SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

PAR EL DIABLO

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Vidéo. 8e entretien préalable à licenciement pour Mouloud, délégué CGT à Geodis Gennevilliers

A Géodis Calberson, c’est le 8ème passage en entretien préalable à licenciement pour Mouloud, militant CGT délégué du personnel et mandaté au CHSCT. Un rassemblement de soutien réunissant plusieurs secteurs a eu lieu devant l'entreprise de transports routiers ce mardi 19 juin. Cheminots en grève, SUD Poste 92, CGT Air France, fédération CGT transports, délégués CGT Carrefour et Monoprix, étudiants, Enedis grdf CGT, ils sont tous venus dénoncer la répression syndicale contre des élus du personnel faisant leur boulot, c'est-à-dire dénonçant des conditions de travail mettant en danger la vie des employés à Geodis, filiale de la SNCF.

Ce qui frappe au premier coup d’œil, c’est la présence importante des postiers, SUD-PTT en grève du 92. Les liens se sont tissés de longue date. Dernièrement, les militants de la CGT Géodis étaient présents en nombre le 5 juin à Neuilly pour la convocation de Gaël Quirante au commissariat et aujourd’hui les postiers n’ont pas oublié et sont venus en force soutenir les collègues de Géodis. Pas de concurrence, pas d’arrière-pensée, les accolades et embrassades sont sincères et respectueuses, les retrouvailles joyeuses et chaleureuses. Postiers SUD et CGT Géodis, unis fraternellement dans la lutte. Une belle leçon d’unité syndicale interprofessionnelle construite dans une lutte menée cote-à-cote car reconnue de part et d’autre comme faisant partie d’un conflit unique, celui de l’humanité contre la comptabilité capitaliste. La convergence des luttes comme on aimerait la voir en permanence.

Aujourd’hui, c’est le 8ème passage en entretien préalable à licenciement pour Mouloud, militant CGT délégué du personnel et mandaté au CHSCT. Les mesures d’intimidation se multiplient et les provocations aussi : « elle est bonne ta femme » a déclaré un responsable à un délégué pour tenter de le faire sortir de ses gonds… Tout est bon pour que les militants perdent leur sang froid et donnent enfin de la matière pour étayer les multiples procédures dénoncées par l’inspection du travail.

Car Mouloud n’est pas le seul, un autre en est à son 4ème, un autre à son 5ème entretien, et un 3ème voit la fin de 4 mois de mise à pied conservatoire !!!! (Intervention de l’inspection du travail)

Pourquoi de telles mesures et de tels extrêmes de la part du groupe SNCF ?

Car c’est une « lutte CHSCT » principalement. C’est-à-dire une lutte pour que personne ne soit tué ou blessé gravement au travail. Que personne ne perde sa vie en la gagnant et que la spirale de multiplication des accidents du travail, débutée en début d’année, soit enfin stoppée !!!

Depuis longtemps la SNCF dégraisse et est passée de 300 000 cheminots au statut à moins de 148 000 aujourd’hui. Mais ces cheminots existent toujours ! Ils sont seulement externalisés et précarisés, mais on les retrouve dans des entreprises extérieures, notamment de sous-traitance, comme à l’équipement dans des entreprises italienne qui font du renouvellement de voies dans des conditions inacceptables à la SNCF, ou au commercial avec des entreprises comme City-One qui fait de l’accueil avec des étudiants sans contrat, etc… Mais ces entreprises de sous-traitance, si elles révèlent bien une pratique développée par l’entreprise depuis des années, sont moins significatives que la situation de Géodis, car Géodis fait partie du groupe SNCF et a donc la même direction que les cheminots au statut. La SNCF n’a fait que sabrer le fret ferroviaire depuis 1995 en organisant en parallèle sa propre concurrence, ce n’est plus un secret pour personne. Au mépris total de l’environnement avec un gas-oil pas cher et au mépris total des droits des salariés, bien sûr, car les agents SNCF du fret, supprimés à coup de réorganisations et de plans sociaux, ils sont là !!! Chez Géodis !!!
Au-delà des économies faites sur le statut, qui représentent une coquette somme, et des soucis en moins pour la direction de gérer des travailleurs moins protégés contre le licenciement, corvéables à merci et sans garanties sociales ou de déroulement de carrière, se cachent LES CONDITIONS DE TRAVAIL, mais les vraies, celles qui coûtent la vie, ou la santé !!!

Il suffit d’écouter Mouloud pour le comprendre.

