SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
4000 emplois supprimés à Pôle Emploi pour cause de ... "baisse du chômage"

Le chômage baisse de 1%, supprimons 4000 postes chez Pôle Emploi ! Même si cela peut paraître irréaliste, c’est bel et bien 7% des postes qui seront supprimés selon le directeur général de Pôle Emploi, Jean Bassère.

Selon le Journal du Dimanche (JDD), le directeur général de Pôle Emploi a donc annoncé il y de ça trois semaines que 4000 des 55 800 emplois pourraient disparaître d’ici 3 ans. Il s’est empressé, comble de l’indécence, de justifier ces licenciements par la baisse du chômage de 1% au premier trimestre de 2018.

D’une part, cet argument ne tient pas, car une baisse du chômage, qui de plus est minime, ne supprime en aucun cas la charge de travail des salariés. En effet, la première explication est que les chiffres de baisse du chômage annoncés concernent les chômeurs de catégorie A, soit ceux qui n’exercent aucune activité professionnelle, tandis que les inscrits à Pôle emploi qui sont de toutes catégories confondues n’a diminué que de 0,6%. De plus, cette décision est en totale incohérence avec le plan promis par le gouvernement d’accompagnement privilégié pour un million de chômeurs de longue durée, et d’un million de jeunes sans emploi.

La goutte d’eau qui fait déborder le vase

La loi de Finances 2018 avait déjà entamé le processus en sucrant 50 millions d’euros à la subvention qui revient à Pôle Emploi, quitte à, selon le JDD, mettre en péril l’équilibre financier de la structure. Et c’est l’ensemble la mission Travail qui en pâtit avec Macron : les crédits de la mission ont été diminués de 1,5 milliard d’euros en 2018, avec pour prévision la suppression de 4 milliards d’euros d’ici 2002, cumulés à la casse de 1380 contrats aidés et de 297 temps plein.

Et les conditions de travail ne cessent d’être plus dures avec l’augmentation de la charge de travail et du non-remplacement d’une partie des départs à la retraite. Début février dernier, une employée de 25 ans l’agence Pôle Emploi de Châtellerault tentait, sur le lieu de travail de la direction, de mettre fin à ses jours à cause d’une pression patronale incessante, et de méthodes décrites comme à la limite du harcèlement. Cette même employée avait refusé de subir une « Observation de relation de service », en d’autres mots une procédure de contrôle des salariés qui subissent les visites d’examinateurs les notant durant les entretiens avec des demandeurs d’emploi. Une mesure qui s’est généralisée en 2017 et qui, alors qu’elle était justifiée par la direction par un objectif d’amélioration des services, pourrait par exemple trancher pour licencier tel ou tel salarié.

Les promesses du gouvernement d’entamer un meilleur accompagnement des chômeurs n’est en réalité qu’une vaste fumisterie supplémentaire. Les 4000 licenciés se retrouveront eux aussi dans la précarité, et les conditions de travail des employés restants ne seront qu’aggravées à cause de budgets accordés à la « Mission travail » toujours diminués, provoquant une augmentation incessante des charges de travail.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Macron critique « ceux qui pensent que le summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL »

Après les premiers de cordés contre « les gens qui ne sont rien », Macron s'en prend une fois de plus aux plus démunis en se livrant à une leçon d'histoire et de courage, avec un mépris de classe totalement décomplexé.

Dans le traditionnel documentaire sur l’action du président qui lui est consacré, diffusé lundi dernier sur France 3, Macron a sorti l’une des phrases choc teintées de mépris de classe dont il a le secret. Invoquant Arnaud Beltrame, le président des riches a mis en opposition son sacrifice dans la prise d’otage du Super U de Trèbes avec « ceux qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL ».

Macron ne fait pas dans la demi-mesure et relance de fait la polémique sur les APL que le gouvernement veut faire baisser de 5 euros. Visiblement fâché de passer pour le président des riches qu’il est, avec la suppression de l’ISF et les attaques au porte-monnaie des plus pauvres (augmentation de la CSG et baisse des APL en premier lieu), Macron n’a pas voulu en rester là. Son discours sur la grandeur d’Arnaud Beltrame et les valeurs de la France comparés au besoin d’APL visait une fois de plus à museler le mouvement social en cours par la référence à l’unité nationale et à l’état d’urgence.

