SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

En grève du 23 au 25 mai contre les attaques qui visent leurs conditions de travail dès cet été, les agents du bus et du tramway de la RATP ont envahi la Maison de la RATP. La direction prépare l’ouverture à la concurrence, les grévistes sont conscients qu’ils doivent préparer la riposte d’ensemble !

RATP. Les grévistes envahissent le siège : "la direction ne comprend que le rapport de force !"

Mardi 24 mai, deuxième jour de grève sur les trois jours appelés par l’intersyndicale (CGT RATP Bus, FO RATP Bus, UNSA RATP Pôle Bus, CFDT RATP, Solidaires RATP et SAT RATP) jusqu’au 25, les grévistes de la RATP du bus et du tramway étaient rassemblés devant le siège de la RATP. Alors que l’ouverture à la concurrence se prépare pour 2025 pour le bus et le tram, la direction n’a pas de temps à perdre et veut s’en prendre dès cet été aux conditions de travail des agents : augmentation du temps de travail, suppression de jours de repos, augmentation de l’amplitude horaire, et des salaires qui stagnent encore et toujours.

Les grévistes ont investi le siège de leur entreprise pour aller mettre la pression à la direction et montrer leur détermination à vouloir faire reculer ce projet.

Un gréviste avertit ces collègues : c’est la destruction de leur droit qui est en jeu et l’alignement des conditions de travail sur la convention collective de l’automobile, moins protectrice. « Il va falloir qu’on se prépare, continuer le combat, c’est la seule option ».

« C’est vous le chef de projet ? C’est un projet de merde ! Combien on vous a payé pour dégommer 16.000 machinistes [conducteurs] ? Nous on fait rouler la machine et vous vous prenez l’oseille ! » lance Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT, aux représentants de la direction. Au delà des salaires, qui n’ont pas évolué depuis 2013, c’est tout le mépris de la direction qui alimente la colère des grévistes : « pendant la réforme des retraites, j’ai bien vu qu’on n’était pas du même côté. Quand on avait des calomnies dans les médias qui disaient qu’on gagnait 4000€, vous avez pas fait de vidéo, par contre quand c’est pour nous vendre la casse de nos conditions de travail, vous faites des vidéos. »

Un agent de la maintenance témoigne des conséquences dramatiques des cures d’austérité pour la sécurité des agents et des usagers : « vous avez tellement dégraissé, les bus roulent avec du scotch ».

Une déclaration d’unité entre machinistes et maintenance importante alors que la direction a réussi à diviser le bus et le tramway d’un côté avec le métro de l’autre, en désynchronisant les dates d’ouverture à la concurrence : 2025 pour les premiers, 2040 pour les seconds.

Si ces trois jours de grève d’avertissement, qui ont été bien suivis, sont un début, les grévistes comprennent bien que cela n’est pas suffisant pour faire reculer les plans de la RATP, et de la présidente d’Île-de-France, Valérie Pécresse. Comme l’affirme Yassine, machiniste, « il n’y a que le rapport de forces qui peut faire reculer la direction. Si les dates d’ouverture à la concurrence ont été séparées c’est pour une raison, c’est pour diviser. Il va falloir qu’on s’organise et qu’on n’attende pas de se faire manger un par un. »

Les agents du ferré (métro et RER) disposent en effet d’un pouvoir de blocage bien plus important que le bus et le tramway, et la direction a essayé de les endormir en décalant la date de l’ouverture à la concurrence. Mais une fois que la pilule sera passée pour le bus/tramway, elle aura tout loisir de l’avancer, et l’unité entre les agents aura été largement entamée, l’ouverture à la concurrence pouvant signifier le transfert d’agents vers différentes entreprises.