Et Géodis est déjà un paradis macroniste :
Sur 150 chauffeurs routiers, 5 seulement sont été embauchés par Géodis. Les autres sont soit auto-entrepreneurs, soit intérimaires… La direction a remplacé le contrat de travail par le contrat commercial, sans aucun droit…
Sur la plateforme de chargement, 50 salariés au maximum et 130 intérimaires quotidiens au minimum…

En cas d’accident du travail, l’entreprise Géodis n’est en rien responsable et se cachera derrière les contrats et autres mécanismes de façade. Jamais un salarié avec un statut fort n’accepterait de telles conditions de travail, mais un précaire oui et si quelqu’un s’en rend bien compte, c’est la direction du groupe SNCF !!!

Les cheminots qui ne voient pas l’utilité de la grève devraient écouter Mouloud et prendre exemple sur son courage et sa détermination, car il représente ce que nous subirons dans 2 ans. Et les usagers qui râlent contre la grève devraient écouter Mouloud aussi et se poser la question : Veulent-ils circuler dans des trains révisés dans des conditions de travail insoutenables, par des travailleurs n’ayant aucune sécurité de l’emploi pour pouvoir retarder la sortie d’une rame en cas de problème ? Veulent-ils enfin pour leurs proches des emplois précaires et dans lesquels ils risquent leur vie ?

Voilà l’avenir que nous promet Macron avec la suppression des CHSCT notamment : pas de respect, pas de prévention des risques, ni bien sûr, d’obligation de reclassement. Un collègue de Mouloud ayant gardé des séquelles à l’épaule d’un accident du travail, n’a pas pu obtenir un aménagement de poste et doit accepter de souffrir jour et nuit pour garder son emploi…

Aujourd’hui, plus que jamais, notre sang, nos os, notre santé font leurs profits. Devons-nous laisser faire ça sans réagir ???

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Airbus. Grève de 10 jours chez le sous-traitant Satys pour des augmentations de salaires.

Première grève en 20 ans pour les salariés du sous-traitant Satys, groupe aéronautique qui s’occupe de la peinture des Airbus. Tous les peintres ont participé au mouvement, bloquant les cinq halls de peinture du groupe. Face aux seize revendications progressistes (hausse de salaire, attribution d'un 13ème mois, création de tickets restaurant, embauche de peintres supplémentaires) des 150 grévistes, la direction a tenté par tous les moyens de contourner le droit de grève (accès des salles de peinture interdits aux grévistes, recours à des intérimaires).

Photo : David Bécus

Depuis le 2 juin, cinq salles de peintures du site Airbus étaient bloquées suite au mouvement de grève entamé par quelques 150 grévistes du sous-traitant d’Airbus Satys, ex-Finaero. Une grève historique, puisque c’est tout simplement la première en 20 ans pour Satys, groupe aéronautique en bonne santé économique, qui emploie quelques 2500 salariés, dont la moitié en France.

La décision de se mettre en grève n’est évidemment pas venue sur un coup de tête. En début d’années, les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont échoué. Interrogé par le quotidien régional La Dépêche, un délégué de la CFDT fait savoir que cette grève s’inscrit « dans un ras-le-bol général » des salariés qui ont le sentiment de ne jamais être entendus par leur direction. Un ras-le bol qui s’exprime par un taux de grévistes, énorme, de l’ordre de 50% (150 des 300 salariés du site de Blagnac). Tous les peintres du site étaient en grève pendant le conflit !

Lors des premiers jours de conflit, la direction a fait la sourde oreille face à la revendication principale des grévistes : une hausse des salaires. Celle-ci a préféré proposer la mise en place de groupes de travail pour « harmoniser les emplois du temps et l’organisation des postes », omettant consciencieusement d’entrouvrir la porte sur l’ouverture de négociations salariales.

Hausse des salaires, hausse des effectifs : des revendications progressistes
Les grévistes ont rédigé un important cahier avec seize revendications : hausse de 2,50 € brut de leur taux de salaire horaire, attribution d’un 13ème mois de salaire, création de tickets restaurant, revalorisation de primes, embauche de peintres supplémentaire pour compenser le sous-effectif chronique. Les salariés dénoncent en effet une augmentation des cadences imposées par le donneur d’ordre Airbus, d’où des revendications on ne peut plus légitimes portant sur une hausse salariale, et une augmentation des effectifs.

A la suite de deux réunions de négociations qui se sont tenues le lundi 4 et mardi 5 juin et se sont soldées par un échec cuisant, la direction et les syndicats avaient prévu de se rencontrer à partir du 12 juin pour engager des discussions au sujet des salaires des peintres. Jeudi 14 au soir, le conflit se terminait suite à une réunion entre la direction et les délégués du personnel. Le travail a repris dès le vendredi.

Si nous n’avons pour l’heure pas d’informations concernant l’obtention des revendications, le mouvement de grève aura permis de faire trembler la direction, et ce notamment pour deux raisons.

