SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron a le Covid : enfin du
positif chez le président

 

Après Trump, Bolsonaro et Johnson, au tour de Macron d’avoir été testé positif au Covid. Ironique, pour un président qui ne cesse de nous rabâcher que la lutte contre le coronavirus relève de la responsabilité individuelle…

 

Covid-19

Crédit photo : THOMAS COEX / AFP

Ce jeudi 17 décembre au matin, on apprend par un communiqué de l’Élysée qu’Emmanuel Macron a été diagnostiqué positif au Covid, grâce à un test effectué suite à l’apparition de symptômes grippaux. « Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, nous dit le communiqué, le Président de la République s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance. ». Il ne présente pas de forme grave, selon les dernières informations.

La veille, il a assisté à un conseil de défense sur le Covid, cet organe anti-démocratique dont on ne connait toujours pas la composition, mais dont les membres devront se mettre à l’isolement dès aujourd’hui, levant peut-être enfin l’opacité qui plane sur ce conseil décisionnaire.

Cas contacts, Jean Castex et Richard Ferrand sont eux aussi à l’isolement, par mesure de précaution. Le même Castex qui nous expliquait que « Soulager l’hôpital, c’est ne pas tomber malade. » Le même Ferrand qui soutenait en octobre que « Si on est malade c’est qu’on n’aura pas fait aussi attention que nécessaire », ajoutant que les malades du Covid ne se sont peut-être « pas suffisamment lavé les mains » ou n’ont « pas suffisamment gardé le masque » .

Alors Macron serait-il un irresponsable ? Selon Le Point, en plus du conseil des ministres, le président aurait dîné mercredi soir avec les « ténors de LREM et du Modem », et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils étaient un petit peu plus de six à table. Étaient réunis : « le Premier ministre Jean Castex, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, le patron de LREM Stanislas Guerini, le chef des députés LREM Christophe Castaner, François Bayrou et Patrick Mignola pour le MoDem et, côté conseillers, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le tandem de conseillers politiques officieux Stéphane Séjourné et Thierry Solère et le conseiller politique en titre Pierre Herrero ».

Pour des gens qui n’ont de cesse de fustiger les comportements individuels pour mieux se dédouaner de leur gestion catastrophique de la crise sanitaire, ils pourraient faire preuve d’un peu plus de responsabilité.

Mais ne nous inquiétons pas trop pour lui. Avec les meilleurs médecins à sa disposition, il sera vite remis sur pieds, comme Trump, Bolsonaro, et Johnson avant lui. Et avec les 300m2 d’appartements privés dont il dispose à l’Élysée, l’isolement ne sera pas un problème, et il ne craindra pas de contaminer ses proches.

Mais tout le monde n’a pas la chance d’être le président de la République. Pour les autres, pour les travailleurs contaminés dans les transports en commun où ils s’entassent tous les jours, pour celles et ceux contaminés sur leur lieux de travail parce que leur patron a refusé de mettre en place un protocole sanitaire à la hauteur ou un télétravail, celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de rater un jour de boulot même s’ils sont cas contacts, celles et ceux qui vivent dans des logements trop exigus pour s’isoler… l’avenir est moins serein.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Mépris. Le gouvernement
confirme son refus d’un « coup
de pouce » au SMIC

 

Alors que Castex laissait entendre il y a deux semaines qu'aucun coup de pouce ne serait donné au SMIC, la décision a été confirmée ce matin en Conseil des ministres. Un nouveau signe de mépris en direction des travailleurs sous couvert de défense de "l'emploi".

Politique pro-patronale

Alors même que le nombre de travailleurs touchant seulement le SMIC est à son plus haut niveau depuis 11 ans, Jean Castex annonçait il y a deux semaines qu’il n’y aurait « vraisemblablement pas » d’augmentation du SMIC au-delà de la revalorisation annuelle automatique (entre 1 et 2%).

Alors que le gouvernement a le pouvoir de décider d’une augmentation du SMIC au -delà de sa revalorisation automatique, le Conseil des ministres de ce matin a confirmé son refus de prendre une telle mesure. Le salaire minimum sera ainsi augmenté au premier janvier uniquement de 0,99%, soit 15€ bruts, correspondant au niveau de hausse fixé par la loi, et indexé notamment sur l’inflation.

