SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Réforme du travail et SMIC en Allemagne

Annelie Buntenbach, dirigeante du DGB, nous donne des précisions sur la réforme du travail et le SMIC en Allemagne.

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Communiqué UGICT-CGT

Mossack Fonseca, le cabinet d’avocats panaméen au centre du scandale et dont proviennent les Panama Papers, a répondu aux requêtes des journalistes en concluant avec une mise en garde explicite : « Il semble que vous ayez eu accès de façon non autorisée à des documents et des informations appartenant à notre entreprise et les ayez présentés et interprétés hors de leur contexte. Nous ne doutons pas que vous sachiez parfaitement qu’utiliser des informations ou de la documentation obtenus illégalement est un crime, et nous n’hésiterons pas à utiliser tous les recours pénaux et civils disponibles. »

Le projet de Directive UE sur la « protection des secrets d’affaires », sur lequel le Parlement Européen se prononcera en séance plénière à Strasbourg le 14 avril prochain, se propose justement de donner à de telles entreprises des moyens juridiques supplémentaires pour poursuivre des journalistes ou des entreprises de presse publiant sans leur consentement des documents et des informations internes.

Ce texte crée un droit au secret pour les entreprises qui est excessif : il menace directement le travail des journalistes et de leurs sources, les lanceurs d’alerte, les syndicalistes, la liberté d’expression des salariés et nos droits d’accéder à des informations d’intérêt public (par exemple sur les médicaments, les pesticides, les émissions des véhicules, etc.).

Une coalition européenne d’associations, de syndicats, de journalistes, de lanceurs d’alerte et de scientifiques (liste dans le communiqué à télécharger en pièce jointe) demande aux membres du Parlement Européen de rejeter ce texte et de demander à la Commission Européenne d’en proposer une version conforme avec les exigences de transparence. Une pétition européenne a également été lancée et compte plus de 72.000 signatures après seulement quelques jours.

La définition du secret des affaires prévue par la directive est tellement large que presque toutes les informations internes d’une société peuvent y correspondre. Cela mettra en danger toute personne qui révèle ces informations sans le consentement de l’entreprise.

Pour Patrick Kamenka, membre du comité directeur de la Fédération Européenne des Journalistes « les citoyens, les journalistes ou encore les scientifiques ont parfois besoin d’avoir accès à ces informations et de les publier dans l’intérêt général. Ils risqueraient alors, comme Antoine Deltour et Edouard Perrin dans l’affaire LuxLeaks, des poursuites judiciaires pouvant se conclure par des peines de prison et des amendes de plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est une manière très efficace d’empêcher les gens de dénoncer des cas de mauvaise conduite des entreprises. Quel rédacteur en chef peut se permettre de risquer la banqueroute de son journal ? »

Et ce n’est pas tout. Si la directive est approuvée au niveau européen, les États membres pourront encore aller plus loin quand ils l’adapteront à leurs droits nationaux, et on peut compter sur les multinationales pour les pousser en ce sens.

Pour Martin Pigeon, de Corporate Europe Observatory’, « cette bataille ne sera pas facile : les multinationales mènent un lobbying acharné depuis des années pour obtenir cette directive et ont lourdement influencé la rédaction du texte, mais le grand public n’en sait presque rien. II n’est aujourd’hui malheureusement plus possible, politiquement, d’amender le texte. Nous devons donc demander aujourd’hui aux députés européens de le rejeter en bloc, mais sans mobilisation des citoyens nous n’arriverons à rien. »

Pour Françoise Dumont, présidente de la Ligue des Droits de l’Homme, « le président Hollande vient de remercier les lanceurs d’alerte et la presse pour leur travail sur les Panama Papers et les rentrées fiscales qu’elles vont permettre. Pourrait-il soutenir publiquement Antoine Deltour (Luxleaks) et exiger que ce texte dangereux pour les lanceurs d’alerte et la presse soit retiré ? »

Contacts presse
• Patrick Kamenka, SNJ-CGT, membre du comité directeur de la Fédération Européenne des
Journalistes
• Martin Pigeon, Corporate Europe Observatory
• Sophie Binet, UGICT - CGT - Secrétaire Générale Adjointe
Contact : ramage(à)cgt.fr

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PAS DE RÉGRESSION SOCIALE, PAS DE STATU QUO !

