SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Crise sociale. Un million de personnes en
plus sous le seuil de pauvreté d’ici à la
fin de l’année

 

Différentes organisations s’alarment d’une augmentation énorme de la pauvreté suite aux politiques désastreuses du gouvernement Macron, accélérées par la crise sanitaire. Les grandes entreprises, quant à elles, continuent à tirer profit de la crise.

 

Précarité

Crédit photo : PHILIPPE DESMAZES / AFP

Les conditions de vie se détériorent au fil des ans en raison de la poursuite de politiques néfastes au sein de ce système pourrissant. Mais la crise sanitaire a été un véritable accélérateur de la crise économique qui était déjà en cours : d’ici la fin de l’année, un million de personnes supplémentaires vivront en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1063 euros par mois.

Vers la fin du mois de septembre, le Secours populaire a tiré la sonnette d’alarme en avertissant d’une importante augmentation de la pauvreté. Selon le baromètre réalisé avec Ipsos, « un Français sur quatre restreint les quantités dans son assiette et un sur sept saute des repas (14 %). En bas de l’échelle des revenus, ces chiffres sont de 46 % et de 38 %. Ce “rationnement” est particulièrement fort chez les personnes dont les revenus ont subi une baisse importante : 43 % d’entre elles déclarent se restreindre “souvent” ou “parfois” sur la quantité des aliments consommés. Parallèlement, les femmes et les jeunes sont les deux groupes qui se restreignent le plus, tant sur la qualité que sur la quantité des aliments consommés ».

D’autre part, la Banque de France a estimé, vers la mi-septembre, que la destruction d’emplois en 2020 dépasserait les 800 000. Si les demandes de RSA ont explosé depuis le confinement, la situation ne fera qu’empirer. Face à cela, c’est l’Association des départements de France (ADF) qui tire maintenant la sonnette d’alarme, affirmant que les dépenses de RSA dans chaque département ont augmenté de 9,2 % en août 2020 par rapport au même mois en 2019, et ils affirment que « c’est inédit : même en 2008, nous n’avons pas connu pareille hausse ».

Macron et son gouvernement rejettent à tout prix toute forme d’augmentation de cette aide, tout comme son extension aux moins de 25 ans. En parallèle, il mène sa politique de massacre de l’assurance-chômage et le soutien à coups de milliard au patronat qui licencie des dizaines de milliers de travailleurs. Alors que les mesures destinées aux personnes les plus touchées par la crise seront annoncées ce samedi 17 octobre, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la pauvreté, Castex a affirmé à l’avance : « nous ne varierons pas sur un point, c’est que tout ce qui est RSA, c’est-à-dire ce qui donne des allocations relatives à un état de pauvreté, ne sont pas dans nos priorités ». Par ailleurs, le gouvernement est revenu sur sa politique consistant à accorder une allocation exceptionnelle de 150 euros plus 100 euros par enfant aux bénéficiaires du RSA : finalement, cette aide ne va pas concerner les bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (APL), ce qui va toucher surtout les jeunes et les familles les plus précaires.

Tous ces chiffres effarants ont conduit différentes organisations caritatives à estimer que d’ici la fin de cette année, il y aura un million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si l’on ajoute à cela la nouvelle mesure du couvre-feu, les mesures seront catastrophiques puisqu’elles entraîneront la perte de nombreux emplois de jeunes précaires qui travaillent dans des services tels que la restauration ou la vente dans des espaces culturels.

Face à cette précarité de plus en plus tangible, il est urgent que tous les travailleurs et travailleuses, même les plus précaires, qui risquent quotidiennement leur vie pour « sauver l’économie du pays » (autrement dit les profits des capitalistes), s’organisent pour exiger que ce soient les grands patrons qui paient pour cette cirse, ceux qui se remplissent les poches pendant que les travailleurs du monde entier souffrent et sacrifient leur assiette pour que celle de leurs enfants soient un peu moins dégarnie.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Manque de moyens à l’hôpital. Les
soignants testés positifs au Covid forcés
à travailler

 

Un avis du Haut Conseil de la santé publique autorise depuis le mois de mai, qu’un soignant puisse exercer en étant positif au Covid. Un scandale absolu de la part des dirigeants politiques, quand on sait que depuis des mois, les soignants réclament plus de moyens matériels et humains dans les hôpitaux pour gérer la crise sanitaire. Un problème qui se réglerait simplement par des embauches massives.

