SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

LOI EL KHOMRI : UNE SEULE SOLUTION,
SE BATTRE JUSQU'A SON RETRAIT.

 

Il est des moments où l’histoire se cristallise.

Elle nous porte à penser que rien n'est jamais acquis.

Qu'au contraire, lorsque nous, salariés, ''abandonnons'' le terrain des revendications, ce sont les forces du Capital qui s’emparent de celles-ci, aidées en cela par les esprits serviles qui sont au pouvoir.

Voilà ce qui en est de la Loi El Khomri.

Le Medef exprime depuis longtemps des exigences auprès de nos gouvernants.

Il a obtenu déjà de nombreux avantages en termes financiers tels que le CICE, la suppression de la Cotisation Allocation Familiale, la remise en cause de la pénibilité...

Il ne lui manque à son tableau de chasse que ce qui représente aujourd'hui le seul rempart contre la toute-puissance de l’employeur dans l’entreprise :

LE CODE DU TRAVAIL

Des décennies d'acquis sociaux disparaîtraient d'un coup si jamais les salariés laissaient faire ces malfaisants qui nous gouvernent.

Bien sûr, de nombreux employeurs ne respectent pas ce précieux Code du travail.

Cependant, lorsque les salariés spoliés de leurs droits décident de réagir, ils recouvrent les avantages qui leurs sont dus accompagnés de dommages et intérêts.

Qu'en serait-il demain lorsque cette protection universelle de millions de salariés n'existait plus ?

Allons-nous attendre sans réagir que le ciel nous tombe sur la tête ?

Ce Code du travail est la conséquence des luttes menées par les générations précédentes de salariés et notamment de leurs syndicats CGT.

Allons-nous accepter que nos enfants travaillent dans des conditions dignes du 19ème siècle.

C'est maintenant que tous les salariés doivent s'engager dans la bataille au côté de la CGT.

Demain, il sera trop tard.

Il ne s'agira pas de pleurer sur le ''feu'' Code du travail.

Il ne s'agira pas de dire : « si j'avais su ».

Il est possible d’obtenir le retrait de de ce projet de loi innacceptable pour les salariés et des pertes de droits qu'il impliquerait.

Dans la mobilisation du plus grand nombre, 70% des français se prononcent contre ce projet.

Montrons à nos dirigeants politiques qu'on ne se laissera pas imposer un recul social SANS PRECEDENT.

C'est possible, rangeons nos mouchoirs et battons-nous ensemble.

Les seules batailles perdues sont celles que l’on ne mène pas !!!

RASSEMBLEMENT JEUDI 28 AVRIL A 10H00 COURS GUYNEMER A COMPIEGNE

 

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Retrait du projet de loi EL KHOMRI

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La grève se poursuit chez Webhelp, à Lacroix-Saint-Ouen, où depuis plus de deux semaines, des salariés réclament une augmentation de salaire.
Ce lundi 25 avril, 95 personnes ont débrayé. La réunion de conciliation qui devait se tenir avec la direction et la Direccte a finalement été repoussée à mercredi, 8h30.
La grève a été reconduite.
Une nouvelle assemblée générale doit avoir lieu ce mardi matin, pour décider de nouvelles actions.
En fin de journée, ce lundi, la tension est montée d'un cran lorsque des grévistes ont ralenti la voiture du directeur, qui souhaitait quitter le site. Un blocage qui n'aurait duré que 3 minutes.

Fraternellement
La CGT Compiègne

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Contre le Projet de loi El KHOMRI

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« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! »

H. Krasucki

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Pas de solution sans justice sociale

La CGT réaffirme sa solidarité avec l’action des travailleurs Mahorais.

Le déchainement de violence et l’intervention massive des forces de l’ordre à Mayotte ces dernières heures, ne doivent pas occulter la puissance du mouvement social qui se consolide de jour en jour pour exiger l’égalité en matière de salaire, de droit du travail et de droit d’expression.

La grève générale qui s’est déclenchée à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales Mahoraises en est à son 13ième jour. Ces organisations posent depuis longtemps des revendications légitimes qui doivent de toute urgence être entendue par l’Etat et par le patronat.

En effet, ceux-ci portent des responsabilités majeures dans cette injustice qui conduit au désespoir d’une grande partie de la jeunesse. Injustice en matière d’emploi, de droit social et de niveau de vie, injustice en matière d’accès au service public, injustice en matière de sécurité des citoyens. Injustice également par la non reconnaissance des carrières des personnels du secteur public.