Une décision en phase avec l’avis émis par le très pro-patronal « groupe d’experts pour le smic ». Ceux-ci demandent même le ralentissement, voire l’arrêt de l’augmentation du SMIC, pour des « raisons structurelles auxquelles s’ajoutent les effets de la crise due à la Covid-19 ». Interrogée sur LCI, Elisabeth Borne a cependant osé expliquer : "Ça peut paraître peu (...) Il faut aussi avoir en tête qu’on a une inflation qui est proche de zéro et donc c’est la plus forte hausse de pouvoir d’achat depuis les 10 dernières années."

Alors que le gouvernement aura passé le premier confinement à louer les travailleurs de la "deuxième ligne" et pointé la nécessité de valoriser les travailleurs essentiels, sa décision rappelle la réalité derrière ces discours : une politique orientée uniquement vers les intérêts du patronat, et qui refuse de concéder la moindre miette aux travailleurs.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Le gouvernement profite de la
loi de finances pour accroître le
flicage des chômeurs

 

En votant un amendement du groupe Agir au Sénat, le gouvernement a profité du projet de loi de finances pour faire passer une disposition étendant les possibilités de flicage des chômeurs.

 

 Allongement du congé paternité à partir du 1er juillet 2021 L’article 73 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021, adoptée le 30 novembre dernier mais en attente de publication pour devenir définitive, modifie les dispositions applicables au congé de naissance et au congé de paternité.  Ainsi, à compter du 1er juillet 2021 :      Le congé paternité est porté à 25 jours cal

Crédit photo : AFP / PHILIPPE HUGUEN

Ce mercredi 16 décembre était voté à l’Assemblée le projet de loi de finances pour 2021. Ce texte, proposé chaque année par le gouvernement, présente l’ensemble des ressources et dépenses du budget de l’État pour l’année civile suivante. Pourtant, cette année le texte cache une disposition des plus scélérates, que l’on peut retrouver dans l’article 73 bis.

Celle-ci permettra aux agents de Pôle Emploi de bénéficier « d’un droit de communication qui permet d’obtenir, sans que s’y oppose le secret professionnel, les documents et informations nécessaires au contrôle de la sincérité et de l’exactitude des déclarations souscrites ainsi que de l’authenticité des pièces produites en vue de l’attribution et du paiement des allocations, aides ainsi que de toute autre prestation servies par Pôle emploi. ».

Autrement dit, une nouvelle mesure visant à fliquer les chômeurs et à récupérer leurs données personnelles, comptes en banque, dossiers de crédit et factures, directement auprès des organismes gestionnaires privés. Une mesure issue d’un amendement soutenu par le groupe Agir (scission des Républicains) au Sénat et que la majorité présidentielle à immédiatement appuyé comme le rapporte Capital.

De fait, cette nouvelle mesure, s’inscrit parfaitement dans la politique anti pauvres du gouvernement, qui agite de manière récurrente le fantasme d’une fraude sociale massive pour justifier des mesures de contrôle de plus en plus coercitives. Ainsi, cette année, deux rapports parlementaires ont été publiés sur le sujet, dont l’un commandité par le gouvernement, dans l’idée de pointer du doigt les fraudeurs aux aides sociales, alors que, comme le note Médiapart : « Le calcul de cette fraude au sein de Pôle emploi pose d’ailleurs question. Le second rapport la chiffre à 129 millions d’euros, quand le premier l’évalue à plus de 206 millions en 2018. Sans jamais mettre en regard les indemnités versées, qui étaient de près de 31 milliards d’euros la même année concernant l’aide au retour à l’emploi (ARE) », autrement dit une bricole, surtout quand on la compare avec les 120 milliards perdus avec la seule évasion fiscale selon une étude britannique par l’année dernière.

Placer une telle mesure dans un projet de loi qui acte de nouveaux cadeaux au patronat, voilà une belle façon d’incarner la logique du gouvernement. Celui-ci continue de mettre la pression sur les pauvres et de mener une politique au service des plus riches. Encore et encore. Une pression anti-pauvres qui devrait être encore approfondie par la mise en place de la réforme de l’assurance-chômage qui s’accompagnera d’une baisse substantielle du niveau d’allocations perçues par les chômeurs.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Perpignan : L'Etat cherche un candidat pour relancer le train des primeurs vers Rungis

Le gouvernement a lancé ce mardi un appel à manifestation d’intérêt pour la reprise d’ici l’été 2021 du « train des primeurs », une liaison entre Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Rungis (Val-de-Marne) qui permet l’acheminement en wagons réfrigérés de fruits et de légumes. Le train est à l’arrêt depuis l’été 2019.