Appel à manifester

Le nouveau scandale financier, s’il est honteux, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas surprenant !

L’argent coule à flot dans le monde et dans notre pays. Il gonfle les poches de ceux qui tous les jours nous montrent du doigt. Cette masse financière doit servir au progrès social car ce sont les salariés qui la produisent.

Pour la CGT, c’est le travail qui crée les richesses.

L’aspiration grandissante à un monde solidaire et fraternel se heurte à la voracité financière pourtant, les progrès technologiques et le développement numérique, les gains de productivité permettraient d’envisager un bond en avant progressiste, assurant une formation tout au long de la vie, une sécurité sociale professionnelle et la garantie permanente d’avoir des ressources pour vivre décemment pendant des périodes de non emploi.

La CGT, avec FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, appelle à faire du samedi 9 avril 2016 une grande journée de mobilisation partout en France.

Plus de 70 % de la population se déclarent opposés au projet de « loi travail ». Jeunes, retraités, actifs, salariés, privés d’emplois, parents, citoyens… nous pouvons contribuer à la réussite de cette journée.

Gagner des droits nouveaux, c’est aussi revendiquer, proposer des alternatives et négocier dans chaque entreprise, sur l’emploi en quantité et en qualité, les salaires, les conditions de vie et de travail, le temps de travail….

À partir d’un socle commun : le Code du travail !

Les cheminotes et cheminots l’ont bien compris !

Ce n’est pas une action de plus mais bien la mise en marche d’un mouvement puissant qui déchire le ciel obscur que nous connaissons depuis des années.

Au moment où les négociations s’engagent dans notre entreprise, l’inversion de la hiérarchie des normes contenue dans le projet de « loi travail », la remise en cause des 35 heures, seraient dramatiques pour notre corporation.

Ce n’est donc pas par solidarité mais bien parce que nous sommes concernés au premier chef que nous nous mobilisons à nouveau.

La Fédération CGT des Cheminots invite tous les salariés du ferroviaire, public et privé, à participer aux rassemblements et manifestations prévus sur tout le territoire le 09 avril 2016.

La loi travail doit être retirée, la CGT propose un Code du travail du XXIe siècle que nous devons porter ensemble.

Le 09 avril tous dans l’action !

Source: CGT DES CHEMINOTS

La mobilisation contre la réforme El Khomri se poursuit. Un nouvel appel intersyndical à la manifestation est lancé pour ce samedi 9 avril.

Dans l’Oise, les manifestants se donneront rendez-vous, à 10 heures, à Beauvais (place Jeanne-Hachette), à Compiègne (Cours Guynemer) et à Creil (à la Faïencerie).

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« Le code du travail est l’une des dernières limites à la mise en concurrence exacerbée à l’intérieur d’un groupe comme Renault »

La réforme du code du travail défendue par le gouvernement français vise à supprimer un grand nombre de protections dont bénéficient les salariés pour rendre nos entreprises plus « compétitives ». Les grands groupes tricolores ont pourtant déjà commencé de mettre en concurrence leurs usines et salariés. Fabien Gâche, délégué syndical central (CGT) de Renault, explique la stratégie de la direction, qui joue la compétition entre CDI et intérimaires, entre sites de production en France, en Espagne ou en Turquie. Objectif : baisser les salaires et augmenter le temps de travail. « Les salariés ont le sentiment qu’ils se retrouvent entourés d’ennemis plutôt que de collègues. »

L’un des arguments avancés pour justifier la réforme radicale du code du travail en France est la nécessaire compétitivité des entreprises françaises, qui serait insuffisante. La mise en concurrence des sites, à l’intérieur même des grands groupes internationalisés, existe pourtant déjà...