Alors que l’ouverture du dialogue et de la négociation sociale sont plus que jamais nécessaires, certains entendent aussi réprimer l’expression syndicale, en trainant Salim Nahouda secrétaire général de la CGT Mayotte devant les tribunaux pour avoir dénoncé cet autre fléau qui gangrène l’île : la corruption !

La CGT, apportera tout le soutien nécessaire aux salariés en lutte et à Salim Nahouda.

Cette exigence d’égalité des droits sur l’ensemble du territoire, est l’une des raisons majeures de notre mobilisation pour exiger le retrait du projet de loi El Khomri ; loi qui instaurerai de fait, un « droit du travail » différent pour chaque entreprise.

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Il faut libérer l’industrie du carcan financier !

C’est par un communiqué que le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique annonce que Frédéric Saint-Geours, représentant du Medef et ancien président de l’UIMM, devient désormais Vice-Président du Conseil national de l’industrie (CNI).

Mis en place à l’issu des états généraux de l’industrie, le CNI a pour mission d’empêcher la désindustrialisation et contribuer à la reconquête de l’industrie par le développement des filières industrielles et de l’emploi.

Convaincue que la reconquête de l’industrie est indispensable pour renforcer le système productif et dynamiser l’économie, la Cgt s’est impliquée dans les travaux du CNI depuis six ans, mettant en avant que la logique dominante de la financiarisation, de la rentabilité surtout à court terme sont les premières causes de la désindustrialisation et des suppressions massives d’emplois industriels.

Au cours des 25 dernières années, plus d’un million d’emplois industriels ont été supprimés dans notre pays. La chute de l’emploi industriel continue à cause des fermetures des sites et des délocalisations avec comme seul objectif l’amélioration des profits et de la rentabilité financière des actionnaires. Les conséquences économiques et sociales en sont graves. La disparition des bassins d’emplois, la hausse du chômage, de la précarité et de la pauvreté dans les territoires sont un terreau favorable pour l’extrême droite et menacent notre démocratie.

La CGT réaffirme que pour reconquérir l’industrie, il est indispensable de combattre la financiarisation et de mettre en place une véritable politique industrielle fondée sur la valorisation du travail et de la promotion des droits sociaux.

La CGT continue de porter cette exigence partout, y compris au sein du Conseil National de l’Industrie.

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Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale, le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus d’un mois et demi.

La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.

Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.

Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.

Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.

D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.

Pour un code du travail du 21ème siècle, Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle, Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.

Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.

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Ils ont osé : trois ans après Cahuzac, quelques jours après les « Panama papers », ils votent le « secret des affaires »

Pour ne pas remplir les caisses des sociétés offshore

Non à la directive « Secret des affaires »
Retrait de la loi El Khomri

Le scandale de Panama

Des milliers de profiteurs de l’évasion fiscale ont été expédiés sous les projecteurs grâce aux révélations des « Panama papers. » Ces révélations ne concernent qu’un seul cabinet d’affaire, Mossack Fonseca mais il en existe bien d’autres. L’ampleur des affaires d’évasion fiscale traitées par ces cabinets relève de l’artisanat si on la compare à celle des firmes transnationales. L’impunité des banques est encore une fois avérée. Selon les « Panama papers » , la Société générale, à l’aide de ses filiales suisses et luxembourgeoises avait fait enregistrer 979 sociétés offshore par l’intermédiaire du cabinet Mossack Fonseca. Michel Sapin s’est contenté de « convoquer » son directeur général.

Le scandale de la directive sur « le secret des affaires »

François Hollande remercie les « lanceurs d’alerte ». Pierre Moscovici veut instituer une liste des paradis fiscaux de l’Union européenne. Michel Sapin ajoute le Panama à la liste dérisoire des six paradis fiscaux recensés par la France. Mais dans le même temps, tous les trois apportent leur soutien au projet de directive européenne sur le « secret des affaires » alors que cette directive, si elle était adoptée, rendrait impossible des révélations analogues à celles des « Panama papers. »

Le scandale du projet de loi El Khomri

L’article 30 du projet de loi El Khomri permet à une entreprise française, qui serait en difficulté sur le seul plan comptable, de procéder à des licenciements économiques, même si le groupe international auquel elle appartient fait des profits colossaux. C’est une véritable incitation à utiliser des méthodes de dissimulation comptable analogues à celles relevées par les « Panama papers. »

La ministre du Travail reconnaît, elle-même, que le but de sa loi n’est pas de lutter contre le chômage lorsqu’elle déclare « Je n’ai jamais dit que le code du travail créait le chômage. » Son but n’est pas non plus de lutter contre la précarité puisque son projet de loi rapproche dangereusement le CDI du CDD, en facilitant les licenciements des salariés en CDI.

