SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS du compte twiter du PRCF

 

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David Bongard (à gauche) devant l’entrée du tribunal judiciaire de Compiègne, le mardi 4 janvier pour défendre la demande d’expertise du CSE. - (Photo Marielle Martinez)

David Bongard (à gauche) devant l’entrée du tribunal judiciaire de Compiègne, le mardi 4 janvier pour défendre la demande d’expertise du CSE. - (Photo Marielle Martinez)

Le premier appel pour collecter des témoignages tourne court. La faute à une réception trop hachée. «  Hachée, comme les conditions de travail  », rebondit, sarcastique, Pierre qu’on tente de joindre (prénom modifié). Ce salarié d’Unilever travaille sur les lignes de production du site du Meux, d’où sortent du shampoing et du dentifrice, une usine près de Compiègne qui compte 287 CDI. Il déplore des tâches de plus en plus lourdes à effectuer. La cause ? Les coupes dans les effectifs d’intérimaires notamment, entrant dans le cadre d’un «  plan de modernisation  », selon les termes de la direction, mis en place il y a deux ans. Trente postes ont été supprimés sur une centaine dans la nouvelle organisation.

«  Cela devient très compliqué pour poser des vacances, on a du mal à prendre nos jours de repos supplémentaires  », décrit Pierre, contacté une deuxième fois, avec plus de succès.

« Les gens se baladent avec des boîtes de médocs, des ceintures dorsales »

Cet ouvrier d’une quarantaine d’années, en trois huit, fait état de douleurs aux genoux, aux épaules, aux coudes : «  Je me suis retrouvé en arrêt à cause de tendinites et de lumbagos. Les gens se baladent avec des boîtes de médocs, des ceintures dorsales. La modernisation annoncée dans la réorganisation du travail, c’est de la poudre aux yeux. Si on m’avait dit que ce serait comme ça, quand je suis entré, je n’aurais pas signé. Avant, j’étais content d’aller au travail. »

Agnès (prénom modifié), une vingtaine d’années d’ancienneté, a dû prendre plusieurs mois d’arrêt suite à une épicondylite (tendinite au coude). «  Je touche un salaire net de 1 700 euros par mois. Il faut charrier les cartons, les manipuler, les poser sur le tapis… C’est un geste répétitif et douloureux. Il y a des choses que je ne peux plus faire chez moi, comme me servir de l’ordi, ça me fait mal. Avant, on avait le temps d’aider les collègues, les nouvelles recrues ; maintenant, on ne l’a plus. » Selon Agnès, les aménagements annoncés par l’entreprise ne compensent pas : «  On a des transpalettes électriques qui tombent en panne ; et quand on tire, ce n’est pas électrique. Et tout ce qu’on demande coûte trop cher.  »

La CGT, syndicat majoritaire sur le site, tire la sonnette d’alarme sur les conditions de travail et leur impact. Un questionnaire a été réalisé auprès des salariés, sur le sujet, avec 139 réponses. «  Les retours ont été alarmants, beaucoup de stress, de douleurs. Dans les faits, l’automatisation a changé très peu de chose, indique David Bongard, secrétaire CGT du comité social et économique (CSE). Deux personnes effectuent la même quantité de travail que trois avant.  » Le syndicat a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le CSE a ainsi demandé une expertise pour «  risque grave  », s’appuyant sur le Code du travail. La direction s’y est opposée et a saisi le tribunal qui a tranché en sa faveur (voir ci-contre).

« La réduction de personnel pèse aussi sur les bureaux »

«  Le fait d’être à flux tendu sur les postes, dans le temps, ça fait craquer les gens, souligne Pascal Carcel, syndicaliste FO. La réduction de personnel pèse aussi sur les bureaux et les services périphériques. Des robots ont été mis en place, mais il y a des problèmes sur l’un d’eux, qui change les étuis. » Et Pascal Carcel de conclure : «  On reste vigilant. Il faut remettre de l’humain ; on n’arrête pas de nous rabâcher qu’on est un centre de coûts.  »

Contactée à plusieurs reprises, la direction n’a pu être jointe.

