SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Vacances, congés payés et réalités du moment

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Pierre Gattaz a refilé son million d'emplois en carton à Geoffroy Roux de Bézieux

Sans rire, car le MEDEF ne prête même pas à sourire, réunie en conclave, l'organisation patronale a choisi un macron-compatible pour succéder à Pierre Gattaz qui ne l'était pas moins.

Le nouveau patron des patrons, après avoir été pour Sarkozy, puis pour Fillon, s'était rallié à l'ex-banquier d'affaires Emmanuel Macron. Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai à quel côté de la barricade tu appartiens.

Interrogé dernièrement sur la valeur du SMIC par RTL, il l'avait estimé à "1 280 euros net, quelque chose comme ça", soit 110 euros de plus que son montant actuel. C'est dire que le numéro 2 du Medef à cette époque en connaissait un rayon. Et de rajouter sans vergogne: "Je sais que c’est très compliqué de vivre avec un tel revenu, surtout à Paris et dans les grandes villes. Mais les entreprises ne pourraient pas le supporter, elles viennent tout juste de commencer à reconstituer leurs marges." Ce que le CAC 40 avait follement applaudi.

Bref, pas de grain à moudre avec Geoffroy Roux de Bézieux en tant que nouveau patron des patrons. Mais dans la lutte des classes, qui oppose les producteurs de richesses à ceux qui s'en accaparent, quand le patronat a-t-il été synonyme de justice sociale et de progrès pour l'humanité?

PAR le-blog-de-roger-colombier.com

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Qui est le nouveau patron du MEDEF, qui ne connaît pas le montant d’un SMIC ?

Succédant à Pierre Gattaz à la tête du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a pour objectif de moderniser le patronat français. 56 ans, ancien militaire d’élite, diplômé d’une grande école, catholique pratiquant et doté d’un nom à particule… Moderne, vraiment ?

Crédits photo : ERIC PIERMONT / AFP

Les 566 membres de l’Assemblée générale du Medef ont élu Geoffroy Roux de Bézieux à leur tête ce mardi 3 juillet. Ils sont nombreux à vanter ses mérites et sa volonté de moderniser le grand patronat français. Pourtant, son CV dit tout le contraire.

Vice-président délégué et trésorier du Medef, chargé d’un pôle traitant de l’économie, la fiscalité, l’innovation et le numérique, Roux de Béziers est loin d’être un outisider. Issu de la noblesse lyonnaise – d’où la particule – catholique pratiquant et diplômé de l’Essec, il est également passé par une unité d’élite de la marine française. Ce n’est pas un pedigree particulièrement novateur chez ceux qui s’engraissent sur notre dos.

Fondateur de The Phone House (distributeur de téléphones portables) puis à la tête de Virgin Mobile pendant un temps, le nouveau patron des patrons a fait campagne autour de la « révolution technologique » et a notamment été élu grâce au soutien d’une importante frange de la french tech (les patrons de Meetic, Blablacar et PriceMinister, pour ne citer qu’eux). Ce dont il se vante moins, en revanche, c’est que lorsqu’il a vendu The Phone House, 1500 salariés se sont retrouvés sur le carreau.

Pourtant, et c’est un de ses frères d’armes qui le dit, à savoir Patrick Martin, président du Medef Auvergne Rhône-Alpes : « Son défaut, c’est le social, mais on veillera à ce qu’il ait aussi cette dimension ».

Et il n’a pas fallu longtemps pour qu’il prouve qu’il n’avait aucun intérêt commun avec la grande partie de la population qui travaille sous ses ordres et ceux de ses amis les patrons. En effet, quelque jour avant son élection, invité sur RTL, celui qui était notamment chargé de la fiscalité au sein du Medef pendant cinq ans s’est vu demander le montant d’un SMIC. « En horaire, je ne sais pas. En mensuel, 1 280 € net, quelque chose comme ça… ». Raté ! Puisque le SMIC mensuel s’élève actuellement à 1 170,69 €.

Une déclaration totalement déconnectée de la réalité qui ne tombe pas du ciel, puisque Geoffroy Roux de Bézieux a affirmé dans la foulée que l’idée d’augmenter le SMIC « ce n’est pas sérieux ! » Rappelons également que ce nouveau patron des patrons est un fervent défenseur de la politique menée par Emmanuel Macron, et qu’il souhaite en finir définitivement avec l’ISF (Impôt sur la Fortune). Une revendication quelque peu intéressée puisqu’en 2013 déjà, il se ventait de gagner plus de 300 000 euros par an.