Les grévistes ont encore en tête, la manière dont la grève du 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites avait été imposée, tout comme l’unité syndicale, par la détermination de la base. C’est par l’expression de cette base, qui doit s’organiser dans chaque dépôt, dans chaque gare, et en cherchant à se coordonner qu’un tel plan d’action à même de faire reculer la direction peut émerger. C’est aussi en élargissant au-delà de la RATP, vers la SNCF par exemple, aussi menacée d’ouverture à la concurrence et de démantèlement petit bout par petit bout. En ce sens, le recul des directions syndicales de la SNCF en vendant le retrait de leur préavis de grève prévue pour le 25 mai pour une prime de 1000€ a réduit le rapport de force qui aurait pu être imposé. Les directions de ces deux entreprises sont patientes, et pour arriver à leur fin, prêtes à manier tour à tour la carotte, comme ces primes pour désamorcer les conflits, 1000€ à la SNCF, 300€ au métro pour diviser les agents RATP, ou le bâton en menaçant de licencier des travailleurs combatifs.

En tout cas les grévistes, n’ont eux pas envie de lâcher et promesse a été faite devant la direction : « On ira chercher les collègues du métro, on sait que vous allez les attaquer plus tard, et nous on va pas l’accepter, et s’ils sont pas convaincus aujourd’hui, ils le seront demain ! »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Une boutique Marionnaud à Cannes. — SYSPEO/SIPA

Une boutique Marionnaud à Cannes. — SYSPEO/SIPA

Selon un syndicat, il n’y a eu « aucune hausse générale des salaires depuis 2014 »

Une grève nationale a été organisée mardi chez Marionnaud, les salariés se mobilisant pour réclamer une revalorisation des salaires et dénoncer de mauvaises conditions de travail, comme à Paris où ils étaient plus d’une centaine devant le siège du distributeur de produits de beauté, a constaté l’AFP.

« Nos salaires, c’est de la misère ! » En réponse à l’appel lancé par l’ensemble des syndicats de Marionnaud (Unsa, CFDT, CGT, CFE-CGC), une grande majorité de femmes ont manifesté dans la matinée devant le siège parisien du parfumeur. Selon Marilyn Gentil, déléguée syndicale CGT, « 40 % des magasins » devaient être fermés aujourd’hui. La syndicaliste déplore toutefois des « pressions » exercées sur les salariés par la direction. Le mouvement de grève a également touché les zones de Marseille, Toulouse, Strasbourg ou encore Lyon, où 90 personnes ont manifesté dans les rues avec 30 magasins fermés dans la ville et sa région.

Les syndicats estiment que les conditions de travail « se dégradent »

Avec l’inflation​ « tout augmente, mais les salaires restent les mêmes », regrette Lucila Valentin, 58 ans, responsable de magasin et employée chez Marionnaud depuis 24 ans. Christelle Laumé, déléguée syndicale CFE-CGC, souligne qu’il n’y a eu « aucune hausse générale des salaires depuis 2014 » et déplore de « fidèles salariés fatigués » par des « conditions de travail qui se dégradent » et un « manque de personnel » en magasin.

« Femme de ménage, marketing, manutention… Nous avons toutes les casquettes », s’exaspère Lucila Valentin tandis qu’une pancarte « Marre d’être Cendrillon » est brandie derrière elle. Les syndicats dénoncent également « surveillance, pression, harcèlement dans les magasins et au siège (qui) conduisent à des burn-out, arrêts de travail, démissions… », est-il écrit dans un tract consulté par l’AFP.

Une augmentation brute de cinq euros pour les salariés au Smic proposée

En France, la chaîne de parfumerie Marionnaud emploie 2.900 salariés et compte plus de 420 points de vente sur le territoire. « La coupe est pleine », déclare Florence Bourg, déléguée syndicale Unsa. « Il n’y a aucun dialogue social, aucune reconnaissance de l’ancienneté et de l’expertise » des salariés, dénonce-t-elle.

 

Une augmentation brute de cinq euros pour les 1.225 salariés au Smic a déjà été proposée par la direction, un montant « dérisoire » pour Florence Bourg. En fin de matinée, les syndicats se sont entretenus avec la direction qui s’est « engagée à faire de nouvelles propositions à la prochaine réunion » avec les représentants syndicaux le 1er juin, selon Florence Bourg. Sollicitée par l’AFP, la direction de Marionnaud n’a pas réagi.

