Ce n'est pas seulement les dérives barbouzardes et la part d'ombre du monarchisme macronien qui explosent avec l'affaire BENALLA.
La privatisation de la sécurité présidentielle exprime ce choix fondamental de Macron de livrer au privé jusqu'aux fonctions régaliennes de l'état pour les livrer aux appétits du capital privé.
Comme le montre ses intentions annoncées de privatiser les aéroports, la Française des jeux, les barrages hydrauliques.
Comme le montre son offensive contre la SNCF.
Ainsi se révèle au grand public le fonds de sa politique contre l'intérêt général!
De nombreux retraités ne verront pas leur hausse de CSG compensée par la disparition de la taxe d'habitation d'ici à 2020, comme l'affirme le gouvernement, pointe le rapporteur général du Budget, Joël Giraud. Un nouveau geste pourrait être demandé à l'exécutif lors des discussions budgétaires à l'automne.
La hausse de la CSG , appelée à financer la suppression de cotisations salariales, n'était qu' une simple ligne du programme présidentiel d'Emmanuel Macron . Mais elle en train de devenir son « sparadrap du capitaine Haddock », à l'image du bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy ou de la taxe à 75 % de François Hollande. Six mois après l'entrée en vigueur de cette mesure, alors que la polémique commençait tout juste à s'apaiser, le rapporteur général du Budget à l'Assemblée, le député LREM Joël Giraud, a dévoilé des chiffres qui relancent le débat.
D'après son rapport sur l'application des mesures fiscales, présenté ce mercredi en commission des Finances, de nombreux retraités ne verront pas leur hausse de CSG compensée par la disparition de la taxe d'habitation d'ici à 2020, à contre-courant de ce que dit le gouvernement. « L'augmentation de la CSG sera largement compensée en octobre par la baisse de la taxe d'habitation », promet depuis le début de l'année Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, du moins aux retraités qui se situent juste au-dessus du seuil de revenus au-delà duquel la CSG a été augmentée.
600.000 retraités compensés
Mais les données de Joël Giraud montrent que, sur les 7 millions de retraités concernés par la hausse de la CSG, seuls 600.000 s'y retrouveront dès octobre. Les autres perdront en moyenne 380 euros de pouvoir d'achat sur l'année.
Il faut dire que la hausse de CSG s'est faite en une fois au 1er janvier 2018 alors que la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages sera progressive, sur trois ans. En 2019, les retraités seront plus nombreux à voir la hausse d'impôt compensée par la baisse, à savoir 2,6 millions. En 2020, ils seront 3,8 millions à ressentir un effet neutre ou positif, mais la mesure fera encore 3,2 millions de perdants. « A travers ces données, je souhaite montrer qu'il y a des correctifs à faire », a indiqué Joël Giraud.
En mars, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait annoncé un geste en faveur de quelque 100.000 retraités. Cela suffira-t-il ? La question reviendra à coup sûr sur la table à l'automne prochain lors du débat sur le projet de loi de finances.
Autant de gagnants que de perdants
« Depuis des mois, on nous a expliqué que la hausse de la CSG serait compensée par la baisse de la taxe d'habitation. Or, il faut attendre 2020 pour qu'il y ait autant de gagnants que de perdants », a réagi le député LR Marc Le Fur. A gauche, la députée PS Christine Pires-Beaune a dénoncé une tromperie des électeurs : « On a dit que les revenus de moins de 1.200 euros ne seraient pas touchés mais les électeurs n'ont pas compris qu'il s'agissait du revenu fiscal de référence ». Ainsi des foyers avec une petite retraite ont pu subir la hausse de CSG parce qu'ils perçoivent un loyer qui les fait passer au-dessus du seuil de CSG à taux plein.