De ce point de vue, rien de nouveau sous le soleil. Derrière la façade d’une apparente modernité, c’est bien la même logique qui est à l’œuvre : réduire les « charges » patronales sur le dos des travailleurs, encourager la flexibilité (entendre la précarité), revenir sur tous les acquis sociaux, pour engraisser toujours plus un petit nombre de patrons.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Alors qu’il stationnait sur un terre-plein, un facteur arrêté et mis en garde à vue

Nous relayons ci-dessous une vidéo filmant l'arrestation ainsi que le communiqué de SUD PTT quant à l’arrestation et la mise en garde-à-vue de l’un de leur collègues postiers de façon complètement injustifiée alors que celui-ci avait fait un arrêt sur un terre-plein, sans gêner la circulation.

Arrestation inacceptable d’un facteur

Ce lundi 25 juin en face d’un bureau de Poste Place des terreaux à Lyon, un facteur a subi un dérapage violent de policiers municipaux, alors qu’il avait fait un arrêt sur un terre-plein sans gêner la circulation… A n’y rien comprendre, surtout quand cela finit par l’arrestation et le placement en garde-à-vue de notre collègue ! Nous n’osons imaginer que la couleur de la peau de ce dernier ait une incidence dans cette affaire, dans cette ville où le Maire est un proche de Gérard Collomb, ancien Maire et actuel ministre de l’Intérieur. Il est à souligner que l’activité de l’extrême-droite, notamment à travers les identitaires, est particulièrement soutenue.

Sans se hâter dans les conclusions de cette affaire affligeante et grave, on peut tout de même s’interroger sur la capacité de l’Etat à participer directement à une repression intolérable de travailleur-se-s agissant pour le compte du service publique. Service d’autant plus difficile à rendre pour le personnel de la Poste qui subit des réorganisations permanentes et un rythme de plusieurs suppressions d’emplois par an.

Dans cette affaire, SUD Poste 69 a exigé que la Poste assiste notre collègue et assume ses responsabilités.

La fédération SUD PTT s’indigne de cet acte de violence particulièrement choquant pour tout le personnel de la Poste et exige que Philippe Wahl, le PDG, ou Yves Desjacques, le DRH, le condamnent publiquement.

Paris, le 29 juin 2018

Crédits photo : CC BY-SA Alexandre Duret-Lutz

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Vers la suppression de 30 000 postes dans la finance publique

Après la casse du code du travail à l’automne dernier, la CSG, les cheminots et les étudiants, les prochains à subir les réformes austéritaires du gouvernement seront, comme chacun le sait, les fonctionnaires. En ce qui concerne les postes des finances publiques, les mesures semblent se préciser au regard du rapport publié par la Cour des Comptes le 20 juin dernier, présageant la suppression de 30 000 postes.

Crédits photos : J.-S. Evrard/Sipa

Dans son programme électoral, Macron annonçait déjà qu’il voulait en finir avec 120000 postes dans la fonction publique, dont 50000 dans la sphère de l’Etat. Plusieurs déclarations ou rapports indiquent que les premiers à subir les suppressions de postes seront les fonctionnaires de la finance publique.

En outre, la Cour des Comptes a publié un rapport le 20 juin dernier dans lequel, bien que les suppressions d’emploi ne soient pas chiffrées, son président Didier Migaud appelait à « passer à l’étape suivante », et était évoquée de manière encore floue « la nécessité d’une stratégie de transformation ».

Mais surtout, le procureur général près de la Cour des comptes, Gilles Johanet, a lui été plus explicite le 12 juin devant la chambre du Conseil. Au cours des observations qu’il a présentées, il a plaidé pour l’augmentation des budgets informatiques pour justifier la suppression de 30000 emplois : « Moyennant un investissement massif dans la transformation numérique […] et une revue en profondeur des missions, qui aille au-delà des premiers ajustements que propose le rapport, un scénario médian aurait pu viser un objectif à horizon 2022 de suppression de l’ordre de 30M des implantations – et c’est peu – et des effectifs » ajoutant « peut être de l’ordre de 500 millions d’euro par an », soit « quelque 30000 emplois ».