 

Du fric pour la santé pas pour réprimer

Crédits photos : Kenzo Tribouillard / AFP

Le Haut Conseil de la santé publique publie un avis le 23 mai 2020, pour autoriser les soignants à exercer dans les hôpitaux s’ils ont contracté le Covid19 en étant asymptomatique : "Dans le cas où un personnel non remplaçable serait porteur du SARS-CoV-2 et asymptomatique, la possibilité dégradée d’un maintien en poste avec un renforcement des mesures de précaution et d’hygiène est envisageable afin que la balance bénéfice/risque ne soit pas défavorable".

Les effectifs étant insuffisants dans les hôpitaux, et ce bien avant la crise sanitaire, le gouvernement fait le choix de ne pas remplacer les soignants positifs au Covid mais de les envoyer travailler. Un scandale de la part des dirigeants politiques, sur lequel revient Yves Morice, secrétaire de la section Sud au CHU de Rennes, pour France 3 Bretagne : « Les hospitaliers sont considérés comme de la chair à canon. En début d’année, le ministre de la Santé (Olivier Véran, ndlr) assurait que tous les soignants contaminés seraient pris en charge comme maladie professionnelle.[…] Le message, c’est : quand vous tombez malades au travail, vous n’êtes pas reconnus. Mais en plus, si vous êtes asymptomatiques, vous devez aller bosser. C’est ça, le cynisme. » Aujourd’hui, non seulement le Covid n’est pas considéré comme une maladie professionnelle, mais en plus ceux qui le contractent doivent aller travailler.

Une décision insultante quand on sait que le secteur de l’hôpital croule sous les cadences et le manque de moyens, et qu’il revendique depuis des mois plus de soignants, plus de salaire, plus de lits, de matériel, bref, plus de moyens pour faire fonctionner un système de santé viable. Ils se mobilisaient d’ailleurs ce jeudi pour crier leur colère et dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire.

Les soignants testés positifs au CHU de Nantes continuent à travailler

A l’heure actuelle, au CHU de Nantes, la situation frôle l’absurdité. Autorisés par l’avis cité plus haut, onze soignants positifs au Covid exercent en réanimation et il y a aussi des cas aux urgences et au Samu, selon France Bleu.

Olivier Terrien, le secrétaire général CGT du CHU de Nantes, s’indigne de cette situation absurde au micro de France Inter : « La sécurité sociale dit aujourd’hui que si vous êtes contact, si vous êtes positif, vous devez être isolés. Nous, c’est tout le contraire ! ».

En plus d’être épuisés physiquement par des cadences intenables, les soignants subissent aussi une pression psychologique forte. Aller travailler dans des conditions sanitaires aussi laxistes, et prendre le risque de contaminer sa famille en rentrant chez soi, ses collègues de travail, ou encore même des patients malades, ajoute un stress et une charge mentale dure à vivre.

Cette mesure montre l’hypocrisie du gouvernement, qui met en place un couvre-feu restrictif, sous-entendant que le virus circule surtout chez les jeunes, dans les fêtes et les rassemblements privés, incitant les gens à aller au travail à l’école. Pourtant on sait que près de la moitié des clusters sont dans les milieux scolaires et les entreprises. Et qu’en attendant, des soignants peuvent être envoyés à l’hôpital alors qu’ils sont positifs au Covid. Peut-être que pour endiguer le virus il faudrait commencer par ne pas faire circuler le virus dans les hôpitaux… Mais cela demanderait des moyens qu’il s’agirait de prendre en imposant massivement les plus riches qui se sont gavés plus que jamais pendant le confinement et continuent en licenciant à tour de bras. Aujourd’hui le gouvernement se cache derrière le temps de formation d’un réanimateur pour dire qu’il est impossible de former plus de personnels. Les hôpitaux ont besoin de bras à tous les étages, et de bras bien payés. Le problème n’est pas une question de formation mais de moyen : si le gouvernement a su trouver des milliards à donner aux patrons qui licencient, il n’a pas su les trouver pour embaucher massivement dans la santé.