La direction refuse l’expertise, le tribunal va dans son sens

Le comité social et économique (CSE) d’Unilever, sur le site du Meux, a voté une expertise pour risque grave, suite aux conséquences de la réorganisation du travail (le projet Muda) sur la santé des salariés. La direction a saisi le tribunal judiciaire de Compiègne pour faire annuler la délibération. L’audience civile s’est tenue le mardi 4 janvier. Le jugement, rendu le mardi 1er février, tranche en faveur de la direction.

Le tribunal considère que les résultats du questionnaire santé distribué aux salariés ne sont pas suffisamment significatifs pour caractériser l’existence d’un risque grave. «  Les attestations de témoins et la pétition versées aux débats tendent à démontrer une fatigabilité accrue chez certains salariés depuis la mise en place du Muda, courant 2019  », reconnaît la juge. En revanche, «  les risques dénoncés sont globalement les mêmes que ceux qui ont mené à l’organisation d’une première expertise, dont les conclusions semblent toujours d’actualité, ce que la direction, qui met en avant les actions déjà réalisées et les initiatives en cours pour prévenir les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) et psychosociaux, ne conteste pas  ». La magistrate se réfère à un rapport rendu en mai 2018, après déjà une demande d’expertise du CSE.

Enfin, le tribunal relève l’absence d’indicateur comme des alertes du médecin du travail et retient le manque de chiffres «  tels qu’une hausse de l’absentéisme, des accidents du travail ou des signalements TMS  ». La CGT n’exclut pas d’engager un recours.

Publié par courrier-picard.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

La RATP a fait état lundi d'un "désaccord" persistant avec les syndicats sur la question des salaires à quatre jours d'une grève unitaire, la direction disant avoir proposé une augmentation moyenne de 2,7% en 2022.

Direction et syndicats "ont convenu d'un constat de désaccord alors que doit se tenir cette semaine un deuxième cycle d'audiences sur les NAO (négociations annuelles obligatoires, NDLR) ainsi que la séance de négociation en multilatérale" vendredi, a affirmé la RATP dans un communiqué.

Ce texte a été diffusé après une rencontre entre la direction et les quatre syndicats représentatifs (CGT, FO, Unsa et CFE-CGC). Ces derniers, avec la quasi-totalité des autres organisations syndicales de la régie, ont lancé pour vendredi un appel à la grève afin de demander une revalorisation salariale substantielle.

Selon ces syndicats, la direction générale de l'entreprise publique a proposé pour l'année en cours une augmentation de 0,4% "à saupoudrer en diverses mesures sociales".

Mais la direction a contesté ce chiffre, évoquant pour 2022 "une augmentation de 2,7% des rémunérations en moyenne" après 2,1% en 2021, et une indemnité de "maintien de pouvoir d'achat" visant à compenser l'inflation.

Cette hausse est un mix entre l'avancement et l'ancienneté (+1,8%), des mesures catégorielles (+0,5%) et les mesures transverses qui concernent l'ensemble des salariés de la RATP (+0,4%). C'est sur ce dernier chiffre que s'appuient les organisations syndicales pour contester la proposition de la direction.

Cette dernière a en outre fait miroiter un intéressement qui "pourrait être supérieur à celui des années précédentes". "Ces dernières années, l'intéressement a été d'environ 1.000 euros net annuels", a-t-elle précisé.

D'après la direction, "ce sont donc plus de 100 millions d'euros qui seront redistribués aux salariés en 2022" au total.

De son côté, la CGT, premier syndicat du groupe, demande 3% de revalorisation annuelle sur les trois prochaines années.