Publié par m.20minutes.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La France est le pays de l’UE où le travail tue le plus

Actus Les JDS

La France est le pays de l’UE où le travail tue le plus


Le 28 avril, journée internationale de la santé et la sécurité au travail, la Confédération Européenne des Syndicats a publié les données Eurostat (l’équivalent européen de l’INSEE) relatives aux accidents mortels du travail dans l’Union. Le constat est sans appel. Sur la base des données 2019 récoltées par l’institut, la France reste le pays de l’Union où la proportion de morts par accident du travail pour 100 000 salariés est la plus importante.

Alors que certains pays visent un objectif « zéro morts au travail », la France est le seul pays d’Europe où le nombre de décès continue de croître : 803 morts en 2019, c’est le double de l’Allemagne la même année. Entre 2010 et 2019, les décès consécutifs à un accident du travail ont augmenté de 50 % dans notre pays. A titre de comparaison, ce nombre a diminué de 20 % sur le territoire de l’Union européenne, de 27% en Allemagne et de 32% en Italie. En projection, alors que la Pologne pourrait atteindre son objectif « zéro morts au travail » en 2027 et le Portugal en 2030, la France atteindrait près de 8 000 décès supplémentaires dus au travail d’ici à 2030.

Notons que ces données ne prennent en compte que les accidents mortels du travail auxquels peuvent être ajoutés 283 travailleurs tuées sur le trajet domicile-travail et 258 décès liés à des maladies professionnelles (lorsqu’elles sont reconnues et donc comptabilisées), d’après les données de l’assurance maladie pour 2019.

Aucun argument ne résiste à l’épreuve des faits : le travail tue plus en France qu’ailleurs !
 

Publié par JDS

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le droit de grève a été interdit en France, ainsi que le droit de coalition, par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, au début de la Révolution. Cette interdiction est maintenue par tous les régimes jusqu'au début du Second Empire. L'industrialisation rapide du pays conduit à ce moment à l'émergence d’une classe ouvrière relativement nombreuse et de premières grèves sont organisées dans les années 1862-64.

Droit de grève

Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
3.500 milliards de profits sur le Covid, la guerre & l’inflation : les milliardaires prospèrent sur les crises

Un nouveau rapport d’Oxfam met en lumière les profits records des multinationales, alors que les prix flambent et que l’inflation bat des scores. Une nouvelle fois, c’est aux plus précaires de payer une crise dont les plus riches tirent des profits.

Oxfam

Crédits photo : Dimitrios Kambouris / Getty Images North America / AFP

Ce lundi, Oxfam publiait son nouveau rapport. Intitulé « Quand la souffrance rapporte gros », son constat est sans appel : les drames internationaux récents, du Covid à la crise de guerre en Ukraine en passant par la flambée des prix de première nécessité ont fait exploser… le nombre de milliardaires !

Dans sa partie « La Pandémie des inégalités », le rapport détaille l’avancée des inégalités avec 573 nouveaux milliardaires depuis le début de la pandémie, qui correspond à une augmentation de leurs richesses de 3,780 milliards de dollars, soit une hausse de 40% de leur fortune cumulée. Oxfam prend pour exemple le cas du milliardaire américain Elon Musk, qui a vu sa fortune bondir de 699% depuis 2019. Des chiffres qui nagent en plein dans l’absurde alors que le rapport prévoit la chute de plus de 250 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté en 2022, dû à la crise économique, politique et sociale en cours.

Plusieurs secteurs sont particulièrement touchés par cette explosion de richesse. Sans surprise, 40 nouveaux milliardaires ont atteint ce cap grâce à l’industrie pharmaceutique. Les monopoles sur les vaccins, les tests, les équipements etc... ont permis aux leaders de Pfizer et Moderna notamment, de s’enrichir sur une pandémie qui tuait, confinait, exposait des milliers de personnes. Les bénéfices engrangés et redistribués aux actionnaires de ces entreprises (8.7 milliards de dollars pour Pfizer en 2021) ont été amassés au prix de vies humaines, et toujours dans une optique de « toujours plus », que ce soit par la non-volonté d’aider d’autres pays à développer d’autres vaccins, ou par le ciblage de livraison aux profits des pays les plus riches, à même de payer le prix fort des vaccins dans une compétition internationale pour obtenir des doses.