Tandis que les soignants revendiquent plus de moyens pour un système de santé efficace, la priorité du gouvernement semble rivée sur d’autres problèmes : par exemple, protéger la police. Cela résume bien le sens des priorités des dirigeants politiques, qui gèrent la crise de manière autoritaire, en délaissant les mesures sanitaires.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié par EL DIABLO

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"Du fric pour la santé, pas pour
réprimer". Les soignants dans la rue pour
des moyens dans les hôpitaux

 

Ce jeudi 15 octobre, les organisations des soignants appelaient à une journée de mobilisation. Malgré le Plan blanc qui permet de réquisitionner les soignants sur leurs jours de repos, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris, et de nombreux rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes.

 

Contre la gestion répressive de la crise sanitaire

Ce jeudi 15 octobre, les organisations des soignants appelaient à une journée de mobilisation. Dans un communiqué commun la CGT-Santé, Sud-Santé, les urgentistes de l’Amuf, les infirmiers du SNPI, ainsi que les que les collectifs Inter-urgences et Inter-blocs expliquaient : "Soyons mobilisé-e-s à Paris et ailleurs le 15 octobre 2020 ! Face à un gouvernement qui continue à communiquer qu’il maîtrise la situation et aurait réglé tous les problèmes grâce "au Ségur de la Santé". ce ne sont pas les augmentations de salaires, obtenues seulement pour certain-e-s, qui vont faire taire les professionel-le-s en colère. Les manques d’effectifs récurrents partout dans les services et les établissements sont INACCEPTABLES et doivent cesser." Malgré le Plan blanc qui permet de réquisitionner les soignants sur leurs jours de repos, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris.

Au coeur des revendication des soignants, la question des moyens pour l’hôpital qui reste marqué par une profonde crise en dépit du Ségur, dont beaucoup dénoncent l’hypocrisie. Pour Éric, infirmier en psychiatrie dans les Vosges : « ça fait des années qu’on se bat et on n’est toujours pas écoutés, il manque 200 000 lits dans les EHPAD, 100 000 lits dans les hôpitaux, on ne fait plus un travail de qualité, ce ministère-là est hors réalité, on n’en peut plus ! » Adrien, aide-soignant en psychiatrie à Bourges, dénonce aussi le manque de moyens et de rémunérations à la hauteur – une situation qui n’a pas du tout été améliorée par le Ségur.

Une situation de crise qui fait apparaître la gestion répressive choisie par le gouvernement comme d’autant plus coupable. Ainsi de très nombreux soignants dénoncent les mesures annoncées par Emmanuel Macron et le privilège accordé aux mesures répressives, alors que les alertes des soignants sur la situation de l’hôpital demeurent ignorées. Pour Grégory, infirmier de bloc à Toulouse et porte-parole du Collectif Inter-Blocs, que nous avons interviewé à Paris, « la méthode du gouvernement c’est : un peu plus de répression, moins de liberté mais toujours rien pour l’hôpital ! »

Dans plusieurs villes de France, ce sont également plusieurs centaines de manifestants qui ont défilé, notamment à Toulouse et à Bordeaux, mais aussi à Lyon, Brest, Le Mans, Laval...