Sans attendre mercredi soir, quand elle donnera une évaluation des conséquences de la grève sur le trafic, la RATP a invité lundi "tous les voyageurs qui en ont la possibilité à différer leur déplacement sur le réseau" vendredi.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève chez Louis Vuitton. 5 maroquineries se mobilisent pour exiger une augmentation des salaires

Ce sera la deuxième grève au sein du groupe LVMH en quelques mois. Après Sephora, ce sera ce jeudi au tour des salariés de Louis Vuitton de se mettre en grève contre un plan de la direction visant à augmenter le temps de travail. Une occasion d’exprimer des problèmes bien plus profonds pour les salariés.

Augmentez les salaires !

Crédits photo : Miguel MEDINA / AFP

Ce jeudi 10 février, les salariés de Louis Vuitton sont en grève suite à l’appel de la CGT et de la CFDT. Ce seront au total cinq des dix-huit maroquineries du groupe qui se sont mobilisées à travers la France afin de protester contre un plan de la direction qui cherche à imposer un nouvel accord sur le temps de travail, autrement dit, à dégrader les conditions de travail déjà très difficiles.

Ainsi, comme le rapporte le Monde, les syndicats revendiquent « une revalorisation salariale  », expliquant par la même occasion que «  le taux horaire d’un salarié ayant quinze ans d’ancienneté  » est de « 14 euros  », à peine plus que le SMIC. Bien loin de l’image « bling-bling » véhiculée par la marque, la réalité des salariés est tout autre, comme l’alarment les syndicats mentionnant la pression et les cadences infernales imposées par la direction.

Cette mobilisation n’est pas la première au sein du groupe LVMH qui a engrangé 64,4 milliards d’euros en 2021. Des chiffres exorbitants réalisés pendant la crise sanitaire grâce aux salariés qui ont dû travailler dans des conditions très difficiles du fait de la situation sanitaire.

En effet, comme l’exprimaient déjà les salariés de chez Sephora, appartenant également à LVMH, engagés dans une grève en novembre dernier, ces bénéfices faramineux iront directement dans les poches des patrons et des actionnaires, et en aucun cas dans celles des travailleurs. « Bénéfices records pour les actionnaires, 0 euro pour les salariés  »,«  Bernard Arnault, partage le magot !  » pouvait-on lire déjà à l’époque sur les pancartes des grévistes.

Cette nouvelle grève, qui fait écho à celle des salariés de Séphora, résonne également avec celles réalisées par les travailleurs de Décathlon, Leroy-Merlin ou encore Labeyrie, en fin d’année dernière. Tout autant d’entreprises dont les salariés étaient en seconde ligne durant la crise du COVID-19 et qui relèvent la tête face à leurs conditions de travail continuellement dégradée malgré l’effort demandé pendant la crise. Un phénomène qui exprime une réelle colère dans un secteur qui n’a pourtant pas l’habitude de se mobiliser.

En ce sens, afin de répondre aux aspirations des salariés qui n’en peuvent plus du mépris du patronat qui n’a fait que s’enrichir, le CAC 40 ayant encore réalisé des bénéfices record, il faut imposer une lutte déterminée pour espérer gagner comme l’ont fait les salariés de Neuhauser qui ont obtenu des embauches et une diminution du temps de travail !

Plus largement, il faut imposer une augmentation généralisée des salaires ainsi qu’un véritable partage du temps de travail entre toutes et tous. Contre l’hypocrisie du grand patronat qui n’a pour objectif que d’élargir ses marges sur le dos des salariés, exigeons l’ouverture des livres de comptes pour dévoiler à tous les profits astronomiques qu’ils ont réalisés sur la sueur des travailleurs !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève massive pour les salaires : trois usines Lustucru à l’arrêt

Depuis lundi soir, 90% ouvriers des usines Lustucru dans le Rhône et la Loire sont en grève pour exiger une augmentation de salaires. La colère est généralisée et après deux ans de crise sanitaire les bénéfices record ont mis le feu aux poudres.

