SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Quand les prédateurs de nos richesses nous dictent leur loi... par Jean LEVY
Quand les prédateurs de nos richesses nous dictent leur loi... par Jean LEVY

Parmi les dizaines de milliers de propriétaires de sociétés révélés par les « Pandora Papers », dont 600 Français, figurent un nombre sans précédent de responsables politiques de haut niveau, aux quatre coins du monde : l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, le président kenyan Uhuru Kenyatta, le premier ministre libanais Najib Mikati, le roi de Jordanie Abdallah II, le premier ministre tchèque Andrej Babis, le président équatorien Guillermo Lasso, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président gabonais Ali Bongo, le premier ministre ivoirien Patrick Achi, le président congolais Denis Sassou-Nguesso… A leurs côtés, une poignée d’hommes politiques français, souvent murés dans le silence au moment d’expliquer la raison d’être de leurs sociétés offshore. Au total, l’ICIJ a dénombré dans le leak plus de 300 responsables publics du monde entier

 

Qui parle encore aujourd'hui des 130 milliardaires - et des 35 chefs d'état et de gouvernement - pris le mois dernier le doigt, non la main toute entière, dans le  pot de confiture de l'escroquerie fiscale ? A peine dérangé dans leurs trafics de prédateurs, ce monde fortuné de la grande truanderie demeure installé aux manettes de l'économie et de la politique.

C'est ça le capitalisme, qui poursuit sa mue au stade de l'oligarchique triomphante. Et dont la seule morale, c'est faire de l'argent, toujours plus vite et par tous les moyens. Ses pratiques sont celles de la mafia : dominer un marché,  gagner la tête du peloton, imposer sa loi aux concurrents. Et c'est le monde du travail qui en paie le prix, vendu par lots avec les machines et les murs de l'usine...

Aussi pour les très riches, frauder le fisc pour planquer ses milliards n'est qu'un jeu d'écriture. Un aimable entorse à la Loi, un deal avec le politique, qui ferme les yeux partageant le butin...

C'est cette société-là qu'on nous donne modèle. 

Gare à ceux qui en doutent, ou pire, qui veulent lui substituer un autre monde. Hier, le bourgeois dénonçait en eux les partageux, les "Rouges"...Et si d'aventure, ceux-là prenaient le manche, les forces de l'argent trouveraient bien un chef de bande, gammé, galonné ou civil, pour leur faire la guerre 

Mais ce monde-là prend l'eau, il pourrit au soleil des paradis fiscaux. 

Mais qui s'en soucie alors qu'on va voter ?

Qui en fait son cheval de bataille ?

Et pourtant, c'est la France de misère et de colère.

Laisserons-nous les millions de victimes, privés de voix, et loin des urnes ?

Et personne pour les représenter ?

Jean LEVY

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Transdev. Valérie Pécresse appelle l’État à réprimer les piquets de grève : solidarité avec les grévistes !

Alors que les conducteurs de bus Transdev sont en grève dans plusieurs dépôts d'Île-de-France, la présidente du Conseil régional Valérie Pécresse en appelle à l’État pour envoyer la police débloquer les piquets de grève. Les organisations syndicales et politiques doivent dénoncer les atteintes au droit de grève et soutenir les grévistes !

Mouvement ouvrier

Soutenez les grévistes : participez à la caisse de solidarité !

En criminalisant les grévistes, Valérie Pécresse et IDF Mobilités s’attaquent au droit de grève !

Dans un communiqué transmis aux conducteurs de bus Transdev en grève, le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités qui s’est réuni ce lundi 11 octobre et qui est présidé par la présidente du Conseil régional Valérie Pécresse « demande à l’État d’intervenir dans les conditions les plus opportunes pour assurer le déblocage des dépôts de bus et permettre ainsi la réalisation du service minimum légitimement attendu par les usagers ».

Cet appel à envoyer la police réprimer les piquets de grève s’inscrit dans la continuité des tentatives de criminaliser les grévistes. La semaine dernière des grévistes du dépôt de bus de Lieusaint avait été assignés au tribunal par Transdev, et l’avocate de la direction les accusait d’être responsables d’un « climat de guérilla urbaine ». Cette tentative n’avait pas abouti puisque les charges étaient tombées à l’eau devant le tribunal, mais elle témoignait de la volonté de la direction de faire un exemple et d’en finir avec cette grève par la répression. En appelant à débloquer les piquets de grève par la force, la présidente de la région Île-de-France veut légitimer de prochaines interventions policières sur les piquets de grève et s’attaque donc au droit de grève.

