Syndicat CGT Unilever HPCI France
Fin des mois difficiles, difficultés à remplir son frigo, chute des salaires réels due à l’inflation, Christophe Barbier, éditorialiste sur BFM-TV a la recette magique… suspendre la 5ème semaine de congés payés.
Est-ce qu’on ne doit pas suspendre la 5e semaine de congés payés ? C’est LA question soulevée par Christophe Barbier, éditorialiste chez BFM et Actu J, quand un auditeur de l’émission C dans l’air, technicien de surface, explique qu’il est « obligé de manifester pour sa survie », car il n’y arrive plus.
« Si on veut gagner plus, à moment donné faudra travailler plus. François Mitterand a donné une 5e semaine de congés payés aux français, à un moment ou peut-être l’économie pouvait se le permettre. Est-ce qu’aujourd’hui, on ne doit pas la suspendre ? » interroge Barbier. Une « mesure impopulaire » reconnaît-il…et d’autant plus complètement absurde (quand on est pas un patron ou un fan de patron).
On résume. D’un côté Total & cie engrangent des milliards. De l’autre, les travailleurs paient l’inflation comme c’était déjà le cas pour la crise Covid. Mais l’économie n’est pas prospère nous dit-on, il faut faire des efforts « collectifs » (en d’autres termes, du côté des travailleurs et des pauvres) pour préserver la « bonne santé financière des entreprises » (autrement dit, préserver les profits des grands patrons).
Bref, effectivement si l’on supprime la cinquième semaine de congés payés, les profits de l’entreprise se verront augmenter puisque les travailleurs produiront une semaine de plus. Du point de vue des travailleurs, on a plus de mal à comprendre l’intérêt, puisque la semaine de congés payés est… payée.
Pour conclure, cette sortie témoigne à nouveau de l’indécence des cols blancs. Face à l’inflation, la vie chère et la misère, il faudrait travailler plus. La messe est connue. Ce qu’ils oublient de nous dire, c’est que pour augmenter les salaires, il suffit de réquisitionner (le mot est à la mode) les profits du patronat.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Tandis que les chiens de garde mettent en avant la CFDT qui aurait en signant des accords " majoritaires" obtenu des augmentations de salaire la volonté d'obtenir satisfaction par la lutte monte.
Les médias système mentant de manière éhontée en essayant de cacher aux yeux des travailleurs et de l'opinion le fait que par exemple chez Total SANS la lutte exemplaire des grévistes de la CGT le patronat de l'entreprise n'aurait offert rien de plus que les faibles pourcentages qu'il avait octroyé AVANT le mouvement.
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Publié par FSC
Publié par JDS
Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK
Publié par le Média
En donnant en particulier la parole aux acteurs de terrain !
Et pas comme le fait France Inter ce matin, n'est-ce pas Léa Salamé et Nicolas Demorand, en invitant exclusivement Laurent Berger qui fait tout ce qu'il peut pour torpiller le mouvement et dégager le terrain pour un " dialogue social" bidon qui a conduit le mouvement ouvrier de reculs en reculs.
A remarquer que le soldat (la soldate ?) Aurore Bergé reprend le nouveau terme à la mode mis en circulation par Berger de " grève préventive" pour tenter de retourner l'opinion contre les travailleurs en lutte.
En oubliant de rappeler que le conflit en cours comme le rappelle dans la vidéo ci-après Adrien Cornet, syndicaliste CGT à Total Grandspuits a été précédé d'une grève le 24 juin dernier, le 28 juillet puis de 3 jours les 27-28 et 29 septembre, la direction de TotalEnergies faisant la source oreille.
Et ce n'est pas le moindre mérite des travailleurs des raffineries dans leur détermination ET à la direction de l'entreprise ET au pouvoir macronien ET aux médias système d'avoir imposé un agenda des luttes et de l'intervention du monde du travail dans l'espace public du pays au détriment de toutes les entreprises de diversion médiatiques.
Publié par FSC
Face au déferlement politico-médiatique contre les grévistes des raffineries, une piqure de rappel s'impose
C'est la camarade Danielle qui nous envoie
Publié par FSC
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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