L’agroalimentaire, secteur sur lequel pèse particulièrement l’invasion de la Russie en Ukraine, arrive également à monstrueusement multiplier ses bénéfices, alors que classes les plus précaires sont impacté par la flambée des prix du pain (3,8%), de la farine et autres céréales (9,7%), des pâtes (12,3%) et les huiles alimentaires (15%), toujours d’après le rapport. Une contradiction qui ne montre ni plus ni moins que la capacité des grands groupes de l’industrie agroalimentaire à profiter des crises et des pénuries pour remplir leurs poches. Cargill, l’un des géants mondiaux du secteur, a réalisé en 2021 l’un des plus gros bénéfices de son histoire, avec plus de 14 milliards de dollars récupérés depuis 2020 grâce notamment à l’augmentation du prix des céréales.

Comme le dit le rapport : « La fortune des milliardaires a augmenté davantage en deux ans de pandémie que lors des 23 dernières années. Les milliardaires détiennent au total l’équivalent de 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 ». Les capitalistes rebondissent sur les différentes crises qui traversent la période pour engranger des profits records, en total décalage avec les conséquences de ces crises sur la majorité de la population : dégradation des conditions de vie, augmentation du nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté, baisse de stocks de produits de première nécessité...

Alors que les contradictions du système apparaissent plus saillantes que jamais, il est temps de mettre fin au mépris et à l’hypocrisie capitaliste et d’imposer des mesures qui soient à la hauteur de la crise. Dans ce sens, certaines luttes, comme celles des travailleurs de l’aéronautique en grève pour l’augmentation de leurs salaires à la hauteur de l’inflation en cours, doivent nous servir d’exemple pour construire le combat qui fasse payer la crise aux capitalistes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La LUTTE PAYE : les couturières de Chatellerault ont gagné !
SOURCE : Centre Presse
 
Arco Châtellerault : fin de grève pour les couturières Louis Vuitton qui vont gagner plus
 
Après trois jours de conflit mobilisant 550 grévistes, les couturières du maroquinier de luxe Arco Châtellerault ont obtenu la hausse des salaires désirée. La CGT et la direction ont signé un protocole de sortie de crise avec des avancées sociale
 

 

Voici les avancées obtenues :

 

  • 128 € bruts de plus pour toutes et tous (soit plus de 100 € nets).
  • Majoration de 25% des heures de nuitpour les salarié(es) de l'équipe en décalé.
  • Maintien de la prime d'assiduité.
  • Forfait mobilité de 100 €  par an pour toutes et tous.
  • 1 journée par enfant malade par an rémunérée.
  • Étalement des retenues de la grève sur trois mois.

C'est un accord important pour les « piqueuses » et autres « petites mains » de chez Arco (Ateliers réunis du Centre-Ouest) qui s'était mises en grève pour la première fois de l'histoire du site.

« C'est le P-DG d'Arco lui-même, Bruno Joyerot, qui est venu signer l'accord. Après trois jours de grève majoritaire dans les ateliers et plusieurs propositions de la CGT, nous avons obtenu le meilleur accord chez les sous-traitants maroquiniers, se félicite Pascal Rouger-Cagé, de la CGT Arco. Sous-traitants oui, sous-payés non merci ! Nous avons porté les revendications des salarié(es). La direction a fait un geste. Grâce à la mobilisation, nous avons obtenu de très belles avancées. »

L'image du maroquinier de luxe était en jeu

Si la situation a pu se débloquer, c'est aussi parce que l'image du fabricant de maroquinerie haut de gamme, qui emploie 87 % de femmes parmi ses 1.000 salariés, était en jeu, avec sa réputation. « La médiatisation du conflit chez Arco faisait mauvaise publicité », résume la CGT Arco.

Et la visite, programmée ce mercredi 25 mai 2022, des cadres de la prestigieuse maison Louis Vuitton (Bernard Arnault, P-DG de LVMH) dans une usine en plein conflit aurait fait de surcroît mauvais genre.