Première grève en 20 ans pour 10 jours de conflit. Un acquis pour les prochaines luttes

Tout d’abord, et dans le cadre de la première grève depuis plus de 20 ans, les peintres de Satys se souviendront certainement de cette première bataille avec la direction, des liens tissés entre grévistes, de la force collective qui se dégage de la grève alors que 100% des peintres étaient en grève. Un acquis essentiel pour les prochains conflits à venir. D’ailleurs, la déclaration de Christophe Cador, le PDG, est quelque peu défensive : « Les négociations annuelles obligatoires prévoyaient la tenue de réunions. Nous avons confirmé leur prochaine tenue. […] J’ai entendu et écouté. Mon devoir sera très prochainement de mieux communiquer et davantage expliquer notre stratégie et le sens de nos investissements à Toulouse auprès de nos salariés ».

Deuxièmement, cette grève de 10 jours est un avertissement à prendre très au sérieux par Satys, parce qu’elle est l’expression d’un ras-le-bol des ouvriers de Blagnac, mais plus généralement des travailleurs du groupe. En effet, la grève sur le site de Haute-Garonne a failli faire tâche d’huile et s’étendre sur le site Satys de Marseille.

Embauche d’intérimaires pour briser la grève et rachat de Prodem : des millions pour investir, rien pour les salaires

Lors des prochaines réunions, les salariés de Satys auront certainement en tête le fait que la direction a essayé par tous les moyens d’esquiver la revendication centrale des grévistes autour d’une revalorisation salariale. Mais aussi les manœuvres pour briser le droit de grève : embauche d’intérimaires pour tenter de réaliser une partie du travail commandé par Airbus et accès aux halls de peinture interdit aux grévistes (alors que c’est leur lieu de travail !)…

Enfin, comme un pied de nez, la fin du conflit ce sera conjuguée avec le rachat de Prodem au groupe marseillais Bonnans, entreprise spécialisée dans le traitement de surface de pièces aéronautiques. Satys ne va d’ailleurs pas tarder à reprendre le fonds de commerce de PMA, filiale de Bonnans spécialisée dans le traitement de surface pour les chantiers maritimes et pour Airbus Helicopters. Un rachat qui montre aux grévistes que leur direction a largement de quoi satisfaire leurs revendications au vue de sa santé économique florissante et de ses investissements à coup de millions…

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Gel du point d’indice : nouvelle attaque contre les travailleurs du public

Le gouvernement a annoncé le maintien du gel du point d’indice pour 2019. Cette nouvelle mesure de l’exécutif va affectera le pouvoir d’achat de plus de cinq millions de travailleurs du service public.

Le point d’indice est un terme un peu barbare, mais c’est sur cette base qu’est calculée la rémunération de plus de cinq millions de fonctionnaires. Du cadre de catégorie A à l’employé de catégorie C, le salaire de chacun dépend de ce point d’indice multiplié par l’indice propre à chaque fonctionnaire qui dépend de sa position dans la hiérarchie, de son ancienneté…

Depuis dix ans, ce point d’indice n’a été revalorisé que de 0,6 %. Alors qu’entre 1997 et 2010, les revalorisations étaient annuelles, voire pluriannuelles, depuis 2010, les gouvernements Sarkozy, Hollande puis désormais Macron ont pris l’habitude de geler son évolution (à l’exception des deux dernières années de mandat de François Hollande qui, dans l’idée folle de se représenter, avait accepté deux revalorisations mineures).

Ce gel du point d’indice affecte tous les fonctionnaires, du haut fonctionnaire dans un ministère à l’aide-soignant d’un hôpital bondé, mais c’est évidemment sur les petits salaires qu’il a les conséquences les plus dramatiques, les comptes en banque à découvert et les fins de mois difficiles.

Ce gel du point d’indice s’inscrit dans le contexte plus global de gestion de la fonction publique, de donner moins d’argent pour que les agents fassent le même service. C’est dans ce sens que les administrations, les écoles, les hôpitaux ont de plus en plus recours aux contrats précaires, que tous les fonctionnaires en arrêt maladie ont un jour non payé depuis quelques mois.

Ce gel du point d’indice constitue une nouvelle attaque pour tous les travailleurs du secteur public. Ce sont pourtant toutes et tous les aides-soignants, les infirmiers, les enseignants de la maternelle à l’université qui font vivre ces services publics. Ce sont d’elles et eux dont dépend son avenir. Ce sera par la grève et l’organisation qu’ils se feront entendre de ce gouvernement qui se comporte envers ses salariés, à bien des égards, exactement comme beaucoup de patrons du privé.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Loi sur le secret des affaires : ne laissons pas les ENTREPRISES et les BANQUES D’AFFAIRES imposer la LOI du SILENCE ! [PÉTITION]

PÉTITION AUX PARLEMENTAIRES

 

Mesdames, Messieurs,

Vous serez prochainement amenés à vous prononcer sur la proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d'affaires) contre l'obtention, l'utilisation et la divulgation illicites ».