Le chef de l’État, qui accumule les réformes néo-libérales depuis un an avec la casse du code du travail, la sélection à l’université et la réforme du rail en cours, montre ici à quel point il méprise tout modèle social qu’il assimile à un « syndic de copropriété ». Il fustige le modèle social et se moque de la « tragédie » que représente la misère réelle que de nombreuses personnes, familles, travailleurs ou étudiants, subissent lors des fins de mois difficiles.

En contre modèle, il brandit un nationalisme abstrait et un panache qui ne fait rêver que ceux qui sont à l’abri du besoin. En effet, l’Histoire faite d’ « absolu » – comme il décrit lui-même la France – ne remplit pas les ventres. En revanche, son évocation de l’ « amour de la liberté au-delà de tout » et de la « volonté de l’égalité réelle » touche à une réalité de l’histoire de ce pays. Les révoltes et révolutions, depuis la Commune de 1871 jusqu’à mai 68 en passant par le front populaire de 36, montrent bien la volonté venue d’en bas d’en finir avec les privilèges et les discours creux de ceux qui appellent au sacrifice et à se serrer la ceinture alors qu’ils ont tous les privilèges. Et le président des riches pourrait bien en faire les frais.

Le mépris de Macron ne nous étonne plus. Le président des premiers de cordés l’affiche en toute occasion et sans honte. Mais gare à la radicalité qui monte dans toute la société où, des universités aux EPHAD en passant par les gares, la grogne ne fait que monter et où le summum de la lutte ne se contentera pas de récupérer 50 euros d’APL.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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photo montage d'illustration

photo montage d'illustration

Par Pierric MARISSAL, Loan NGUYEN et Lola RUSCIO (L'Humanité) - Le 2 mai 2018

La marche forcée vers la privatisation des services publics depuis bientôt trente ans a signé la fin des investissements, la hausse des prix, la dégradation des prestations. Les effectifs ont drastiquement baissé et les conditions de travail se sont détériorées… Décryptage.

 

« Je dis aux syndicats : n’ayez pas de craintes illégitimes, la SNCF restera publique, ce sera dans la loi et les cheminots resteront cheminots », a encore une fois promis Emmanuel Macron lors de son passage au JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, sur TF1. Sauf que les syndicats n’ont pas la mémoire courte. Ils se souviennent de Paul Quilès, qui disait à propos de France Télécom en 1990 : « Le service public est notre bien commun, tout idée de privatisation est totalement étrangère à ma démarche et celle du premier ministre. » Et de Nicolas Sarkozy, promettant en 2004 qu’« EDF-GDF ne sera pas privatisé ». Ou encore de Christine Lagarde, qui jurait en juillet 2008 que « La Poste restera, et ce n’est pas négociable, une entreprise publique ». Chaque fois, le schéma est le même. Ouverture du secteur à la concurrence, ouverture du capital du service public, transformé en société anonyme, et désengagement progressif de l’État jusqu’à la privatisation complète.

 

1- Des prix en hausse et un service rendu en baisse

 

« Depuis 2004 et l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence […]

 

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De HAUTS RISQUES pour le capitalisme français : Macron ou la fabrique à RADICALITÉ

Si, pour le moment, le macronisme avance dans la voie des contre-réformes, il n’en génère pas moins des contradictions qui pourrait couter cher, sur le plan stratégique, au capitalisme français.


Par Juan Chingo

 

« Macron ou la fabrique à radicalité » : c’est l’un des principaux éditorialistes du journal patronal Les Echos qui a titré ainsi l’un de ses éditos de la semaine. Il relate un fait significatif : l’énorme humiliation subie par Jean-Claude Mailly, le quatrième secrétaire général de l’histoire de Force Ouvrière (FO), lors du récent congrès de l’organisation. Les délégués se sont rebellés contre sa politique de soutien à la réforme du travail XXL de Macron, qui a permis à ce dernier d’obtenir la première victoire de son quinquennat quasiment sans combat. Le bilan d’activité de Mailly a été validé à une très courte majorité pendant qu’une bonne partie des délégués se sont abstenus. Le nouveau secrétaire général de la troisième centrale syndicale française en termes d’adhérents, Pascal Pavageau, s’est vu lui obligé de monter le ton dans le contexte de profonde division qui pourrait aller jusqu’à provoquer une rupture au sein de la centrale [...]

