Proposition de la direction :
Augmentation générale de 1,2% au 1 mai 2018
Et 25€ en plus sur la prime vacance
Nous avions sollicité la direction pour un talon mais elle refuse, elle reste sur le pourcentage !!!
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Proposition de la direction :
Augmentation générale de 1,2% au 1 mai 2018
Et 25€ en plus sur la prime vacance
Nous avions sollicité la direction pour un talon mais elle refuse, elle reste sur le pourcentage !!!
Proposition de la direction :
Augmentation générale de 1,1% au 1 mai 2018
Et 25€ en plus sur la prime vacance
La direction ne veut pas décaler le versement de l'AG au mois d'avril !

PAR FSC
Un point juste avant les NAO du 22 mars, qui fera surement réfléchir les salariés sur la répartition des richesses !
Notre participation pour l’exercice 2017, que nous allons bientôt toucher, est une nouvelle fois en baisse.
En fonction des catégories socioprofessionnelles la baisse sera comprise entre 300€ et 1500€ !
Unilever paye moins d’impôts en France et reverse encore moins de participation aux salariés.
Plus on est productif moins on touche !!!
Ras le bol des Augmentations Générales au rabais,
Ras le bol des miettes,
Ras le bol du gavage des actionnaires !
Aujourd'hui, une raison de plus d'être en colère.
Face à autant de mépris, nous devons nous révolter !
Ben oui, le pouvoir actuel est de droite et de droite, même si des ex-éminents socialistes en font partie et que le nouveau patron du PS s'est abstenu lors du vote de confiance au gouvernement d'un ex-banquier d'affaires mis à l'Elysée particulièrement par les forces de l'argent. Bref, la politique pour les riches et le patronat, formalisée par Sarkozy, puis Hollande, s'accentue au détriment du pouvoir d'achat, de l'emploi, de l'éducation et des services publics, du peuple de France en général.
Le ministère du Travail(sic) a donc accru hier la bastonnade sur les sans-emploi: allocations dégressives, augmentation de la durée de suspension de ladite allocation, jusqu'à la radiation si le sans-emploi refuse deux "offres raisonnables d'emploi". Offre raisonnable d'emploi à la sauce capitaliste. Un seul exemple, l'ex-banquier d'affaires et ex-ministre de l'Economie(sic) de François Hollande, lors de la campagne présidentielle, estimait qu'un revenu "de 20 à 25% inférieur" au salaire, du poste avant d'être viré par le patronat, était "acceptable". Toute cette bastonnade exécutée par l'embauche de contrôleurs zélés.
Tout ça pour montrer du doigt ces salauds de pauvres qui tricheraient avec l'assurance chômage. Tous les pauvres sans emploi, alors que seulement 41,8% sont indemnisés sur 6,6 millions d'inscrits à Pôle emploi. Et que la fraude ne représente que 0,4% des cas. Par contre, la fraude aux cotisations sociales du patronat français représente un manque à gagner de 25 milliards d'euros par an. Ce n'est pas moi qui le dit, mais la Cour des comptes. Sans parler de l'évasion fiscale du même patronat, estimée entre 60 à 80 milliards d'euros.
Surtout, ne cherchez pas l'erreur ou ne tentez pas d'humaniser les tenants actuels du capitalisme au pouvoir en France. La lutte des classes passe par d'autres chemins que la négociation stérile entre "partenaires sociaux" sous les ors de notre mauvaise république ou que dans des bavardages sur le sexe des anges au Parlement.
Et pour compléter hélas ce champ de ruines organisé pour l'offrir au Capital: la SNCF ou les entreprises dans laquelle l'état est majoritaire mais qui ne veut pas le rester.
Ce 22 mars 2018, retour donc à la lutte des classes. Et ce ne sera qu'un début pour poursuivre le combat.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Du 6 au 15 mars, la direction de Geodis au port de Gennevilliers a convoqué 11 délégués CGT à des entretiens préalables avant « sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement ». L’un d’eux subit depuis le 22 février une mise à pied conservatoire.