En d’autres termes, ce serait près de 7500 suppressions d’emplois par an dans ce secteur pour les quatre prochaines années. Cette annonce pourrait provoquer un vent de colère chez les fonctionnaires du ministère des Finances, d’autant plus que lors de la journée de mobilisation du 22 mai, près d’un sur quatre d’entre eux avait fait le choix de se mettre en grève. De surcroît, depuis une dizaine d’années les différents gouvernements n’ont cessé d’attaquer les agents des finances publiques : dégradation des conditions de travail, suppression de milliers de postes, entraînant une baisse de qualité du service public, sans parler du fait que ces suppressions d’emploi favorisent les fraudes fiscales car allègent les contrôles des hauts fonctionnaires et élus.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Italie : Salvini envoie l’armée pour réprimer dans le sang les grévistes de Logista

Vendredi 29 juin, les travailleurs de l'entreprise de logistique Logista, à Bologne en Italie, se sont réunis devant le Tribunal pour protester contre les licenciements de 24 d'entre eux. En réponse, le Ministre d'extrême droite Matteo Salvini a envoyé la police et l'armée. Ceci démontre le populisme de ce gouvernement qui tente de légitimer sa politique nationaliste par une façade pro-ouvrière qu'il n'omet pourtant pas de briser lorsque les travailleurs se mobilisent.

C’est avec l’armée et la police que le gouvernement a décidé de répondre aux grévistes de Logista qui se mobilisaient contre le licenciement d’une partie d’entre eux. Réunis devant le Tribunal de Bologne, ils se sont faits tabassés jusqu’au sang comme en témoigne la vidéo partagée sur Facebook par la page « Grève Générale ». Un des grévistes, ensanglanté, s’est vu plus tard trainé devant le juge dans le cadre d’un procès en comparution immédiate !

Pourtant, rien d’étonnant à cela. Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur du nouveau gouvernement formé principalement par les réactionnaires de La Ligue (du Nord) et du Mouvement 5 Etoiles, veut briser toute solidarité et mouvement progressiste en Italie. Si sa politique raciste et xénophobe face à la crise migratoire est plus assumée, la répression de la classe ouvrière, plus latente et insidieuse, fait néanmoins partie intégrale de sa politique. En effet, se cachant derrière des propositions de réformes en apparence « de gauche », telles que le revenu universel pour les nationaux, ce gouvernement sert in fine les intérêts des classes dominantes.

Cela est d’autant plus flagrant quand on sait que La Ligue s’est fondée sur l’exaspération du patronat du Nord de l’Italie qui souhaitait s’indépendantiser du reste du pays pour se faire encore plus de profit. Et c’est aussi la Ligue qui a participé à trois reprises aux coalitions de droite de Sergio Berlusconi, connu pour être un rapace capitaliste.

Mais la scène qui s’est déroulée à Bologne n’est pas propre à l’Italie de Matteo Salvini. Partout où se relève la classe ouvrière, la répression est au rendez-vous. Si le ministre de l’Intérieur italien a rembarré Macron sur la question de l’accueil des réfugiés qui ont été des milliers à mourir en Méditerranée en 2018, c’est main dans la main qu’il répriment les ouvriers qui relèvent la tête face aux offensives néolibérales.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Chutttt!

Si la France passe en demi on fait pareil avec le pass' navigo

si elle va en finale , on privatise la sécu.

Si elle gagne...attendez on va bien trouver.

Rédigé par Canaille Lerouge

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Petite annonce :
Rédigé par Canaille Lerouge

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Pendant qu'un hélico se pose tranquilou au coeur de la prison de Réau, en pleine région parisienne, pour qu'un commando en descende, scie le pêne d'une porte et s'envole avec un malfrat bien connu de la justice et des prisons, le prix du gaz augmente de 7,5%, la plus forte hausse depuis des lustres.

Les médias, grands commis du capitalisme, ont diffusé en long, en large et en travers, cette évasion spectaculaire dans une prison en région parisienne. Sans bien sûr poser les bonnes questions puisqu'ils sont les portes-voix de la pensée unique: supprimer des fonctionnaires et réduire les budgets de fonctionnement des administrations.

Et sur l'augmentation des tarifs du gaz, sans doute secret défense, car aucune téloche n'a relevé les milliards déversés à profusion aux actionnaires de la société d'énergie nationalisé au lendemain de la libération de la France.

Pourtant...

Privatisations: piège à çons!

