SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après des négociations avec la grande distribution « entachées d’irrégularités », des multinationales comme Danone, Coca-Cola ou Unilever estiment ne plus pouvoir suivre le rythme de la guerre des prix.

L’emploi sera-t-il la prochaine victime de la guerre des prix et de la bataille entre la grande distribution et ses fournisseurs ? C’est le cri d’alarme que lancent les fabricants des grandes marques de biens de consommation en tirant le bilan des négociations annuelles achevées fin février. « 40 % de nos adhérents envisagent des réductions d’effectifs cette année pour compenser les baisses de tarifs issues des accords conclus pour 2016 », affirme Richard Panquiault, le directeur général de l’Ilec, qui regroupe 75 multinationales présentes dans les rayons des super et des hypermarchés français (Coca-Cola, Danone, L’Oréal, Unilever, Nestlé, etc.).

« Plus d’autres variables d’ajustement que l’emploi »

Bien sûr, au final, toutes ces sociétés ne lanceront pas des plans de suppressions de postes, mais, poursuit-il, « après trente-six mois de baisse des prix, cela indique qu’elles n’ont plus d’autres variables d’ajustement que l’emploi. Les budgets consacrés à l’innovation et au marketing ont déjà été réduits ».

L’Ilec pointe que 85 % des produits de grandes marques ont vu leurs prix rognés en 2015, avec des reculs de plus de 4 % pour près de la moitié d’entre eux. Un constat qui intervient quelques jours après la publication du rapport de l’Observatoire des prix et des marges : alors que les prix agricoles ont baissé en moyenne de 2,4 % en 2015, les tarifs payés par les consommateurs pour les produits alimentaires ont légèrement augmenté (+0,5 %). L’Association des entreprises agroalimentaires (Ania) estime même que les marges brutes du secteur sont « au plus bas depuis 1974 ».

Des ventes qui stagnent

Le problème, c’est que cette baisse généralisée des prix n’est pas compensée par une hausse des volumes, puisque, pour la première fois depuis 2011, les ventes ont stagné l’an dernier dans les super et hypermarchés. Ajoutez un contexte de guerre des prix entre grandes enseignes, désormais prises dans une spirale de promotions permanentes, et vous obtenez des négociations commerciales entre distributeurs et four­nisseurs, censées fixer les prix pour l’année à venir, particulièrement tendues.

«  Pour la première fois, la date butoir officielle du 29 février n’a pas été respectée, avec 20 % des contrats signés au-delà », estime Richard Panquiault, qui dénonce des processus « entachés d’irrégularités de la part des grandes centrales d’achats et des accords signés sous la ­contrainte. » 

Contactée par « Les Echos », la Fédération du commerce et de la distribution n’a pas souhaité réagir à ces accu­sations. L’Ilec, qui s’est plaint de la situation auprès du ministre de l’Economie, appelle la répression des fraudes à enquêter sur ces retards.

 Lesechos.fr-04/05/2016

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Antoine, un Camarade brancardier de Vichy, militant de la CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne) et militant à la CGT, a été placé en détention provisoire après avoir refusé la comparution immédiate. Il avait participé à l'occupation du Conseil Municipal de Clermont-Ferrand vendredi 29 avril dernier. Lors de cette action, à l'appel de Bianchi, maire PS, les flics avaient évacué la salle à coups de matraques, de gazeuses et de taser. Marc Fernandez, chef de toute la police du Puy de Dôme, dirigeait ses troupes. En première ligne dans la répression, il s'est pris une enceinte en pleine tête dans la cohue. Les flics se jettent alors sur notre Camarade et l'arrêtent.

Au procès qui a eu lieu ce lundi 2 mai, notre Camarade a refusé la comparution immédiate. Mais le procès est politique. La justice veut faire des exemples de celles et ceux qui refusent de baisser la tête. Quel que soit sa situation ou les arguments de l'avocat, il est puni pour son engagement révolutionnaire. Il est placé en détention provisoire jusqu'à son procès le 26 mai prochain.

Les violences policières de vendredi dernier et la répression qui s'accumule à Clermont (3 procès à venir, les 10 et 23 mai et le 7 juin) montre bien que la justice n'est pas aveugle comme veut bien nous faire croire le mythe républicain mais qu'elle touche principalement les couches les plus pauvres de la population et les révolutionnaires. C'est ça la justice de classe : « file bien droit, tête baissée, et si tu la ramènes, tu sais ce qu'il t'attend ». Mais comme nous l'avons déjà dit et répété, nous ne nous laisserons pas intimider. Ils peuvent bien essayer de « faire des exemples », ce n'est pas ça qui fera tomber notre détermination, bien au contraire !