Conditions de vie

Crédit photo : BFM

Depuis lundi, les sites de Lorette, de Communay et de Saint-Genis-Laval, dans le Rhône et la Loire, sont paralysés par une grève de 90% des ouvriers de ces usines Lustucru. La revendication au cœur de la lutte : une augmentation des salaires de 150€ bruts par mois. Une représentante de l’intersyndicale –CGT, FO, UNSA- confiait ce vendredi à l’AFP : « Les trois sites de production et le site logistique répartis entre Lorette (Loire), Communay et Saint-Genis-Laval, dans le Rhône, qui comptent 420 salariés, sont toujours à l’arrêt à l’issue de cinq réunions infructueuses de négociations annuelles obligatoires des salaires pour 2022 ».

La colère est généralisée, et les bénéfices record touchés par les actionnaires ont mis le feu aux poudres. Et pour cause le groupe Ebro Foods, propriétaire de Lustucru, a vu ses bénéfices nets augmenter d’environ 36% grâce à la crise sanitaire et, selon Le Progrès : « le chiffre d’affaires 2021 de l’entreprise, qui dépasse les 150 millions d’euros, aurait affiché une progression de plus de 8 % pour un bénéfice (avant intérêts et impôts) de plus de 10 millions d’euros. » Sans surprise les travailleurs n’ont pas vu la couleur de cet argent, c’est ce que confiaient des grévistes au micro du même journal : « Ils ont affiché dans les locaux que l’entreprise venait de réaliser une année exceptionnelle, avec un record des ventes. Déjà, l’entreprise tournait bien, mais c’est encore mieux depuis la crise sanitaire… Nous aussi, on veut notre part du gâteau. Ils font des bénéfices énormes et ne veulent pas partager. »

De plus, selon Christophe Giraud, conducteur de machine, représentant du personnel et délégué FO pour France bleu « Ils sont en train d’agrandir le site pour pouvoir y produire de la farce, c’est une extension à plus de 13 millions d’euros. Donc ils ont les moyens. C’est bien d’investir dans l’entreprise, mais il faut aussi penser aux salariés ».

Et c’est pour défendre leurs droits et leurs conditions de vie que les travailleurs se sont mis en grève. A la très minime augmentation de 50€ proposés dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, ils opposent et exigent une hausse généralisée de 150€ bruts par mois. Mais selon Stéphane Bonnet, salarié sur le site de la Lorette et délégué syndical central FO, pour le Figaro : « À l’issue d’une réunion infructueuse qui s’est tenue jeudi après-midi, la direction nous a dit qu’elle ne voulait pas reprendre les négociations. Donc, la grève se poursuit jusqu’à la semaine prochaine. » Selon les grévistes, ce mouvement pourrait durer, d’autant plus que, comme explique Mehdi, conducteur de ligne qui gère les machines de production, à France bleu « On n’a rien à perdre, avec nos bas salaires… On charbonne du matin au soir, l’usine tourne sept jours sur sept, et à la fin on ne récolte rien. On se sent comme des pions. »

Cette grève est loin d’être isolée : les mouvements pour la revalorisation des salaires se multiplient dans divers secteurs, le groupe LVMH est secoué par une grève dans cinq maroquineries, dans l’aéronotique chez Satys Cornebarrieu des revendications semblables se font entendre ou encore dans le secteur automobile avec la grève d’ISS, sous-traitant de PSA-Poissy. La grève des salariés du groupe Lustucru est un mouvement de plus dans la séquence actuelle où les travailleurs et les travailleuses sont de plus en plus nombreux à se mettre pour revendiquer des salaires à la hauteur d’une vie digne.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
bandeau augmenter les salaires maintenant
PUBLIÉ LE 14 FÉV 2022
TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.
Suite aux manifestations du 27 janvier et aux mobilisations du privé et du public, l'intersyndicale rejointe par l'UNSA et les organisations de jeunesse appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 17 mars.
Nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

Le 27 janvier dernier, plus de 170 manifestations portaient la revendication d'une augmentation des salaires et des pensions, à l'appel des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL.

L'UNSA se joint à elles pour appeler à une nouvelle journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars.

Dans l'intervalle, ces organisations soutiennent les nombreuses mobilisations qui ont lieu dans les entreprises ou le secteur public.