"L'heure est à l'apaisement"

Le conflit terminé, les couturières, ex-« pas contentes », ont repris le chemin des ateliers pour la confection des sacs à main Louis Vuitton. « Tous les salarié(es) sont contents. Nous avons repris le travail ce lundi matin. L'heure est maintenant à l'apaisement. »

Denys FRETIER
 
Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Histoire et société de Danielle BLEITRACH

 

Le Sénat américain devrait voter une rallonge de 40 milliards de dollars pour l’Ukraine, ce mercredi 18 mai. Une enveloppe colossale visant à apporter une nouvelle aide militaire, économique et humanitaire à Kiev, en guerre contre la Russie. Cette somme s’ajoute aux 13,6 milliards de dollars déjà versés par les États-Unis au titre du soutien à l’effort de guerre.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a expliqué : « Avec ce programme d’aide, l’Amérique envoie un message retentissant au monde entier, sur notre détermination inébranlable à nous tenir aux côtés du courageux peuple ukrainien jusqu’à ce que la victoire soit emportée. » Message adressé surtout à Poutine puisque Nancy Pelosi s’est rendue dimanche dernier à Kiev où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky.

Les milliards de l’Europe

L’Union européenne a également débloqué des fonds très importants pour aider l’Ukraine. Précisément, 17 milliards d’euros pour soutenir les États-membres qui accueillent les réfugiés ukrainiens, plus 1,2 milliard pour l’aide macrofinancière en Ukraine et encore un milliard pour soutenir les forces armées.
Ces aides européennes s’ajoutent à celles des États-membres de l’UE et des pays du G7. Des centaines de millions envoyés en Ukraine entre le 24 février et le 25 mars 2022 par la Pologne (962 M€), le Royaume-Uni (721 M€), l’Allemagne (492 M€), la France (416 M€), l’Italie (260 M€) et bien d’autres encore selon les chiffres du Kiel institute for the World Economy
Les chiffres ont été arrêtés au 25 mars. Depuis, la France a débloqué des fonds pour un total de 2 milliards d’euros ! L’argent coule à flots sur l’Ukraine puisque des aides bilatérales s’ajoutent à cette pluie ininterrompue d’argent. La Banque européenne d’investissement a signé un chèque de 2 milliards.
Ajoutons encore les collectes privées qu’il est difficile d’évaluer. Compte tenu du matraquage médiatique mondial sur cette guerre, présentée comme la lutte du Bien contre le Mal, l’argent provient de toute la planète. La campagne de dons Stand up for Ukraine – Agir pour l’Ukraine – lancée le 25 mars a récolté plus de 10 milliards d’euros, dont une large partie provient de l’Union européenne.

Un financement participatif

Dans ce contexte très particulier, le président Volodymyr Zelensky a lancé un nouvel appel aux dons en précisant que son pays avait besoin de 7 milliards par mois « pour compenser les pertes économiques de la guerre ». Mais surtout, après la guerre, il faudra beaucoup d’argent pour reconstruire le pays. D’où ce financement participatif via la plateforme United24.
« Tous les fonds seront transférés à la banque nationale d’Ukraine et attribués aux ministères concernés », a indiqué le président ukrainien, précisant que des rapports sur la distribution des fonds seront publiés « toutes les 24 heures ».
Pour faire bonne mesure, le FMI appelle tous les pays « à se mobiliser » en faveur de l’Ukraine en faisant des dons plutôt que des prêts.

Une aubaine pour les affaires

Cela fait beaucoup, beaucoup d’argent. Et pendant la guerre, les affaires continuent. Malgré les terribles souffrances du peuple ukrainien, le business est particulièrement lucratif pour certains groupes industriels de l’armement, par exemple. Ils renouvellent leurs stocks et testent la qualité du matériel en condition réelle de combat. C’est tout bénef.
Les banques et autres organismes financiers profitent aussi de l’aubaine pour ponctionner de fortes commissions sur ces transferts de fonds colossaux, comme le note l’UFC-Que Choisir.
Difficile, pour l’instant, de savoir dans le détail qui et comment est géré ce pactole. Mais aux États-Unis comme en Europe, des associations de citoyens s’interrogent sur ces sommes monstrueuses envoyées à l’Ukraine quand certains États américains vivent dans la misère.
Même chose en France qui vient d’allouer 300 M€ supplémentaires à l’Ukraine alors que l’aide aux sans-abris est de 7 € par jour !

