SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
L’usine Smart mise en vente après des

 

années de chantage à l’emploi

L’annonce a été faite ce vendredi : l’usine Smart de Moselle va être mise en vente par Mercedes. Pour les 1.500 salariés qui travaillent sur le site de Hambach, la nouvelle est tombée comme une véritable trahison après des années de chantage à l’emploi de la part de la direction.

 

Scandale

JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Après avoir promis 500 millions d’euros d’investissement pour produire en Moselle trois nouveaux SUV Mercedes thermiques et électriques, la direction du groupe fait volte-face et annonce ce vendredi 3 juillet 2020 à 11h que les véhicules ne seront plus produits à Smartville. Elle cherche un repreneur.

Suite aux annonces de Mercedes, la production a été arrêtée ce vendredi, à l’appel de l’intersyndicale. Entre 800 et 1.000 salariées, soutiens et déléguées syndicaux ont manifesté ce vendredi matin à Sarreguemines pour dénoncer la trahison du groupe derrière le mot d’ordre de maintien des emplois. Le cortège a largement été soutenu par la population qui a applaudi depuis leurs fenêtres et leurs balcons.

Les salariés de l’usine se sentent d’autant plus trahis qu’ils subissaient un chantage à l’emploi inacceptable qui leur avait imposé des baisses de salaires depuis cinq ans. En effet, en 2015 avait été conclu un plan de compétitivité baptisé "Pacte 2020" qui prévoyait le retour à 39 heures de travail hebdomadaires, payées 37, « pour permettre de sauver l’usine », signé par tous les syndicats ; mais signer avec le patron, c’est, en définitive, se tirer une balle dans le pied.

Cette affaire constitue un exemple tragique des limites du dialogue social, avec les syndicats qui rentrent bien souvent dans le piège du chantage à l’emploi. Ces dernières années nous ont démontré que le chantage à l’emploi est devenu la première étape vers une liquidation de l’usine, et qu"elles sont une manière pour les groupes industriels de rentabiliser au maximum leurs dernières années d’exploitation.

Les grands groupes industriels tentent de justifier ces fermetures et chantages à l’emploi sous prétexte de non-rentabilité, notamment due à la crise économique engendrée par la situation sanitaire. Face à ces « justifications », il est nécessaire que les salariés et sections syndicales exigent l’ouverture du livre des comptes de l’entreprise afin que les salariés puissent eux-mêmes constater l’état des finances de l’usine. Et quand bien même le livre des comptes de la société lui serait défavorable, il est nécessaire d’exiger la levée du secret commercial de la branche entière afin que les salariés puissent analyser d’eux même, où sont réalisés les profits, le montant des dividendes reversés aux actionnaires, les rémunérations des dirigeants, et la nature des investissements réalisés par la société. Ces exigences sont d’autant plus nécessaires que les logiques de chantages à l’emploi sous menace de fermeture se multiplient ces dernières semaines.

Les dirigeants de la section syndicale de la CGT disent "tomber des nues" après avoir accordé une confiance totale à la direction de Smart sur la base de « promesses » dont l’actualité nous rappelle que trop souvent ce qu’elles valent. La vente de l’usine Smart démontre la nécessité de refuser en bloc et de combattre immédiatement toute logique de chantage à l’emploi lorsqu’elles sont avancées dans les CSE. Mais cela n’est pas une fatalité, puisque se battre pour le maintien de tous les emplois, c’est une lutte de tout le mouvement ouvrier. C’est pourquoi la mobilisation doit s’élargir sans concession avec des appels de tous les secteurs automobiles et de la sous-traitance du pays.

La construction des Smart électriques devrait continuer jusqu’en 2022-24 afin d’honorer les commandes, mais il est fort probable que la direction tente par tous les moyens de fermer le site avant 2024. Les salariés sont d’autant plus inquiets pour leur emploi, de par le contexte économique actuel et les conséquences indirectes d’une fermeture entraîneraient de très nombreux licenciements chez les sous-traitants.

Les directions des grandes centrales syndicales doivent donc impérativement proposer un plan de bataille sérieux de l’ensemble du monde du travail face aux volontés du patronat de faire payer la crise aux travailleurs. Et commencer déjà par imposer la grève dans l’usine et en faire un emblème de résistance nationale contre les fermetures d’usines et des licenciements.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
75 millions d’euros alloués pour le
renouvellement des véhicules de la
police et de la gendarmerie

 

Alors que les masques permettant de se protéger du Coronavirus ne sont toujours pas gratuits malgré leur port désormais obligatoire, un budget de 75,3 millions d'euros va être alloué à la police.