PAR le-blog-de-roger-colombier.com

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De l'argent, il y en a,  mais pas chez les pauvres et les retraités : CAC 40 : 94 milliards de résultats cumulés en 2017, soit 22% de plus que l'année précédente
Challenge's
Les groupes du CAC 40 ont vu leurs résultats bondir en 2017

Le résultat net cumulé des groupes membres de l'indice a atteint 94 milliards d'euros l'année dernière contre 77 milliards en 2016, soit un bond de 22%, observe la douzième édition du "Profil financier du CAC 40", qui porte sur l'année 2017.

Les groupes du CAC 40 ont affiché une croissance dynamique en 2017, avec un bond de leurs résultats, revenus à leurs niveaux d'avant crise, indique une étude des cabinets de conseil EY et Ricol Lasteyrie publiée dimanche 24 juin soir. "Le CAC 40 a signé un millésime de très bonne facture, sorti des années de crise, il est à présent dans une dynamique extrêmement positive", a commenté auprès de l'AFP, Marc Lefèvre, associé chez EY.

Le résultat net cumulé des groupes membres de l'indice a atteint 94 milliards d'euros l'année dernière contre 77 milliards en 2016, soit un bond de 22%, observe la douzième édition du "Profil financier du CAC 40", qui porte sur l'année 2017. Cette hausse, qui confirme la tendance de l'an passé, a été notamment tirée par "la progression des résultats de Sanofi, Safran, ArcelorMittal, LVMHAirbus et Engie", précise l'étude.

"Nous voyions déjà en 2016 que beaucoup de paramètres s'amélioraient, ce qui manquait, c'était la croissance, qui a justement atteint un très bon niveau en 2017", a ajouté M. Lefèvre. Le chiffre d'affaires global des sociétés composant l'indice parisien a augmenté de 5% en 2017, s'élevant à 1.306 milliards d'euros. Cette progression est "principalement tirée par la croissance organique".

Quant à eux

les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 5,07 millions d'euros en 2017

Ces dirigeants d'entreprises ont gagné en moyenne 5,07 millions d'euros l'an dernier, contre 4,5 millions l'année précédente.

Parmi les patrons les mieux payés, on retrouve Douglas Pferdehirt, PDG de Technip FMC (10,57 millions d'euros) et par Olivier Brandicourt à la tête de Sanofi (9,75 M), quand Stéphane Richard, PDG d'Orange n'a perçu "que" 1,75 million d'euros l'année dernière.

"Où voulez-vous qu'on prenne l'argent pour les salaires, les retraites, les allocations sociales ? demandent Macron, Philippe et leurs ministres...

Réponse : là où il est !

PAR http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Ils peuvent raconter ce qu'ils veulent pour masquer leurs objectifs et leurs pratiques : Dans le cadre de l'Union européenne vouée à la concurrence c'est la recherche du profit maximum et des minis salaires qui est la boussole des entrepreneurs et des politiques à leur service!

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SOURCE : Centre Presse

Fenwick fait appel à des travailleurs détachés tchèques
A Cenon, l'usine Fenwick accueille trois travailleurs tchèques. Selon la CGT, 22 autres vont arriver. Uniquement en ultime recours, répond la direction.
L'usine Fenwick de Cenon emploie 600 personnes plus 150 intérimaires actuellement.
L'usine Fenwick de Cenon emploie 600 personnes plus 150 intérimaires actuellement.
anthony floch

 

Dans un communiqué adressé hier, le syndicat CGT du fabricant de chariots élévateurs Fenwick-Linde, à Cenon-sur-Vienne (600 salariés), affirme que la direction a annoncé le 21 juin, en comité d'entreprise, « l'intégration de 25 salariés du groupe Kion en provenance de la ville de Stribro, en République Tchèque - où est implantée une autre usine du groupe - afin de renforcer le besoin en main-d'oeuvre sur la partie soudure et montage ».

Trois ont pris leur poste cette semaine. 22 autres doivent être intégrés avant la fin de l'année, affirme le syndicat sur la base d'un document transmis au CE par la direction.

"Une mesure
additionnelle
parmi d'autres"