La manifestation était par ailleurs soutenue par des travailleurs d’autres secteurs. A Paris, des militants de la CGT Commerce étaient ainsi présents à l’image de Amel qui explique « tout est lié dans le pays, la crise sanitaire impacte tous les secteurs. L’argent qu’ils donnent aux grands groupes du privé de notre fédération c’est un manque à gagner pour nos collègues de l’APHP. » A Toulouse, les salariés d’ONET sur le site d’Airbus, toujours en grève, sont venus apporter leur soutien aux soignants.

En ce qui concerne les bilans de la journée de mobilisation, celle-ci a été impactée par la grande difficulté des soignants à faire grève dans la période. Comme nous l’expliquait Isalyne, aide-soignante de l’Hôpital Henri Mondor à Créteil, dans une interview la veille de la manifestation : « La difficulté c’est que, comme on est en Plan Blanc, je pense qu’ils vont assigner tout le monde et que seuls quelques collègues en repos pourront se mobiliser. Plus globalement, il faut avouer qu’on est dans une période où quand on rentre chez nous on a envie de déconnecter... Les manifestations, les grèves, avec le virus on a laissé un peu de côté tout ça, d’autant plus que, malheureusement, l’Etat s’en fiche. On fait un métier où l’on peut se mobiliser tant qu’on veut, l’Etat sait que l’on est obligé d’aller travailler. La seule solution serait qu’on déserte les services, mais on ne peut pas le faire. »

Cependant, comme nous l’expliquait aussi Isalyne, « Ce qui prédomine, c’est la colère ». En témoignent les discours tenus par les manifestants, que ce soit les soignants ou leurs soutiens. Ils sont en effet nombreux à dénoncer le manque de moyens à l’hôpital public – situation qui se dégrade d’année en année – tandis que, pour « gérer » la crise sanitaire, le gouvernement choisit la solution répressive, en témoigne l’offensive sécuritaire du gouvernement, qui se matérialise notamment dans le choix d’une prime aux policiers de nuit plutôt que d’ouvrir des lits et de donner davantage de moyens au secteur de la santé.

Ainsi, au-delà des journées de manifestation sectorielles, isolées et éloignées les unes des autres, il serait urgent de construire une grande mobilisation unitaire des travailleurs et des opprimés, des soignants aux travailleurs de l’industrie en passant par les jeunes des quartiers populaires, autour d’une stratégie et d’un programme radical et de notre refus de payer la crise économique et sanitaire.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Trahison. FO et la CFE-CGC signent le PSE
chez AAA : 567 salariés licenciés !

 

Ce matin, le PSE annoncé par la direction en juillet dernier a été signé par les représentants des syndicats FO et CFE-CGC de AAA, sous-traitant aéronautique basé à Toulouse. Loin d’être une fatalité, il s’agit d’une décision criminelle dans un contexte de crise, laissant intacte les intérêts des patrons en jetant 567 salariés dans la précarité ! Ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise !

 

Ce n'est pas aux travailleurs de payer la crise !

Crédit photo : Rémi Benoit

Les patrons en rêvaient, les représentants FO et CFE-CGC de AAA l’ont fait : 567 licenciements ou suppressions d’emplois sur un total de 1587 postes, soient près de 36% des effectifs. C’est une énorme attaque contre les salariés qui est consacrée aujourd’hui avec la signature du PSE chez AAA. Cela donne suite à la suppression des postes de plus de 800 intérimaires depuis février, n’ayant pas vu leur contrat renouvelé au sein de l’entreprise. Au total, ce sont donc près de 1400 salariés qui ont été mis à la porte dans un contexte de crise économique, particulièrement violente dans le secteur de l’aéronautique.

Loin d’être une fatalité, la signature d’un tel accord relève d’une trahison des plus criminelles de la part des représentants syndicaux censés représenter les intérêts de travailleurs. En effet, les salariés de AAA ont pourtant tenté de se mobiliser contre ce PSE dès septembre dernier, se heurtant à l’inertie des représentants FO et CFE-CGC qui se montraient déjà prêts à signer cet accord avec la direction, mais aussi à la répression de la police.