 

Ce texte est la transposition d'une directive européenne adoptée en 2016 malgré les mises en garde des ONG, des syndicats, des journalistes et l'opposition massive des citoyens. Élaborée par les représentants des lobbies des multinationales et des banques d'affaires, elle constitue une offensive sans précédent contre l'intérêt général et le droit des citoyens à l'information.

 

La « loi secret des affaires » a des implications juridiques, sociales, sanitaires et environnementales graves. Sous couvert de protéger les entreprises, elle verrouille l'information sur les pratiques des firmes et les produits commercialisés par les entreprises.Des scandales comme celui du Mediator ou du bisphénol A, ou des affaires comme les Panama Papers ou LuxLeaks, pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens.  

 

En gravant dans le marbre la menace systématique de longs et couteux procès, cette loi est une arme de dissuasion massive tournée vers les journalistes, les syndicats, les scientifiques, les ONGs et les lanceurs d'alertes.

 

Nous, signataires de cette pétition, lanceurs d'alertes, syndicats, ONGs, journalistes, chercheurs, et simples citoyens, nous opposons à l'application en l'état de cette loi en France, et vous demandons de défendre le droit à l'information et l'intérêt des citoyens que vous représentez, en adoptant les amendements qui vous sont présentés pour restreindre son champ d'application aux seuls acteurs économiques concurrentiels.

 

Soutiens de la pétition:

 

Lucet Élise, journaliste ; Perrin Edouard, journaliste, Président du Collectif "Informer N'est Pas un Délit" ; Deltour Antoine, lanceur d'alertes Luxleaks ; Dr Arazi Marc, lanceur d'alerte du Phonegate ; Cossart Sandra, Directrice de Sherpa ; Poilane Emmanuel, Directeur Général de France Libertés et Président du CRID ; CrimHalt ; Collectif On ne se taira pas ! ; Nothing2Hide ; Remy Clément, Président de l'ONG POLLINIS ; Laarman Nicolas, directeur Général de l’ONG POLLINIS ; Julliard Jean-François, directeur-exécutif de l’ONGGreenpeace France ; Compain Florent, Président de l’ONG Les Amis de la Terre France ; Chateau Martial, coprésident du Réseau "Sortir du nucléaire" ; Potier Julie, directrice de BIO CONSOM'ACTEURS ; Christophe Noisette, rédacteur en chef d’Inf'OGM ; Ingrid Kragl, directrice de l'information, Foodwatch ; Action Aid France – Peuples Solidaires ; Cellier Dominique, Président de Sciences Citoyennes ; Petitjean Olivier, journaliste, coordinateur de l'Observatoire des multinationales ; Alt Éric, Vice-Président d’ANTICOR ; Pigeon Martin, militant chercheur, Corporate Europe Observatory ; Malik Salemkour, Président de la Ligue des droits de l'Homme ; Ramaux Christophe, économiste à l'Université Paris 1, membre des Économistes atterrés ; Plihon Dominique, économiste, porte-parole d'ATTAC ; Collectif Éthique sur l'étiquette ; Mathilde Dupré, Présidente du Forum citoyen pour la RSE ; Bernard Salamand, Ritimo ; Kalinowski Wojtek, Co-Directeur del'Institut Veblen ; Lepers Elliot, Directeur de l'ONG Le Mouvement ; Trouvé Aurélie, porte parole d'ATTAC ; Darmon Muriel, Présidente de l’Association Française de Sociologie ; Borrel Thomas, porte-parole de Survie ; ISF-France ; Ingénieurs Sans Frontières-AgriSTA ; Thibaud Clément, Président de l'Association des Historiens Contemporanéistes de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ; du Roy Ivan, journaliste, co-rédacteur en chef de Basta! ; Rousseaux Agnès, journaliste, co-rédactrice en chef de Basta! ; Apel-Muller Patrick, directeur de la rédaction de l'Humanité ; Merckaert Jean, rédacteur en chef de la Revue Projet ; Alternatives Économiques ; La Télé Libre ; Magneto Presse ; Raffin Patrick, photographe ; Syndicat National des Journalistes ; Roques Laurence, Présidente du Syndicat des avocats de France ; Vire Emmanuel, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Peres Eric, secrétaire général de FO Cadres ; Fédération CGT des finances ; Aiquel Pablo, journaliste, SNJ-CGT ; Patrick Kamenka, journaliste, SNJ-CGT ; Monfort Patrick, secrétaire général duSNCS-FSU ; Binet Sophie, secrétaire générale adjointe de l'UGICT-CGT ; Kotlicki Marie-José, secrétaire générale de l'UGICT-CGT ; Christofol Hervé, secrétaire général du SNESUP-FSU ; Beynel Eric, porte-parole de l'Union syndicale Solidaires ; Lefevre Christophe, secrétaire national de la CFE-CGC ; Martinez Philippe, secrétaire général de la CGT ; Société des journalistes de l'AFP ; Société des journalistes du Figaro ; Société des rédacteurs du Monde ; Société des journalistes de France 2 ; Société des journalistes et du personnel de Libération ; Société des journalistes de l'Humanité ; Société des journalistes de BFMTV ; Société des journalistes des Échos ; Société des journalistes de Premières Lignes ; Société des journalistes de RMC ; Société des journalistes du Point ; Société des journalistes de Mediapart ; Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 ; Société des journalistes de Challenges ; Société des journalistes de TV5 Monde ; Société des journalistes de Télérama ; Société des journalistes du JDD ; Société des rédacteurs de La Vie ; Société des journalistes de Radio France ;  Société des Journalistes de Radio France Internationale ; Société des journalistes du Parisien-aujourd’hui en France ; AJSPI (Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d'Information) ; 60 millions de consommateurs