« La crise sanitaire a souligné la nécessité absolue de disposer de circuits d’approvisionnement en produits alimentaires qui soient rapides, efficaces et durables », indique ce mardi le ministère des Transports, dans un communiqué. Le gouvernement dit ainsi s’être « engagé à mettre en œuvre toutes les actions pour la reprise d’un service de fret ferroviaire entre, d’un côté, le marché de Perpignan/Saint-Charles et sa région, et, de l’autre, le marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, qui permet notamment l’acheminement de produits frais/primeurs sous température dirigée », est-il indiqué.

Les dossiers de candidatures doivent être déposés avant le 29 janvier

Ce service représente un trafic d’environ 9.000 camions par an, rappelle le ministère des Transports. La liaison avait été suspendue en raison d’une baisse des volumes transportés et de la vétusté des wagons, malgré le combat d’élus et de syndicats.

Les dossiers de candidatures doivent être déposés au plus tard le 29 janvier prochain. La consultation est « très ouverte afin de permettre aux acteurs de proposer tous types de solutions et de faire émerger le meilleur projet possible ». « Dans une optique de reprise rapide, l’Etat est prêt à accorder un accompagnement financier public au démarrage si cela s’avère nécessaire. La ligne pourra évoluer à terme pour s’inscrire dans l’ambition du plan de relance consistant à créer plusieurs nouvelles autoroutes ferroviaires, notamment entre Dunkerque et Barcelone », précise le ministère.

De son côté, le collectif Sauvons le train Perpignan Rungis​ qualifie cet appel d'« inutile ». « Pourquoi ne pas utiliser les cheminots et le matériel existant. Cette ligne doit être 100 % publique et sous gestion intégrale de la SNCF », note le collectif, qui indique, par ailleurs, que le trafic ne représente pas 9.000 camions par an. « Les acteurs de terrain et les études assurent que ce chiffre se situe entre 30.000 et 40.000 par an. Et la ligne ne s’est pas arrêtée, elle a été détruite par le gouvernement et le SNCF. »

 

Publié par 20minutes

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Rouen : « Notre camarade
Valentin condamné injustement
pour usage de la liberté
d’expression à l’encontre du
Ministre Darmanin »

 

Ce 14 décembre 2020, le tribunal correctionnel de Rouen condamne Valentin, militant CGT à 100 jours amende de 15€. Il lui était reproché d’avoir crié « Darmanin violeur, sale violeur » le 26 juillet dernier à l’occasion de la venue du Ministre à St Etienne du Rouvray.

Répression

Crédit Photo : DR

Nous relayons ici une tribune unitaire parue ce lundi 14 sur le site du NPA : l’Anticapitalise

Aujourd’hui, 14 décembre 2020, le tribunal correctionnel de Rouen a décidé de condamner Valentin, militant CGT à 100 jours amende de 15€ pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique. En l’espèce, il lui était reproché d’avoir crié « DARMANIN violeur, sale violeur » le 26 juillet dernier à l’occasion de la venue du Ministre à St Etienne du Rouvray.

Cette peine est loin d’être dérisoire pour un ouvrier ajusteur dans l’automobile sachant qu’elle équivaut au montant d’un mois de salaire. Pire encore, chaque fraction de 15€ non payée entraine son incarcération pour une journée. C’est la démonstration que nous sommes face à une justice de classe !

Alors que le Ministre Darmanin multiplie les écrits mensongers et diffamatoires à l’encontre des nombreux manifestants pacifiques injustement arrêtés dans la manifestation de samedi dernier à Paris, les présentant comme « individus ultra-violents », la justice condamne lourdement Valentin qui a juste voulu exprimer sa colère face à nomination comme Ministre d’un responsable politique accusé de viol.

Si la présomption d’innocence doit être respectée, celle-ci ne peut avoir pour objet ou pour effet de limiter la liberté d’expression. Comme le souligne notamment Amnesty International, de nombreux.ses manifestant.es sont régulièrement condamné.es pour outrage sur la base d’une loi vague permettant surtout de limiter le droit d’expression pourtant reconnu par la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne.