 

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Voilà pourquoi le 8 MAI est un jour férié...
Voilà pourquoi le 8 MAI est un jour férié...

La capitulation allemande

a été signée le 8 mai 1945

En France, le 8 mai est un jour férié célébrant la capitulation allemande qui a mis fin à la seconde guerre mondiale en Europe (1939-1945). Pourtant, sans vouloir jouer les pointilleux, signalons que la signature de cette capitulation ne fut pas effectuée le 8, mais le 7 mai (vers 2 heures 40 du matin) à Reims par le général Jodl (pour l'Allemagne), en présence de Bedel-Smith (États-Unis), Susloparov (Russie) et du général Sevez (France).

Elle fut accomplie à nouveau le 9 mai par le général Keitel à Berlin, à la demande des Soviétiques qui avaient expressément exigé qu'une nouvelle signature de la reddition allemande ait lieu en présence du maréchal Joukov, du maréchal Tedder, envoyé par Eisenhower, du général Saatz et de Lattre de Tassigny dans la nuit du 8 au 9 mai (le 9 à 0h28 exactement).

La date du 7 mai a rapidement été éclipsée par celle du 8 mai, suite à la décision de l'annonce officielle de la fin des hostilités par le général de Gaulle ce jour-là à 15 heures, qui a ensuite été retenue comme date officielle.

La date retenue par l'URSS, l'actuelle Russie, pour fêter l'événement n'est d'ailleurs ni le 7 ni le 8, mais bien le 9 mai.

source « tatoufaux.com »

PAR EL DIABLO

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Unilever fait part du démarrage ce mardi de son programme de rachats d'actions annoncé le 19 avril pour un montant global de six milliards d'euros, en ligne avec son objectif ...

Unilever fait part du démarrage ce mardi de son programme de rachats d'actions annoncé le 19 avril pour un montant global de six milliards d'euros, en ligne avec son objectif du groupe d'un ratio dette nette sur EBITDA de deux fois. 

Ce programme est aussi en ligne avec 'son intention de redistribuer à ses actionnaires les recettes de la cession de son activité pâtes à tartiner, à moins que n'émergent des alternatives d'acquisition davantage créatrices de valeur'.

Une première tranche du programme sera conduite jusqu'au 19 juillet au plus tard et portera sur trois milliards d'euros, montant réparti pour moitié en actions Unilever PLC et pour moitié en actions Unilever NV. 

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La CNU des personnels en lutte de l’université appelle à la grève illimitée jusqu’au retrait de la loi ORE

Samedi 05 mai 2018 se tenait la première Coordination Nationale des Universités (CNU) à la Bourse du Travail de Paris, où 80 délégués mandatés en Assemblées générales représentaient 38 établissements de l’enseignement supérieur.

L’objectif de cette CNU, dans le cadre de son Appel du 5 mai, est de construire un cadre pour « organiser nationalement les universités résistantes et de construire ensemble le mouvement d’ampleur qui permettra de faire reculer le gouvernement » sur la loi ORE, le dispositif ParcourSup et les arrêtés Licence.

Les étudiants se mobilisent, mais les personnels aussi

Si depuis plusieurs mois, les étudiants se mobilisent pour un accès ouvert à toutes et tous à l’Université, les personnels ne sont pas en reste, condamnant une sélection sociale institutionnalisée par le gouvernement Philippe, tout en étant conscients de la dégradation des conditions de travail déjà difficile qu’entrainera l’application de cette loi (réception, tri, classement et suivi des dossiers de candidature, etc.). Depuis la loi LRU (votée en 2007 sous Sarkozy-Pécresse) sur l’autonomisation des Universités, l’Etat s’est de plus en plus désengagé du financement des études supérieures, entraînant le gel des postes de titulaires, le recours massif aux vacataires et aux personnels précaires pour assurer la tenue des cours, ainsi que l’externalisation de certains services à des sociétés privées.

Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, n’a pas donné de garanties financières pour assurer cette nouvelle mission de taille aux personnels des Universités. Et nous pouvons faire le pari qu’elle ne le fera pas. Le précepte des néolibéraux, à savoir, de faire plus avec moins de moyens, est à l’œuvre depuis des décennies. Alors que les « grands établissements » qui pratiquent déjà la sélection disposent de départements administratif entier dévoués à la gestion des dossiers et sont déjà à la pointe du « marché de l’anxiété » auxquels les étudiants sont soumis, les travailleurs de l’Université publique sont condamnés à appliquer une nouvelle mesure discriminatoire, accablés pourtant par des tâches quotidiennes déjà toujours plus pressantes.

Si le mouvement des universitaires est bien inscrit dans les établissements, il paraissait indispensable de rassembler une coordination nationale de lutte. Bien qu’elle se soit peut-être réunie trop tardivement par rapport à la temporalité du mouvement étudiant - la majorité des personnels mobilisés le sont depuis le début de l’année civile -, et alors que le mouvement étudiant connaît des contradictions, il paraît toutefois indispensable d’apporter une réponse coordonnée à la hauteur de l’attaque d’Emmanuel Macron, et d’apporter des perspectives concrètes pour donner un nouveau souffle à la contestation.

Une première CNU vue de l’intérieur

Autour de 120 personnes ont participé à cette première CNU (délégués, observateurs et invités divers). Un premier tour d’horizon des luttes locales a permis d’identifier au moins deux choses. (1) Une forte combativité, et ce quel que soit le niveau de mobilisation, hétérogène selon les universités. (2) Une profonde indignation face aux réponses autoritaires de l’Etat qui sévit avec des interventions policières aujourd’hui banalisées (Sorbonne, Tolbiac, Nanterre, Montpellier, Censier, etc., et maintenant Toulouse de façon imminente).

La mémoire des combats précédents a permis d’avancer rapidement sur la question - au combien démobilisatrice - des examens. Des délégués ont rappelé à juste titre que la grève de 2009 contre la loi LRU est allée dans le mur, du fait, notamment, d’un manque de réflexions sur la tenue (ou non) des examens.

Sur la base de ces constats, et conscients de l’urgence d’un calendrier de plus en plus resserré en lien avec la suspension pédagogique estivale, les personnels mandatés de la CNU ont adopté, entre autre, les mesures suivantes :

- Grève illimitée et reconductible, avec cessation totale des activités administratives et pédagogiques ;
- La non tenue des examens et la rétention des notes ;
- Toute mesure utile pour que la question des examens ne soit pas instrumentalisée et ne pénalise aucun étudiant : report, rétention des notes, validation universelle, opposition à toute forme de délocalisation des examens, etc.

Alors que le gouvernement actuel a choisi une stratégie néolibérale du choc, souhaitant taper partout, vite et fort l’ensemble des secteurs publics, la CNU appelle à la convergence des luttes. Mais si les énoncés et les annonces ne suffisent pas à construire un rapport de force réel et massif, les mandatés se sont prononcés pour prendre contact avec les secteurs mobilisés (cheminots, hospitaliers, enseignants du secondaire et du primaire, avocats, agents des impôts, etc) et participer à des actions communes. Les Assemblées générales locales devront évidemment être forces de propositions en ce domaine, alors que des exemples de convergence concrète réussis, comme à Toulouse, se sont déjà concrétisés.

Il est vital qu’étudiants et personnels se réunissent !

Les signaux lancés par la CNU sont positifs : la pugnacité des délégués s’est traduite par des votes allant dans le sens d’un mouvement déterminé, loin de baisser les bras face à un gouvernement autoritaire. Les Assemblées générales locales bénéficient maintenant d’un état de la mobilisation national clarifié, sapant le discours dominant qui martèle l’isolement des établissements mobilisés.