 

Et pour les masques ?

Source photo : AFP

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2020, un amendement du gouvernement a été adopté par le Sénat. Celui-ci consacre 75,3 millions d’euros supplémentaires, dès cette année, pour renouveler les véhicules motorisés de la police et de la gendarmerie ainsi que pour les munir de vélos supplémentaires.

Le ministère de l’intérieur s’est félicité dans un communiqué de l’adoption de cet amendement, déclarant vouloir de « meilleures conditions au profit d’un meilleur service public ». Cet amendement rappelle la mesure ridicule proposé par EELV dans son programme aux municipales de Lyon : dorénavant les policiers se déplaceront en vélo. C’est la même façade verte dont le gouvernement cherche à couvrir ses politiques répressives, expliquant qu’il s’agirait de doter la police de véhicules plus vert et produits par des entreprises françaises, comme Renault.

Mais en réalité, le fait que la police roule avec des véhicules verts n’aura aucune incidence sur son rôle : réprimer la population et maintenir l’ordre. Les policiers qu’ils soient en vélo, en voiture plus ou moins polluante continueront d’opprimer et de tuer la population. Surtout, il s’agit encore une fois de se servir de l’écologie, aspiration réelle d’une partie de la population pour appliquer des mesures qui serviront en définitive à renforcer la répression.

Dans la droite lignée des dernières sorties du gouvernement sur « l’insécurité » et le « séparatisme », cette mesure comprise dans le budget de gestion de la crise, vise à servir sa politique sécuritaire. Un moyen de faire oublier sa gestion de crise et les mesures anti-sociales, derrière le volet du maintien de l’ordre et dans une situation de polarisation importante, entre le mouvement anti-raciste et l’offensive raciste de la droite dure. Le gouvernement veut apparaître comme unificateur, tout en servant ses objectifs : gérer la crise par l’individualisation de la gestion du risque et la répression.

Par ailleurs, ces 75,3 millions d’euros consacrés à la police, tombent au même moment que le définitif refus de Macron concernant la gratuité des masques pour toutes et tous : « l’Etat n’a pas vocation à payer des masques ». Les masques sont désormais obligatoires dans tous les lieux clos, leur absence de port est punie d’une amende pouvant atteindre 1500 euros en cas de récidive sous 15 jours. La condamnation peut même aller jusqu’à 6 mois de prison ferme si trois récidives ont lieu en 1 mois. Ces sanctions ont lieu alors même que cette absence de port peut être liée aux prix élevés de ces masques rendant leur achat pour beaucoup impossible. Il y a donc un énorme décalage de priorités entre débloquer de l’argent pour verdir les véhicules de la police et permettre à toute la population de se munir de suffisamment de masques pour se protéger du virus. Finalement la ligne répressive est claire : policiers mieux munis, population toujours à risque et sanctionnée si elle n’a pas les moyens de se protéger.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Massy : chez CGG, la crainte d’un plan social

Le 23 juillet 2020 

Une quinzaine de salariés se tient devant l'immeuble. Tous espèrent en apprendre plus sur un éventuel plan social au sein de l'entreprise. Après une mobilisation contre le plan social prévu chez Nokia, c'est le site de CGG – entreprise de géosciences, spécialiste de l'exploration des sous-sols pour les compagnies pétrolières - qui se mobilise, dans la crainte de suppressions de postes.

La CGT organisait un rassemblement ce jeudi à Massy, après la réunion du comité social et économique (CSE), pour entretenir la mobilisation pendant l'été. Irène Huard, déléguée syndicale, n'y attendait pas une foule compacte : « Évidemment, ce n'est pas la meilleure période. Les employés sont encore en télétravail, pour la plupart, d'autres sont en vacances. Mais ce n'est pas au nombre de présents que l'on mesurera le succès de la mobilisation. »


80 à 100 postes menacés selon la CGT

 

« On en sait plus sur le calendrier ? », demandent les présents. Micro collé au masque pour bien se faire entendre, Michel Hacquart, secrétaire SNGG (Syndicat national de la géothermie et de la géophysique) CGT, répond par la négative et ajoute : « Ce que nous demandons c'est une information claire et transparente de la part de la direction ». Selon la CGT, 80 à 100 postes pourraient être supprimés sur un total de 370. Plusieurs centaines de licenciements auraient déjà eu lieu dans les sites étrangers du groupe.