Face aux critiques de l'opposition, les députés de la majorité ont avancé que les chiffres de Joël Giraud ne faisaient pas figurer le gain global pour les actifs et pouvaient ainsi donner une vision trompeuse de ces mesures fiscales. « Dans les 3,2 millions de retraités qui sont contributeurs, la majeure partie doit se situer dans les deux premiers déciles de revenus », soit les 20 % de contribuables les plus aisés, a souligné le député LREM, Eric Alauzet. A leur tour, ces ménages verront aussi leur taxe d'habitation disparaître à horizon 2021, si la promesse d'Emmanuel Macron (suppression complète de la TH) se concrétise et si elle n'est pas compensée par d'autres mesures fiscales.
Si vous ne le saviez, un fusible protège les appareils disposés sur un circuit électrique. Monsieur Alexandre Benalla en était un de choix, vu qu'il protégeait l'éminente personne de notre présidmonarc, avec logement dans l'arrière cour du palais de l'Elysée, bagnole et chauffeur de fonction. Même qu'il était adoubé Sous-chef du cabinet de notre Jupiter.
Donc, ce premier mai, muni d'une autorisation espéciale paraphée par le Chef de cabinet pour observer les manifs, le voilà casqué comme un CRS, tabassant dans les rues de Paname. Et pour montrer qu'il n'était pas n'importe qui aux yeux des dites forces républicaines garantes de l'ordre public, on le filme aussi avec un brassard de la police nationale et jactant dans un talkie-walkie. Et il était épaulé dans cette soi-disant OBSERVATION par un gendarme de réserve payé lui par le parti politique majoritaire à l'Assemblée nationale.
Très naturellement, les dites images ont été vues par le chef en titre du cabinet de l'Elysée, lequel en a avisé ses chefs directs, c'est à dire le président de notre république et son grand manitou de la police Gérard Colomb, ministre d'Etat. Bon, la Préfecture de police de Paris était aussi au courant si j'ose dire. Et d'autres aussi. Et tout ce beau monde, dans leur tour d'ivoire, avait pensé circulez, il n'y a plus rien à voir.
Et puis, ça s'est su. Et le fusible est en train de fondre. Lui et le pandore de réserve qui officiait à ses côtés ce 1er mai.
On va remettre un autre fusible. Il faut bien protéger le beau monde aux affaires. Au propre comme au figuré.
Du coup, cette affiche est nulle et non avenue... Et la politique politicienne respire... Ah, ce qu'on est bien dans un état de droit, comme ils disent.
A son tour (voir l'adresse de la CGT Energie Paris) une importante structure de la CGT interpelle la direction confédérale à propos de sa participation au sommet social convoqué par l'Elysée le 17 juillet dernier.
Et effectivement derrière une telle attitude c'est toute l'orientation de la CGT qui est posée.
En ce moment de crise politique liée à l'affaire BENALLA, avec un Macron affaibli dans l'opinion malgré ses contorsions lors du mondial de foot, mais un Macron plus que jamais décidé à poursuivre sa politique de casse l'heure est plus que jamais à une construction offensive des luttes et surtout à ne pas entretenir des illusions sur un funeste "dialogue social" ou des sommets sociaux truqués!
Laissons résolument cela à une CFDT prête à tous les renoncements !
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"D’aucune sorte et d’aucune façon qu’il soit, nous n’avons à légitimer ou à être associés à la contre-révolution conservatrice en marche !"
A la direction confédérale Copie au CCN
A Créteil, le 16 juillet 2018
Cher-e-s Camarades,
Il me revient la responsabilité de vous faire part de notre consternation devant le choix fait par la CGT de participer à la réunion des huit premier-ères dirigeant-e-s d’organisations syndicales de salarié-e-s et du patronat ainsi qu’à la grande messe organisée par le monarque Emmanuel 1er le 17 juillet prochain à l’Elysée.
Au vue du contexte dans lequel nous sommes, caractérisé par des milliers de licenciements, par un accroissement de la pauvreté et du chômage, par des attaques inédites sur le droit du travail, par un laminage sans précédent des services publics et de la protection sociale, par un racket et un détournement historique de nos richesses aux seuls bénéfices des actionnaires, des stars du CAC 40 et des foyers les plus riches, nous qualifions cette décision syndicale nationale comme une pure folie !