Derrière la signature d’un simple bout de papier, c’est la vie de centaines de salariés qui est directement en jeu, lorsqu’on sait les conséquences dramatiques que des licenciements peuvent avoir pour ces derniers et pour leurs familles, et ce d’autant plus dans un contexte de crise économique profonde et de chômage qui limite largement les possibilités de retrouver un emploi dans leur secteur d’activité - déjà frappé par de nombreux PSE et APC, comme chez Daher, Derichebourg ou encore Figeac Aéro - et même au-delà.

Si la sentence peut sembler inéluctable, elle n’a pourtant rien d’une fatalité. D’après une source dont nous souhaitons préserver l’anonymat, le PDG de AAA cumule plus d’un million d’euros de salaire par an, 800 000 euros pour le directeur général, et plus de 10 millions de dividendes ont été versés aux actionnaires de l’entreprise au cours des quatre dernières années. Autant dire que l’entreprise est loin d’être au bord de la faillite ! Au début du mois, le directeur général de AAA, qui est aussi un élu LR, était d’ailleurs si inquiet pour la survie de son affaire qu’il était en train…. de préparer les élections de mars 2021 dans le Calvados ! À cette occasion, en toute hypocrisie, il n’a pas hésité à faire de « beaux discours » sur l’effort fourni pendant la crise par les « cols bleus » de son entreprise, au moment même où il s’apprêtait à licencier 36% de ces derniers.

On le voit bien : en réalité, de tels plans de licenciements ont pour fonction de laisser intactes les intérêts du patronat en faisant payer aux salariés une crise dont ils ne sont pas responsables. Face à cela, et pour éviter qu’une telle situation se généralise, les salariés du secteur aéronautique ont tout intérêt à se rassembler pour faire front face aux attaques qui ne font que commencer. C’est tout le sens de l’appel à se rencontrer pour préparer la bataille, initié par un collectif réunissant syndiqués et non-syndiqués, autour d’un même mot-d’ordre : 0 licenciement et 0 baisse de salaire ! « N’attendons pas d’être les prochains, si on touche à l’un on touche à tous ! », lancent les ouvriers dans cet appel.

 

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Deux ans après sa triple mise en examen dans l’affaire des financements libyens, Nicolas Sarkozy écope d’une quatrième mise en cause, une première judiciaire pour un ancien chef de l’État : « association de malfaiteurs »

Dans association de malfaiteurs, il y a association ce qui signifie au moins deux individus comme ils disent dans la police. Et malfaiteurs est au pluriel. Si l'on comprend que Nicolas Sarkozy est l'un des individus soupçonnés, l'autre partenaire est le régime libyen qui avait pour chef Kadhafi. Et c'était dans le cadre d'un financement présumé de la campagne électorale de 2007 pour être Sarko-président.

Bon, laissons agir la Justice, comme ils disent du côté des hors-sol drapés dans la présomption immaculée d'innocence.

En tout cas, en grandes pompes, en décembre 2007, Nicolas Sarkozy, élu président de la République, recevait ledit Kadhafi pour une visite de 5 jours. Une capture d'écran sur Paris Match qui immortalisait l'instant magique et démocratique à la fois:

Nicolas Sarkozy soupçonné pour "association de malfaiteurs"

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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A la veille du couvre-feu, Macron
augmente le budget de la police de 325
millions et concède une prime de nuit

 

Avec l'annonce du couvre-feu pour ce week-end, Macron déroule sa stratégie répressive de l'épidémie. En parallèle des prévisions de coupes budgétaires pour les hôpitaux, il a privilégié les cadeaux à la police, prévoyant l'octroi de 320 millions d'euros, dont 15 pour les "nuiteux". Au plus grand bonheur des syndicats, reçus ce jeudi à l'Elysée.