 

POUR SIGNER LA PÉTITION VOIR LE LIEN CI-DESSOUS :

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RSA et obligation de bénévolat : le "retour aux travaux forcés pour occuper les pauvres", une mère de famille répond.

Est-ce un travail d’intérêt général que de se rendre contraint et forcé en association afin de pratiquer sept heures de bénévolat ? Sous prétexte de lois pour nous sortir de notre quotidien et nous rendre indispensable au nom de qui ou de quoi ? Coutons-nous un « POGNON DE DINGUE » ? Achetons-nous de la vaisselle a 50.000 euros pour recevoir quelques 900 convives qui voyagent dans l’Elysée en y regardant des dessins au fonds de leurs assiettes ?

Je n’accepte pas cette notion de « coût ».

Obligation de faire du bénévolat, eh bien sachez que je n’ai pas attendu d’être dans la précarité et comme vous l’insinuez pour donner de mon temps à différentes associations, j’ai même eu la « richesse » d’être tuteur chien guide d’aveugles, alors que je disposais d’un travail en cdi à temps plein.

A présent je suis sans emploi ; et croyez-moi, être chômeur, ce n’est pas « chômer ». Nul besoin d’un retour aux travaux forcés pour les pauvres, ou de les envoyer casser des cailloux dans une association.
M’ennuyer, oh non Monsieur je n’ai fort heureusement pas le temps de m’ennuyer ; mes journées sont relativement les mêmes : je cours d’une administration a l’autre afin de faire valoir mes droits. Pensez-vous sérieusement que nous « inactifs » nous nous ennuyions ? Nous courons les administrations afin d’essayer d’avoir la place à l’emploi proposé celui où nous sommes parfois vingt à postuler, et vingt autres postuleront après, nous mettant en concurrence les uns contre les autres pour engraisser des patrons afin qu’ils gagnent du « pognon » !

Je n’ai pas attendu vos lois pour me rendre utile, et je n’en ai pas besoin.

Je continue mes actions bénévoles, entre autres, au sein d’une banque alimentaire bien connue, j’y passe bien plus de sept heures par semaines, afin de venir en aide à « ceux qui ne sont rien » comme vous le dites ! Et je n’y vais pas en trainant les pieds ni en soupirant j’y vais parce que j’ai choisi de donner de mon temps. En plus, il faut le demander : est-ce un emploi, ou même une porte ouverte à un futur emploi que de forcer les gens à travailler en association ? Je vous le dis : surement pas ! Et le bénévolat doit rester un don de soi, pas une occupation pour les gens sans emploi. Etre bénévole est un choix et non un travail forcé.
Demander aux bénéficiaires du RSA de faire du bénévolat, je trouve cela répugnant. Le bénévolat comparé à un TIG (travail d’intérêt général) ! Connaissez-vous seulement la définition d’un TIG ? Ce sont des personnes condamnées pour des faits et/ou des délits ! Les gens au RSA seraient-ils délictueux ?!
Une personne dans la précarité sans emploi au chômage et /ou au RSA est un individu délictueux pour vous ; or je ne peux accepter ni tolérer ces termes, nous passons sans cesse pour des moins que rien, des « cas sociaux » des précaires etc. la majorité n’a de cesse de nous humilier, de nous narguer, de nous écraser, et vous avez l’outrecuidance de nous assimiler à des délinquants, c’est inconcevable.

Tous les bénéficiaires d’aides sociales n’ont pas à être redevables. Nous n’avons pas à être insinués en ces termes, « fraudeurs du système » – voire délinquants ! Qui sont les vrais délinquants ? Ceux qui se paient des vaisselles à 50.000 euros ? Prennent des avions privées pour faire 100 kilomètres ? Ceux qui ne paient pas leurs impôts ? Délocalisent leurs usines ?