Derrière le discours hypocrite de Valérie Pécresse, la casse du service public des transports

Valérie Pécresse prétend réprimer les grévistes au nom du « fonctionnement des territoires, [de] la vie des usagers et [de] la scolarité des élèves ». Pourtant c’est aussi dans l’intérêt des usagers que les conducteurs de bus Transdev sont en grève depuis début septembre à Vaux-le-Pénil, Lieusaint, Saint-Gratien, Comb-la-Ville et d’autres, contre les accords locaux que la direction veut imposer et qui prévoient casse des conditions de travail et des pertes sèches de salaire pour les travailleurs.

Boujemaa Zreouil, délégué CFTC, nous expliquait ainsi : « on conduit 8 heures, on conduit l’équivalent d’un Paris-Marseille tous les jours et avec un temps de parcours qui est réduit. La petite mamie qui monte, on n’a pas le temps de lui dire bonjour, on accélère, elle finit au fond du bus. Ils nous poussent à l’erreur. On a un collègue qui s’est pissé dessus, parce qu’il n’avait pas de pause. Ça fait mal au cœur ». Par ailleurs avec l’accord local que la direction que Transdev veut mettre en place, les salariés enregistreront « une perte de salaire de 500 euros par mois ». Si les grévistes se battent pour de meilleures conditions de travail, c’est donc aussi dans l’intérêt des usagers, comme résume Boujemaa : « On ne transporte pas des marchandises ! ».

En réalité Valérie Pécresse est une des principales responsables de la dégradation du réseau de transports en commun pour les usagers puisqu’elle est à l’initiative de la casse du service public des transports au service. En effet, avec l’ouverture à la concurrence, elle permet aux entreprises privées de s’accaparer les réseaux de transports en commun, d’augmenter les prix et faire baisse la qualité du service, afin de privilégier leurs profits sur les dos des travailleurs et des usagers.

Face à la répression et à la casse du service public, les organisations syndicales et politiques doivent soutenir les grévistes !

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Face à la répression, les grévistes doivent répondre par la solidarité et notre camp social doit leur apporter notre soutien, à l’instar de la conseillère régionale LFI Julie Garnier qui a ainsi dénoncé les menaces et intimidations contre les grévistes.

Mais plus que cela, il faut que l’ensemble des organisations syndicales et politiques qui se réclament du mouvement ouvrier doivent apporter leur soutien, dénoncer la répression et les atteintes au droit de grève, soutenir les grévistes et participer à la caisse de solidarité. Face aux attaques du patronat et du gouvernement qui veulent nous faire payer la crise, la détermination des travailleurs de Transdev en grève depuis 6 semaines montre l’exemple. Soutenons-les et exigeons un véritable plan de bataille pour relever la tête !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« Il n’y a pas de magie ici » ! Un ouvrier de l’aéro répond à la ministre de l’industrie

Dans une intervention à un événement de BPI France, la ministre Agnès Pannier-Runacher a dépeint l’industrie comme un monde « magique », un véritable paradis sur terre. Gaëtan Gracia, ouvrier dans l’aéronautique, lui a répondu.

Mouvement ouvrier

En tant qu’ouvrier de l’industrie, je me devais de répondre à la ministre Agnès Pannier-Runnacher qui expliquait cette semaine que l’industrie c’est « la magie » et que « lorsque tu vas sur une ligne de production, c’est pas une punition, c’est pour ton pays, c’est pour la magie ». Venez frapper des rivets, respirer l’huile, ne pas voir le jour, porter des bacs, te faire balader par des chefs, une journée seulement. Vous verrez qu’il n’y a pas de magie ici.

D’abord, la ministre répète la fable des dominants : « on est tous dans le même bateau ». Il n’y a vraiment qu’une cadre supérieure, ce qu’elle était avant d’être ministre, pour vouloir faire croire qu’il n’y a pas de différence entre ouvrier et cadre. Au choix, je n’en mentionne qu’une : l’espérance de vie d’un ouvrier est 7 ans de moins que celle d’un cadre ! On pourrait en lister plein, mais passons.