Fabien Gâche : La mise en concurrence a explosé au sein des grands groupes, notamment dans la filière automobile, mais le processus a débuté il y a déjà longtemps. On est peu à peu passé de grands espaces de production à une multiplicité de petits espaces que l’on a mis en concurrence les uns avec les autres. Prenons l’exemple de Renault. Jusqu’au milieu des années 1970, à l’usine du Mans, on fabriquait tout ce que l’on appelle les « parties roulantes », c’est à dire ce qui se situe sous la voiture, au niveau du train. Cette usine alimentait toutes les autres usines. Si on se mettait en grève, on bloquait tout le monde. Pour minimiser ce pouvoir de blocage, la direction a décidé d’ouvrir une usine qui avait la même activité que celle du Mans, mais en Espagne. Une usine située à Villeurbanne (près de Lyon) s’est aussi mise à copier l’activité du Mans.

Et puis, à la fin des années 80, un changement important s’est produit. Chaque entité est devenue cliente, ou fournisseur d’une autre entité. Une usine de montage comme celle de Sandouville (Seine-Maritime), est devenue cliente du Mans, qui est son fournisseur. De la sorte, on donne l’impression que ce n’est plus la direction générale qui décide de l’affectation de volumes de production, mais seulement la capacité des salariés à atteindre les objectifs qu’elle leur a préalablement fixés. La décision de la stratégie d’entreprise est ainsi déportée vers les usines en culpabilisant les salariés et la ligne hiérarchique. Sandouville, par exemple, peut être alimentée par d’autres fournisseurs que le Mans, au prétexte que la qualité n’est pas bonne, que la quantité n’est pas suffisante, ou parce que Le Mans n’alimente pas en temps et en heure l’usine de montage... il y a toujours moyen de trouver une bonne raison de changer de fournisseur, en rendant responsables les salariés de l’usine du Mans.

À chaque renouvellement de modèle, les fournisseurs – les salariés – sont appelés à des moins-disant sociaux – emplois, rémunérations... – pour espérer obtenir l’affectation de production. Aujourd’hui, la règle chez Renault, c’est que pour chaque pièce, il y a trois fournisseurs. Et on fait jouer la concurrence entre ces différents fournisseurs. L’unité du groupe s’est disloquée. D’abord au sein de Renault. Puis avec la sous-traitance. Aujourd’hui, 20 % des véhicules sont conçus et fabriqués par du personnel Renault, intérimaires compris. Le reste est sous-traité.

Le groupe Renault emploie 46 355 salariés en France sur 117 000 dans le monde, soit 40 % des effectifs en France. Quels sont les effets de ces réorganisations et de cette mise en concurrence entre « collègues » d’une même entreprise de différents pays ?

Le quotidien de travail a radicalement changé. On n’arrive plus à l’usine pour une journée de travail mais pour remplir des objectifs, qui se chiffrent par exemple en nombre de véhicules produits par salarié. Et qui exigent finalement de produire toujours plus, en étant moins nombreux, et pour moins cher. Chacun s’entend dire : en quoi contribuez-vous à l’atteinte des objectifs assignés collectivement ? En évitant de tomber malade, par exemple... Si on n’atteint pas les objectifs, la direction prévient que le véhicule que l’on fabrique pourrait être assemblé ailleurs, là où les salariés sont « meilleurs », en Turquie par exemple.

Des cycles de négociations sont engagés simultanément dans plusieurs sites différents. L’accord de compétitivité de mars 2013, engagé en France, fait peser la menace d’aller fabriquer des voitures en Espagne, ou en Turquie, en échange de la « modération » salariale, de l’augmentation du temps de travail et de la destruction de 8260 emplois. En Espagne, c’est la délocalisation vers la Roumanie ou le Maroc qui est brandie comme une menace. À Flins (Yvelines), on leur a dit « il faut accepter ce qu’on vous propose, sinon, la Clio 4 pourrait être totalement fabriquée en Turquie ». La direction dit désormais aux employés turcs qu’une partie de la production de la Clio 4 va partir en Slovénie...

Le projet de loi de Myriam El Khomri sur la réforme du code du travail en France va-t-il encourager cette concurrence ?