« Corruption endémique »

L’aide financière et militaire ne serait-elle pas détournée de sa vocation ? C’est ce que pense Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (institut de relations Internationales et Stratégiques) pour qui l’argent et les armes seraient en partie captée par les réseaux mafieux.
L’Ukraine est connue de longue date pour être un pays où la corruption est « endémique » comme le rappelle Géo. « Dans son rapport 2021, Transparency International la classe 122e sur 180. C’est mieux qu’en 2014 (142e) et mieux que la Russie (136e en 2021), mais elle est loin derrière ses voisins européens. Le président Volodymyr Zelensky, un ex-comédien de 44 ans novice en politique, élu en 2019, a promis une tolérance zéro à l’égard de la corruption. Mais son combat dans ce domaine s’est largement enlisé, suscitant les critiques des pays occidentaux et des bailleurs de fonds internationaux. »
À Odessa, « ville gangrenée par la violence et la corruption, le maire et son clan représentent pourtant tout ce que la révolution de 2014 voulait liquider » écrit Le Monde.  L’un des plus célèbres parrains de la mafia ukrainienne, Simon Moguilevitch s’est constitué une fortune considérable grâce au crime organisé.

Ces puissants réseaux mafieux seraient-ils à l’œuvre dans la répartition des fonds octroyés à l’Ukraine ? Difficile à dire même si de nombreux observateurs constatent que des centaines de voitures de luxe arrivent en Ukraine chaque jour à la frontière. Étonnant pour un pays en guerre.
Quant aux armes, les experts estiment qu’un tiers environ parvient bien aux forces ukrainiennes, un tiers est détruit par l’armée russe et un tiers se retrouve dans les mains d’organisations criminelles qui les revend, notamment en Afrique. (Nous en reparlerons prochainement).

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

L'inflation des prix et les sacrifices exigés pour les travailleurs au profit des actionnaires et des privilégiés ça ne passe pas.

D'autant que des moyens financiers toujours plus considérables sont utilisés et prévus pour l'armement et les aventures militaires au service du suzerain US au détriment des dépenses inutiles, de la sécurité et de la PAIX pour les peuples!

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SOURCE :

Grève à Arco Châtellerault : 550 couturières des sacs de luxe Vuitton veulent gagner plus
 
Le bras de fer se tend un peu plus chez le maroquinier de luxe Arco à Châtellerault. Le mouvement prend de l'ampleur. Elles sont maintenant 550 couturières en grève devant leur usine pour réclamer une hausse des salaires.
 
Les « petites mains » de chez Arco à Châtellerault réclament une augmentation des salaires mais la direction ne veut pas accéder à leurs prétentions.
Les « petites mains » de chez Arco à Châtellerault réclament une augmentation des salaires mais la direction ne veut pas accéder à leurs prétentions.
Denys Frétier

On les avait quittées mercredi après-midi 18 mai 2022 sitôt la grève déclenchée pour les salaires sur le parking de leur usine Arco à Châtellerault.

Deux jours plus tard, ce vendredi 20 mai, les couturières de chez Arco (Ateliers réunis du centre-ouest) qui fabrique des sacs à main de luxe Louis Vuitton sont toujours en grève. Et le mouvement a pris de l'ampleur.

550 "pas contentes" devant l'usine

Les "piqueuses" et autres "petites mains" sont passées de 350 à 550 grévistes (720 CDI et 1.000 avec les intérimaires).

Elles ont quitté le parking très sécurisé de la discrète entreprise du Sanital pour s'installer sur la voie publique devant l'usine.

"Le mouvement a grossi avec la mobilisation des salariées des trois équipes (équipe de jour, équipe décalée et équipe de nuit)", annonce Pascal Rouger-Cagé, de la CGT Arco.