Ensuite, la « magie » qu’elle décrit, ou cadres et ouvriers sont sur un pied d’égalité une fois passée la porte de l’usine, ne ressemble à rien que j’ai connu. Les cadres ont une position dans la hiérarchie qui les place au-dessus des ouvriers A mon usine par exemple, les chefs d’atelier et d’équipe sont des agents de maîtrise, et les chefs de service sont des cadres. Ils sont nos N+2, il n’y a personne au-dessus d’eux à part les patrons. Ils touchent par ailleurs plus de 4000€ par mois.

Tous ceux qui ont bossé en usine savent qu’il n’y a pas d’unité avec les grands chefs, qu’on se fout d’eux parce qu’ils ne connaissent rien aux machines, et qu’ils touchent 4000 euros pour nous dire ce qu’on sait déjà. Le peu d’unité qu’on pourrait déceler entre ouvrier et cadre, c’est dans nos tracts syndicaux où l’on revendique des augmentations pour tous par exemple. D’ailleurs, contrairement à ce que dit la ministre, les patrons d’industrie ne cherchent pas à créer une « magie », une osmose entre cadres et ouvriers. Au contraire : un cadre ne doit surtout pas être trop proche ou favorable aux ouvriers. Tout le monde le sait.

Ensuite, concernant l’allusion qu’elle fait à l’unité entre ouvrier français et immigré, quand elle existe c’est contre les patrons et non grâce à eux. Eux organisent une division « raciale » du travail. Un de nos tracts les plus appréciés disait que « les noirs et les arabes sont en bas de l’échelle, et quand on monte dans la hiérarchie ça se blanchit ». Une formulation un peu brute, mais qui reflétait la pensée des collègues.

Bref, quelques idées écrites depuis l’usine, où la plupart des collègues font des ruptures conventionnelles pour « ne plus jamais travailler ici ».

On est loin de la magie qu’ils nous vendent…

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Scandale financier dit de la Pandora papers: et après?

Il semble que cette capture d'écran reflète la réalité. Pourtant, l'évasion fiscale, dite de la Pandora Papers, en plus grand, via les paradis fiscaux, éclate après les Panama Papers, enquête déjà révélée par le même Consortium international des journalistes d'investigation.

 

Cinq ans après les Panama Papers, l’ampleur des dérives de l’industrie offshore et de ses sociétés anonymes s'aggrave. Ce système profite à des centaines de responsables politiques et de milliardaires, et comment de nouveaux paradis fiscaux se forment comme le Dakota du Sud dans la libre Amérique. Et, au même moment où éclate la Pandora Papers, l'UE du capital retire les Seychelles de sa liste de paradis fiscaux!

Qu'en disent les médias aux ordres et quelle réaction des états, notamment de la France de Macron face aux Français mouillés dans la Pandora Papers?

Jeudi, ils étaient plus de 160 000 à manifester dans la rue pour de meilleurs salaires et retraites et pour la défense de l'emploi. La CGT affirme que "Gouvernement et patronat n'avaient pas attendu le nombre de manifestants pour exprimer une fin de non-recevoir: il n'y a plus d'argent!"

Pourtant, la veille éclatait un nouveau scandale financier international lié à l'évasion fiscale.

Aucun des manifestants ne figure sur la liste des fraudeurs fiscaux et se note l'embarras des cercles du pouvoir à cette nouvelle affaire frauduleuse. Et le ruissellement, cher à Macron, a fait long feu depuis longtemps.

Il reste, dit la CGT, que côté monde du travail, "l'étincelle n'a pas encore jailli. Tout se passe comme s’ils assistaient à un fait divers de plus. Fatalisme, sentiment de ne pas avoir de prise sur ces événements, difficultés du quotidien… quelle qu'en soit la raison, la faiblesse de la réaction interroge.

Encore un exemple qui démontre que dévoiler et dénoncer ces détournements ne suffit pas."

En effet. Mais a meilleure façon de mettre fin à ces escroqueries en bande organisée n'est pas de mieux répartir les richesses pour qu'elles répondent aux biens communs de toute la société. C'est de renverser la table en nationalisant vraiment les secteurs indispensables au quotidien de la nation.

Sinon, ce sera toujours ça:

Scandale financier dit de la Pandora papers: et après?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Accidents du travail : sortir les victimes de l'invisibilité

Cela devrait être une question majeure. En France, chaque semaine, une quinzaine de personnes meurent, plus de 12 500 se blessent dans des accidents du travail. Une catastrophe sociale et financière que le livre de Véronique Daubas-Letourneux sort de l'ombre.