Nous appelons à une manifestation ce samedi 7 mai à 14h, place Delille, à Clermont-Ferrand

Face à la répression, rendons coup pour coup !

Liberté pour Antoine ! Arrêt des poursuites !

PS : Nous remercions toutes les initiatives déjà lancées pour la solidarité et appelons à les multiplier.

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Nouvelle offensive dans les McDo Magenta, Bonne Nouvelle, Grands Boulevards, Opéra à Paris... Tous fermés ! relocalisons les profits pour un salaire à 13€/h

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Un accident grave est survenu sur le site de Paluel le 31 Mars 2016 aux environs de 13h au sein du Bâtiment Réacteur 2 du CNPE (le réacteur était à l’arrêt pour les opérations de maintenance liées à sa Visite Décennale et au Grand Carénage) : Lors des opérations liées à l’évacuation du générateur de vapeur (GV 42), celui-ci est tombé de toute sa hauteur sur le plancher du Bâtiment réacteur (un GV mesure 22m de hauteur et pèse environ 465 tonnes).

9 personnes étaient présentes au moment de l’événement. Tous sont salariés d’entreprises prestataires les opérations d’extraction des GV sont à la charge d’un GMES (Groupement Momentané Economique et Solidaire d’entreprises) ; l’un d’eux a reçu un choc à la poitrine, il n’a pas été hospitalisé.

Ce troisième accident (Au préalable : Incendie du condenseur et chute du palonnier extérieur) depuis le début du grand carénage met le CNPE de Paluel dans une situation compliquée. Ce dernier est d’un degré plus important et pourrait avoir encore plus de répercussion sur le redémarrage de la Tranche 2.

Si personne aujourd’hui ne peut affirmer en connaitre la cause, personne ne peut savoir quelles conséquences cet accident industriel sans précédent, aura sur l’avenir.

La CGT alerte depuis le début de ce chantier sur les « presque accidents », accidents, les non qualités et sur la dégradation des conditions de travail des salariés, au travers des rencontres avec les directions locales et nationales et par le biais du CHSCT.

Pour la CGT, il ne fait aucun doute que la situation du CNPE de Paluel résulte directement des choix de politiques industrielles désastreuses mises en place par la direction d’EDF au plus haut niveau.

Pour la CGT, travailler dans le nucléaire n’est pas anodin. Les salariés statutaires et prestataires doivent bénéficier de droits sociaux de haut niveau pour effectuer leur métier avec sérénité, c’est un gage de sécurité et de sûreté des installations nucléaires du pays.

Ce nouvel accident majeur sur le parc nucléaire vient illustrer la perte de maîtrise et d’influence qu’ingénieurs, techniciens et ouvriers du nucléaire ont subie depuis des décennies au profit de la finance et des plannings.

La CGT va mettre tout en œuvre au travers du CHSCT pour s’assurer que chaque salarié travaille dans des conditions de sécurité optimales et dans le respect de la législation du travail.

Enfin, chacun le sait depuis les années 1970, la CGT a porté à bout de bras et défendu, sans jamais faillir, le programme électronucléaire en France, nous sommes attachés à notre outil industriel et nous voulons qu’il continue à porter sa contribution au service public de l’électricité.

La CGT est la seule qui ose dénoncer de telles pratiques, pour obtenir l’amélioration des conditions de travail des prestataires.

Les membres du CHSCT entendent faire tout leur possible pour contribuer à une meilleure compréhension de cet événement, notamment au cours de l’enquête qu’ils ont commencé à réaliser. Ils craignent cependant de ne pas pouvoir prendre toute la mesure de l’événement et de ses enjeux en termes de prévention des risques.

A l'initiative des membres CGT, une résolution demandant une expertise pour risque grave a donc été soumise au vote le Vendredi 29 Avril 2016. Celle-ci a été adoptée à la majorité (12 "Pour", 0 "Contre", 2 "Abstention") : Les membres CGT, CFE-CGC et FO ont émis un avis favorable. Alors que les membres CFDT se sont abstenus en argumentant qu'une expertise était déjà en cours. La Présidente de l'instance a confirmé qu'aucune expertise n'était en cours, hormis l'expertise judiciaire qui ne traite pas les mêmes champs qu'une expertise CHSCT.