Nous relayons ci-dessous un article initialement publié sur le site NPA. Crédit photo : DR
Ces convocations sont la réponse de cette direction de choc aux débrayages organisés par le syndicat CGT les 13 et 14 février pour l’embauche des intérimaires, l’augmentation des salaires et le respect de la sécurité. Les prétextes pour ces sanctions visent ouvertement les activités syndicales : prise de parole dans le réfectoire ; distribution de tracts et discussions avec les chauffeurs à la sortie de la plateforme ; rappel des consignes de sécurité à la hiérarchie.
Le groupe Geodis Calberson, filiale de la SNCF, assure ses profits – Gennevilliers est un de ses sites les plus rentables – par des bas salaires, l’emploi massif d’intérimaires (le double des salariés Geodis sur les quais à Gennevilliers), l’intensification du travail au mépris de la sécurité (le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles explose, avec à la clé des licenciements pour inaptitude) et la sous-traitance massive pour l’emploi de chauffeurs routiers.
Un syndicat CGT combatif est donc pour Geodis un cancer qu’il lui faut extirper, d’autant plus qu’il est majoritaire, y compris dans les bureaux, depuis une grève dure en novembre 2015.
Avec ces mauvais prétextes, la direction n’espère pas obtenir de l’inspection du travail le licenciement des délégués. Mais elle mène une guerre d’usure pour obliger les militantEs à se centrer sur la répression au détriment des revendications sur les salaires, et ainsi les isoler.
Ce harcèlement est complété par d’autres manœuvres, comme tout faire pour retarder le paiement des indemnités en cas d’accident ou de maladie.
Ce que subissent les salariéEs et syndicalistes de cette filiale de droit privé de la SNCF présage du sort réservé aux cheminotEs une fois leur statut cassé et la SNCF privatisée.
Les militants visés ne sont pas isolés : à l’initiative de l’UL CGT, un troisième rassemblement s’est tenu le 6 mars devant le dépôt avec une centaine de personnes d’entreprises des environs, dont des délégations de Sud Poste 92, de l’UD CGT et de la fédération Transports ; l’UL FO soutient aussi.
PAR REVOLUTION PERMANENTE
Alors que les dossiers de la sélection ou de la réforme ferroviaire ne sont pas encore refermés, Murielle Pénicaud a présenté hier de nouvelles mesures liées à la réforme de l’assurance-chômage.
©PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
Au cours de sa campagne, le candidat Macron avait promis de renforcer les contrôles sur les chômeurs, tout en élargissant les possibilités d’accès aux aides, donnant ainsi à son projet une apparence faussement équilibrée. Alors que le gouvernement est revenu sur sa promesse d’universalité de l’assurance chômage, en conditionnant drastiquement la mesure annoncée d’extension de ce droit aux démissionnaires, les mesures annoncées pour contrôler les chômeurs se portent en revanche très bien.
Une nouvelle attaque contre les droits des travailleurs
Nouvelle grille de sanctions, redéfinition de l’ « offre raisonnable d’emploi », augmentation du nombre d’agents de contrôle, le gouvernement entend faire porter aux chômeurs la responsabilité de leur situation. Si la ministre du travail a louvoyé en prétendant remettre de la cohérence dans le système, la logique du projet de loi est évidente.
Prenons l’ « offre raisonnable d’emploi ». Sous prétexte de « personnaliser » le système en y inscrivant les spécificités de chaque demandeur d’emploi pour adapter le caractère « raisonnable » d’une offre, l’objectif est d’augmenter la coercivité de cette mesure. Aujourd’hui, comme l’ont annoncé les médias bourgeois, le refus de deux offres « raisonnables » d’emploi conduit rarement à la radiation, il convient donc d’augmenter à la fois la peur de la menace et le nombre de radiations.
De même, sous couvert de les équilibrer, un durcissement des sanctions est également prévu. Ainsi, pour les chômeurs qui refuseraient pour la première fois deux offres d’emplois « raisonnables », la réduction de l’allocation passerait de 20% à 50% pendant deux mois. La mise en avant d’une réduction de la sanction pour absence injustifiée, donnée par M. Pénicaud en exemple de l’incohérence du système, n’a donc pour fonction que de dissimuler l’augmentation de la répression contre les chômeurs.