Qu’avons-nous à faire et à dire, honnêtement, avec celles et ceux que nous combattons quotidiennement sur les lieux de travail ?! Qu’il s’agisse aussi bien d’ailleurs des licencieurs que de « centrales syndicales qui co-élaborent et cautionnent ces choix économiques au nom du modernisme et de la fatalité !
Comment pouvons-nous penser un seul instant élaborer un « agenda social » avec ces destructeurs de vie et ces champions du renoncement ?! Ce n’est pas sérieux et cela relève d’un important déficit de direction !
C’est une mauvaise farce que de prétendre que nous allons sauver, par ce biais, le fameux « paritarisme » et le vertueux « dialogue social » derrière lesquels s’abritent tous les blablateurs et professionnels du syndicalisme qui n’ont produit, en réalité, que misère, reculs civilisationnels et désespérance !
Quant à la réunion de demain à l’Elysée, qu’en attendons-nous très sérieusement ?! Qui, de la direction confédérale, peut objectivement en attendre encore quelque chose d’ailleurs ?! Après les ordonnances sur le code du travail, l’adoption à la hussarde de la contreréforme ferroviaire, les confirmations récentes de dizaines de millier de suppressions d’emplois dans la fonction publique, après l’ISF, la suppression de la taxe sur les dividendes, la CSG ou les APL, après que Macron ai confirmé son cap et sa détermination à aller au bout du mandat que lui ont confié ses amis de la finance international et du Medef, cette décision de notre CGT d’y participer (malgré tout dépasse tout entendement possible !
Venant du prince, ce véritable subterfuge intervenant après nous avoir méprisés et massacrés, ne servira, en vérité, qu’à faire avaliser sa politique destructrice par les fameux « partenaires sociaux ».
Contenir les colères, faire miroiter, avec la complicité de pseudo-syndicalistes, des débouchés possibles dans le cadre d’une répartition des miettes, voilà, en réalité, à quoi servira ce « sommet social » de l’Elysée.
D’aucune sorte et d’aucune façon qu’il soit, nous n’avons à légitimer ou à être associés à la contre-révolution conservatrice en marche ! Jamais, au grand jamais, nous n’avons à pactiser ou à chercher je ne sais quelle alliance avec les forces obscures du grand patronat ! Macron, le Medef et les syndicats accompagnateurs de l’austérité sont les ennemis des salarié-e-s, des jeunes, des retraité-e-s et des privé-e-s d’emplois.
Nous les combattons chaque jour avec nos tripes, nos salaires de misère, les menaces qui pèsent sur toutes et tous et nos trop faibles moyens. Mais coûte que coûte, nous les combattons et les combattrons toujours pour vivre mieux et autrement des fruits de notre travail.
Cela s’appelle l’antagonisme de classe et l’heure n’est certainement pas à la ranger dans les rubriques de l’Histoire. A celles et ceux qui auraient encore des doutes ou des illusions chez nous, au nom de toutes et tous nos camarades et des milliers de salarié-e-s qui ont perdu plusieurs journées de salaires derrière une stratégie syndicale qui interroge, nous affirmons avec force que ce n’est certainement pas dans ces rencontres feutrées et accords de sommet que nous parviendrons à stopper et à infléchir en quoi que ce soit la feuille de route guerrière du monarque !
C’est bien dans les boîtes et dans la rue, dans la clarté idéologique et dans l’évitement de toute confusion possible, que nous parviendrons à recréer de l’espoir et à organiser l’action la plus large et la plus massive possible. Du syndicat à la confédération, il serait bien plus efficace que chacune et chacun, que chaque dirigeant-e de la CGT reste donc bien arrimé à son poste de combat.
Vous l’aurez compris, cher-e-s camarades, nous sommes en total désaccord avec ces décisions nationales et nous nous posons la question :
sur quoi et sur quelle analyse s’appuient cette orientation confédérale ? Que disent les fédérations ?
Pourquoi n’avons-nous pas d’ailleurs le compte-rendu de cette réunion avec les fédérations ?