Michel Hacquart estime que « la direction utilise le prétexte de la crise sanitaire » pour restructurer l'entreprise « plus que nécessaire ». Selon les syndicats, les réserves financières seraient suffisantes pour affronter la dette et passer la crise sans licencier. Ce sont essentiellement des postes d'ingénieurs et des emplois liés à la recherche et développement qui semblent menacés.

 

Un recul de l'activité cette année

 

Du côté du groupe, on l'assure : « Aucun plan social n'a été annoncé à ce jour. C'est une crainte des syndicats que CGG suit de près. » L'entreprise concède toutefois : « Nos clients [NDLR : des compagnies pétrolières, en majorité] ont baissé leurs dépenses d'exploration de 25 à 30 % cette année. » Un élément qui ne rassure ni les employés ni les syndicats. Michel Hacquart explique : « Les compagnies pétrolières peuvent se passer de faire de l'exploration de sous-sol pendant quatre ou cinq ans sans problème. Or, nous sommes le premier maillon de la chaîne d'exploration, donc les premiers affectés… »

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Volkswagen SAINT NAZAIRE : contre la restructuration et les licenciements !

Ces suppressions de postes alliées à l’éviction récente du PDG de MAN Energy solutions France et à la mise en vente du groupe mettent en péril le devenir des moteurs de la marque Pielstick développés et construits à Saint-Nazaire.

Ces moteurs ayant des applications stratégiques pour l’Etat notamment en marine nationale et en groupe de secours dans les centrales nucléaires, nous espérons vivement que les pouvoirs publics ne resteront pas indifférents à cette situation et qu’ils interviendront pour permettre à une entreprise profitable de bénéficier d’un projet de développement et non de récession tel qu’il se dessine aujourd’hui."

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Dites, comment ça va docteur Véran, accessoirement en charge de la Santé par un ex-banquier d'affaires placé à l'Elysée par le capital?

 

Parce que je viens de lire Le Monde, un quotidien pourtant gentillet avec le gouvernement: "En France, le Covid-19 a beaucoup tué dans les villes pauvres. Une étude française met en évidence un excès de mortalité particulièrement important dans les communes les plus modestes. En cause, le surpeuplement des logements et la nature des emplois occupés."

 

Pourtant, c'est gravé dans le marbre de la Constitution, dont l'application est sous le regard avisé du Conseil constitutionnel, la France est une république sociale. Et le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis. Sources: site du gouvernement sur les principes fondamentaux de la République.

- Et pour les masques, docteur Véran, vu que leur port est obligatoire dans tous les lieux clos publics, tous les transports en commun et par arrêtés dans certaines villes?

- Ben, mon boss qui est à l'Elysée et aussi à la direction exécutive de l'UE du capital exclut la gratuité des masques pour tous en France. Na!

Figurez-vous, que sur les 750 milliards  de l'UE pour "sortir de la crise(sic)", Macron n'a grappillé que 40 milliards d'euros pour la France.

Quant aux paradis fiscaux, états de l'UE du capital, pas touche d'aucune façon au grisbi. Macron dénomme cela un "compromis" avec les Pays-bas ou l'Autriche, etc.

Et vogue la galère pour ces vacances d'été entre ceux qui tiennent la barre, les premiers de cordée, et les autres à fond de cale en train de galérer dans la République française dite sociale.

Pas socialiste, ça c'était sous Hollande président avec Emmanuel Macron l'un des plus importants ministres du gouvernement. Ah, vous aviez oublié ? C'est quand même bêta. Non ?

Et ça, oublié aussi ?

La Macronie souhaite de bonnes vacances aux riches et au capital. Pour le reste, le covid-19 tue davantage dans les communes les plus pauvres

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
“L’État n’a pas vocation à payer des
masques” selon Macron, qui enchaine les
cadeaux au patronat

 

Lors d’une interview au 20h de TF1, le président de la République a coupé court à toute revendication pour la gratuité des masques, mesure pourtant essentielle compte tenu de l’évolution de l’épidémie, et ce malgré l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos depuis ce lundi.