Il paraît toutefois évident qu’il faut aller plus loin dans la construction unitaire du mouvement de contestation universitaire : étudiants (et en particulier la CNE) et personnels devraient se réunir dans un seul et même cadre pour construire ensemble le rapport de force. La prochaine CNU (prévue le 19 mai 2918) doit se saisir de cette question, et régler les questions problématiques soulevées aujourd’hui : le droit du vote de l’UNEF, tout particulièrement, a en effet animé le début de la coordination. Les syndicats de l’interfédérale appelant cette CNU bénéficient de deux votes distincts par organisation. Or, les délégués étudiants des Assemblées générales étaient présent en qualité de simple observateurs avec droit de parole. Certes, après un débat vif, les étudiants mandatés ont eu le droit de vote au même titre que l’UNEF, mais il paraît essentiel de clarifier le mode de fonctionnement de la CNU et de s’employer méthodiquement à contrecarrer les logiques bureaucratiques pour s’approcher au maximum d’une pratique commune de l’auto-organisation démocratique, et surtout de la réalité du mouvement social et de ses résolutions.

C’est avec cette méthode que, tous ensemble, avec les autres secteurs en lutte, que nous réussirons à faire reculer Macron.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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CADEAU : Macron offre 800 millions d'euros aux ultra-riches !

Suppression de l’EXIT TAX : pourquoi le cadeau aux riches de Macron est bien de 800 millions… au minimum !

Par Emmanuel Lévy et Étienne Girard (Marianne)

 

Bercy parle de 70 millions "seulement" perçus par l'Etat en 2017 grâce à l'exit tax, "Marianne", en citant le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, évoque un cadeau de 800 millions d'euros pour les ultra-riches... Pourquoi cette différence ? Qui a raison ? On fait le point.

 

Une broutille, l’EXIT TAX ? A en croire les chiffreurs de la majorité, cela ne fait aucun doute. Depuis qu’Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi 1er mai auprès du magazine Forbes, la suppression du dispositif qui touche les riches entrepreneurs en partance de France […]

 

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CASTANER ! la violence c'est votre politique au service exclusif des riches !

SOURCE : Le Parisien

Un important dispositif policier avait été mis en place. L’occupation n’a finalement duré qu’une heure.

Une centaine de cheminots grévistes ont envahi vendredi en début d’après-midi la cour du siège de La République en marche à Paris, rue Sainte-Anne dans le 2e arrondissement. « Ça va péter », ont chanté plusieurs d’entre eux.

Vendredi matin en assemblée générale, « on a décidé d'aller montrer notre mécontentement » aux représentants d'une majorité présidentielle qui « n'écoute absolument pas ni les Français, ni les cheminots », a rapporté Patrick Belhadj, secrétaire général de la CGT-Cheminots à Paris-Est.

L'occupation de la cour intérieure s'est faite dans le calme, selon les participants qui ont affirmé n'être « pas des casseurs, ni des preneurs d'otage ». C'est « une action purement symbolique pour interpeller les responsables de LREM sur la réforme » ferroviaire, a expliqué un cheminot.

Sortis dans le calme une heure plus tard

Les manifestants, de la CGT et de SUD-rail principalement, ont quitté la rue Saint-Anne (2e arrondissement) dans le calme peu avant 15h, après avoir été brièvement retenus, pour certains, par les forces de l'ordre présentes en nombre.

Christophe Castaner, le patron LREM, a annoncé qu’il allait déposer une plainte. « Nous sommes attachés au droit de manifester et à l'expression démocratique, mais nous ne saurions tolérer aucune forme de violence », a-t-il lancé sur Twitter.

Par ailleurs, entre 180 et 300 personnes, selon la police et la CGT, s'étaient réunies vendredi matin devant la gare de Dijon, à l'appel de l'intersyndicale (CGT, Unsa, SUD et CFDT) de la SNCF, avant de défiler en ville. De nombreux rassemblements de cheminots avaient déjà eu lieu jeudi dans toute la France.

PAR FSC

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AIR FRANCE :

Plus de 45.000 salariés

83,44 % de votants à la consultation provoquée par la direction sur sa politique salariale avec en plus à la manière monarchique le chantage à la démission du PDG en cas de refus.