Sanctionner les chômeurs plutôt que les patrons
Sans surprise, ce sont donc des mesures contre les travailleurs que le gouvernement Macron propose. Malgré une période de relative embellie économique, le patronat encouragé par le gouvernement compte bien consolider ses profits après une longue période marquée par une croissance molle. Pour cela, il s’agit de continuer aggravation des conditions des travailleurs, maintenant structurellement un chômage de masse, comme une armée de réserve lui permettant de faire pression à la baisse sur les salaires.
Il est évident que ces mesures ne régleront en rien les problèmes qui affectent les chômeurs. Leur seul objectif est de proposer une réponse idéologique, par la culpabilisation des chômeurs, à un problème superstructurel insoluble sans porter atteinte aux intérêts que défend le gouvernement. La mise en place de la sélection à l’université s’inscrit dans une logique similaire, en cherchant à réduire les aspirations sociales des enfants des classes moyennes et ouvrières.
En conclusion, l’augmentation du contrôle des chômeurs n’est qu’une des dimensions du panel de mesures coercitives que le gouvernement est en train d’instituer afin de compenser sur le terrain de la répression et de l’idéologie son incapacité à résoudre les contradictions aigües que traversent le capitalisme. L’accentuation de la lutte des classes, dont l’intensité des attaques du gouvernement est une illustration criante, n’a pour l’instant, pas suscité la réponse espérée du côté des travailleurs.
PAR REVOLUTION PERMANENTE
À partir de mai 2018 un principe de « note sociale » sera appliquée à tous les citoyens chinois. Sorte de quotient de « citoyenneté », qui baisse avec les menues infractions, les incivilités, elle pourra entraîner des sanctions allant des accès réduits au logement, jusqu’à l’interdiction de prendre l’avion ou le train.
Crédit : AFP
Un système de notation digne de maintes œuvres de science-fiction, comme la Zone du dehors d’Alain Damasio ou la série Black Mirror. Ce système qui existait depuis 2014 sur la forme du volontariat, va devenir obligatoire à partir de 2020 pour tous les citoyens chinois. Chaque personne aura une note, basée sur son casier judiciaire, sa situation financière, professionnelle, et plus globalement son mode de vie.
La chercheuse Katika Kühnreich – citée par Le Figaro – expliquait au Chaos Communication Congress, conférence de hackers qui se tenait cette année à Leipzig, que cette note se basera sur la recension de données sur internet : « Le SCS (pour Social Credit System) utilisera de vrais noms, des données de consommateurs, notamment via Alipay, le système de paiement d’Alibaba, ou des applications de rencontres, dont Baihe ».
En fonction de cette note les personnes bien côtés pourront avec des accès privilégiés à certains emplois, inversement ceux qui ont fumé dans des espaces publics, ou auront eu une attitude « incivile », pourront voir leur accès aux logement sociaux, à des prêts ou même à des transports, comme le train ou l’avion, réduit, voire interdit. Quelqu’un pourra voir sa note baisser s’il est ami avec une personne faiblement notée. Selon le Sydney Morning Herald un commerçant aurait perdu beaucoup de points en laissant ses vélos mal garés…
Ce système n’a pourtant rien de nouveau en Chine, où sept millions de personnes comme l’indique le Huffington Post sont touchés par des sanctions, qui peuvent conduire à restreindre les possibilités de personnes à faire des achats sur internet, inscrire leurs enfants dans des écoles prestigieuses, obtenir des cartes de crédit. Selon Reuters 6 millions de Chinois auraient déjà été interdits de vol pour des raisons de mauvaise note sociale.
Avec le « Social Credit System » le gouvernement prétend instaurer une culture de la « sincérité ». Selon le président Xi Jinping : « once untrustworthy, always restricted » (« jadis indigne de confiance, toujours limité »). Un contrôle social qui s’il est poussé à l’extrême en Chine est appliqué dans de très nombreux pays et a été accru en France par les dernières lois de Macron faisant entrer les mesures de l’Etat d’urgence dans le droit commun.
PAR REVOLUTION PERMANENTE
S’il y a un domaine où les dirigeants européens communient dans l’optimisme, c’est bien la conjoncture économique : pour eux, la crise qui éclata en 2008 est terminée, la reprise est là, la croissance se redresse, bref l’économie refleurit.