La CGT des Fonderies du Poitou en soutien

Les salariées "toujours pas contentes" ont reçu le soutien et la visite des responsables de l'Union locale de la CGT (Julien Delhoume…) mais aussi des très aguerrissyndicalistes de la CGT Fonderie du Poitou d'Ingrandes (Jean-Philippe Juin…), rompus à ce genre de mobilisation.

Un soutien logistique, financier (drapeaux, sono…) et des conseils d'organisation du mouvement leur ont été apportés.

Nous consentons à faire des efforts en demandant + 100 € nets par mois mais la direction n'est pas d'accord et veut rogner sur nos acquis sociaux.

Pascal Rougé-Cagé, CGT Arco, Châtellerault.

Sur le fond du dossier de cette crise chez Arco, le bras de fer continue avec la direction. Les négociations sont toujours au point mort. Elles achoppent toujours sur les salaires dans le cadre des fameuses NAO (Négociations annuelles obligatoires). Malgré une évolution des positions.

La CGT Arco, qui demandait dans un premier temps une augmentation de 150  € nets par mois (contre + 70 € proposés par la direction), a revu ses prétentions à la baisse.

"On demande maintenant + 100 € nets mais la direction propose 86 € nets… en nous retirant des avantages (carte carburant, tickets resto, budget CSE, prime ancienneté, non-paiement des jours de grève…). C'est non ! On veut rogner sur nos acquis, c'est non ! On continue la grève", proteste Pascal Rouger-Cagé, de la CGT Arco.

Et de rappeler pour légitimer leurs revendications : "Avec l'augmentation du Smic, certains(es) d'entre nous touchent pareil que le Smic maintenant."

Les couturières de chez Arco Châtellerault ont reçu le soutien de la CGT nord-Vienne et de la CGT des Fonderies du Poitou à Ingrandes.
©Denys Frétier

"Pas de reprise du boulot, pas de négo!"

De son côté, la direction(1) bloque aussi visiblement. "Elle nous a répondu que tant qu'on ne reprenait pas le boulot, il n'y aurait pas de reprise des négociations", rapporte la CGT Arco.

Mais les choses pourraient bouger, apprend-on sur place. Des cadres de la prestigieuse maison Louis Vuitton (Bernard Arnault, P-DG de LVMH) sont attendus sur place la semaine prochaine pour une visite de l'entreprise.

Nathalie Arthaud (LO) défend les couturières grévistes sur Twitter

Par ailleurs, Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière et candidate à l'élection présidentielle 2022, s'est emparée du dossier sur Twitter, en prenant fait et cause pour les couturières "pas contentes" de chez Arco. "Pour rappel, le milliardaire #Arnault, a encaissé 2 smics par minute en 2021", poste-elle sur le réseau social.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Pour vous toutes et tous qui me lisez, l'un des morceaux choisis dans la presse libre et non faussée qui encense le nouveau premier ministre que Macron bis a donné à la France, afin de conduire le business du capital

 

Votre attention s'il vous plaît: l'anti services publics entre en gare de Matignon!

Et m'en voudrez-vous beaucoup d'écrire que la CGT-Cheminots ne pense pas pareil?

Votre attention s'il vous plaît: l'anti services publics entre en gare de Matignon!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

272 inscrits

221 votants

                     

NON = 109

OUI = 112

 

L'accord torchon de la direction est validé.

 

Maintenant on peut s'asseoir sur nos accords !!

Merci aux salariés qui ont conscience de la réalité.

Le combat continu !!!

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Jeudi 19 mai 2022

Le référendum c'est NON

Référendum = DANGER usine Unilever Le meux
Référendum = DANGER usine Unilever Le meux

Projet d’Accord conditionné à signature d’un accord collectif

 Le torchon de la direction

Salaires

 

  1. Augmentation Générale

La direction a proposé une AG d’1,1% des salaires de base individuels mensuels bruts pour les salariés UFHPCI des catégories ouvrier, employé, technicien, agent de maîtrise et cadre jusqu’au coefficient 350 à compter du 1er avril 2022.

Alors que chez Miko et Amora Unilever propose 1,6% d'Augmentation générale ?????