Ne pouvions-nous pas consulter le CCN sur des rendez-vous institutionnels aussi majeurs et lourds de sens politique ?
Est-ce au seul bureau confédéral d’apprécier et de décider d’un tel choix lui-même fondé sur aussi peu d’avis d’organisation de la CGT ?
A l’évidence, c’est de tout cela qu’il nous faudra discuter à la rentrée et jusqu’au 52ème congrès de la CGT. C’est notre modeste avis et notre humble contribution aujourd’hui.
La Haye (awp/afp) - Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé vendredi commencer la deuxième phase du rachat d'actions de son activité "margarines" pour un équivalent de trois milliards d'euros.
Unilever avait indiqué jeudi avoir clôturé avec succès la première moitié de son vaste rachat d'actions de jusqu'à 6 milliards d'euros pour redistribuer à ses actionnaires le produit de la cession de sa division historique, accomplie le 2 juillet.
La deuxième partie du programme "vise à racheter les actions ordinaires d'Unilever PLC et d'Unilever NV d'une valeur marchande totale équivalant à 3 milliards d'euros pour l'ensemble des actions à racheter", a déclaré le groupe dans un communiqué.
Unilever précise que la deuxième moitié du rachat, qui débute vendredi, sera finalisée "avant la fin de l'année".
Le géant néerlandais avait accepté en décembre de céder son activité "margarines" (Flora, Blue Band, Rama...) pour 6,8 milliards d'euros au fonds américain KKR, "une des transactions les plus complexes dans l'histoire" du groupe, selon Paul Polman, directeur exécutif.
Jeudi, le géant néerlandais a publié des chiffres en baisse sur les six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires a chuté sur un an de 5%, à 26,4 milliards d'euros, et le bénéfice net du groupe s'est établi à 3,2 milliards, en baisse de 2,4%.
La Haye (awp/afp) - Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a été freiné au premier semestre par un mouvement social au Brésil et par une faible inflation, rendant les conditions de marché "difficiles" alors que le groupe s'apprête à effectuer un déménagement historique.
Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a chuté sur un an de 5%, à 26,4 milliards d'euros, et le bénéfice net du groupe s'établit à 3,2 milliards, en baisse de 2,4%, a indiqué Unilever dans un communiqué.
Objet l'an dernier d'une gigantesque offre d'achat par l'américain Kraft Heinz qui a finalement échoué, le groupe a défrayé la chronique en mars en annonçant le déménagement de son siège social de Londres pour Rotterdam avec le Brexit pour toile de fond.
La multinationale de l'agroalimentaire et des cosmétiques, connue notamment pour la célèbre Marmite britannique ou les crèmes glacées Ben & Jerry's, disposait depuis près d'un siècle d'une présence juridique à la fois au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
"Nous prévoyons la mise en oeuvre de la nouvelle Unilever à tête unique vers la fin du mois décembre", a déclaré jeudi Graeme Pitkethly, directeur financier du groupe, qui réunira ses actionnaires en octobre au sujet de la sortie probable de l'indice de Londres.
"Nous avons eu une excellente interaction avec le FTSE au cours de plusieurs réunions, mais il est apparu très clair que nous sommes extrêmement peu susceptibles d'être inclus dans l'indice au moment de l'unification", a indiqué M. Pitkethly.
L'argent de la margarine
Le groupe a en parallèle accompli la première moitié de son vaste rachat d'actions de jusqu'à 6 milliards d'euros qui se terminera à la fin de l'année 2018 pour redistribuer à ses actionnaires le produit de la cession de son activité "margarines", accomplie le 2 juillet.
Unilever avait accepté en décembre de céder cette division historique (Flora, Blue Band, Rama...) pour 6,8 milliards d'euros au fonds américain KKR, "une des transactions les plus complexes et les plus impliquées dans l'histoire" du groupe, confie Paul Polman, directeur exécutif.
Hors margarines, le chiffre d'affaires d'Unilever au deuxième trimestre s'établit à 13 milliards d'euros, en baisse de 4,5%.