Etat policier
Une multitude de cadeaux aux policiers dans le cadre de l’offensive sécuritaire

 
C’est au cours d’une rencontre organisée, mardi 13 octobre, entre les représentants des policiers et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin que ce dernier a dévoilé une série de mesures pour calmer la colère des policiers. En effet, 
"l’attaque" du commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) le week-end dernier ou encore la blessure d’un policier renversé par une voiture dans la nuit de mardi à mercredi, sont autant d’évènements qui attisent la colère des forces de répression.

Aussi, lors de l’échange en visioconférence, le ministre de l’Intérieur a promis une augmentation du budget de son ministère de 325 millions d’euros. Plus précisément, les crédits consacrés aux matériels et équipements vont augmenter de 15 millions d’euros, tandis que 125 millions d’euros supplémentaires ont été offerts pour renouveler les véhicules policiers et 12 millions pour remettre à neuf les commissariats. 

Également, ce sont tout un tas de petits cadeaux pour faciliter le travail administratif dans les commissariats qui ont été annoncés, tels « la généralisation du recours à des personnels administratifs pour l’accueil des commissariats, l’allégement de la procédure pour gérer les personnes en état d’ébriété, très chronophage, la suppression progressive du recueil des procurations avant chaque élection, et l’externalisation de certaines fonctions en centre de rétention administrative ». Autant de mesures destinées à dégager des effectifs pour les mettre sur le terrain. Darmanin a également annoncé l’ouverture de négociations pour la gratuité des transports pour les forces de l’ordre à partir de 2021.

Les cadeaux du gouvernement aux forces répressives ont été accueillis avec joie par les syndicats. « Le statut du travailleur de nuit est acté et enfin on a de premières indemnités » s’est réjoui Grégory Joron d’Unité-SFP auprès de l’AFP. Fabrice Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance a également souhaité saluer ces annonces : « S’il arrive à mener à bien tous ces projets, dans les prochains mois, on pourra enfin dire qu’il y a eu une reconnaissance du métier de policier ». Thierry Clair de l’Unsa Police a lui affirmé : « Il faut saluer ces mesures qu’on avait portées, sur lesquelles nous avions mené des négociations ». 

Si une mesure a des airs de victoire historique pour les syndicats de police, c’est bel et bien celle de l’augmentation des primes des "nuiteux" pour un budget total de 15 millions d’euros. Et pour cause, il s’agit d’une revendication de longue date des syndicats. Alors que le gouvernement radicalise sa stratégie répressive avec e couvre-feu qui vient d’être annoncée, on peut supposer qu’une telle mesure viendra assurer le bon fonctionnement ce confinement nocturne répressif.

Plus globalement en acceptant de nombreuses revendications des syndicats policiers, le gouvernement cherche à sécuriser le soutien des forces de répression. A l’heure où les plans sociaux et les attaques ne cessent de s’accumuler sur les travailleurs, le gouvernement sait qu’il aura plus que jamais besoin du soutien de son bras armé pour mater les potentielles révoltes sociales. 

Macron reçoit les syndicats ce jeudi pour approfondir l’offensive sécuritaire

 
Dans la continuité de ces cadeaux, Macron recevra ce jeudi 15 octobre pour la première fois de son quinquennat les représentants syndicaux de la police nationale. Le chef de l’Etat, qui ne veut aucune mésentente à l’aube des mesures répressives liées au couvre-feu, se sait attendu au tournant après les événements de la semaine dernière qui ont particulièrement agité la sphère médiatique et réactionnaire. L’enjeu principal de la réunion sera la consolidation de rapports qui se doivent de rester au beau fixe, tant la gestion sanitaire et de la crise économique peut engendrer un ras-le-bol généralisé de la population. C’est en effet quelques semaines après un confinement répressif de deux mois, ayant entrainé la mort d’une dizaine de personnes et des centaines de blessés entre les mains de la police, qu’avait surgi l’historique mouvement contre le racisme et les violences policières. 

