vous de la hausse des cotisations une condition sine qua non à un accord, comme d’autres syndicats  ? Ce n’est ni une demande de la CFDT ni une mesure que nous excluons.

Quid d’un abattement sur les pensions entre 62 et 67 ans  ?

Avant de se prononcer, la CFDT entend savoir ce que les autres acteurs sont prêts à accepter pour trouver un compromis. Notre priorité est de préserver les basses pensions. Ensuite, nous sommes prêts à assumer nos responsabilités, mais nous mettons une condition  : il n’est pas question d’instrumentaliser les régimes complémentaires qui n’ont pas à donner le «  la  » d’une éventuelle évolution des retraites.

Que pensez-vous du projet de loi sur la santé, et de la mobilisation qu’il suscite du côté des médecins   ?

Le tiers payant est une avancée, les médecins doivent arrêter de faire croire qu’ils n’en veulent pas pour le bien-être de leurs patients. Les professionnels de santé libéraux ne veulent pas être des fonctionnaires, mais ils doivent comprendre qu’ils sont rémunérés grâce à un système socialisé et mutualisé, et que, dès lors, certaines conditions d’exercice peuvent légitimement leur être fixées.

La réforme des prud’hommes contenue dans le projet de loi Macron va-t-elle dans le bon sens  ?

Nous sommes pratiquement les seuls parmi les partenaires sociaux à le dire, mais oui, il y a des choses qui vont dans le bon sens (formation des juges, conciliation). Le référentiel pour fixer les indemnités perçues par le salarié, ça fait débat chez nous, mais tant que ce n’est pas un référentiel obligatoire et que le juge peut s’en affranchir, ça nous va.

Le gouvernement presse les partenaires sociaux d’anticiper la négociation sur l’assurance-chômage pour redresser les comptes. Y êtes-vous prêt   ?

Le gouvernement n’a pas à nous donner de leçons, lui qui, par ses décisions concernant les intermittents du spectacle, a fait perdre une partie des économies prévues par notre précédent accord. Nous allons prochainement réunir un groupe de travail pour faire le bilan de cet accord et préparer la négociation, mais pour l’heure nous restons sur le calendrier prévu, à savoir l’échéance du 1er juillet 2016 pour la prochaine convention.

Emmanuel Macron souhaite que la dégressivité des allocations fasse partie des pistes discutées. Plus généralement, êtes-vous prêt à accepter une révision des droits des chômeurs, alors que le chômage reste à un niveau très élevé   ?

La situation a même beaucoup empiré depuis la dernière négociation. La finalité ne peut pas être simplement de faire des économies. L’objectif est d’indemniser au mieux les chômeurs, en tenant compte de la situation financière du régime, mais aussi de la situation réelle des personnes et en les aidant à la reprise d’emploi. Mais pas avec une approche punitive. Sur l’assurance-chômage, comme sur le reste, la logique ne peut être seulement économique ou budgétaire. Derrière tout ça, il y a les gens et du progrès social à construire.

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Pour la CGT, une politique salariale 2015 ambitieuse,

c'est « 60€ »

Pour la CGT, l’accumulation des résultats largement bénéficiaires depuis plusieurs années, prouve que les salaires ne nuisent pas à la performance de l’entreprise.

La performance est le résultat d’une main d’œuvre qualifiée et motivée. Les entreprises avec de bas salaires sont généralement les entreprises les moins productives. (rien de péjoratif)

Ce n’est pas le modèle que défend la CGT, le travail est la vraie richesse de l’entreprise, sa valeur ajoutée. Les dividendes et les frais financiers représentent le coût du capital. (3 milliards d'€ de dividendes distribuées aux actionnaires en 2013)

Un Bilan bien maigre d’une politique salariale à minima.

Le bilan que nous faisons de la politique salariale mise en œuvre depuis plusieurs années ne fait que traduire l’insuffisance des budgets consentis pour les salaires au regard des bénéfices réalisés depuis dix ans au sein de la société.

Alors que la négociation annuelle obligatoire sur les salaires s’engage (NAO), le pouvoir d’achat des salariés continu d’être grignoté, la direction entend bien distribuer des miettes, refusant aux salariés ce qu’elle s’accorde grassement. (Les copains de MIKO 0,4% d'augmentation générale, pour un salaire de base de 2000€ cela fera 8€ !!!!)

La CGT est en désaccord avec la notion d’augmentation individuelle, puisque au-delà du fait qu’il nous est impossible de contrôler le % distribué (aucune visibilité des augmentations) nous trouvons anormale que seule une petite partie des salariés reçoivent les efforts produits par toutes et tous dans l’année. (Voir tableau NAO)

Ce type d’augmentation est la plus inégalitaire qui soit. C’est l’outil idéal pour semer la zizanie entre les salariés.

Au final, vos salaires ne suivront même pas l’augmentation de coût de la vie ! Votre pouvoir d’achat va baisser alors même que les actionnaires s’en mettront plein les poches !

C’est un comble sachant que c’est votre travail qui créée la richesse de l’entreprise !

C’est donc le rapport de force entre les salariés et le patronat qui sera déterminant pour obtenir une augmentation de salaire correct !

 

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Petit résumé de la deuxième réunion des NAO.

Après une présentation de la direction (77 diapositives) sur la conjoncture et la situation du portefeuille de Marques HPC I, un rappel sur la pression constante sur les prix de la part des distributeurs ainsi qu’une concurrence de plus en plus agressive.

 Afin d’être toujours plus compétitif, de répondre aux grands distributeurs qui deviennent de plus en plus gourmands (de + en + de promotion dans les rayons)…

En gros pour faire court, vu le contexte actuel, il ne faut rien réclamer et de toute façon on a déjà un travail contrairement à certain, c’est déjà bien ! C’est la crise ! Ceci pourrait paraitre simpliste mais c’est notre sentiment de cette présentation (un tableau NOIR) !

Après un tour de table, la direction a pris note de nos revendications.

De retour suite à une suspension de séance, la direction nous annonce que les revendications des Organisations Syndicales sont très fortement en décalage, voir déconnecté et loin de la réalité. (Pour elle l’inflation à fin décembre 2014 est à 0%, alors que la moyenne INSEE est de 0,5% en 2014)

Ensuite, la direction nous rappelle le montant de l’intéressement. (Que nous avons reçu aujourd’hui dans nos boites aux lettres. Pour votre info, c’est une prime aléatoire qui met un frein sur les salaires)

Et enfin elle remet en place l’augmentation individuelle, ce qui impactera l’enveloppe de l’Augmentation générale.

Concernant l’augmentation individuelle, vous pourrez constater dans notre présentation NAO (tableau salaires) le résultat de cette politique salariale, les différences sont énormes. Comme toujours, cette augmentation sera attribuée aux mêmes personnes et au bon vouloir de la hiérarchie!

Pour le reste de nos revendications la direction a besoin de temps pour chiffrer et elle nous fera le point lors de la troisième réunion.

 

Pour info : Les salariés de Miko (groupe Unilever) ont obtenu 0,4% d’AG.

 

Une seule chose pour relancer la croissance, Augmenter les Salaires.

Pour relancer la motivation il faut Augmenter les Salaires.

 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez la présentation et les revendications de la CGT.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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