Unilever, qui commercialise des marques comme les soupes Knorr, les savons Dove ou encore les déodorants Rexona, maintient ses objectifs malgré des "conditions générales de marché qui restent difficiles", a indiqué Paul Polman.
En raison notamment d'effets de change négatifs, la croissance sous-jacente des ventes, établie à 1,9%, est ressortie en deçà des prévisions des analystes qui attendaient une hausse de 2,2%.
"Nous prévoyons une croissance sous-jacente des ventes de l'ordre de 3% à 5%, une amélioration de la marge opérationnelle sous-jacente et des flux de trésorerie solides. Nous restons sur la bonne voie pour nos objectifs 2020", a souligné M. Polman, se félicitant d'une hausse des volumes dans les trois divisions --"Hygiène personnelle", "Produits d'entretien de la maison" et "Alimentation et boissons"--, notamment dans les pays émergents.
Coup d'arrêt au Brésil
En Amérique latine, les ventes au deuxième trimestre ont été fortement impactées par la grève des chauffeurs routiers Brésil, faisant plonger les ventes d'environ 9% dans ce pays.
"La grève a duré onze jours, et nous étions totalement incapables d'expédier des produits aux détaillants, ou même de pourvoir nos usines de matières premières", a déploré jeudi Graeme Pitkethly, directeur financier.
Après quelques frémissements à l'ouverture de la séance jeudi matin, les investisseurs ne se sont pas laissés déstabiliser par les résultats d'Unilever. Côté à la Bourse d'Amsterdam, le groupe gagnait 0,50% à 47,98 euros en fin de matinée, au sein d'un indice en légère hausse.
"Unilever avait prévenu que le groupe serait impacté par la grève au Brésil, les investisseurs n'ont donc pas été très surpris", analyse Jos Versteeg de la banque d'affaires Theodoor Gilissen.
"Le très bas niveau de l'inflation a également terni les chiffres du groupe, ce qui a laissé très peu de marges aux marques pour hausser les prix", poursuit-il, soulignant qu'Unilever "s'applique à réduire ses dépenses après avoir été lourdement secoué" par l'offre de Kraft Heinz.
On remarquera que c'est RT, la chaîne visée par la loi sur les fake news et que Macron et les siens veulent faire taire qui donne la parole à Taha Bouhafs.
Ceci expliquant sans doute cela, le contrôle des médias français ne leur suffisant manifestement plus !
Au passage, mais ce n'est pas la moindre des choses révélatrices de l'exercice d'un pouvoir et de ses choix politiques fondamentaux : En phase avec sa politique de démolition des services étatiques auxquels il substitue des organes privés, pour sa sécurité Macron ne fait pas confiance aux institutions publiques et leur préfère les officines barbouziennes!
Et puisqu'il s'agit du 1er mai 2018, saboté par les groupes violents dits "blackbloks" on remarquera que nos barbouzes ne s'en prennent nullement à eux MAIS à de pacifiques manifestants!
Pour davantage de détails sur cette sombre affaire voir notamment :
Nouvel épisode dans l’affaire du licenciement de Jimmy Destrez, ex-salarié du magasin Carrefour situé à Langueux. Mercredi 18 juillet, lors d’une cinquième action de la CGT menée devant l’enseigne, le député de la France Insoumise, François Ruffin, est venu faire entendre sa position.
16 h. Sur le parking du magasin Carrefour, ce mercredi 18 juillet, le ballet habituel des chariots s’opère. Devant l’entrée numéro 1 de la grande surface, des drapeaux de la CGT interpellent le regard des clients. « Que se passe-t-il encore ? », râle l’un d’eux. Autour de quelques tables, sous une tonnelle, une soixantaine de personnes suit l’intervention du député de la France Insoumise, François Ruffin.
Comme nous l’avions annoncé Où est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ? dans nos colonnes, ce dernier est venu soutenir Jimmy Destrez, licencié pour faute lourde il y a un mois. Sur place, François Ruffin présidait une « commission d’enquête officieuse décentralisée », histoire de rappeler le contexte des événements qui ont découlé jusqu’à « l’affaire du godemichet ».