Bien sûr. Un accord de compétitivité dure trois ans. En septembre, la direction nous proposera un nouvel accord, qui aura la même logique que celui de 2013, avec un moins disant social accentué. Le « cycle » a d’ailleurs déjà commencé : la direction de Renault Espagne entame une négociation sur un accord dit« d’hyper compétitivité ». L’affectation de la fabrication d’une future voiture à Valladolid est conditionnée à l’acceptation par les syndicats de l’accord proposé. Qu’envisage cet accord ? Le gel des primes d’ancienneté, l’embauche de salariés en dessous de la grille des salaires, le travail du dimanche si besoin.

Si l’accord ne passe pas, les salariés sont avertis que la voiture sera fabriquée ailleurs. Pour le moment, en France, le code du travail limite la mise en concurrence exacerbée à l’intérieur du groupe. Mais si la loi El Khomri est adoptée, elle permettra que l’on travaille en France comme en Espagne ou en Turquie : par exemple le dimanche, et donc sept jours sur sept, ce qui est pour le moment strictement interdit en France. En décapitant le code du travail, le gouvernement souhaite se rapprocher de ce qui se pratique ailleurs, permettant au patronat, et à la direction de Renault en particulier, d’exacerber la mise en concurrence entre les salariés à travers le monde et d’appauvrir encore davantage les populations.

Comment cette mise en concurrence s’organise-t-elle ensuite, au sein de chaque entreprise, entre CDI, CDD et intérimaires ?

Au sein de Renault, il y a aujourd’hui autant d’intérimaires que de CDI. Sur une chaîne de montage comme Flins, les intérimaires sont même plus nombreux (2000 contre 1600 CDI). Au sein d’une même usine, il y a donc d’importants écarts statutaires. Avec différentes sociétés et contrats de travail, à la semaine, au mois, au trimestre… Cela permet de faire jouer la concurrence au sein des équipes, sachant que chaque salarié a l’espoir de garder son contrat le plus longtemps possible, que la direction gardera toujours les plus productifs et les plus « calmes ».

Les intérimaires ont toujours les postes les plus pénibles. La direction brandit régulièrement la menace de ces postes pénibles aux CDI ! Les Renault se disent que les conditions de travail des intérimaires sont certes pénibles mais qu’à tout prendre, « il vaut mieux que ce soit l’autre plutôt que moi ». L’utilisation des intérimaires est en outre présentée par la direction comme un moyen de sauver les CDI. Ils prétendent qu’ainsi, si le marché baisse, le recours à l’intérim permet de diminuer le nombre de salariés sans licencier !

La concurrence est donc permanente...

Oui. Cette stratégie génère un sentiment d’opposition quotidien, les salariés ont le sentiment qu’ils se retrouvent entourés d’ennemis plutôt que de collègues. Ce qui change radicalement le quotidien, puisque le travail, par définition, c’est la coopération. En plus, la direction embrouille tout le monde en parlant continuellement de « collaborateurs », en même temps qu’elle crée l’opposition permanente. Les effets psychologiques sont désastreux. Les salariés sont en grande souffrance, de par l’impossibilité de faire un travail de qualité.

Avec le turn-over, les désorganisations successives, le manque de personnel, la réduction des temps de conception et de fabrication... les problèmes et les mal-façons explosent. Il devient intenable pour eux d’accomplir le travail de qualité exigé, alors même qu’ils dépensent beaucoup d’énergie et d’intelligence pour y arriver. Si en plus, à la fin, on leur dit qu’ailleurs ils font mieux pour moins cher... Imaginez les dégâts sur la représentation que l’on a de l’autre. On ferme toute perspective de rencontre et de collaboration. Si on pousse la logique au bout, la direction crée le sentiment que pour survivre, il faut éliminer l’autre. C’est une logique suicidaire pour l’entreprise mais aussi pour la société toute entière. On casse complètement le tissu social et toute possibilité de solidarité. Ce qui se passe dans le monde du travail est une des causes importantes de la montée du FN.

Dans ce contexte, quel rôle les syndicats peuvent-ils jouer ?