Suicide d'une salariée dans un magasin Lidl de Lamballe, dans les Côtes-d'Armor, chute mortelle d'une nacelle à 20 m de haut au Havre, en Seine-Maritime, ouvrier écrasé par des poutres métalliques sur un chantier à Pamiers, dans l'Ariège, peu de jours passent sans que la presse quotidienne régionale ne rapporte un « grave accident » survenu dans telle ou telle entreprise ici ou là. Accidents parfois mortels, mais le plus souvent renvoyés à la rubrique « Faits divers » et tout aussi vite oubliés.
Une invisibilité sur laquelle la sociologue Véronique Daubas-Letourneux, qui depuis maintenant plus de vingt ans scrute le phénomène, rencontre et enquête régulièrement sur ces accidents et les accidentés du travail, jette une lumière crue. Nécessaire. Car les chiffres sont là. Éloquents. En 2019, près de 900 000 accidents du travail, ou plutôt « dûs » au travail, comme le précise fort justement la chercheuse, ont été enregistrés. Dont 733 mortels ! Bref, aller travailler peut s'avérer très dangereux.
 

Indicateurs inquiétants

Sans grande surprise, si les ouvriers, qualifiés ou non, paient toujours le plus lourd tribut, dans les secteurs où les femmes sont majoritaires, comme le médico-social par exemple, les indicateurs s'avèrent « inquiétants ». Tout comme le statut d'auto-entrepreneur, et plus particulièrement celui des jeunes engagés, si l'on peut dire, dans l'économie dite « de plate-forme », qualifié d'« impasse sociale ».
D'autant plus préoccupant donc que notre pays se classe au 26e rang sur 27 dans l'Union européenne en matière d'accidentalité au travail. Que ces accidents ne sont pas tous déclarés. Par pression patronale, plus soucieuse de la santé de l'entreprise que de celle des salariés, mais aussi par la peur de certains salariés eux-mêmes, notamment ceux en situation précaire pour qui s'arrêter, c'est perdre des ressources financières.
 

Difficile d’accepter la banalisation

Difficile néanmoins d'accepter la banalisation de ces « risques du métier » engendrés par le caractère répétitif de certaines tâches, le respect des cadences, des délais, des normes de production, le sous-effectif, l'urgence. Car les conséquences peuvent se prolonger bien au-delà de l'indemnisation ou du taux d'incapacité éventuel, pas toujours évidents à évaluer ni obtenir d'ailleurs. Les conditions du retour de l'accidenté dans son milieu professionnel sont également à prendre en compte. Il n'est pas en effet à exclure que cela se termine par une rupture, quitte pour le salarié à perdre sa qualification professionnelle. Et se lancer dans la recherche d'un emploi adapté…
Illustré d'exemples très concrets, de données officielles de la CNAM, laquelle s'occupe de ces dossiers, de l'Insee, d'études universitaires, ce livre apostrophe sèchement l'organisation du travail en France. Plaide pour une approche de santé publique des accidents du travail tourné vers la protection, la prévention et la préservation de la santé des travailleurs face au coût humain et social que représentent ces accidents du travail. À mettre entre les mains de tous ceux qui ont des responsabilités syndicales.
 
Par | Photo(s) : STEPHAN AGOSTINI / AFP      NVO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
VIDÉO. Anasse Kazib dénonce la propagande pro-Zemmour de Hanouna : « tu nous le vends tous les jours ! »

Hier soir, l’émission TPMP était encore consacrée à Zemmour. Au programme, le fils de Cheb Khaled venu défendre le polémiste d’extrême-droite sur la chaîne de Bolloré. Un nouvel exemple de propagande pro-Zemmour dans l’émission de Cyril Hanouna dénoncée par Anasse Kazib dans une vidéo.

Extrême-droite

Hier soir, l’émission TPMP était encore consacrée à Zemmour. Au programme, le fils de Cheb Khaled venu défendre, aux côtés de l’ancien cadre du RN Jean Messiah, le polémiste d’extrême-droite. Face à lui deux jeunes militants tentant de faire entendre un autre voix dans cet énième confrontation permettant de mettre Zemmour au centre et de légitimer sa candidature et son discours.