 

  1. Rachat de jours de repos supplémentaires

En plus du pourcentage d’AG ci-dessus, la direction a proposé l’opportunité aux salariés volontaires de racheter de façon permanente des jours de repos supplémentaires à leur disposition depuis la signature de l’accord du 27/11/2019, à hauteur maximum de 6 jours.

 

La valeur du jour sera réintégrée définitivement dans le salaire de base.

 

Remarque :

1 jour racheté représente environ 0.4% sur le salaire de base mensuel brut    

 

Par exemple une personne qui rachèterait 4 jours,

  • Travaillerait 4 jours supplémentaires dans l’année
  • Ce qui représenterait à environ +1.6% sur le salaire de base mensuel brut, en plus de l’AG précitée

Par exemple une personne qui rachèterait 2 jours,

  • Travaillerait 2 jours supplémentaires dans l’année
  • Ce qui représenterait à environ +0.8% sur le salaire de base mensuel, en plus de l’AG précitée

Nous vous rappelons que dans cet accord, la direction propose de racheter nos jours de repos alors que nous avons fait huit jours de grève pour les obtenir. On voit clairement que sur ce point notre direction et le groupe Unilever ne l’ont toujours pas avalé et piétine par leur accord au rabais, notre combat, nos valeurs !

C'est de l'auto-financement !!!

Ces 6 jours, les salariés l'ont obtenu par la Grève !

Ce n'est pas tombé du ciel !

 

  1. Samedis de Haute Activité

La direction a proposé qu’à partir du 3ème samedi obligatoire de Haute Activité, soit ouverte au volontariat la possibilité de pouvoir se faire payer les jours de repos obtenus par la réalisation des heures supplémentaires effectuées du 3ème samedi inclus au 6ème. A date seule la majoration est payée le restant étant rétribué en journée de repos. La direction ne conserve donc que 2 jours potentiels de basse activité versus 6 maximum précédemment.

Encore une proposition de la direction où tout se monnaie. C'est loin d'être une solution...

Emploi

  1. Embauches

 La Direction a proposé 10 embauches, en plus de celles déjà en cours (1 responsable production, 2 ingénieurs mécanique, 1 opérateur régleur).

Ce n'est en aucun cas un cadeau de la part de la direction, surtout avec 80 intérimaires sur le site. De surcroit, quand on voit le nombre de salariés qui quittent l'usine, on est loin d'être à l'équilibre !

  1. Grille des salaires UF HPC

 La Direction a proposé une augmentation de la grille des salaires UF HPC de 1%, en la conditionnant à 18 mois d’ancienneté, et ensuite d’appliquer l’AG 2022 précitée.

Avant 18 mois d’ancienneté, la grille applicable est la grille des salaires de la Convention de la Chimie.

Après avoir gelé la grille des salaires pendant 10 ans, la direction veut bien la remettre mais avec une clause encore plus dégradante !!!

Abondement intéressement

La Direction a proposé un supplément d’intéressement de 300 euros brut pour atteindre la somme de 1523 euros brut pour un temps complet.

De plus sur le pseudo abondement de 300 €, la direction fait ce qu’elle veut avec les critères de l’intéressement et manipule les chiffres comme bon lui semble. L’année dernière, l’abondement a été versé par la direction sans aucune condition.

13ème mois

La Direction a proposé qu’une condition de 6 mois d’ancienneté soit exigée pour l’acquisition et le versement du 13ème mois .

Après avoir gelé la grille des salaires pendant 10 ans, maintenant elle rajoute une énième condition pour les jeunes embauchés, votre 13 ème mois sera amputé de 3 mois !!!

Durée du travail

La direction a proposé que soit entérinée la possibilité de placer 5 RTT postés dans le CET.

La direction a proposé de modifier les plages horaires fixes de présence obligatoire pour le personnel en horaire variables de la manière suivante :

  • 10h00/12h30 le vendredi
  • Pas de modification du lundi au jeudi

Cette proposition ne coûte pas un COPEC à la direction !

Et ci-dessous la demande de référendum du syndicat FO

Référendum = DANGER usine Unilever Le meux

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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