Mais rien n'y a fait,

55,33 % des salariés ont rejeté les propositions de la direction et le PDG a donc donné sa démission.


RAPPELS :

Depuis 6 ans les salaires étaient gelés à Air France, le personnel avait consenti à d'importants efforts pour la bonne marche de l'entreprise.

Ce sont ces efforts qui ont donné leurs fruits, le groupe retrouvant une marge bénéficiaire de plusieurs dizaines de millions d'euros.

A partir de cette situation positive il est donc normal qu'après une période de restriction l'ensemble du personnel se batte pour une reconnaissance de ses efforts.

Demande légitime que la direction s'est obstiné à ne pas prendre en compte.

Des enseignements pour tous ceux qui luttent

Ce qui vient de se passer à Air France est riche d'enseignements pour cette entreprise mais aussi à l'échelle nationale dans un contexte de luttes pour la défense des services publics et d'opposition aux contre-réformes macroniennes.

Pour en saisir toute la portée  il faut se reporter aux lois et ordonnances modifiant le code du travail de ces deux dernières années visant à faire prévaloir les referendum d'entreprise CONTRE les mobilisations des salariés impulsées par les organisations syndicales combatives et s'appuyant sur les syndicats jaunes de collaboration.

A Air France on s'est donc retrouvé dans la même configuration : des syndicats offensifs organisant la grève pour un rattrapage des salaires, une direction prenant l'initiative de les court-circuiter en s'adressant directement aux salariés, des syndicats collabo CFDT en tête appelant à voter OUI à la consultation patronale et tentant de diviser les salariés.

L'initiative du PDG incontestablement soutenue par le pouvoir étant largement appuyée par les médias-système hurlant à la mise en danger de l'entreprise, aux pertes financières occasionnées par la grève ALORS même que la satisfaction donnée aux revendications des personnels aurait évité largement toute difficulté et que le refus de la direction a déjà coûté plus cher à l'entreprise.

Mais ce choix aurait été contraire à la politique du pouvoir de restrictions salariales (le gouvernement est présent au sein du conseil d'administration d'Air France à hauteur de 15%) pour cause de concurrence, de compétitivité et bla-bla-bla et bla-bla-bla et que pour eux il n'est pas question de toucher à la rétribution des actionnaires!

Le rejet de l'offensive du PDG et la poursuite de la grève montre la détermination des salariés à exiger leur dû, à rejeter les pratiques de chantage et le soutien des salariés aux organisations syndicales qui organisent la résistance, en même temps qu'une condamnation des orientations d'un Laurent Berger largement présent dans les médias prêtant la main aux opérations de division en accusant les pilotes de prendre en otage les autres catégories de personnel.


Le verdict est là sans contestation possible.

Un formidable encouragement au développement des luttes

Preuve que les opérations d'intox, les campagnes médiatiques qui annoncent l’essoufflement des mouvements sociaux peuvent être mises échec, que le sentiment de fatalité et d'impuissance peut être surmonté et que l'espoir peut renaître dans le peuple.

Les nombreuses grèves et rassemblements de ce mois de mai (le 5, le 14, le 22, le 26) : la promesse que l'arrogance du pouvoir qu'on nous présente comme appliquant sans coup férir sa politique de casse peut être mise en échec !

Pour peu comme le montre l'exemple d'Air France que les travailleurs refusent de se laisser diviser et se rassemblent dans l'action

***********

L'appréciation de l'historien du syndicalisme Stéphane SIROT :

 