Sur Twitter, Anasse Kazib a dénoncé cette nouvelle émission au service de la propagande du potentiel candidat d’extrême-droite. « Tu nous le vends tous les jours parfaitement. Je n’ai jamais vu une telle propagande ! » explique notamment le cheminot.

Une propagande peu surprenante quand on connaît les liens entre Cyril Hanouna, C8 et Bolloré, le parrain médiatique actuel de Zemmour qui l’a propulsé sur Cnews et possède les deux chaînes dont il a fait des outils de promotion des idées réactionnaires. Pas surprenante non plus quand on connaît le programme de Zemmour qui en plus d’être ultra-réactionnaire se place résolument au service du patronat.

Un projet face auquel nous avons besoin d’exprimer une voix résolument opposée, anticapitaliste, anti-raciste, révolutionnaire, à l’image de celle qu’entend porter Anasse Kazib à la présidentielle 2022.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

À l'automne 1910, les cheminots débrayent pour exiger du gouvernement l'instauration d'un salaire minimum journalier de cinq francs. Ils lancent la « grève de la thune » (le mot « thune » désigne une pièce de cinq francs).

"C'est la thune, c'est la thune, c'est la thune qu'il nous faut!" Air des cheminots grévistes

Et si on rappelait cette grève générale dans le chemin de fer en 1910 de la lutte pour l'augmentation du pouvoir d'achat? Aujourd'hui que la France est parmi les 5 premiers pays les plus riches au monde. Pourtant, les inégalités sociales, la pauvreté et la misère tiennent le haut du pavé. Non?

 

"C'est la thune, c'est la thune, c'est la thune qu'il nous faut!" Air des cheminots grévistes
"C'est la thune, c'est la thune, c'est la thune qu'il nous faut!" Air des cheminots grévistes
"C'est la thune, c'est la thune, c'est la thune qu'il nous faut!" Air des cheminots grévistes

A moins que de déblatérer à jets continus sur l'immigration qui vole le pain aux Français de souche? Et pas sur l'intégrisme religieux qui régit le Qatar tout en sponsorisant le PSG, mais pas que?

Signé: Roger Colombier-Casas qui, par évidence, n'est pas un "bon Français de souche".

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
76 ANS DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

Il y a 76 ans, le 4 octobre 1945, le gouvernement provisoire appliquait les décisions du Conseil national de la Résistance (CNR) et signait une ordonnance créant la Sécurité Sociale obligatoire pour tous les salariés.

Financée par les cotisations, la "Sécu" est distincte de "l'Etat" et est gérée paritairement par les syndicats de travailleurs (3/4 des sièges, élus par les assurés entre 1945-1962 et en 1983, désignés depuis) et les organismes patronaux (1/4 des sièges).

L'ordonnance du 4 octobre précise : « L'organisation de la sécurité sociale assure dès à présent le service des prestations prévues par les législations concernant les assurances sociales, l'allocation aux vieux travailleurs salariés, les accidents du travail et maladies professionnelles et les allocations familiales et de salaire unique aux catégories de travailleurs protégés par chacune de ces législations dans le cadre des prescriptions fixées par celles-ci et sous réserve des dispositions de la présente ordonnance. »

De plus, cette ordonnance du 4 octobre prévoit la mise en place d’un réseau coordonné de caisses se substituant aux organismes préexistants, afin d’unifier les régimes de sécurité sociale. Toutefois, les professions agricoles conserveront un régime spécifique, tout comme les salariés des régimes spéciaux.

A la tête d'un vaste élan populaire et appuyé par la classe ouvrière et la CGT, le ministre communiste du Travail chargé de la construction en pratique de cette Sécurité sociale, Ambroise Croizat (par ailleurs député PCF de la Seine et ancien secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie), explicitera l'objectif : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ».

76 ans plus tard, aujourd’hui comme hier, défendons nos conquis sociaux ! Face à la casse/pillage de la Sécu, ne restons pas les bras croisés ! Engageons la riposte générale du monde du travail !