Conformément à l’article L.4614-12 du Code du Travail, les membres du CHSCT ont donc décidé de recourir à un expert agréé par le Ministère du Travail.

La mission confiée à l’expert aura plusieurs objectifs :

- Analyser l’accident, son déroulement et ses différentes causes.

- Analyser les risques ou les facteurs de risques révélés par cet accident.

- Analyser les conditions de travail des différents acteurs participant aux opérations d’extraction des GV.

- Aider les CHSCT à avancer des propositions de prévention de ces risques professionnels et des pistes d’amélioration des conditions de travail. 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Victoire pour les sous-traitants du nucléaire : la « faute inexcusable » d’un employeur enfin reconnue

par Nolwenn Weiler

C’est une première en France : la « faute inexcusable » d’un employeur vient d’être reconnue, suite à la mort d’un sous-traitant du nucléaire, Christian Verronneau, emporté par un cancer broncho-pulmonaire à l’âge de 57 ans.

C’est le tribunal des affaires de la sécurité sociale (TASS) de l’Essonne qui a reconnu la faute inexcusable de la société Endel le 15 avril 2016. La reconnaissance de la faute inexcusable signifie notamment que l’employeur n’a pas pris les mesures nécessaires pour préserver le salarié des dangers auxquels il était exposé. Une reconnaissance obtenue jusqu’à présent dans de nombreux cas pour les victimes de l’amiante, qui permet le versement d’indemnités aux salariés victimes – ou à leur famille ou ayant-droits en cas de décès [1].

Christian Verronneau, qui a travaillé pour Endel, une filiale du groupe Engie (ex-GDF Suez), pendant 30 ans, a passé sa vie professionnelle dans les centrales nucléaires françaises, enchaînant les tâches très dangereuses : « Il devait décontaminer les piscines de refroidissement du bâtiment réacteur, décrit Philippe Billard, du collectif Santé/sous-traitance, qui réunit les salariés de la sous-traitance des industries nucléaires et chimiques. Il faut passer les parois au karcher, avec des produits spéciaux. Les poussières qui volent sont très contaminées. » Autre tâche extrêmement dangereuse qui faisait partie du quotidien de travail de Christian Verronneau : la pause de matelas de plomb sur la tuyauterie – hautement radioactive – des centrales nucléaires, pour éviter que les travailleurs intervenant au niveau (ou à proximité) de ces tuyauteries ne se prennent trop de rayons.

« EDF délocalise ses cancers vers les salariés sous-traitants »

« Cette reconnaissance de la faute inexcusable de Endel permet de briser l’invisibilité des décès pour maladie professionnelle des salariés de la sous-traitance du nucléaire », avance Philippe Billard. Ils sont près de 30 000 en France, pour un millier d’entreprises, à assurer quotidiennement la maintenance des centrales nucléaires. Le recours massif à ces intervenants extérieurs permet à EDF de réduire ses coûts et de ventiler les doses de radioactivité qui, auparavant, se concentraient sur les agents EDF. « Les sous-traitants encaissent 90 % de la dose annuelle d’irradiations reçue dans les 59 réacteurs nucléaires français », tempête Philippe Billard. Mais ces travailleurs ne sont pas suivis médicalement, puisqu’ils ne font pas partie d’EDF. « L’entreprise, et l’État peuvent donc continuer à nous faire croire que le nucléaire est sans risques ! C’est n’importe quoi ! En fait EDF délocalise ses cancers vers les salariés sous-traitants. » Ces travailleurs se qualifient d’ailleurs eux-mêmes de « viande à rems », ancienne unité de mesure de la radioactivité (on parle maintenant de sieverts).

« Nous espérons que cette première victoire va aider les collègues à parler, poursuit Philippe Billard. Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de gens malades ». Les salariés
sous-traitants aimeraient se voir appliquer un contrôle médical adapté, à vie. « Il faut arrêter de sacrifier des salariés au nom de l’emploi, insiste Philippe Billard. La radioactivité, c’est en fait un danger de mort différé pour les salariés. Ce n’est pas tolérable. Nous pensons que cette industrie devrait être arrêtée, elle est trop dangereuse, elle fait partir les gens trop tôt. Et ce n’est pas un anti-nucléaire qui l’affirme, mais un syndicaliste soucieux de la santé des salariés. »

Nolwenn Weiler

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Ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs

L’Insee annonce une amélioration de la situation économique : au premier trimestre 2016, le PIB aurait augmenté de 0,5 %, la consommation des ménages se serait redressée fortement (+1,2 %) et l’investissement serait dynamique (+0,9 %).