Nous ne voulons pas un retour aux travaux forcés pour occuper les « pauvres » qui sont considérés comme des délinquants. Nous ne voulons pas qu’une minorité de travailleurs s’épuisent dans des journées de dix ou douze heures pour une misère tandis qu’une autre partie plonge dans la misère et est considérée comme des « assistés » par un gouvernement plein de mépris. Car c’est encore une façon pour les patrons de diviser nos rangs, d’opposer ceux qui travaillent (les chanceux !), à ceux « qui profitent » des « allocations ».

Je suis au chômage, certes, mais je suis solidaire des travailleurs et travailleuses. Et la seule solution, ce n’est pas le retour aux travaux forcés pour les « pauvres » qui « s’ennuient », la seule solution c’est le partage du temps de travail, sans diminution de salaire, afin de permettre à tous de participer à l’activité sociale, s’intégrer, s’épanouir, et cesser d’opposer une frange des travailleurs à une autre.

Sachez, Monsieur qu’ayant travaillé en élevant mes trois enfants, qui étaient en garderie pendant que je cumulais plus de 40h semaine, dimanches et jours fériés compris, je payais les frais de cantine garderie et périscolaire multiplié par trois ! Cela ne coûte-t-il pas « un pognon de dingue » en ne percevant que le SMIC malgré des études et des diplômes ?

Je termine, Monsieur, pour vous préciser que je ne suis pas une « cynique », ni une « fainéante », comme j’ai pu a maintes reprises l’entendre, de la bouche même de votre Président, mais une chômeuse active (eh oui !), et qui parfois aimerait des journées de plus de 24h, car dormir est devenu un luxe. Pourtant je vis là ou la misère semble moins pénible au soleil : la Corse, là ou vous savez le taux de chômage, de précarité ou le seuil de pauvreté y dépassent d’autres villes de l’hexagone.

Voyez-vous monsieur il existe « en bas de chez vous » des femmes précaires mais heureuses, je ne voyage pas en regardant le fonds de mon assiette celle-ci étant blanche et sans reproches, le seul délit étant qu’elle n’est pas aussi remplie que la vôtre.

Je ne vous remercie pas ni de votre arrogance encore moins de votre mépris.

Crédits Image : REUTERS/Jacky Naegelen

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Budget 2018 : le gouvernement a caché une nouvelle baisse de 5 euros des APL !

Après la baisse de 5 euros des APL en 2017, le gouvernement coupe une nouvelle fois dans le pouvoir d’achat des plus modestes. Habituellement revalorisé tous les ans, cette année Macron a intégré une mesure passée inaperçue au moment du vote du budget 2018. Une nouvelle fois cela illustre comment Macron considère ceux qui lui coute un « pognon de dingue ».

Que ce soit à visage découvert ou en « cachette », le gouvernement est bien décidé à faire payer tous ces « assistés » qui lui « coutent » un « pognon de dingue ». Sur Twitter jeudi, Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, expliquait que la coupe de 5 euros dans les APL l’an dernier faisait bis répétita mais cette fois-ci de « manière moins visible ». « Explication : le budget 2018 prévoit qu’au 1er octobre les APL ne seront plus indexées sur l’indice de révision des loyers (= l’indice des prix à la consommation hors tabac et loyer) » indiquait-il sur tweeter. Une information reprise ensuite par les médias dominants. Une mesure est d’autant plus injuste que toujours selon Domergue, étant donné que c’est en pourcentage, cela « touchera plus ceux qui ont beaucoup d’APL, c’est-à-dire les très pauvres et les familles nombreuses ».

Cette mesure est même quasiment une première. De manière générale, les APL ont toujours été indexées sur l’indice de référence des loyers. La seule exception est à mettre au compte de l’ère Sarkozy ou l’ancien président de droite avait gelé cette indexation « exceptionnellement » en 2012. Pire encore, cette baisse s’ajoute à la baisse de 5 euros décidée en octobre dernier pour « boucler le budget de 2017 ». Cette baisse de 5 euros ne devait ne durer que 3 mois. Et c’est une nouvelle fake news étant donné que cette baisse est en réalité toujours en vigueur à l’heure d’aujourd’hui. Depuis l’élection de Macron, ce sont donc en moyenne 10 euros d’APL qui ont été sucrés au total ! 5 euros de coupe ainsi qu’en moyenne 4,68 euros par mois, une baisse en pourcentage cachée dans les centaines de pages du budget 2018…

Cette nouvelle attaque contre les populations les plus modestes illustre une nouvelle fois la manière dont elle compte attaquer les aides sociales, le monde du travail et la jeunesse. Avec cette nouvelle coupe, l’hypocrisie de ce gouvernement atteint son paroxysme car en août dernier, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait reconnu que la coupe de 5 euros n’était "pas intelligent". Richard Ferrand, patron du groupe LREM à l’Assemblée, sous la pression de l’opinion, expliquait qu’il s’agissait d’une "connerie". Il s’agissait pour Macron de blâmer Hollande et son budget 2017. Cette fois-ci, c’est le premier budget Macron qui coupe directement dans les APL, signe de plus, s’il en fallait, de cette hypocrisie. Non, c’est définitivement Macron, son gouvernement au service du patronat qui coute un « pognon de dingue ».