Cette lourde condamnation intervient dans un contexte où le droit des manifestants est remis en cause, tant à Rouen (interdiction de manifester en centre-ville, détention arbitraire par les forces de police, amende pour tapage diurne) qu’au niveau national par l’adoption en première lecture de la Loi Sécurité Globale.

D’ores et déjà, Valentin a d’ores et déjà décidé de faire appel de cette décision scandaleuse.

La liberté d’expression, comme celle de manifester, constituent des droits fondamentaux dont nous ne pouvons accepter la remise en cause.

Nous exigeons :

- L’annulation de la peine prononcée contre Valentin

- La suppression des infractions « d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » et « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme » dans le cadre des manifestations

- La fin de toutes les techniques illégales, nassage, privation de liberté, utilisées par les forces de l’ordre

- La suspension immédiate du projet de Loi Sécurité Globale

Rouen, le 14 décembre 2020

Collectif en solidarité avec les réprimé.e.s lors de la venue de Darmanin le 26 juillet 2020

Le lien sur la tribune de solidarité.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
LA COTISATION SOCIALE : pilier du financement de la Sécurité sociale

En 2021, le financement de la Sécurité sociale reposera à près de 50 % sur l’impôt, qui représentera une part majoritaire du financement de la branche maladie (et la totalité de celui de la nouvelle branche autonomie). Or, loin de n’être qu’une question technique, les modes de financement de la Sécurité sociale ont des implications démocratiques fortes.

Le principal mode de financement de la Sécurité sociale était jusqu’à cette année la cotisation sociale

La cotisation sociale est une part du salaire dédiée au financement des prestations de sécurité sociale. Si elle est divisée au plan comptable en part patronale et en part salariale, dans les deux cas, il s’agit d’une partie de la valeur ajoutée qui est créée par le travail des salariés et non par l’employeur.

Ce sont donc uniquement les salariés qui financent la Sécurité sociale, et la cotisation sociale est un salaire mis en commun. Dès lors, chaque augmentation de la masse salariale (salaire, effectif) se traduit par une augmentation des cotisations à la sécurité sociale, et donc de ses recettes.

Une garantie d'accès aux droits

La cotisation sociale repose sur le principe de « contributivité » ("chacun cotise selon ses moyens" insistait Ambroise Croizat), principe fondamental, qui vient à la fois justifier politiquement une garantie d’accès aux droits sociaux pour les travailleurs, et légitimer politiquement la gestion par les salariés de leur Sécurité sociale suivant le principe de « celui qui paye, gère ».

La « contributivité » n’a rien à voir avec les principes assurantiels d’équivalence entre les primes et les prestations. Au contraire, la gestion par les travailleurs et le principe de contributivité permettent de s’affranchir de la logique de marché des assurances marchandes et de promouvoir des règles de distribution plus solidaires que celle imposée par les lois du marché (chacun reçoit selon ses besoins).

Le fonctionnement du système de répartition

Dans la même logique, le financement du système de Sécurité sociale s’appuie sur la technique de répartition. Les cotisations sociales financent directement les prestations sociales sans passer par le marché. Les cotisations ne sont pas épargnées, mais directement injectées dans l’économie. Elles alimentent un flux de dépenses permanent.
Ce mode de financement se différencie donc des techniques d’assurance par capitalisation reposant sur le principe d’épargne et de profit.

Répondre aux besoins

Dans l’esprit de 1945, le mode de financement par les intéressés eux-mêmes devait donc permettre de fonctionner à « guichet ouvert » : tout besoin politiquement défini par les travailleurs devant être couvert sans limitation financière a priori.

Si les besoins sociaux venaient à augmenter, alors l’ajustement devait se faire par l’augmentation des cotisations sociales ce qui revient à une augmentation des salaires. Le financement par cotisations permettait ainsi d’échapper aux contraintes budgétaires de l’État, ce qui aurait été le cas avec un financement par l’impôt.

Démocratie sociale

La cotisation permet donc d’ouvrir un espace politique nouveau, celui de la démocratie sociale, dans lequel les salariés participent à la définition de ce qui compte pour eux-mêmes.

Dès les années 1970, l’État contribue de plus en plus au financement de la Sécurité sociale d’abord en lui affectant certaines taxes, puis en créant de nouvelles recettes qui ne reposent plus uniquement sur le salaire, comme la Contribution Sociale Généralisée (CSG) créée en 1991.