Ces données viennent donc compléter celles relatives à la « baisse du chômage » et conforter les propos du Président de la République selon lesquels « ça va mieux » et sa « politique de l’offre » consistant à donner encore plus aux entreprises pour « améliorer leur compétitivité ».

Mais « ça va mieux » pour qui ? Certainement pas pour le monde du travail, c’est-à-dire la majorité de salariés, de privés d’emploi et de retraités.

La hausse annoncée de la consommation des ménages ne se repose pas sur une dynamique salariale. Elle s’explique essentiellement par la baisse des prix des matières premières, surtout le pétrole, avec ses effets négatifs particulièrement sur les pays exportateurs de pétrole à forte population comme l’Algérie, et sur l’environnement car elle va à l’encontre des efforts nécessaires pour réduire les émissions de CO2.

Pour les travailleurs, l’indicateur le plus important d’une véritable amélioration durable de leur situation est bien la hausse de salaires et de l’emploi stable.

En euros constants, c’est-à-dire en tenant compte de l’évolution des prix, les salaires, les pensions et les minima sociaux stagnent, voire diminuent pour certaines catégories.

Quant à l’emploi, c’est surtout la précarité qui monte. Presque neuf emplois nouveaux créés sont précaires. De plus, la durée moyenne des contrats diminue. Les jeunes et les femmes sont particulièrement touchés.

Ce qui se redresse de façon incontestable est le taux de marge des entreprises grâce à la générosité du gouvernement. Ainsi, le CICE sera transformé en exonération de cotisation sociale, ce qui anéantit toute possibilité d’intervention des salariés et de leurs représentants sur l’usage que font les entreprises des 20 milliards d’euros alloués chaque année à cette fin.

Il faut rappeler qu’un milliard d’euros équivaut à 20 000 emplois payés 50 000 euros par an, cotisations sociales des employeurs comprises. Autrement dit, au lieu de verser 20 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie en termes d’emplois, on pourrait créer, avec et argent, 400 000 emplois pour mieux répondre aux besoins et aux attentes de la population.

La contrepartie de la générosité du gouvernement à l’égard des entreprises est d’une part l’austérité pour la population, pour les services publics et pour les collectivités, et d’autre part le développement de la précarité, à l’image du projet de loi El Khomri.

Ça ira vraiment mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs. C’est pourquoi la Cgt mobilise contre l’austérité et contre les lois favorables au patronat.

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MANIFESTATION DU DIMANCHE 1ER MAI DANS L'OISE CONTRE LA LOI TRAVAIL ! . . .

CREIL A 10 HEURES PLACE CARNOT

Fraternellement
L'UD CGT Oise

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Manifester n’est pas un crime !

Au lendemain des mobilisations du 28 avril, la CGT se voit à nouveau dans l’obligation de dénoncer la répression que subissent les militants syndicaux, ainsi que toute personne exerçant son droit de s’organiser et de manifester.

Ainsi, Jeudi 28 avril 2016, à Saint-Denis, deux syndicalistes ont été arrêtés lors d’une manifestation dans le cadre de la mobilisation contre la loi « travail ». Les deux manifestants ont été placés en garde à vue, accusés d’avoir commis des violences contre les forces de l’ordre. Ils sont cités à comparaître aujourd’hui à 13 heures au tribunal de Bobigny.

Dans le même cadre, deux militants cheminots de Villeneuve St Georges ont été arrêtés lors de la manifestation de Paris, et sont actuellement toujours en garde à vue.

Nous condamnons fermement les arrestations, les gardes à vue sommaires, tout autant que les comparutions immédiates, symbole d’une justice expéditive.
Nous exprimons toute notre solidarité envers ces militants, arrêtés alors qu’ils exerçaient légitimement leur droit à manifester.

Ces arrestations sont injustifiées et les accusations formulées mensongères.

Nous exigeons l’abandon immédiat des poursuites judiciaires.