  • L'inflation a atteint 2,8% en décembre 2021.
  • Carburant, électricité, gaz... Le prix de l'énergie à augmenté de 18,6 %.
  • Les produits alimentaires de première nécessité ont également vu leur coût augmenter de manière importante.

Une récente étude de l'ONG Oxfam a mis des chiffres sur cette explosion des inégalités.

En France, la fortune des milliardaires a augmenté de 86 % depuis le début de la pandémie, tandis que, dans le même temps, 4 millions de personnes supplémentaires se sont retrouvées en situation de vulnérabilité.

Sous la présidence d'Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8% en moyenne, quand les 5% des ménages les plus modestes ont perdu jusqu’à 0,5% de leur pouvoir d’achat.

Pour faire face à l'augmentation du coût de la vie, la CGT défend une augmentation générale des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.

Il faut également augmenter les montants des bourses destinées aux étudiants et les pensions que touchent les retraités.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Mon salaire, c'est quoi?

Salaire brut, salaire net, on peut s'y perdre un petit peu. Et les "économistes", dans les médias télévisées, surtout sur les chaînes d'infos, font tout pour s'aligner sur le programme politique du patronat: baisser les "charges patronales" pour soi-disant relever les salaires. Cette parution, pris sur le blog del Diablo (en lien), fait mieux qu'une longue explication.

 

Mon salaire, c'est quoi?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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SOURCE  : La Dépêche

La CGT veut soigner Jean Castex lundi à Auch
  • La CGT Santé attend Jean Castex de pied ferme. DDM
    La CGT Santé attend Jean Castex de pied ferme. DDM
 
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l'essentielLa CGT Santé veut transmettre au Premier ministre ses demandes pour des postes de médecins et un nouvel hôpital 100 % public.

 

La CGT Santé du Gers a des choses à dire à Jean Castex, lundi prochain, sur deux questions restent sans réponse, concernant l’hôpital d’Auch.

Le syndicat veut conserver 3 médecins à l’hôpital. Arrivés de pays hors Union Européenne, deux sont cardiologues, et un autre oncologue. Ils travaillent à l’hôpital depuis 2 ans, ce qui leur a permis d’obtenir une "vérification de connaissance". Ce sésame leur donne le droit de s’inscrire à une 2e épreuve de praticien hospitalier. Ce nouvel examen est lié à la candidature à un poste hospitalier. L’hôpital d’Auch avait prévu en 2021 de créer les 3 postes correspondants.

Un mail a été adressé à l’ARS régionale pour qu’elle ouvre ces 3 postes. Mais quand la liste des postes ouverts est publiée en août 2021, Auch n’y est pas. L’ARS, elle, maintient qu’elle n’a pas reçu la demande de l’hôpital d’Auch. En dépit des efforts de l’hôpital auscitain, rien ne bouge.

"S’il n’y a pas de poste à Auch, les 3 médecins risquent de postuler ailleurs" assure Benoît Daussat. Leur départ pourrait menacer l’existence des services. "Pas de réponse de Carole Delga et du député Cazeneuve, dit le syndicaliste.

On demande donc à Jean Castex de régler cette question." Le 2e point concerne le futur hôpital. Le syndicat exige qu’il soit 100 % public, sans partenariat avec la clinique.

Une intersyndicale se regroupera sur le parking du supermarché au pied de l’hôpital d’Auch, dès 16 h, pour tenter de rencontrer le Premier ministre.

Marc Centene

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE / Le Marin

 
 
Les dockers CGT de Fos se fâchent pour Gardanne

La réunion du 7 février à Paris sur l’avenir de la centrale électrique Gazel énergie de Gardanne n’a pas permis d’apaiser la colère de la CGT qui promet des journées d’action à compter du 15 février.

La reconversion de la centrale thermique de Gardanne-Meyreuil, privée de charbon depuis 2018, n’en finit pas d’être source de crispation pour les portuaires CGT de Marseille-Fos.