La CSG est un tournant car c’est le premier financement pérenne hors cotisations. La CSG est en effet comprise comme un impôt hybride, elle s’applique sur les revenus d’activité (à 70%), mais aussi sur les pensions de retraite, les revenus du patrimoine, de placements et de jeux. La CSG n’a cessé d’augmenter depuis 1991.

Les dangers de la fiscalisation

Dans le même temps, les gouvernements, ont, depuis les années 1990 gelé la hausse des cotisations sociales et créé de plus en plus d’exonération de cotisations sociales pour les entreprises, que l’État compense en partie à la Sécurité sociale.

Cette fiscalisation de la sécurité sociale a plusieurs implications. Elle justifie la prise de pouvoir de l’État dans la gestion de la Sécurité sociale faisant d’autant reculer le poids des représentants des salariés. C’est ainsi que depuis 1996, le parlement vote le budget (bloqué par le gel des cotisations sociales) de la Sécurité sociale en s’appuyant sur des considérations budgétaires et non sur la réponse aux besoins sociaux.

Alors que la hausse des cotisations sociales consiste en une augmentation des salaires, la hausse de la CSG est une augmentation du financement par les ménages de la Sécurité sociale excluant les entreprises de toute leur responsabilité.

Mais, surtout, en financement par l’impôt la sécurité sociale, on fait glisser le débat sur la répartition entre salaire et profit, vers celui entre ménages aisés et moins aisés, entre jeunes et vieux, entre travailleurs en activité et privés d’emploi, en épargnant toujours plus de capital.

La CGT revendique donc un financement de la Sécurité sociale assis sur les cotisations sociales qui est un fondement pour la gestion par les travailleurs de l’institution et la réponse à leurs besoins sociaux.

SOURCE :

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Inde. Des ouvriers d’un sous-traitant d’Apple se révoltent contre des retards de paiement, 149 arrestations

Crédits photo : MANJUNATH KIRAN / AFP

Dans la nuit de vendredi à samedi, à Narsapur en Inde, une usine de Wistron, un des premiers sous-traitant de Apple, a été le théâtre de scène de révoltes par ses employés. Alors que des retards de paiement durent depuis des mois et obligés de faire des heures supplémentaires, des ouvriers s’en sont pris aux bâtiments de l’entreprise, aux véhicules et aux bureaux des cadres. En effet, les employés avaient depuis plusieurs mois réclamé des augmentations de salaires auxquelles ils avaient légalement le droit mais que l’entreprise ne respectait pas. Ainsi les salariés diplômés en ingénierie, en équivalent euros, touchent 134 € au lieu de 235 €. Les diplômés hors ingénierie, eux, ne sont rémunérés que de 89 €.

Deux heures après le début de la révolte, la répression a frappé et la police a arrêté 149 personnes, selon les informations de Reuters. Du personnel supplémentaire et des auditeurs ont été envoyés sur place par Apple. Une porte-parole de Wistron a déclaré : « nous respectons la loi et soutenons les autorités dans leur enquête ». L’entreprise a affirmer d’emblée, alors que des enquêtes vont être ouvertes, que les « troubles » auraient été causés par des personnes extérieures à l’usine.

Ainsi, Wistron, qui mandate des tiers pour le paiement des salaires, va vérifier les montants versés et ceux prévus dans les contrats. Apple, quant à lui, va enquêter sur un potentiel bafouement par Wistron des directives relatives aux fournisseurs. Face à ces déresponsabilisations, un haut responsable syndical, MD Harigovind, secrétaire général du All India Trade Union Congress, attribue ces actes de révoltes on ne peut plus légitimes à « l’exploitation brutale des travailleurs et des conditions de travail clandestines » dans l’entreprise.