Avec ces divisions permanentes, c’est le pouvoir patronal absolu. Les syndicats ont donc un rôle fondamental à jouer. Bien sûr, la multiplicité des statuts des salariés complique énormément notre travail – et c’est précisément fait dans ce but. Cela nous oblige à ré-inventer le syndicalisme. En travaillant à la fois au niveau macro-économique sur les stratégies d’entreprise, et aussi de manière microscopique : au niveau des gestes quotidiens, du travail réel, de ce que font les gens. Quand on prend le temps d’écouter les salariés parler de leur travail, décrire leurs activités quotidiennes, expliquer les stratégies qu’ils développent pour exercer leur métier le mieux possible, on mesure l’étendue de ce qu’ils accomplissent ! Cela redonne de la dignité, de la force dans leur légitimité à pouvoir s’exprimer et à agir.

Lorsque l’élu syndical écoute les salariés parler ainsi de leur travail, lorsqu’il les interroge pour mieux comprendre, les salariés n’apparaissent pas comme des victimes passives de l’organisation du travail. Ce sont au contraire des acteurs de la production, qui par leurs compétences et leurs tentatives, apportent une plus-value essentielle et rarement reconnue. L’intelligence et la résistance que les salariés déploient face à l’organisation, face à la standardisation, suggèrent une autre description que celle du salarié écrasé et soumis. Cela ouvre beaucoup de perspectives [1] !

Ces nouvelles perspectives pourraient-elles renouveler ce que l’on appelle le « dialogue social » ?

En construisant leurs interventions, avec les salariés eux-mêmes, à partir du réel de leur travail, les élus se retrouvent en position de force face à leur direction. Évidemment pour elle, ce qui compte c’est la finance... On ne cesse de nous dire que les accords de compétitivité marchent très bien, en ne considérant que le niveau de marge opérationnelle et le résultat net. Mais si nous abordons les questions de l’intérieur en faisant émerger le réel du travail, on démontre que cela ne fonctionne pas si bien, sans que la direction puisse le contester. Chez Renault par exemple, les retouches sur les véhicules se multiplient à cause de malfaçons. Cela occasionne d’importants surcoûts et dégrade l’image de la marque. Nous n’en sommes pas encore au stade où cette démarche est vraiment prise en compte, où la direction va accepter de changer ses méthodes. Mais si nous continuons, nous aurons des résultats encore plus probants. À commencer par une amélioration de la santé des salariés.

Cela nous oblige à nous ré-approprier la question du travail et la finalité de ce que l’on fabrique. Comment pourrait-on redessiner notre mode de production ? Quelle est la finalité de l’entreprise : produire toujours plus de bagnoles toujours plus chères, pour générer toujours plus de pognon qui ne bénéficie jamais à ceux qui produisent, avec de plus en plus de gens qui ne peuvent même pas acheter ces véhicules, dont l’usage massif pose question dans un contexte de problèmes environnementaux croissants ? Le syndicalisme doit vraiment développer cette activité syndicale au plus près du travail. C’est ainsi que nous ferons émerger de nouvelles perspectives avec le plus grand nombre de salariés.

Propos recueillis par Nolwenn Weiler

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Le Carnaval des idées reçues !!!!
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Retrait du projet EL KHOMRI

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Il ont réussi... la généralisation de la précarité
par Alessandro Vitagliano

Des réformes du droit du travail, en Espagne et Italie, ont été réalisées pour le plus grand profit des employeurs et des actionnaires, qui n’ont pas vraiment enrayé la hausse du chômage et de la précarité.
Voici le témoignages sur la réalité de ces réformes de deux syndicalistes : Susanna Camusso de la CGIL (Italie) et Ignacio Fernandez Toxio des CCOO (Espagne),

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RASSEMBLEMENT,SOLIDARITE DEVANT CHEZ WEBHELP CE LUNDI 4 AVRIL 2016 A 13 HEURES.

La CGT Compiègne appelle tous les militants,les syndiqués,tous ceux qui combattent les injustices à se rassembler pour soutenir notre camarade Bélinda menacé de licenciement.