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Pass sanitaire : le Conseil Scientifique prône sa fin rapide, contre la position du gouvernement

Alors que le gouvernement prévoit de prolonger le pass jusqu’à l’été 2022 le Conseil Scientifique défend lui « une sortie rapide voire immédiate », mettant en garde contre la « banalisation du pass sanitaire et des mesures de contrôle », tout en pointant son efficacité limitée. Une prise de position du Conseil Scientifique mettant en exergue les aspects politiques et électoraux de la prolongation du pass sanitaire voulue par le gouvernement.

crise sanitaire

Crédit photo : AFP

Alors que la situation sanitaire en France semble se stabiliser depuis plusieurs semaines avec l’enregistrement d’une baisse –qui se confirme- des contaminations, se pose la question du futur du pass sanitaire. Le gouvernement annonçait cette semaine se réserver la possibilité de le conserver jusqu’à l’été…

Le Conseil Scientifique a, lui, rendu un avis quelque peu différent ce mardi. En se basant sur l’état actuel de la transmission et sur le taux de vaccination élevé dans la population il propose un plan d’arrêt du pass sanitaire. Il envisage deux scénarios, l’un de fin immédiate, d’ici quelques semaines et le second après le 15 novembre pour voir l’évolution de l’épidémie jusque-là. Sans donner une marche précise à suivre il suggère différentes approches : « Cet arrêt de l’utilisation du passe sanitaire pourrait être global, ou limité à certains lieux, dans lesquels les risques de contamination semblent faibles depuis quelques semaines tout en s’accompagnant d’un maintien du passe sanitaire pour l’accès à quelques lieux jugés plus à risque  ». Le Conseil Scientifique justifie son penchant pour une fin rapide du pass sanitaire par son « efficacité limitée comme mesure de protection » mais il insiste surtout sur le fait que : «  le Conseil scientifique qui a proposé et soutenu sa mise en place [du pass sanitaire] tient à rappeler que le passe doit rester un outil temporaire et proportionné.  » Rappelant la contestation qui existe autour de cette mesure répressive l’avis poursuit ainsi : « [Le Conseil scientifique tient à alerter aujourd’hui sur le risque d’une banalisation du passe sanitaire et des mesures de contrôle associées alors que bien que la situation soit apaisée, la gestion de l’épidémie doit s’inscrire dans une vision de long terme. Ainsi loin de suggérer une fin du pass à l’été 2022, le Conseil scientifique pousse à « une sortie rapide voire immédiate ».

Pourtant le gouvernement Macron cherche à repousser cette échéance et le 13 octobre au conseil des ministres sera posée la prolongation du pass jusqu’à l’été 2022. Si le gouvernement persévère dans une gestion répressive de la crise sanitaire : alors que le conseil scientifique à mettre fin au pass sanitaire, la macronie répond en mettant fin à la gratuité des tests et en imposant le pass sanitaire pour les dix prochains mois. Il s’agit non seulement d’un signal que le gouvernement compte aller jusqu’au bout de son autoritarisme mais aussi de la volonté de maintenir son autoritarisme sanitaire, en tant que stratégie politique, pour enjamber les présidentielles. En effet, pour l’exécutif, il s’agit de prolonger le plus longtemps possible, au-delà de l’été, la séquence sanitaire qui lui a permis de remobiliser sa base sociale de droite, notamment les retraités. Une façon pour Macron de répondre à l’offensive que mène actuellement Eric Zemmour sur la droite traditionnelle. Une prolongation du pass sanitaire qui court-circuite y compris les circuits anti-démocratique de la Vème République qui est critiquée y compris par les secteurs les plus conscients de la bourgeoisie représentée notamment par le journal L’Opinion.

Plus que jamais face à l’autoritarisme du gouvernement, il s’agit d’exiger l’abrogation immédiate du pass sanitaire, mais aussi de l’état d’urgence sanitaire, et de l’ensemble des mesures et loi liberticides, qui visent à s’institutionnaliser, et à rompre en définitive nos résistances, en vue de combats et luttes à venir.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« La France s’est relevée grâce aux entrepreneurs » : Bruno Le Maire crache sur le monde du travail

Lors d’une conférence organisée par la Banque Publique d’Investissement, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance félicite les entrepreneurs au mépris de tous les travailleurs en première ligne face à la crise.

Mépris pour les travailleurs

Crédits photo : Bpifrance

Ce jeudi, le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance était invité par la Banque Publique d’Investissement à l’occasion de leur événement annuel nommé "BIG", le plus grand forum d’entrepreneurs d’Europe.

Parmi toutes les conférences autour du business, Bruno Le Maire est intervenu pour féliciter ce parterre d’entrepreneurs : "La France s’est relevée de cette crise, grâce aux entrepreneurs de France, grâce à leur ténacité, à leur volonté. Il y a un lien entre la créativité de la France et son sens de la générosité et de la solidarité."