 

Masques gratuits

Crédits photo : STR/AFP

Alors que le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos depuis cette semaine, Emmanuel Macron a, lors de son interview au journal de 20h de TF1, tranché la question de la gratuité des masques en restant campé sur ses positions : “L’État, et le contribuable français, n’a pas vocation à payer des masques gratuitement pour tout le monde tout le temps”.

 

Le masque représente un budget non négligeable

 

Le virus circule toujours en France, et on dénombre entre 400 et 500 clusters de coronavirus, notamment dans l’Ouest – Bretagne, Mayenne – mais aussi dans le Grand Est. Face à cette reprise épidémique, la généralisation du port du masque est un enjeu de santé publique.

Or les masques, correctement portés, c’est-à dire changés toutes les quatre heures, et bien lavés (dans le cas des masques lavables), finissent par revenir chers. Dans le cas des masques chirurgicaux, dont le prix est plafonné jusqu’au 10 janvier 2021 à 0,95 d’euro l’unité, on peut estimer qu’une seule personne utilisant deux à trois masques par jour doit dépenser “1,5 à 2,5 euros quotidiennement, soit 45 à 75 euros par mois”, selon Le FigaroPour une famille composée d’un couple et de deux enfants, cela représente donc 180 à 300 euros mensuels.

Ensuite, l’amende pour non-port du masque, qui est de 135 euros, peut mettre en grande difficulté financière la personne qui la reçoit – la double peine pour les précaires. Mais, pour Macron, la généralisation du port de masque ne se fera pas par la gratuité mais par la répression. En cas de récidive, sous 15 jours, l’amende sera de 1500 euros. En cas de plus de trois récidives en un mois, la condamnation peut aller jusqu’à 6 mois de prison fermes ! Autrement dit, pour non-port du masque, on peut passer plus de temps en prison que Balkany ou que le policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos !

De plus, comme on l’a vu pendant le confinement puis dans les transports en commun où les masques étaient déjà obligatoires, les mesures qui ont été imposées pour tenter de gérer l’épidémie l’ont été de manière répressive, autoritaire et ciblée. Ce notamment contre les quartiers populaires, où les violences policières racistes sont venues s’ajouter à la difficulté de respecter le confinement et les gestes barrière pour les travailleurs pauvres, chômeurs et tous les précaires.

En plus de mettre notre vie en danger, c’est bien les plus précaires d’entre nous, qui ne pourront pas se fournir en masques, à qui s’adressent ces mesures répressives. En Seine-Saint-Denis, par exemple, les habitants ont reçu en moyenne trois fois plus d’amendes que dans les autres départements. Le plan sanitaire de la bourgeoisie compte plus sur les flics que sur les soignants pour sortir de la crise…

La question des dépistages est elle aussi problématique et les réponses apportées par Macron et ses ministres sont largement insuffisantes. Loin de 700.000 tests promis par le gouvernement, certains médias évoquent des chiffres deux fois moindres. Selon LCI, « à ce jour, entre 300.000 et 350.000 [tests] sont effectués chaque semaine. » De plus, « les délais pour se faire tester au coronavirus ne cessent d’augmenter ».

 

De l’argent pour le patronat, mais rien pour les masques

 

Pour tenter d’esquiver une nouvelle polémique à l’égard des masques, Véran a mis en avant la gratuité de ces protections pour certains foyers dits "vulnérables". Une réponse à la revendication de gratuité pour toutes et tous, qui avait fait fureur à la veille du déconfinement lorsque la grande distribution s’était accaparée plusieurs centaines de millions de masques.

Nous allons envoyer 40 millions de masques grand public lavables, utilisables 30 fois, de manière à fournir 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté – bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire -, de manière à ne leur demander aucune démarche.” a détaillé Olivier Véran, le ministre de la Santé. “Par ailleurs, précise-t-il, l’assurance maladie remboursera à 100 % les masques chirurgicaux pour 2 millions de Français qui sont porteurs de vulnérabilité”.