Nous rappelons que les pouvoirs publics, garants de l’Etat de droit, doivent assurer la protection de toutes et tous et doivent permettre à celles et ceux qui le souhaitent, de manifester dans de bonnes conditions.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le géant mondial des boissons et des collations PepsiCo est complice des violations persistantes des droits humains commises par son fournisseur dans l’État indien du Bengale occidental. Depuis 2013, les membres de l’UITA soutiennent un groupe de travailleurs courageux qui ont perdu leur emploi parce qu’ils ont tenus à exercer leur droit à former un syndicat. La société qui les a licenciés, Radhakrishna Foodland Pvt. Ltd (RKFL), gère des entrepôts sous contrat exclusif avec PepsiCo.

Au cours de ce conflit de longue durée, il a unilatéralement remplacé les contrats de travail d’un an, déjà précaires, par des contrats d’une durée de trois mois, rendant les droits plus inaccessibles encore. Et PepsiCo, qui se targue d’avoir un code de conduite strict des fournisseurs et un engagement ferme en faveur des normes internationales en matière de droits humains, soutient sans réserve les pratiques de son fournisseur.

L’incapacité persistante de PepsiCo à reconnaître et à corriger ces violations continues des droits humains la rend complice de ces nouveaux abus – une complicité qui réduit à néant son code fournisseur et son prétendu engagement envers les droits humains.

STOP À LA COMPLICITÉ DE PEPSICO! CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE À PEPSICO!

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Faire chuter la précarité, un enjeu de la loi travail et dans la négociation assurance chômage

Si les chiffres du chômage peuvent apparaître très bons pour le mois de mars 2016, une analyse plus fine montre la dégradation de la qualité de l‘emploi.

En effet, si on observe une baisse du nombre de demandeurs d’emploi de 60 000 en catégorie A, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie B et C (+51 000) ne cesse de croître. Ceci marque une nouvelle évolution négative de la précarité dont souffrent nombre de salariés et qui coûte très chère à l’assurance chômage et à la société.

Les seniors, comme les chômeurs de très longue durée, sont toujours les dindons de la farce avec une nouvelle hausse du chômage dans cette catégorie.

Les propositions du MEDEF dans les négociations chômage tournent autour de nouvelles règles de calcul de l’indemnité, plus de sanctions pour les demandeurs d’emploi, moins d’allocation avec une dégressivité, passer l’âge à partir duquel on peut bénéficier en tant que sénior d’une durée d’allocation de 36 mois, de 50 ans aujourd’hui à 59 ans. Les seniors sont doublement victimes, du chômage et de la négociation. Mais rien n’est joué, il nous faut imposer des recettes nouvelles !

C’est bien de la qualité de l’emploi dont il faut parler, de la protection des salariés et d’un nouveau code du travail du 21ème siècle qu’il nous faut construire.

Pour ce faire, la mobilisation est une nécessité, d’abord le 28 avril prochain à l’appel de 7 organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens puis le 1er mai.

Oui c’est un éternel recommencement parce que le rapport de force est la seule condition pour que les générations qui vont se succéder aient une meilleure vie que les précédentes.

Loi travail, assurance chômage, même combat.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Les camarades de Webhelp Compiègne étaient en grève depuis le 8 avril, aujourd'hui, enfin, un accord a été trouvé.
Sans rentrer dans le détail, au global, l'accord prévoit le paiement d'une partie des jours de grève, le reste prélevé à hauteur d'un jour par mois (ou transformé en CP).

Tout un pan de l'accord est consacré au dialogue social avec des droits nouveaux qui seront prochainement appliqués dans l'entreprise.
Mais le plus important reste la mise en place d'un accord sur l'intéressement des salariés, voilà de quoi améliorer leur pouvoir d'achat.

Les camarades peuvent etre fiers d'eux car malgré une direction complètement fermée au dialogue, ils ont réussi à décrocher un vrai plus avec cet accord sur l'intéressement.
La CGT s'est renforcée durant ce conflit, des militants se sont révélés, et désormais c'est une vraie équipe soudée qui s'est constituée, solidaire.

Les collègues savent quel syndicat les défend et pour qui il faudra voter lors des prochaines élections.
En attendant, les collègues ont mené un long conflit, donc notre syndicat met en place une caisse de solidarité.

Merci d'envoyer vos chèques de soutien à l'ordre de la CGT FAPT Oise (inscrire solidarité CGT WH au verso), l'adresse :
CGT FAPT Oise
BP 83
60106 CREIL Cedex.

Fraternellement
La CGT FATP Oise

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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