Ce document (que nous avons pu consulter) mentionne le recrutement de « cinq monteurs de Stribro » aujourd'hui, et de « dix soudeurs et dix monteurs de septembre à mars 2019, à définir en fonction des recrutements intérim réalisés ». 
Ce qui inspire à la CGT cette remarque: « Il est inadmissible » que l'entreprise - « qui emploie plus d'une centaine d'intérimaires depuis plusieurs années et prévoit d'en augmenter le nombre jusqu'à la fin de l'année » - ne « favorise pas l'emploi local ». 
Contacté, le directeur du site Fenwick-Linde de Cenon, Pierre Paineau, dément le chiffre avancé par la CGT: « Nous accueillons non pas 25, mais trois salariés de Stribro, pour un parcours d'intégration en vue d'une éventuelle intégration sur la ligne de montage. » 
Le dirigeant l'explique ainsi. Depuis fin 2017, l'entreprise de Cenon a dû faire face - à cause d'un « problème avec un fournisseur » - à des « difficultés d'approvisionnement » qui ont eu pour effet de « limiter la capacité de production de l'usine ». Cette difficulté est« en passe d'être réglée » et Fenwick a engagé un « plan de rattrapage ». « Notre ambition est de rattraper sur le second semestre une grande partie de ce retard. » 
« Pour atteindre cet objectif, ajoute Pierre Paineau, il nous faut mobiliser un maximum de ressources. Les premières mesures consistent à mettre en place une équipe de nuit (depuis début juin) et à solliciter notre agence de travail temporaire partenaire. La venue des trois travailleurs détachés est, elle, une mesure additionnelle parmi d'autres. » 
Le directeur du site rappelle que « l'entreprise a recruté en CDI 60 opérateurs depuis trois ans ». 
Il ne nie pas l'existence du document cité par la CGT, mais assure l'avoir pondéré « à l'oral » lors du CE: « Nos besoins, sur la partie montage-soudure, sont bien de 25 personnes. Mais j'ai expliqué lors de la réunion qu'on allait privilégier au maximum le recrutement de gens issus du bassin d'emploi, du département, voire d'autres régions de France... Dans l'absolu, si cette solution ne fonctionnait pas et si le groupe Kion me présentait des possibilités de faire venir des travailleurs issus d'autres usines du groupe, alors j'activerais cette dernière option. »

 

Anthony Floc'h

PAR FSC

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+ O,7% pour les allocations chômage: du pognon de dingue toujours pour les riches et le patronat

0,7% d'augmentation d'allocation chômage, ce n'est pas avec cette miette que les sans-emploi achèteront de la vaisselle à la manufacture de Sèvres, où se paieront une piscine gonflable même dans un discount. De toute façon, seulement 42,8% des demandeurs d'emploi sont indemnisés. Et parmi ceux qui le sont, 37% des chômeurs, soit 3 millions de personnes survivent en dessous du seuil de pauvreté.

Et le gouvernement de droite et de droite n'envisage aucune loi sociale de progrès pour le peuple de France. Il est conforté en cela par les forces de l'argent et le patronat.

Communiqué de la CGT: Malgré l’unité des organisations syndicales, le patronat bloque une vraie augmentation

Le conseil d’administration de l’Unedic du 29 juin 2018 a abordé, comme chaque année, la revalorisation des allocations chômage.
La CGT a rappelé que seuls 42,8% des demandeurs d’emploi sont indemnisés. Cela nécessite de revoir complètement les règles d’indemnisation et d’instaurer enfin une sécurité sociale professionnelle, pour assurer un revenu de remplacement pour toutes et tous.
Notre délégation a également rappelé que la très grande majorité des demandeurs d’emploi indemnisés le sont à un niveau d’indemnisation faible. Ainsi, 37,6% des chômeurs, soit 3 millions de personnes, se situent en dessous du seuil de pauvreté.
De plus, nous continuons de dénoncer l’augmentation de la précarité, encore démontrée par les chiffres du chômage de mai, fruit de la politique de flexibilisation de l’emploi voulue par les différents gouvernements et le patronat.
Dans un contexte de remise en cause des droits des salariés privés d’emploi par la loi cyniquement appelée « liberté de choisir son avenir professionnel » et d’annonces de remise en cause des minima sociaux par le gouvernement, la CGT a demandé d’augmenter toutes les allocations de 4 euros par jour, ce qui correspond à un (petit) repas moyen.
Après une interruption de séance et une nouvelle demande unitaire minimale des organisations syndicales d’une augmentation à 1%, le patronat, parti de 0,3%, est resté bloqué à 0,7%. Cela ne correspond qu’à un trimestre d’augmentation des prix !
Les organisations syndicales se sont abstenues pour ne pas risquer de rester à 0% de revalorisation.
La CGT salue les demandeurs d’emploi et travailleurs précaires qui se sont mobilisés et dénonce l’attitude du patronat, emmené par le Medef, qui continue de baisser en euros constants les allocations, comme il empêche l’augmentation nécessaire des salaires !

PAR le-blog-de-roger-colombier.com

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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