Mais derrière cette annonce qui se veut prévoyante se cache en réalité une mesure aux critères extrêmement restreints, qui ne va même pas bénéficier entièrement aux plus démunis. En effet, les personnes concernées par les conditions rigoureuses de Véran sont uniquement celles vivant sous le seuil de pauvreté, soit moins de 1 000 euros par mois. Autrement dit, un SMIC est considéré pour le gouvernement comme un revenu suffisant pour se permettre une centaine d’euros de masques pourvu que le foyer soit composé d’enfants à charge. De plus, au-delà des 7 millions de personnes concernées par la gratuité des masques, environ 2 millions de plus y seraient éligibles mais ne sont pas inscrites à la complémentaire santé solidaire (CSS). Enfin, les étrangers sans-papiers n’ont pas non plus le droit à cette aide, alors même qu’ils font partie des plus vulnérables.

Il s’agit donc d’une mesure superficielle et temporaire, qui vise à faire croire à un gouvernement à l’écoute des personnes les plus pauvres, quand ces dernières ont souvent été en première ligne lors du confinement et continuent d’être les premières touchées par la crise économique. Le financement des masques pour toutes et tous doit être pris en charge par les grandes entreprises capitalistes, et non par nos impôts !

Car si l’État n’a pas vocation à garantir un accès aux masques pour toutes et tous, il semble en revanche avoir vocation à aider le patronat. Lors de son discours de politique générale, Jean Castex a annoncé pas moins de 100 milliards d’euros de nouvelles mesures pro-patronales, à travers des baisses d’impôts et des exonérations de charges. Ces généreux cadeaux se font sans engagement de la part du patronat, puisque “les milliards d’euros d’aides et de prêts garantis pour les entreprises du transport aérien (Air France), de l’aéronautique (Airbus, Daher) ou de l’automobile (Renault) ont été versés sans conditions et suivis de plans de licenciements. De même, le dispositif de chômage-partiel de longue durée autorise les licenciements à condition que ceux-ci soient votés dans le cadre d’un accord majoritaire avec les syndicats.”. Macron demande aux travailleurs d’accepter des baisses de salaires et de payer leurs masques de leurs poches, pendant que les grandes entreprises voient leurs impôts baisser

Après une gestion de crise guidée par le souci du profit des grandes entreprises capitalistes, et par le niveau des stocks de masques, et face à la perspective d’un rebond épidémique, la mesure d’urgence à imposer est celle de la réquisition immédiate par l’État et de la distribution gratuite des masques dont disposent les grandes surfaces. Ces stocks de masques doivent être distribués gratuitement à toutes et tous, dans des lieux accessibles facilement : écoles, maisons de quartiers, hôpitaux, pharmacie, tout cela sous le contrôle des soignants en lien avec la population.

Ce gouvernement met nos vies en danger, imposons lui notre programme pour que ce ne soit pas aux travailleurs, aux franges populaires, et à la jeunesse précaire de payer la crise !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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SOURCE  ; Libération

 

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RAPPEL de ce qui s'était passé en 

 

http://www.frontsyndical-classe.org/2016/10/smart-a-hambach-passage-aux-39-heures-payees-37-suite-au-chantage-a-la-delocalisation.html

 

http://www.frontsyndical-classe.org/2015/12/smart-d-hambach-l-ignoble-chantage.html

 

MAIS la résistance s'organise avec des manifestation ce jour  à Sarreguemines face aux 1600 emplois menacés !

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Opportunité sanitaire pour liquider des emplois, priorité aux profit des actionnaires, poursuite du projet de privatisation, voilà les actions et le projet maintenus du pouvoir macronien et de ses affidés!

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SOURCE : L' Humanité

 

ADP n’est pas près de sortir de la zone de turbulences économiques que le groupe traverse depuis l’irruption du Covid-19. Selon la communication du gestionnaire d’infrastructures aéroportuaires, le trafic aérien commercial n’a atteint à Paris au mois de juin que 6,8 % du niveau d’il y a un an. Les aéroports d’Orly, rouvert à la fin du mois, et de Charles-de-Gaulle ont certes enregistré trois fois plus de passagers qu’en mai. Mais, depuis le début de l’année, le trafic du groupe ADP est en baisse de 57,5 %, avec un total de 48,2 millions de passagers accueillis.

Les représentants des salariés prennent en compte ce nouveau contexte. Mais « la notion d’urgence brandie par la direction pour imposer ces baisses d’effectif (qui pourrait toucher 700 personnes – NDLR) n’est pas justifiée,rétorque Daniel Bertone, de la CGT ADP.

L’activité partielle devrait être utilisée pour nous donner le temps de remettre à plat notre modèle économique déstructuré, basé sur le développement des zones de commerces dans toutes nos aérogares pour profiter de la hausse du nombre de voyageurs. Covid ou pas, une baisse du trafic entraîne forcément une baisse des recettes ».