Ainsi c’est la question pénale qui sera abordée dans les salons, les syndicats de police réclamant notamment la mise en place d’une peine plancher, la suppression de l’aménagement de la durée des peines, et l’allègement des procédures dans le cadre de leurs interventions. En recevant les syndicats de police pour entendre leurs revendications, qui consistent en réalité à demander toujours plus de moyens pour réprimer dans les quartiers populaires ou les mouvements sociaux, le président reprend sa place de dirigeant des opérations relatives à la crise sanitaire tout en revendiquant le premier rôle dans le cadre de l’offensive sécuritaire, terrain qu’il avait surtout laissé jusqu’à présent à Darmanin.

Dans ce cadre, il montre également fortement son soutien aux forces de police qui ont parfois remis en doute son gouvernement, organisant des manifestations pour revendiquer leur droit à réprimer. Face à l’importance de la situation pour le gouvernement de garder le soutien des forces de police, Macron veut donc désormais reprendre les rênes. Après avoir laissé son gouvernement, Darmanin en particulier, aux manettes de la politique sécuritaire du gouvernement, il revient en première ligne. 

Plus généralement ces annonces et cette visite à l’Elysée s’inscrivent dans le contexte d’une offensive sur le terrain sécuritaire et réactionnaire, avec l’instrumentalisation par la droite et l’extrême droite de l’évènement du commissariat de Champigny pour en faire un étendard de la surenchère contre les populations des quartiers populaires, faisant écho à un discours incessant du gouvernement sur l’insécurité et l’ensauvagement de la société. 
 
En pleine crise sanitaire et au début d’une crise économique qui sera très violente, Emmanuel Macron cherche ainsi à consolider une base sociale à droite et dans les rangs de la police en prévision de futures explosions sociales. Le discours du gouvernement cherche à grignoter du terrain xénophobe et sécuritaire à la droite en vue des prochaines élections, et vise aussi à justifier une répression accrue des quartiers populaires, des luttes sociales et du mouvement ouvrier. Dans le contexte social potentiellement explosif qui s’annonce, avec la multiplication des licenciements, une crise économique particulièrement forte, et une gestion sanitaire toujours plus incompréhensible et répressive, il est en effet central pour Macron de mettre tous les moyens nécessaires pour mater toute possibilité de révolte. Dès lors, ces cadeaux faits aux forces de police ont évidemment pour objectif de sécuriser le soutien du bras armé de l’état.
 
Alors que les hôpitaux et l’ensemble des services publics manquent toujours plus de moyens, que les manques en lits de réanimation sont toujours plus criants, Macron montre que la priorité de son gouvernement va à la police et à la politique réactionnaire. 

 

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Un couvre-feu contre le feu de l'épidémie de covid-19

Voilà, voilà, Il nous a parlé hier soir à la télé, les yeux dans les yeux et face à deux gentillets journalistes sensés l'interroger: L'une d'une chaine publique, l'autre d'une chaine privatisée. Mais il m'a semblé que les gentilles questions posées avaient été préparées à l'avance. Mais ne suis-je pas mauvaise langue dans une société libre et non faussée?

Macron a donc fait flamber un couvre-feu en région parisienne et dans 8 méga-métropoles françaises. Et en tout cas, aucune question des très aimables journalistes de TF1 et de France 2 sur les milliers de lits fermés qu'il faudrait ouvrir d'urgence. Pas plus de question sur la surchauffe du personnel soignant devant l'engorgement de la santé publique. Et rien sur les 4 milliards d'économies prévus en 2021 dans la branche maladie de la Sécu.

Dès lors, on aurait échauffé les oreilles d'un ex-gérant d'une grande banque internationale à lui causer de la taxe obligatoire de 18 euros à devoir bientôt aux urgences si on n'est pas hospitalisé sur-le-champ.

En revanche, il faut toujours bosser dur dans les entreprises, à l'école ou dans les universités, alors que plusieurs études prouvent que ce sont des lieux évidents de contamination. Et continuer à vous serrez comme des sardines en boite dans les transports en commun, bandes de derniers de cordée. Quant aux grandes surfaces, comme aujourd'hui, rien à signaler.