 

Dans un communiqué commun du 11 février, la CGT énergie, tous les syndicats CGT portuaires de Marseille-Fos et la Fédération nationale des ports et docks dénoncent « l’absence d’engagement du gouvernement et le jeu de renvoi de responsabilité sur la validation de projets, dont certains ont été à maintes reprises présentés et étudiés à la préfecture et devant les différents services de l’État ».

Insatisfaite de la rencontre du 7 février avec des conseillers ministériels à Paris et du courrier reçu ensuite le 10 février, la CGT indique avoir décidé « d’élever le rapport de force par la lutte », alors que le principe de la réunion avait suspendu toute action. 

 

« Ce courrier, à l’image de la réunion du 7 février, ajoute le communiqué, manque cruellement d’engagements sur les choix politiques et les échéances des projets retenus pour maintenir l’emploi sur le site et le développement industriel. » À peine redémarrée début février après un très long mouvement social avec son unique tranche biomasse (T4) de 150 MW, la centrale a connu un appel à la grève de la CGT au lendemain de cette réunion.

 

« Exigeant une nouvelle rencontre au plus vite », toutes les organisations de la CGT appellent ainsi, sans préciser leur forme, à des journées d’action à compter du 15 février, avec l’organisation d’une conférence de presse le 17 février sur le port de Fos « pour exiger du concret et pas uniquement des promesses dans une campagne présidentielle ».

 
___________________
Après des licenciements à Gardanne, la CGT se mobilise sur le port de Fos
TRANSITION
BREF
le 11 Fév 2022
 3
 

La situation s’envenime sur le port de Fos en lien avec les tensions à la centrale de Gardanne. En effet, la fin de l’activité charbon sur ce site a des impacts directs sur les emplois des dockers. Après le licenciement de 40 salariés de la centrale, la CGT annonce par communiqué plusieurs mobilisations dont le blocage du port de Fos-sur-Mer jeudi prochain, le 17 février.

“On trouve ça scandaleux qu’à cause de la transition énergétique et l’arrêt de la centrale à charbon, il y ait 40 camarades de Gardanne qui soient licenciés”, fustige Christophe Claret, délégué CGT dockers de Fos-sur-Mer.

Le syndicat demande que “le gouvernement et Gazel énergie, le propriétaire du site, réembauchent les salariés licenciés”. Christophe Claret souhaite que ces salariés “soient formés dans le cadre d’un nouveau projet qui doit voir le jour sur le site de Gardanne”.

Jeudi prochain, le port de Fos-sur-mer sera donc à l’arrêt. Une conférence de presse s’y tiendra à 11 heures. “Si rien ne change, on remettra le couvert la semaine d’après”, menace le syndicaliste.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les Flunch de Venette réclament 5% de hausse de salaires
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat
Flunch Venette en grève samedi 22 février 2022 pour les salaires, pouvoir d'achat

Publié par CGT Compiègne Facebook

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever, bénéfices et dividendes

Encore une belle année pour Unilever en 2021 :

 

6,621 milliards d'€ de bénéfices

 

et

 

distribue sous formes de dividendes à ses actionnaires et toujours en augmentation :

 

4,483 milliards d'€

Unilever remercie les prolétaires.

Et pour cette année,

en France chez Unilever, les négociations salariales (NAO) sont à 1,6% d'augmentation générale.

 

bien loin de l'augmentation du coût de la vie

 

Unilever, bénéfices et dividendes

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Première grève chez Satys Cornebarrieu : "on mérite de vraies hausses de salaires !"

Chez le sous-traitant aéronautique Satys Cornebarrieu, près de Toulouse, spécialisé dans le traitement de surface, les conditions de travail sont rudes et les salaires sont bas. Comme dans le reste de la filière, la direction a fait peser le poids de la crise sur le dos des salariés. Aujourd’hui, alors qu’on vante partout la "reprise économique" du secteur, les salaires n’augmentent pas.