L’entreprise paye aussi un défaut de solidité financière qui peut s’expliquer par la distribution de 3 milliards d’euros en dividendes depuis l’ouverture du capital, en 2006. Les organisations syndicales ont par ailleurs en mémoire le contexte dans lequel se trouve ADP. « La mobilisation l’a repoussée, mais la privatisation est toujours là,souligne Daniel Bertone.En ramenant les effectifs au niveau des pâquerettes, c’est double jackpot pour l’acheteur. »

 

par  Stéphane Guérard ,

 

Publié par FSC

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Automobile. Valéo a supprimé 12 500
emplois dans le monde et continue les
attaques

Valéo, sous-traitant dans l'automobile a annoncé la suppression de 12 500 emplois dont 2000 en France. La direction prépare un APC avec entre autre dans le viseur l'annulation de l'intéressement , le gel des salaires, la baisse des primes de départ à la retraite.

 

Crise économique

Crédit photo : Ludovic Marin // AFP

Le 21 juillet, Valéo a annoncé avoir supprimé 12 500 postes dans le monde au premier semestre. Cet équipementier français, qui emploie plus de 110 000 travailleurs autour du globe, a décidé de mener une politique de réduction des effectifs. En France, ce sont environ 2 000 personnes qui ont perdu leur emploi suite à cette décision. L’entreprise pour supprimer des emplois en nombre, a ciblé majoritairement des intérimaires, qui n’ont pas été reconduits.

Ce plan d’envergure mondiale et les licenciements déjà effectués sont justifiés au moment même où ils sont annoncés par la publication des chiffres clés de l’entreprise. Pour cause de pandémie et de crise économique ouverte, l’entreprise estime a 1,2 milliards d’euros ses pertes nettes sur le premier semestre de l’année ainsi qu’une chute de son chiffre d’affaire d’environ 28%. Le Monde souligne cependant que « Valéo se félicite de mieux résister à la baisse d’activité qu’un grand nombre de ses concurrents.[...] Autre bonne nouvelle, le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) est resté positif à 202 millions d’euros, soit 2,9 % des ventes.  » Dans ce même article on découvre que le PGD du groupe «  a souligné que Valéo avait négocié pour 1,1 milliard d’euros de lignes de crédit supplémentaires et disposait d’une trésorerie nette de 2,1 milliards d’euros au 30 juin. « On a de quoi faire face », a-t-il assuré. »

Alors même qu’ils font des déclarations à la limite du fanfaronnant ils licencient massivement des travailleurs. Mais la direction ne s’arrête pas la et veut imposer une régression sociale aux salariés à travers un Accord de Performance Collective (APC), processus rendu possible par les ordonnances Macron de 2017. L’APC permet, au travers de négociations avec les organisations syndicales, que des attaques contre les acquis des ouvriers puissent voir le jour.

Un porte-parole de Valeo explique à BFMTV que : «  Le but de ces négociations est de limiter les conséquences de cette crise sur l’emploi. Notre volonté est de rechercher des économies par le dialogue social, c’est une réflexion pragmatique ». L’AFP confirme que l’entreprise «  a fixé un objectif de réduction des coûts salariaux français de 10%, soit 100 millions d’euros ».

Les Echos indiquent la quinzaine de mesures qui auraient été retenues par la direction : «  ll’annulation de l’intéressement, le gel des salaires, la baisse des primes de départ à la retraite ou de travail de nuit, un passage de 215 à 218 jours du temps de travail des ingénieurs et cadres, et même une baisse de 5 % de la rémunération de base de ces derniers. »
L’objectif de cet APC est clair : faire payer la crise que traverse le groupe aux travailleurs.

Denis Bréant représentant de la CGT, dénonce toujours auprès des Echos  : « La pandémie est un prétexte pour rogner sur les acquis sociaux  ».

Alors que généralement les APC se font sous couvert hypocrite de maintien de l’emploi dans la durée - « travailler plus maintenant sans être payé plus, pour ne pas finir au chômage »-, la direction de Valéo, elle, ne s’encombre pas de mensonges pour faire passer la pilule.C’est très décomplexée que l’entreprise a refusée de donner la moindre garantie d’emploi, justifiant ça par une possible seconde vague qui donne un futur incertain pour leurs profits.