Crédits photo : NICOLAS MESSYASZ/SIPA

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Unilever choisit Gebo Cermex à Dubaï
L'une des lignes à haute vitesse déploie huit robots à 6 axes.

Le groupe britannico-néerlandais a installé deux fins de ligne ultraflexibles dans son usine du Moyen-Orient. -

Une technologie moderne, souple et modulaire, qui réponde aux objectifs du groupe en matière de compacité, de vitesse et qui, surtout, lui permette de lancer les produits sur le marché très rapidement : Unilever n’y est pas allé avec le dos de la cuillère lorsqu’il a formulé son cahier des charges pour la fourniture des fins de ligne de son usine de Dubaï, le plus grand site de production d’articles pour l’hygiène du corps du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Autre difficulté, et non des moindres, les flacons de shampoing, après-shampoing, et autres soins dermatologiques et capillaires de la société sont, pour la plupart d’entre eux, instables du fait de leurs formes irrégulières, ce qui complique les opérations de regroupement et d’emballage. Gebo Cermex a relevé le défi. Le constructeur français, filiale du groupe Sidel (Tetra Laval), a livré dix-neuf machines sur l’ensemble des lignes du site dubaïote : encaisseuses, fardeleuses et palettiseurs ainsi que tout le matériel de convoyage.

Huit formats différents 

Sur l’ensemble du projet, priment deux lignes à hautes cadences pour le traitement de flacons de shampoing et après-shampoing. Capables de gérer huit formats différents, avec un éventail de contenances allant de 100 à 900 ml, elles atteignent une vitesse de 350 produits par minute, et jusqu’à 385 par minute en survitesse. Dix minutes suffisent à effectuer un changement de format. Pour parvenir à cet excellent compromis vitesse-souplesse, Gebo Cermex a soigné le regroupement en optant pour une solution 100% robotisée. La tâche est réalisée par six robots à 6 axes pilotés par le système de gestion de flux propriétaire FlowDesigner.

Fait intéressant, le constructeur a opté pour un préhenseur imprimé en 3D. Plus léger et plus petit que les outillages traditionnels, celui-ci participe à la compacité du système et permet, en outre, de réaliser des économies d’énergie. Les changements de format sont effectués directement à l’écran, via l’interface homme-machine (IHM). Plus en aval, côté fardelage, Gebo Cermex a proposé à son client un système de thermoscellage plus qualitatif afin d’obtenir des packs de meilleur aspect. La machine peut traiter des produits acheminés sur trois voies, ce qui se procure un atout en termes de cadences.

Réglages automatiques 

Côté encaissage, il a en revanche privilégié la fiabilité dans les opérations de formage de la caisse et optimisé les changements de format en limitant les interventions humaines. La plupart des réglages de ces machines sont automatiques et les outillages ont été simplifiés. La formeuse et la colleuse sont capables de délivrer 40 caisses à la minute. Plus en particulier, l’encaisseuse intègre un portique Pick & Place sécurisé et des système de démontage rapide des outillages. L’usine de Dubaï qui occupe une surface de 100 000 m² produit annuellement 500 millions d’articles, soit l’équivalent de 100 000 tonnes de liquides commercialisés par an sous les marques Dove, Fair & Lovely, Lifebuoy, Vaseline, Clear, TreSemmé et Sunsilk.

Gebo Cermex, qui est basé à Reichstett, près de Strasbourg (Bas-Rhin), développe des machines pour la fin de ligne emballage (fardelage, encaissage, palettisation) ainsi que des solutions de convoyage et propose des prestations d’ingénierie. Le groupe revendique un parc de 37 000 machines installées et emploie 5320 personnes dans le monde.

PAR emballagesmagazine.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Mais comment s'étonner de cela?

Après s'être emparé de la filiaire nucléaire d'Alstom avec la complicité de Macron alors ministre de l'économie Alstom agit en fonction des seuls critères que le patronat connaît : le profit ET ... le profit!

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SOURE : le site Mouvement communiste

General Electric s'était engagé, lors du rachat de la branche énergie d'Alstom en 2015, à créer 1000 emplois en France. Le groupe vient d'annoncer qu'il ne tiendrait finalement pas cet engagement.

C'était pourtant l'argument qui avait été utilisé pour se défaire d'un secteur industriel stratégique au profit d'une entreprise américaine.