Pourtant, ces cris de joie doivent résonner étrangement aux oreilles de quelques dizaines de millions de ménages du Vieux continent. Au sein de l’Union européenne, et de la zone euro en particulier, des chiffres récemment rendus publics par le très officiel institut Eurostat ont été assez peu commentés dans les médias favorables à l’intégration européenne.
Ces données concernent les travailleurs pauvres (c’est-à-dire qui ont un emploi, mais dont le salaire ne suffit pas à subsister décemment), ainsi que les personnes « en risque de pauvreté » (c’est-à-dire qui peuvent basculer rapidement vers les tréfonds de l’échelle sociale). Ces deux catégories ont vu leurs effectifs se renforcer considérablement ces dernières années, du fait des politiques austéritaires ; or rien n’indique que la tendance soit en passe de s’inverser.
Eurostat relève ainsi qu’en 2014, 17,2% des salariés gagnaient moins des deux tiers du salaire médian de leur pays. Sans surprise, la part des bas salaires au sein du monde du travail est la plus importante dans les pays de l’Est, tels la Pologne, les Etats baltes, la Roumanie.
L’Allemagne décroche également le pompon en ce qui concerne la proportion des chômeurs « en risque de pauvreté »
Mais la « riche » Allemagne est loin d’être épargnée : en 2016, plus de 2,2 millions de personnes y étaient contraintes de cumuler deux emplois pour subsister, presque deux fois plus qu’il y a dix ans. Il s’agit là des effets des réformes structurelles menées au début des années 2000 par le chancelier Gerhard Schröder : précarisation, durcissement de l’accès aux allocations… Cette situation avait déjà été pointée par le FMI en juin 2017.
L’Allemagne décroche également le pompon en ce qui concerne la proportion des chômeurs « en risque de pauvreté », qui s’établissait, en 2016, à 70,8%. Ce sont les pays de l’Est qui suivent dans le classement (Lituanie, 60,5% ; Bulgarie, 54,9% ; Roumanie, 51,4%…).
Du reste, moins de 500 soupes populaires existaient outre-Rhin en 2005, lorsque qu’Angela Merkel est entrée à la chancellerie. Il y en a aujourd’hui près de 1000. Un million et demi de personnes y sont inscrites.
Pour la zone euro prise globalement, la part des privés d’emplois directement menacés de pauvreté est passée de 39,2% en 2006 à 48,9% en 2016. La proportion des travailleurs pauvres y est passée en dix ans de 7,3% à 9,5%.
Toujours au sein de la même zone et pour la même période, la proportion de chômeurs « en risque de pauvreté » a grimpé de 41,5% à 48,7%. Pour les personnes ayant un (ou plusieurs) emplois, le chiffre est évidemment inférieur, mais tutoie tout de même les 10% (9,6%).
L’« Europe sociale » a fait l’objet d’une rencontre spéciale des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept en novembre 2017…
Bref, l’euro nous protège. Les objectifs de l’UE affichés en grande pompe il y a huit ans sous le nom poétique de « Stratégie 2020 » mettaient en avant la lutte contre l’exclusion et la pauvreté. Pour l’heure, cette stratégie a été couronnée d’un succès remarquable… pour les champions du CAC 40 : les profits de ceux-ci, tout récemment publiés, viennent de battre de nouveaux records.
Quant à l’« Europe sociale », elle a fait l’objet d’une rencontre spéciale des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept en novembre 2017 dans la ville suédoise de Göteborg. Elle sera à nouveau à l’ordre du jour du Conseil européen prévu les 22 et 23 mars. Nous voilà rassurés.
Nous publions ci-dessous un micro-trottoir réalisé auprès d'usagers de la gare de Toulouse sur la réforme de la SNCF. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire le gouvernement et les médias, un grand nombre d'usagers comprennent les enjeux de la lutte contre la casse du ferroviaire et sont solidaires des cheminots.
Vous pouvez aussi témoigner de votre soutien aux cheminots qui s’apprêtent à faire grève en nous envoyant votre message, photo ou vidéo de soutien.
PAR REVOLUTION PERMANENTE547288
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Hébergé par Overblog