Ainsi sur fond de crise pandémique et économique, Valéo mène une attaque frontale et assumée contre les travailleurs . Licenciements par milliers d’abord, puis attaque contre des acquis sociaux. Face au projet décomplexé de la direction de faire payer la crise aux travailleurs de la boîte il n’y a rien à attendre des négociations avec la direction mais au contraire tout à gagner à prendre en main les rênes de la bataille contre l’entreprise en se coordonnant entre les différents sites. Pour exiger que personne, intérimaire ou CDI, ne soit licencié et que le temps de travail soit réparti entre les mains disponibles sans perte de salaire.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le télétravail est la nouvelle marotte de nombreuses entreprises en cette période post-confinement, alors que l'épidémie de coronavirus circule toujours. Certaines directions des ressources humaines redoublent d'imagination pour pousser leurs salariés à travailler de chez eux. Eclairage avec les DRH de PSA, Unilever et Technicolor.

La généralisation du télétravail massif, nouveau Graal des directions des ressources humaines ?

Relativement peu commun en France avant la crise sanitaire, pas forcément apprécié des directions et encore peu réclamé par les salariés, le télétravail est désormais dans toutes les bouches. Collaborateurs comme managers entendent en faire un outil phare dans l'organisation du travail. Et pour cause, alors qu'il était pratiqué par seulement 8 % des actifs français avant le confinement (face à une moyenne européenne de 17 %), le télétravail est désormais sollicité par plus de 80 % de ces derniers. Mais sous conditions...

À l'heure actuelle, les explications sont encore multiples. Le fait de travailler chez soi peut s'avérer pratique, moins fatiguant et moins dangereux, en cette période de pandémie, qu'être obligé par exemple d'effectuer une heure de trajet dans les transport en commun. Pour ceux qui prennent la voiture, c'est autant de carburant acheté et consommé en moins. Un bon point pour son portefeuille et pour la planète. De plus, avec la généralisation des moyens de communications et de vidéoconférence, il n'a jamais été aussi simple de communiquer à distance avec ses collègues.

 

L'amour soudain du télétravail

 

Ainsi, et peut-être pour la première fois dans l'histoire du salariat, directions des ressources humaines et salariés semblent s'accorder pour réduire le temps de travail en présentiel. Pour discuter de cette nouvelle tendance, le cabinet de conseil LHH organisait une table ronde virtuelle le 21 juillet, en compagnie notamment de Xavier Chéreau, Frédéric Faure et Olga Damiron, respectivement DRH chez PSA, Unilever et Technicolor. L'occasion d'évoquer les ambitions des trois groupes internationaux en matière de télétravail.

PSA a surpris tout le monde, syndicats compris, en annonçant en mai dernier sa volonté d'imposer le travail à distance durant 70 % de la semaine, pour environ 40 000 de ses salariés. Le groupe automobile, qui compte tester le dispositif dans huit sites à partir de la rentrée, espère "accroître [son] efficience collective, individuelle et environnementale, explique Xavier Chéreau. On veut réduire de manière importante nos déplacements et notre empreinte immobilière, pour repenser les espaces de travail". La démarche doit être généralisée d'ici à la fin de l'année.

 

Une pratique sollicitée par la majorité du personnel de PSA, selon son DRH

 

Pourquoi cette soudaine frénésie du télétravail massif ? Selon des enquêtes récemment réalisées en interne citées par le DRH de PSA, 79 % des salariés y seraient désormais favorables, et 76 % seraient partants pour un rythme de 2/3 à distance et 1/3 en présentiel. Un taux qui monte à 83 % dans les équipes dans lesquelles les managers sont parvenus à conserver une bonne cohésion, notamment via des réunions virtuelles. Autre statistique encourageante selon la direction, 80 % des collaborateurs ont expliqué ne pas avoir rencontré de difficultés à travailler à distance durant le confinement. Ce serait même 85 % si on prend uniquement en compte les femmes.

La CFDT du groupe automobile avait elle aussi sondé les cadres et techniciens concernés. Résultat publié le 22 juin : un sujet "clivant", concluait pour sa part le syndicat, puisque 56% des 3372 répondants sont opposés au projet de télétravail massif, quand 44 % y sont plutôt favorables.