Le sex-toy« un cadeau des syndicats »
En face de lui, quelques salariés de l’enseigne dont Jimmy Destrez, racontent une nouvelle fois leur version de l’histoire. La scène est retransmise en live sur la page Facebook du député et captée par plusieurs journalistes présents.
Pour rappel, tout a débuté le 31 mars. À l’époque, de nombreux salariés du groupe répondent à l’appel à la grève nationale organisée pour protester contre les suppressions d’emploi et la baisse des primes chez Carrefour.
À cette occasion, selon le salarié licencié, l’un de ses collègues aurait trouvé par terre un emballage de sex-toy. « Cela nous a fait rire. On s’est concerté et on s’est dit : on va s’en servir comme symbole, pour montrer au groupe qu’ils nous l’ont mis dans l’os », raconte Jimmy Destrez. La fameuse boîte, sur laquelle les grévistes auraient écrit « cadeau des syndicats », est déposée sur le pare-brise de la voiture de la direction. La suite de l’histoire a depuis fait couler beaucoup d’encre. Dénonçant un « comportement inapproprié, nuisant à l’image de Carrefour et en opposition avec les valeurs du groupe », Jimmy Destrez est licencié pour faute lourde. « Cela m’a fait un choc. J’ai eu l’impression d’être pris pour un criminel », témoigne l’intéressé.
Avec finesse, le député dOù est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ?e la France Insoumise, s’insurge « dans un cadre plus général », contre ce licenciement. « Où est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ? »
Avec sa prestation, savamment orchestrée, François Ruffin entendait redonner du « courage », faire en sorte « que ce genre d’histoire ne passe pas comme une lettre à la poste ». Bingo ! Face à lui, une syndicaliste de la CGT conclut la rencontre : « On devient les esclaves de ces patrons. Ce n’est pas normal. Il faut que l’on relève la tête et qu’on y aille ! », clame-t-elle. La CGT n’entend pas en rester là. Plusieurs syndicalistes menacent de faire d’autres actions.
Carrefour propose une réunion la CGT refuse
Mais du côté de la direction du groupe Carrefour, un premier pas vers une concertation a pourtant été tenté. « Nous avons proposé une réunion à la CGT et au salarié licencié, sous l’égide de l’Inspection du travail. Cette proposition a été déclinée par la CGT », indique-t-elle. « C’est vrai, concède Jimmy Destrez. Mais ce n’était pas un rendez-vous honnête », répond l’ancien salarié.
La suite ? À Langueux, François Ruffin a pointé du doigt la dure réalité des inégalités sociales. Comparant avec éloquence les différences de salaires entre les « grands patrons » et les caissières. Quid du conflit local ? « J’espère qu’il y aura une négociation. Cette affaire nuit à l’image de Carrefour, c’est notre force », avance l’élu.
État Espagnol. Le gouvernement « socialiste » réprime la grève d’Amazon
Les travailleurs d’Amazon San Fernando ont mené une grève de 72 heures largement suivie et le gouvernement « socialiste » et le patronat ont envoyé la police pour les réprimer.
Les travailleurs et travailleuses d’Amazon étaient appelés à se mettre en grève les 16, 17 et 18 juillet sur le site de San Fernando de Henares près de Madrid. On estime qu’entre 70 % et 80 % des salariés en CDI ont participé à la grève.
La grève « a été un succès » a affirmé Douglas Harper, délégué du syndicat Comisiones Obrera (CCOO) au comité d’entreprise. « Le comité de grève est entré dans l’usine à l’heure de l’équipe du matin et a compté 80 travailleurs et travailleuses présents. Parmi ceux-ci il y avait un énorme pourcentage d’employés temporaires (CDD, intérimaires), qui avaient été menacés de perdre leur emploi s’ils n’allaient pas travailler ».
Selon un communiqué de CCOO, il y a eu très peu de camions qui sont entrés ou sortis du site. Les camions « pour la plupart, sortent vides, car il n’y a pas de personnel » dans les entrepôts.