L'inspectrice du travail Stéphanie Lassalle va rendre sa décision lundi 4 avril à la direction de Webhelp sur le sort de Bélinda Hafir

Rappel des faits :
WEBHELP COMPIEGNE ET LA CFDT : C’EST L’AMOUR…
Surtout depuis que la CGT FAPT a fait 36% des voix lors des dernières élections professionnelles. En effet, avant la CFDT était seule dans l’entreprise, tranquille pour collaborer avec la direction locale. En décembre 2015, lorsque la section CGT, emmenée par sa déléguée syndicale et déléguée du personnel Belinda, a fait grève durant une journée et gagné des augmentations de salaire, des CDI et une amélioration des conditions de travail, cela n’a pas plu à la CFDT. Leur hégémonie était sérieusement remise en cause par cette victoire de la CGT. Depuis ce mouvement, la direction du site a tout fait pour se débarrasser de la CGT et, plus particulièrement, de sa représentante la plus combative : Belinda Hafir .
LORSQU’IL S’AGIT D’ATTAQUER BELINDA…
Depuis cette lutte, Belinda ne cesse d’être la cible d’attaques. Devant les vexations que sa direction lui a fait subir, y compris en la privant de matériel adapté (Belinda étant RQTH-Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), elle a du faire valoir son droit de retrait. Les pressions insupportables ont fini par attirer l’attention de l’Inspection du Travail qui a diligenté une enquête. L’épreuve suivante pour Belinda fut une convocation, à peine les NAO débutées, à un entretien préalable au licenciement le mardi 9 février pour des faits relevant de sa vie privée (un différend de voisinage). Entretien durant lequel la direction lui a reproché d’avoir eu l’intention de fauter… même si la faute n’a pas eu lieu : Ils sont forts chez Webhelp !!!
ET CELA JUSQU'AU LICENCIEMENT QUE LA CFDT A VOTE
Le vendredi 12 février s’est réuni le CE (Comité d'Entreprise) de Webhelp Compiègne pour décider du sort de Belinda. Résultat, après avoir fait sortir de la salle le seul élu CFDT qui voulait s’opposer au licenciement de Belinda pour le faire remplacer par son suppléant, les 4 élus CFDT ont voté pour le licenciement de la déléguée syndicale CGT. En tout, sur les 6 élus, 4 ont voté pour le licenciement, 4 soit disant représentants du personnel, 4 de la CFDT qui ont sciemment collaboré avec leur direction : C’est une véritable honte pour le mouvement syndical victime, actuellement, d’attaques ignobles, que ce soit chez Good Year, Air France et ailleurs. Désormais, la CFDT Webhelp Compiègne s’allie à ce mouvement de répression contre les libertés syndicales en soutenant les agissements d’un PATRON VOYOU (déjà CONDAMNE à plusieurs reprises lors d'actions engagées devant les Prud’hommes par la CGT). Belinda attend maintenant la décision de l'Inspection du Travail qui doit trancher.
Saluons le courage de Bélinda face à cette épreuve
Fraternellement
La CGT Compiègne

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Archives,  2 juillets 2015. En quittant ses postes de députés et maire, Xavier Bertrand s'est assis sur une rémunération de 8300 euros bruts plus l'IRFM. Olivier Corsan / Le Parisien

En refusant de sacrifier au cumul des mandats, Xavier Bertrand s'est rendu compte qu'il avait perdu de l'argent.

  Aussitôt élu nouveau président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy avait juré la main sur le cœur que c'en était fini de la vieille politique et abandonné ses mandats de député de l'Aisne et de maire de Saint-Quentin, pour mieux se consacrer, disait-il, à son nouveau poste. Il n'avait conservé que son mandat de conseiller municipal.
 
L'ennui pour lui, c'est que ce changement de carrière politique s'accompagnait d'une perte de revenu. Pour y remédier, Xavier Bertrand a donc fait voter fin janvier une augmentation de 4 000 euros bruts pour le président de l'agglomération de Saint-Quentin, un poste pour lequel il ne touchait rien jusqu'à présent, rapporte La Voix du Nord ce jeudi. Avant ce vote, la somme était répartie entre les vice-présidents de la communauté d'agglomération, qui ont par conséquent perdu 2 000 euros sur leur feuille de salaire. Pour la petite histoire, ce sont eux qui ont voté pour l'augmentation de leur président.