Cette décision est scandaleuse et doit être sévèrement sanctionnée par le gouvernement.

Après les trois milliards d'euros perçus par les actionnaires d'Alstom, dont 28 % pour Bouygues, lors de la vente à GE, ce sont 2 nouveaux milliards qui leur sont promis pour la vente à Siemens.

Il faut mettre fin à la vente d'Alstom à Siemens.

Les parlementaires communistes, présents sur le terrain depuis des mois, sont mobilisés pour défendre l'emploi et l'industrie française.

Fabien Gay, sénateur communiste et membre de la commission des affaires économiques du Sénat se rendra à Belfort le vendredi 22 juin. Il y rencontrera les salarié.es de l'industrie ainsi que les cheminot.es en lutte. Il animera une conférence publique sur le rapport parlementaire « Alstom-Siemens : pour un géant du ferroviaire véritablement franco-allemand », à 18h salle 10 de la maison du peuple.

Le PCF exige le maintien et le développement de l'emploi industriel dont le territoire de Belfort et plus largement la France ont besoin.

source: https://2017.pcf.fr/alstom_general_electric_siemens_une_d_cision_scandaleuse

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
EDF, GDF, ENEDIS : Plus de 80 sites occupés, grèves massives des électriciens et gaziers.

Dans le silence des médias du système, chaînes publiques comme presse des milliardaires,  les électriciens gaziers sont mobilisés dans toute la France depuis des semaines. Avec des taux de grévistes très importants ces derniers mois, les blocages de sites se multiplient maintenant dans le pays avec l’appropriation de l’outil de travail  et envahissement du CCE GRDF : Marseille Cantini, Merlan, St Marguerite, Aix en Pce, Aubagne Salon-de-Pce, Avignon, Nice Aréna, Grasse, Menton, Héric, Pontivy, St Herblain, Rennes, Brétigny, Chatenois, Montmagny, Blanc Mesnil, Clermont, Montluçon, Montpellier et d’autres en cours et à venir !

Les 11 et 12 juin 2018, une soirée et un repas de solidarité étaient organisés à Marseille. Un camarade du PRCF 13 était venu participer en solidarité à cette soirée de solidarité. Une belle mobilisation réunissant très largement des secteurs et professions de tous horizons à l’appel de la CGT. Pour aider à tenir ceux qui portent le drapeau de la lutte comme l’a souligné dans son intervention le représentant de l’UL CGT des quartiers sud de Marseille […]

LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Juin 1848: une révolution du peuple que la république des bourgeois écrase

La Révolution de 1848, qui renverse la monarchie de Louis-Philippe, ne fait l'objet d'aucune commémoration. De ce fait, l'écrasement sanglant dans laquelle elle est noyée et l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, à la présidence de la République sont méconnus.

A cette époque, la France a faim. Les paysans se sont révoltés contre les "accapareurs de grains". Les ouvriers s'organisant en "sociétés de résistance" contre le chômage qui s'accroit. Va naître une conscience révolutionnaire. Les républicains organisent des banquets pour demander le suffrage universel aux élections. Le roi interdit celui du 22 février 1848 à Paris.

Une immense manifestation secoue la capitale et des barricades apparaissent dans les rues. La troupe tire sans sommation sur un groupe d'ouvriers chantant la Marseillaise: 52 morts et de nombreux blessés. Cinq cadavres sont hissés sur un chariot. Le peuple traîne ses morts toute la nuit. Thiers, futur fusilleur de la Commune de Paris, devient premier ministre. Mais la foule marche vers les Tuileries. Mises à sac, Louis-Philippe s’enfuit en Angleterre.

Le peuple a gagné, mais pas pour longtemps. Les bourgeois vont lui ravir sa victoire. Les mêmes banquiers, qui avaient soutenu Louis-Philippe, organise la contre-révolution avec la bourgeoisie industrielle et commerçante. Ils adoubent le gouvernement provisoire de la république dès que celui-ci en chasse les progressistes.

Le 24 juin, l’Assemblée constituante, expurgée des républicains, transmet ses pouvoirs au ministre de la Guerre, le général Cavaignac. L’Assemblée proclame la dictature militaire et l’état de siège. Le 26 juin 1848, à midi, commence une répression méthodique dans Paris :  4 000 morts et des milliers de blessés; 12 000 arrestations et 4 000 déportés aux colonies. Ainsi se termine la Révolution de 1848.

L'histoire apprend qu'il y a république et république. Celle des forces de l'argent et du patronat et celle du progrès et de la justice sociale.

Comme il n'y a que deux côtés dans une barricade. Hier en juin 1848, comme aujourd'hui avec un ex-banquier d'affaires à l'Elysée.

PAR le-blog-de-roger-colombier.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

PAR EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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