La défaite en rase campagne du PDG d'Air France est une bonne nouvelle.
Elle fait respirer : l'air nauséabond du temps, volontiers teinté d'un bonapartisme plébiscitaire dont les ordonnances Travail ont étendu le champ d'application, reçoit un petit coup d'air frais plaisant. L'ordre dominant, tout à sa démarche de domestication des contre-pouvoir, les aime lorsqu'ils accompagnent ses décisions ; s'ils lui résistent, il cherche à se donner les moyens de les contourner. Cet exemple emblématique illustre de façon salutaire que le monde du travail, en particulier lorsqu'il peut s'appuyer sur un champ syndical déterminé, est en capacité de briser la logique de chantage à laquelle il est volontiers soumis.
Cette défaite fournit en outre un argument de poids face aux discours de tous ceux qui insistent en permanence sur le fait que les grèves seraient le fruit de "minorités" (donc illégitimes), chez Air France ou ailleurs. Comme si les mouvements sociaux se devaient au demeurant de fonctionner selon les normes des institutions politiques et de la démocratie libérale. Les luttes sociales ont au contraire constamment été, dans notre histoire, le vivier d'une démocratie alternative, fondée non pas sur une légalité délégataire de type partisan, mais sur une légitimité construite dans la dialectique représentants/représentés dont les Assemblées générales sont le lieu d'élaboration directe. De surcroît, bien des grèves de notre histoire sociale ont été et sont menées par une frange du salariat ; ce qui ne signifie en aucun cas que celle-ci porte des revendications "minoritaires". Les salariés d'Air France administrent au contraire magistralement la démonstration que ceux qui se mettent en grève forment le plus souvent l'expression d'avant-garde de griefs dans lesquels se reconnaissent y compris une large part de ceux qui ne participent pas directement à la mise en mouvement.
Accessoirement, ajoutons que le syndicalisme de lobbying de la CFDT est pour le moins interrogé par ce résultat. Moins prompts à dénoncer les réformes ultra-libérales et socialement destructrices du pouvoir macronien que la détermination et le bien-fondé des revendications des grévistes, les dirigeants de cette confédération se trouvent eux aussi désavoués. A force de trop vouloir se situer dans la sphère institutionnelle et de réfléchir/agir selon les règles établies par le pouvoir politique ou les directions d'entreprise, il arrive que l'on se trouve embarqué sur le navire à la dérive de l'ordre dominant.
Il souffle bel et bien un vent de contestation, un esprit de résistance. Jusqu'où et comment ? Il appartient à chacun de participer à construite la réponse à donner à cette question, en se gardant toutefois de le faire à partir des logiques culturelles, économiques et sociales forgées par l'éco-système capitaliste.

PAR FSC

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Dernière minute. Référendum d’Air France : accord rejeté par les salariés, le PDG démissionne

Les résultats sont tombés : 55% des salariés ont refusé l’accord proposé par la direction dans un contexte où la grève se poursuit. Le PDG d’Air France – KLM, Jean-Marc Janaillac, vient d’annoncer sa démission.

Il avait de lui-même mis sa démission dans la balance, manière de mettre sous pression les salariés du groupe appelés à voter l’accord proposé par la direction par référendum. L’annonce de la démission de Jean-Marc Janaillac n’est donc que la suite logique : les salariés ont rejeté l’accord sans appel avec un taux de 80,33% de participation.

Il faut dire que l’accord proposé par la direction était au mieux un camouflet. Alors que, après avoir saigné les conditions de travail des salariés durant des années, l’entreprise affiche des profits record. Elle proposait une hausse des salaires de seulement… 7% sur 4 ans. Très loin de l’augmentation de 67% touchés par 14 dirigeants au mois de février. Les syndicats demandent, eux, une revalorisation immédiate de 6%.

Cette décision est aussi un camouflet pour le leader de la CFDT, Laurent Berger, qui avait assimilé les grévistes d’Air France à des « preneurs d’otage » quelques jours plus tôt et avait appelé à valider la consultation des salariés.

Le PDG du groupe, dans son allocution annonçant sa démission, a assuré que « ce serait un suicide d’accepter les exigences des salariés ». Effectivement, ces augmentations ne sont pas du goût des actionnaires du groupe dans un contexte où la grève leur a déjà fait perdre près de 300 millions d’euros, preuve que ce sont bien les travailleurs qui produisent les richesses du groupe.

La direction du groupe est donc désormais au pied du mur. Le conflit se radicalise et cela n’est pas non plus une bonne nouvelle pour le gouvernement, dans le contexte où la grève des cheminots continue. Une bonne occasion pour passer à la vitesse supérieure, durcir le conflit et renverser le rapport de forces.

Crédit photo : ERIC PIERMONT / AFP

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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