«Je suis 5 % en dessous du maximum»

Il faut dire qu'avant d'être élu président de région, Xavier Bertrand gagnait 8 300 euros bruts par mois, sans compter l'indemnité représentative des frais de mandat (IRFM) des députés, d'un montant de 5770 euros bruts. Des sommes auxquelles il faut ajouter les avantages comme la gratuité des voyages en train, douze vols en France par an, la retraite... Trop à l'époque pour prétendre à un supplément de l'agglomération de Saint-Quentin, la rémunération des élus étant plafonnée.

En devenant seulement président du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l'élu Les Républicains ne touchait plus «que» 5239 euros bruts. De quoi lui laisser un peu de marge avant d'atteindre le plafond autorisé. «Si j’étais resté député (ndlr : il le pouvait jusqu’en 2017), ma situation aurait été plus confortable car je percevrais les mêmes indemnités, mais l’IRFM en plus», rappelle l'élu au quotidien du Nord. « Et je précise que je suis 5 % en dessous du maximum», insiste-t-il. Si Xavier Bertrand s'était prononcé contre le cumul des mandats, ce n'était visiblement pas à n'importe quel prix.

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Une seule issue : LE RETRAIT

A l’image de la tour Eiffel fermée pour cause de grève, la mobilisation pour le retrait du projet de loi El Khomri et l’écriture d’un code du travail du 21ème siècle a été un véritable succès.

Au soir de ce 31 mars nous recensons près d’1,2 million manifestants dans 250 villes avec plusieurs milliers d’arrêts de travail.

Cette mobilisation est à l’image des 70% de français qui veulent le retrait de ce projet de loi.

Dans de nombreuses manifestations, l’unité syndicale dépassait largement le cadre des organisations qui avaient appelées.

Le gouvernement doit retirer son texte. Inutile de s’entêter plusieurs semaines comme pour la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité et les mesures d’état d’urgence. Les recettes qu’il propose avec le Medef, sont toujours ringardes, cela fait plus de 30 ans en France comme en Europe que s’applique une baisse des droits des salariés, du coût du travail avec pour seules conséquences une montée du chômage et une augmentation des dividendes versés aux actionnaires (+25% en 2015).

Dans un contexte de hausse du chômage et d’explosion de la précarité, ce texte va favoriser le dumping social. Cela exacerberait encore plus la mise en concurrence entre des salariés, des entreprises sur un même territoire, une même branche. Elaborer un code du travail pour chaque entreprise, cela ne créera en aucun cas des emplois pérennes nécessaires à la relance économique et à l’investissement.

La jeunesse crie partout « on vaut mieux que ça !  » avec elle, la CGT est disponible pour construire ce «  mieux  ».

Nous proposons un nouveau statut du travail salariés avec des droits attachés à la personne et transférables d’une entreprise à l’autre, avec une sécurité sociale professionnelle pour ne plus passer par la case « chômage » en cas de changement d’entreprises.

Nous proposons de travailler moins pour travailler mieux et travailler tous. Nous exigeons une autre répartition des richesses et l’augmentation des salaires et des pensions.

Avec l’ensemble des organisations syndicales à l’initiative de ce 31 mars, nous allons proposer de poursuivre et amplifier l’action, les grèves, les manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu’au retrait de ce projet de loi et pour l’obtention de nouveaux droits sociaux.

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Grosse mobilisation ce matin à Compiègne, 2000 manifestants ont battu le pavés sous le froid et la pluie , le double de la manif du 9 mars ,malgré que l'Agglomération de Compiègne a suspendu les trajets en cars scolaires vers les lycées et maintenu le service sur le reste du réseau de bus ? . . .
Les organisations syndicales devront elles prévoir un ramassage en bus pour les lycéens vers les lieux de manifestations citoyennes ? pourquoi pas ! . . .

La manifestation s'est terminé par un barbecue géant cours guynemer,offert par La CGT Compiègne.

D'autres mobilisations sont prévues le mardi 5 et le samedi 9 avril à Compiègne (nous suivre sur ce site).

On lâche rien pour le retrait de la loi travail.

Fraternellement
Le Secrétaire Général de l'ul CGT du Compiègnois

Georges du Rouchet

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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