Couvre-feu donc de 21h à 6h, mais vous pouvez voyager pour les vacances.

Dans une déclaration à l'AFP, le sous-chambellan chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne puisqu'il faut le nommer par son nom, déclare: "Nous allons tout faire jusqu'à NoÊl puisse se dérouler. Et j'incite les Français à réserver pour les vacances de la Toussaint".

Euh, le jet privé, pour se dorer la pilule dans des îles paradisiaques et hautement paradis fiscaux, c'est remboursé par la Sécu ?

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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SOURCE : le site de Jean LEVY

 

 

Ce mercredi 14 octobre, le président de la République s

e faisait interwiever sur TF1 et France2 sur la pandémie qui

sévit en France depuis février dernier, et sur les moyens qu'il

envisageait pour enrayer définitivement la Covid 19 dans notre

pays.

Disons-le tout net :  Emmanuel Macron n'a pas répondu aux

questions que les journalistes ne lui ont pas posées. 

Faisons-le à leur place.

"Vous semblez craindre par dessus tout de revoir nos hôpitaux dont les couloirs seraient, comme au printemps dernier, encombrés de malades soignés pour le Covid, et que cette image de désolation fasse le tour du monde, créant pour vous une situation intenable en France.

Mais, Monsieur le Président, qui est responsable de cette situation ?

Combien avez-vous fermé de lits d'hospitalisation depuis votre installation à l'Elysée ? Car c'est bien votre politique visant à "rentabiliser" l'hôpital qui a mené à la pénurie actuelle. *

Vous nous direz que vos prédécesseurs, Sarkozy comme Hollande, en ont fait autant.. 

Certes, mais c'est vous qui avez nommé Olivier Véran ministre de la Santé, alors que ce dernier avait été chargé en 2016 par la  ministre de la Santé de l'époque, Marisol Touraine, du pilotage du "Comité de réforme du mode de financement des établissements de santé"; autrement dit de réduire les charges des hôpitaux en réduisant entre autres, le nombre de lits d'hospitalisation.

C'est donc un "spécialiste" que vous avez nommé ministre...Et il a bien répondu à  vos attentes...

D'autre part, vous annoncez, comme une évidence que le coronavirus va sévir jusqu'à l'été prochain. Cette déclaration étonne :

Ou vous n'avez guére confiance dans les mesures que vous prenez quant à leur efficacité, ou vous nous menez en bateau quant au but recherché en insufflant un climat de peur pour mieux tenir notre peuple politiquement désarmé. 

Et puis, il faudrait nous expliquer que, là où elle a commencée, en Chine pour être précis, l'épidémie s'est éteinte depuis avril dernier, et toutes les restrictions levées à cette date pour la population. Les miliers de ressortissants étrangers - dont beaucoup de Français comme le médecin Philippe Klein, établis à Wuhan, confirment cette victoire remportée dur la Covid 19. Celui-ci serait plus résistant en France, ou les moyens mis en oeuvre pour le juguler ne sont pas les mêmes à Paris et à Pékin ?

Vous avez aussi, monsieur le Président, insisté sur votre volonté de protéger notre économie en vous refusant de ptendre des mesures plus contraignantes, tel le confinement pur et dur. Donc, chacun devra normalement se rendre au travail, utiliser le métro pour s'y rendre et revenir chez lui pour faire dodo.

Il faudrait alors nous prouver qu'un atelier chez Renault, une salle des marchés,  chez Auchan le samedi matin, des transports bondés, sont bien plus salubres que le bistrot du coin...

Mais, soyons justes ! En tant que Président, vous nous avez appelés à aérer nos logements trois fois par jour, au moins...

Merci, monsieur le Président.

 

*4.172 lits d’hospitalisation complète ont bien été supprimés entre le 31 décembre 2017 et le 31 décembre 2018

 

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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