Malgré la surexploitation des ouvriers, l’usine de Wistron a souvent été revendiquée par le gouvernement comme une victoire des efforts de l’Inde. Pas étonnant lorsqu’on voit qu’en cherchant à faire de l’Inde un pays attractif pour les investisseurs et les entreprises, le Premier ministre Narendra Modi casse les droits des travailleurs et donne toujours plus de libertés au patronat. Sous couvert de compensation de l’impact de la Covid-19 sur l’économie, la pandémie due au coronavirus a été une aubaine pour le patronat et le gouvernement pour réduire les droits démocratiques et le droit du travail. Ainsi le gouvernement indien en profite pour renforcer sa politique totalement antisociale avec l’adoption de l’Ordonnance d’exemption temporaire de certaines lois sur le travail en Uttar Pradesh, qui suspend pendant trois ans les lois essentielles sur le travail dans l’industrie et les usines. Les lois sur la durée maximale du travail, la loi sur les syndicats, la loi sur l’emploi industriel, la loi sur les conflits industriels et la loi sur les usines sont ainsi levées afin d’encourager les industriels à s’installer en Inde « pour stimuler l’économie ».

Cette révolte ouvrière intervient quelques semaines après les grandes journées de mobilisation en Inde, avec la plus grande grève générale de l’Histoire fin novembre, qui avait réuni 200 à 250 millions de grévistes contre les mesures austéritaires et les attaques contre le droit du travail par le gouvernement Modi. C’est donc dans un contexte social et politique tendu qu’émerge un épisode de radicalité ouvrière forte, s’affrontant directement au grand patronat. En d’autre termes, il s’agit d’un signal que la colère sociale en Inde est loin d’être terminée, alors que le pays est le second plus touché par le Coronavirus aujourd’hui, et qu’il est possible qu’émerge, sur le terrain de la lutte des classes, une alternative au monde de misère promis par les grands capitalistes.

 

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
 Jeff Bezos gagne 716 000 euros, toutes les cinq secondes...Il veut régner sur le monde...
 Jeff Bezos gagne 716 000 euros, toutes les cinq secondes...Il veut régner sur le monde...

L’année 2020 n’a pas été mauvaise pour tout le monde… Pour au moins cinq hommes sur la planète, elle a même été très fructueuse. La crise du coronavirus a en effet profité à quelques grands patrons, pour la plupart des figures de la Silicon Valley, qui pouvaient déjà se vanter d’avoir des fortunes astronomiques. Cette année, ils ont dépassé le palier des 100 milliards de dollars. À eux cinq, ils forment le club des centi-milliardaires. Présentations.

1 Jeff Bezos - 182 milliards de dollars

Le fondateur d’Amazon s’est très bien remis de son divorce, qui lui avait coûté beaucoup – vraiment beaucoup – d’argent en 2019. Il faut dire que l’année 2020 – marquée par une pandémie inédite qui a obligé de nombreux commerces à fermer durant les périodes de confinement – a été une aubaine pour le géant du commerce en ligne. On apprenait récemment que l’homme le plus riche du monde – Jeff Bezos, donc – gagne 716 000 euros, toutes les cinq secondes. Le calcul est vite fait.

2 Elon Musk - 147 milliards de dollars

Il se dispute désormais la première place avec Jeff Bezos. Le patron de Tesla est, en tout cas, celui qui a vu sa fortune bondir durant cette année 2020. En un an, Elon Musk a multiplié son pécule par plus de cinq. Il est donc passé devant Bill Gates dans le classement des grandes fortunes, et ne cesse de grimper. Pour seul exemple : en novembre dernier, ce grand patron de seulement 49 ans a gagné 7,24 milliards de dollars en une seule journée.

3 Bill Gates - 129 milliards de dollars

Longtemps indétrônable, le roi Gates est actuellement à la troisième place des grandes fortunes. Le pionnier de l’informatique n’a pas profité du même rebond que ses camarades, mais sa courbe a tout de même connu une belle évolution tout au long de l’année.

4 Bernard Arnault - 110 milliards de dollars

Il est le Français de ce top 5 des multi-milliardaires. Quatrième fortune mondiale, Bernard Arnault, président de LVMH, est surtout le leader dans le secteur du luxe. Malgré une année qui aurait pu être compliquée pour son empire, il a continué à vendre une certaine image de l’élégance à la française dans le monde entier, notamment en Chine. Il connaît néanmoins une croissance plus faible que les autres en 2020.

5 Mark Zuckerberg - 105 milliards de dollars

Longtemps à la troisième place de ce top, le fondateur de Facebook est tombé à la cinquième. Sa fortune a pourtant considérablement augmenté en 2020, mais moins que celle d’Elon Musk. Mark Zuckerberg peut tout de même se consoler : il reste encore dans le club des centi-milliardaires et ne devrait pas en être exclu de sitôt.

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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