Il y a eu un saut dans la mobilisation après la répression de la police. En effet, les charges de la police mardi après-midi n’ont pas réussi à ternir le succès de la grève. « Nous avons reçu beaucoup de solidarité », raconte Luis Miguel, délégué CGT (syndicat majoritaire sur le site). « La répression policière a eu lieu vers 15 h et des messages de solidarité ont été envoyés depuis l’Allemagne, des États-Unis, de la part de plusieurs groupes de l’État Espagnol […] Nous sommes enchantés, comblés par toute la solidarité que nous recevons ».
La grève a par contre gâché le « Prime Day » organisé par l’entreprise de Jeff Bezos, malgré les ventes record à l’échelle mondiale. Et cela le même jour où l’indice Bloomberg Billionaires réaffirmait que Bezos est l’homme le plus riche de l’histoire moderne.
Les plus de 150 milliards de dollars que possède Bezos font de lui l’homme le plus riche du monde, dépassant de 55 milliards Bill Gates, fondateur de Microsoft, qui occupe la deuxième place avec 95 milliards sur ses comptes bancaires. Ce record a été conquis grâce à un schéma de surexploitation et de journées de travail interminables en échange de précarité et de bas salaires.
C’est contre cette réalité qu’aujourd’hui de plus en plus de travailleurs d’Amazon se révèlent à travers le monde.
Les coups du « progressisme » contre la classe ouvrière
Depuis le début de la grève de 75 heures, les officiers de la Police Nationale stationnés devant le site d’Amazon à San Fernando ont agit comme de vrais agents de l’entreprise contre les travailleurs et leur droit de grève.
Mardi après-midi, au deuxième jour de la grève, les membres du comité d’entreprise dénonçaient déjà la répression. Mais c’est peu après le changement d’équipe à 14 heures que la situation de harcèlement policier s’est accentuée. Les policiers nationaux ont été rejoints par les unités anti-émeute, sorte de CRS espagnols, qui ont réprimé les grévistes et les personnes solidaires présentes sur les lieux. Suite à cette « opération antigrève » deux personnes ont été arrêtées dont un travailleur d’Amazon.
Par ailleurs, des clarifications s’imposent : il n’y a pas eu d’« affrontements entre les grévistes et les policiers » comme l’affirmait un journal soi-disant « progressiste » et la police elle-même. Ce qui s’est passé, c’est une attaque des forces répressives contre les grévistes et leur droit d’informer l’ensemble des salariés. Comme a déclaré Marc Blanes, délégué CGT : il s’est agit d’un « abus d’autorité absolu ».
Les représentants syndicaux d’Amazon vont dénoncer l’entreprise en justice et à l’inspection du travail pour plusieurs violations du droit de grève, incluant la répression policière mais aussi l’embauche de centaines de travailleurs intérimaires pour qu’ils jouent le rôle de « briseurs de grève ».
Mais qui a envoyé la police nationale et les CRS pour réprimer les travailleurs d’Amazon ? Qui commande la Police Nationale à Madrid ? Désormais c’est le « socialiste » José Manuel Rodríguez Uribes, nommé au poste de délégué du Gouvernement de Madrid le 18 juin dernier.
Ce n’est plus la droite du PP qui frappe la classe ouvrière quand celle-ci lutte, mais le gouvernement « progressiste » de Pedro Sanchez. Mais il ne s’agit en rien d’une nouveauté. La « démocratie » du PP et du PSOE n’existe que pour les riches et les milliardaires comme Jeff Bezos, et non pour les travailleurs et les classes populaires.
Une lutte contre les piliers du capitalisme contemporain
Malgré la répression la grève d’Amazon a tenu bon. Mardi après-midi les travailleurs de l’entreprise, aux côtés des salariés de Coca Cola et d’autres collectifs et syndicats, ont réalisé une manifestation depuis Torrejón de Ardoz jusqu’au dépôt d’Amazon à San Fernando.