Aéronautique

A l’image de nombreuses entreprises depuis quelques mois, une grève sur les salaires s’est lancée, une première chez ce sous-traitant.

"Tout augmente sauf les salaires". Des pleins d’essence qui dépassent les 100€, des factures de gaz qui explosent, mais des négociations salariales qui accouchent de minuscules augmentations. Cette situation a donné lieu à de nombreuses grèves pour les salaires, chez Decathlon, Leroy Merlin, Labeyrie et bien d’autres.

Dans l’aéronautique aussi, les salariés ont subi plans de licenciements, des APC ou des gels de salaires, puis doivent aujourd’hui assumer les remontées de cadence avec des effectifs réduits et des bas salaires. C’est ce qui a donné cet été les grèves de Daher, des AHG ou encore de Satys à Marignane, près de Marseille.

On pourrait penser qu’un salarié de l’aéronautique, avec un certain niveau de qualification, est plutôt bien payé. Les grévistes de Satys expliquent le contraire. De nombreux ouvriers, malgré un niveau de compétences important et une ancienneté de plus de 20 ans parfois, touchent moins de 11€ brut de l’heure, à peine au-dessus du SMIC. Serge, délégué syndical CGT, l’explique dans cette interview : « Certains sont payés moins de 11€/h après 25 ans d’ancienneté ! »

Ces bas salaires s’accompagnent de dures conditions de travail : si les peintres ont des chauffages dans leurs cabines, en cas de panne, il faut travailler en dessous de 10 degrés, en étant statique, et alors que sur de nombreux postes, les salariés doivent mouiller les pièces et se retrouvent eux aussi trempés. L’été, sous la taule, on dépasse les 40.

La direction ayant gelé les NAO l’an dernier sous prétexte de crise, la délégation CGT, majoritaire à Satys, avait commencé cette année par revendiquer 8% d’augmentation et d’autres mesures comme un treizième mois, que les salariés ne touchent pas.

Suite au refus de la direction, les syndicats minoritaires CFDT et FO avaient signé une augmentation de 2.5%. Mais étant minoritaires, ils ne peuvent pas l’imposer. La CGT du site a donc appelé à une assemblée générale où de nombreux travailleurs sont venus. Ceux-ci, malgré la présence de la direction dans l’assemblée, ont voté la grève. Aujourd’hui, les grévistes revendiquent une augmentation de 3%, en plus des autres mesures. Mais même ça, la direction ne veut pas en entendre parler. Celle-ci a même menacé de re-descendre à 2% si une grève était lancée.

Ce lundi à 7h30 du matin débutait donc la première grève des Satys de Cornebarrieu, réunissant sur le piquet les grévistes des équipes de matin et d’après-midi, soit une bonne vingtaine de personnes. Très vite, les grévistes se sont adressé à leurs collègues non-grévistes pour les convaincre de rentrer dans la bataille. La grève ayant été reconduite pour ce mardi, Olivier Gidel, élu CSE CGT, explique qu’on "devrait y voir quelques nouvelles têtes".

Il poursuit : "le moral des grévistes était très bon aujourd’hui, malgré le sale temps et les pressions de la direction, on a montré qu’on pouvait faire grève, et on a reconduit à l’unanimité la grève, dans une assemblée qu’on a fait en fin de journée".

De son côté, la direction a choisi de faire la morte et de ne pas s’adresser aux grévistes, pensant peut-être laisser pourrir facilement le conflit. Mais les grévistes sont déterminés et ne comptent pas en rester là. Leur situation correspond à celle de nombreux ouvriers de la filière, et pourrait être un exemple qui invite beaucoup d’autres à les imiter.

C’est cette perspective que les patrons d’Airbus et des sous-traitants craignent, eux qui s’étaient habitués à des ouvriers divisés entre Airbus et des dizaines de sous-traitants, entre travailleur en CDI et intérimaires, et à des ouvriers qu’ils pensaient éternellement dociles et malléables.

Les grévistes de Satys ont relevé la tête en ce début février, ils méritent la victoire !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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