Mais ce n’est pas “la ténacité et la volonté des entrepreneurs” qui a permis de continuer de faire fonctionner le pays, ce sont les caissières, les éboueurs, les soignants, les manutentionnaires, tous ceux qui étaient obligés d’aller travailler et de s’entasser dans les transports pleins à craquer sans masque, premières victimes de la gestion catastrophique de la crise par ce même gouvernement qui montre une fois de plus qu’il n’a que la start-up nation et les profits comme boussoles.

Ce sont ceux qui, après avoir été applaudis, sont licenciés en masse, discriminés par le pass sanitaire, et sont aujourd’hui réprimés dès qu’ils revendiquent des conditions de travail dignes. Face à cela les entrepreneurs que Bruno Le Maire félicite, font payer la crise aux travailleurs par des "retructurations" sans fin, des baisses de salaire, des dégradations sur les conditions de travail ou encore par des hausses infernales de cadence.

En écartant toutes les personnes qui ont continué d’aller travailler pendant les confinements, en première ligne face au virus, qui ont risqué leur santé pour maintenir les services de première nécessité ouverts, Bruno Le Maire montre une nouvelle fois le mépris du gouvernement pour ces travailleurs et pour l’ensemble de notre camp social.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ford-Magna. Une activité partielle longue durée qui couve un PSE terrible pour les travailleurs

Les mois à venir seront ponctués de journées chômées pour les ouvriers de Magna à Blanquefort, près de Bordeaux, puisque l’activité partielle imposée par la direction avec ses baisses de salaires maintient l’avenir de l’usine dans le flou et ne présage rien de bon ; si ce n’est un combat d’envergure qu’il faudra mener.

Crise de l’automobile

Crédits photo : GFT

Depuis la séquence d’attaque contre des représentants syndicaux en avril-mai dernier, la situation de l’usine de Magna à Blanquefort ne s’améliore toujours pas. Pour rappel, cette entreprise appartenant maintenant à Magna a été cédée par Ford qui a mis les voiles après avoir fermé l’usine voisine. Un départ du géant américain qui a immédiatement été dénoncé par les syndicats de travailleurs, y voyant une manière de se dédouaner du sort de l’usine. En effet, la production actuelle de boîtes manuelles (MX-65) est l’unique contrat en cours et la fin de celui-ci actera une fermeture de l’usine. La nouvelle direction n’a toujours pas annoncé de projet permettant de maintenir les emplois sur ce site et semble seulement accompagner une fermeture déjà programmée.

Début septembre, la direction a par ailleurs annoncé que l’usine allait devoir tourner au ralenti, à travers un plan APLD (activité partielle de longue durée), un accord trouvé avec une partie des syndicats, actant des journées chaumées voire des semaines entières par moment. Un accord qui a été signé par la quasi totalité de l’intersyndicale (FO, CFTC, CFE-CGC, CFDT), mis à part la CGT qui a refusé seule de signer : si tous les syndicats commencent à se rendre compte que la direction mène le site et l’avenir des travailleurs droit dans le mur, la plupart signent cet accord de chômage longue durée. Une contradiction, que pointe la CGT GFT en dénonçant sur cette question la perte de salaire induite, même si les journées de chômage partiel seront payées à 84 % (contre 60 % auparavant), la perte reste importante pour chaque travailleur et leur famille. De plus, aucun réel plan de formation n’est mis en place, pour permettre aux travailleurs des évolutions de carrières ou d’éventuelles reconversions. Enfin, l’organisation à venir reste opaque, la gestion des jours chaumés sera faîte par le haut, imposant les journées sans délais de prévenance.

Une décision de la direction qui s’inscrit dans la gestion patronale de la crise de l’automobile et notamment de la pénurie des semi-conducteurs qui se poursuit. Les usines d’assemblages de Cologne et de Craiova vers lesquels sont destinés la production de Magna sont en effet fréquemment fermés, les boites à vitesses produite par Magna Blanquefort sont donc en stock attendant une reprise sur ce terrain. Il faut ajouter à cela l’indisponibilité de certaines pièces (les « fourchettes ») nécessaires à la fabrication des transmissions, l’usine de production en Allemagne a récemment été détruite par des intempéries.