La loi El Khomri aurait pour seul résultat d’augmenter les bénéfices des entreprises, en obligeant les salariés à accepter la baisse de leurs salaires et l’augmentation de leur temps de travail. Pour échapper à l’impôt, une bonne partie de ces bénéfices (distribués aux dirigeants, aux actionnaires) iraient grossir les comptes des sociétés offshore, rejoignant une partie des 40 milliards accordés par François Hollande au patronat. Ces 40 milliards n’ont, en effet, servi ni à investir puisque les investissements productifs de l’industrie ont baissé de 4 % en 2014 et de 3 % en 2015, ni à réduire le chômage qui n’a cessé d’augmenter. Ils n’ont servi qu’à augmenter les bénéfices des entreprises qui ont pu, ainsi, retrouver leurs taux de marge d’avant la crise.

Rejet de la directive sur le « Secret des affaires » et du projet de loi El Khomri !

La directive sur le « Secret des affaires » sera présentée au Parlement européen le 14 avril. Elle ne doit pas être votée. Il faudra, qui plus est, rester très attentif à ce qu’il adviendrait de ce projet de directive, si le Parlement le rejetait. Le traité de Lisbonne permet à la Commission européenne de garder la main et de représenter cette directive, si elle n’était pas adoptée par le Parlement, à un moment qu’elle jugerait plus opportun.

Le projet de loi El Khomri est maintenant débattu à l’Assemblée nationale. Il doit être retiré car il n’est pas amendable, tant il est structuré, de bout en bout, par l’inversion de la hiérarchie des normes. Après les journées de mobilisation massive des 9 et 31 mars, la mobilisation s’est maintenue à un haut niveau dans beaucoup des 200 manifestations du 9 avril, malgré les vacances scolaires et universitaires. La prochaine grande étape est celle du 28 avril.

Art. de Gérard filoche

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Au siège de Sanofi, les salariés sont désormais « géolocalisés » au moyen d’une puce RFID

Depuis le début du mois d’avril, les 3000 salariés du nouveau site de Sanofi à Gentilly sont équipés d’une puce RFID (Radio Frequency IDentification) qui trace leur moindre mouvement. Officiellement, il ne s’agit que d’optimiser l’occupation de l’espace dans ces nouveaux bâtiments, conçus pour encourager le travail collaboratif. Mais les salariés évoquent un « flicage généralisé » à l’heure où l’entreprise poursuit ses réductions d’effectifs. Des caméras sont installées partout sur le site.

Tous les faits et gestes du personnel sont enregistrés et analysés. Pour évaluer l’utilisation des lieux, selon la direction. « Il ne s’agit pas de suivre les flux mais de gérer de façon simplifiée l’occupation de l’espace, comme la disponibilité des salles de réunion, des bulles, les heures d’affluence aux restaurants d’entreprise », égraine une porte-parole.

Depuis l’été dernier, ce campus arboré et 100% développement durable regroupe les personnels des sièges de Sanofi France et de Sanofi Groupe, ainsi que les unités des affaires industrielles et plusieurs départements de R&D. L’emménagement s’est accompagné de la mise en place de lieux totalement partagés pour encourager le travail collaboratif et la créativité, selon Olivier Brandicourt, le P-DG, qui a inauguré les locaux en juin 2015. Un concept d’open-space nomade qui a signé la fin des bureaux attitrés et individuels. Et a déstabilisé plus d’un collaborateur [au moment où] le groupe pharmaceutique a entamé de nouvelles coupes dans les effectifs. Au final, 615 postes vont être supprimés.

Lire l’intégralité de l’article sur le site de Liaisons sociales.

Les syndicats ont obtenu de la direction de Sanofi que les puces RFID ne soient pas intégrées aux badges eux-mêmes, mais aux porte-badge, ce qui donne davantage d’assurances en termes d’anonymisation des données. Ils ont également empêché l’installation d’une caméra face au local syndical du siège.

La direction de Sanofi se prévaut d’une autorisation officielle de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) pour l’installation de ses équipements, mais les syndicats qui ont demandé à en prendre connaissance « l’attendent toujours ».

OP

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Communiqué de presse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en BTS….). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes au côté des salariés. Elles répondent aux revendications portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en œuvre de ces mesures pour améliorer la formation et l’insertion à l’emploi des jeunes.

Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.

Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.

Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.

A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.

Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.

Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.

Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de
loi Travail.

A Compiègne nous appelons l'ensemble des lycéens, étudiants, salariés du public et du privé, retraités, privés d'emploi et tous ceux qui veulent définitivement voir ce texte disparaître à venir se rassembler le

JEUDI 28 AVRIL 2016 A 10H00

Cours Guynemer

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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