Le deuxième jour de lutte des grévistes d’Amazon à San Fernando a coïncidé avec des actions de lutte en Allemagne et en Pologne contre la précarité et les bas salaires – une vraie « marque de fabrique » du géant du commerce électronique.
Les travailleurs et travailleuses exigent un « contrat collectif digne » que le patronat refuse de signer. Leur lutte affronte les piliers sur lesquels s’appuie le capitalisme contemporain : la précarité, la divisions des rangs ouvriers et le despotisme patronal. C’est pour cela qu’il s’agit d’une lutte qui concerne l’ensemble de la classe ouvrière.
Selon Le Monde et France Info, Alexandre Benalla, proche conseiller du président de la République, a frappé un jeune homme en marge de la manifestation du 1er mai à Paris. Il a été mis à pied pour 15 jours au mois de mai.
Selon une information duMonde confirmée parFrance Info, un des proches conseillers d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a frappé un jeune homme en marge de la manifestation du 1er mai 2018, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. S’appuyant sur plusieurs vidéos, le journal affirme qu’il portait au moment des faits, «un casque à visière des forces de l’ordre, alors qu’il n’est pas policier». Peur d’être reconnu, il aurait quitté les lieux précipitamment après cette action.
Après les Etats-Unis, l’Allemagne est le second marché le plus important d’Amazon. Les ventes nettes ont augmenté d’au moins 2’% l’an dernier, pour atteindre 17 milliards de dollars US.
Dans une vague de grèves, des milliers de travailleurs d’Amazon en Allemagne se sont joints à leurs collègues en Espagne et en Pologne pour exiger de meilleures conditions de travail de la part du géant américain de la technologie lors d’une journée qui marque également une importante promotion des ventes, Amazon’s Prime Day, un événement annuel où l’entreprise offre des remises sur de nombreux produits.
En Espagne, les manifestants ont défilé sous la banderole « Amazon en lucha » (Amazon en lutte), qui est aussi le nom du groupe qui a organisé la sortie au centre exécutif de l’entreprise, juste à l’extérieur de la capitale espagnole de Madrid. La grève devrait durer jusqu’au 18 juillet car les employés ont également appelé leurs collègues d’Amazon dans plusieurs pays d’Europe à se mettre en grève. Certains manifestants portaient aussi des masques du directeur général Jeff Bezos.
« Le message est clair. Alors que le géant de la vente en ligne devient riche, ils économise de l’argent sur la santé de ses employés », a déclaré sad Stefanie Nutzenberger, responsable du secteur de la vente de détail de Ver.di, selon ABS News.
Le syndicat des services Ver.di a appelé à une grève d’une journée pour soutenir sa revendication de contrats garantissant des conditions de travail saines dans les centres d’exécution dirigés par la plus grande entreprise mondiale d’e-commerce.
La grève d’une journée dans six succursales en Allemagne coïncide avec la journée de promotion Prime Day d’Amazon à Seattle. Les travailleurs espagnols mènent une grève de trois jours, tandis qu’en Pologne ils organisent le travail pour .gagner, a déclaré Ver.di.
Amazon a dit qu’il s’attendait à ce que seule une partie de ses 12 000 employés en Allemagne se joignent à la grève et que cela n’aurait aucune influence sur les livraisons du Prime Day. Il a également dit que les emplois dans les centres d’exécution de l’entreprise offraient des salaires compétitifs et des prestations sociales complètes depuis le premier jour d’emploi. Le personnel permanent gagne environ 14.31 dollars US de l’heure, ou plus après deux ans.
« Nous pensons que les emplois dans le centre d’exécution d’Amazon sont excellents et sont un excellent endroit pour acquérir des conpétences de départ et développer ensuite une carrière », a affirmé l’entreprise dans des commentaires envoyés par courriel à Reuters.
Après les Etats-Unis, l’Allemagne est le second plus grand marché national d’Amazon. Les ventes nettes ont augmenté d’au moins 20% l’an dernier pour atteindre 17 milliards de dollars US, ce qui représente environ 9.5% du total.
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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