L’usine de Blanquefort est donc aux prises avec les gestions catastrophiques des entreprises automobiles, entre les problèmes d’approvisionnements et les changements structurels que subit le secteur actuellement, l’avenir de Magna est clairement en danger et la direction cherche à faire payer aux travailleurs dès aujourd’hui la note de leur ingérence guidée par les profits. Thomas, délégué syndical CGT déclarait pour France Bleu : « Ils sont en train de finir de détruire l’usine soeur. Quand les pelleteuses auront fini, elles vont venir ici.  », les perspectives sont clairse pour les travailleurs, c’est un rapport de force qui va s’engager pour sauver les emplois et dans un premier temps les conditions de travail qui se détériorent. Au delà de l’approvisionnement immédiat, les baisses de charges prévus annonce après le chômage partiel des licenciements, dès 2022, ça serait la moitié de l’effectif qui serait mis à la porte.

Aujourd’hui, même la CFDT qui souhaitait laisser à la nouvelle direction « le temps de prendre ses marques » doit admettre que celle-ci ne ferait que poursuivre les logiques antérieures. Les exemples de ce type sont pourtant bien connus et il faut sérieusement mettre en place un plan de bataille pour dès aujourd’hui proposer des perspectives aux 800 travailleurs de Magna Blanquefort. L’une des revendications immédiates des syndicats ouvriers vise la récupération des 150 millions que Ford a laissé à Magna, dont une partie est déjà provisionnée pour un PSE à venir. Une somme importante qui ne serait utilisée par la direction que pour accompagner la fermeture tout en s’assurant quelques profits encore faisables selon eux… sur le dos des travailleurs. Il s’agit à l’inverse pour les travailleurs d’imposer que ces sommes servent non pas détériorer leur conditions de travail, mais soit investie pour des projets permettant le maintien des emplois sur le site ; des décisions que ni ces patrons, ni les responsables politiques ne prendront.

Il est nécessaire aujourd’hui d’entourer à nouveau les travailleurs de Magna qui souhaitent se battre et leur permettre de mener à bien un programme permettant de maintenir les emplois sur le site. Le combat des travailleurs de Magna doit être la préoccupation de l’ensemble des forces politiques et syndicales locales, mais aussi nationales, pour en faire un exemple de lutte contre la casse de l’emploi.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

En français: "Allez, la messe est dite!"

Pédocriminels dans l'Eglise; Ite misa est

Sans doute, ce dessin peut choquer. Mais les propos tenus par Eric de Moulins-Beaufort, patron des évêques de France, mercredi matin sur France info, à propos de la pédocriminalité étouffée depuis trop longtemps dans son église, démontre que celle-ci n'est pas prête de s'extirper de son confessionnal: "Le secret de la confession est plus fort que les lois de la République".

 

Ben oui, le pédocriminel, qui aurait l'idée de se confesser sur son crime sexuel sur un gosse, ne parle pas à un prêtre, mais au représentant de Dieu qui seul juge après un pater et deux avé.

Pourtant, le rapport indépendant sur la pédocriminalité dans l'Eglise est plus qu'accablant. Ces crimes sexuels, passés sous silence par la hiérarchie de l'Eglise, ont mordu dans la chair de pas moins de 333 000 enfants et ont été perpétrés par 2 300 à 3 200 prédateurs, tous pairs de l'Eglise, chiffres en dessous de la réalité selon le rapport dirigé par Jean-Marc Sauvé.

Cet effroyable rapport "ne peut rester sans suite", résument les rapporteurs. Oui, mais existe le secret de la confession, édicte Eric de Moulins-Beaufort, patron des évêques de France.

Et quand le rapport sur les crimes sexuels dans son église recommande que seule l'institution  doit supporter la charge financière du préjudice subi par les victimes, l'Eglise s'étouffe en pleurant sur son manque d'argent en caisse. Elle en appelle à la solidarité financières des catholiques de France et de Navarre.

Or le rapport recommande le versement des indemnités "à partir du patrimoine des agresseurs et de l'Eglise de France".

Les catholiques apprécieront la position de leurs autorités religieuses.

Et le président de la République, qui ne veut pas froisser les réactionnaires qui abondent dans l'Eglise de France, écrit ceci:

Pédocriminels dans l'Eglise; Ite misa est

Et qu'en dit le fameux Z, celui qui grimpe dans les sondage, aidés par les sondeurs et les médias aux ordres, sur la France aux racines chrétiennes?

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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