Durant le confinement, PSA a compté entre 36 000 et 39 000 télétravailleurs, contre un peu moins de 20 000 en 2019. Pour conserver ad vitam æternam ce chiffre, le groupe a constitué sept groupes de travail qui doivent réfléchir aux manières les plus optimales de généraliser le travail à distance dans tous les sites concernés. L'un de ces groupes est uniquement composé de salariés de moins de 35 ans, susceptibles d'apporter des "idées fraîches et nouvelles" lors des négociations avec les syndicats.

La direction l'assure d'ailleurs, l'avis de ces derniers sera toujours pris en compte pour formaliser le nouveau cadre. Des solutions individuelles pourront également être trouvées selon les particularités et les besoins de chacun. "Mais quand 80 % de la population souhaite se diriger vers l'ère du télétravail, on se doit de réfléchir à une nouvelle organisation", conclut Xavier Chéreau.

 

Les réflexions d'Unilever

 

Chez le groupe agroalimentaire Unilever, la quasi totalité des salariés non ouvriers sont en télétravail depuis début mars, soit quelques jours avant la généralisation du confinement en France. "Nos salariés du siège possèdent tous le même ordinateur portable, ce qui a été un énorme avantage. Chacun est parti avec un outil informatique en capacité de fonctionner de la même manière qu'à son bureau, témoigne Frédéric Faure, le DRH d'Unilever France.

Parce qu'ils se sont sentis accompagnés et que les équipes sont restées en contact grâce aux outils de visioconférence, les salariés ont presque unanimement estimé que les process d'entreprise fonctionnaient bien, voire mieux, en télétravail, selon des enquêtes qualitatives et quantitatives réalisées en interne. "On a vu progresser de manière considérable l'adhésion au télétravail au sein des salariés. Les gens sont plus autonomes et les réunions vont directement à l'essentiel", ajoute Frédéric Faure.

La situation est cependant plus compliquée pour les personnes travaillant en usine et les commerciaux terrains. Différentes règles ont été instaurées, comme le port du masque. De plus, si le télétravail peut améliorer la productivité, le manque de contact semble altérer de manière négative la créativité des équipes du groupe. Des réflexions ont été entamées pour tenter d'y remédier et, de manière générale, déterminer à quel rythme le télétravail sera proposé dans les prochains mois. "On réfléchit également à réorganiser le siège social, et peut-être à réduire le nombre d'open spaces", confie Frédéric Faure.

 

Technicolor envisage aussi une généralisation massive du télétravail

 

Enfin, du côté du spécialiste français de l'image Technicolor, la question de la prolongation du télétravail semble avoir été tranchée. Pour les salariés concernés, "le télétravail s'est bien passé, on espère passer à terme sur un tiers des effectifs en télétravail pendant 2 à 3 jours par semaine et une journée par mois où tout le monde est présent sur site, avec des rythmes différents, avec des lieux de partage, de rencontre", explique la directrice ressources humaines et RSE du groupe, Olga Damiron, nommée en février.

Le groupe réfléchit aussi à proposer des solutions adaptées à ses collaborateurs. "En Inde par exemple, nos salariés disposent de bureaux modernes et d'internet. Ce n'est pas forcément la même histoire quand les gens rentrent chez eux. Ils n'ont pas tous de connexion, ni même d'ordinateurs portables, raconte la DRH. En France, les limites diffèrent mais existent. Des personnes vivent dans 20 m², des femmes se retrouvent seules à gérer plusieurs enfants... Il existe des inégalités qu'il va falloir prendre en compte pour que tous télétravaillent de manière optimale".

i le bien-être des salariés entre, on l'espère, en compte dans les réflexions des entreprises et des groupes sur le télétravail, là n'est pas la seule motivation des directions. Moins de présentiel pourrait à terme permettre d'optimiser les locaux, c'est à dire de réduire les surfaces de travail physique et optimiser ainsi son parc immobilier ou diminuer ses charges locatives. Une optimisation qui ne devra pas se faire au détriments des conditions de travail.

 

Publié par usinenouvelle.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Unilever : recul des ventes du semestre de -0,1%

Annoncés ce matin, les résultats semestriels du groupe Unilever sont marqués par une baisse de -0,1% des ventes sous-jacentes, avec un recul des volumes de l'ordre de -0,3%.

En ligne avec les objectifs du groupe, le free cash flow augmente pour sa part de 1,3 milliard d'euros, porté ainsi à 2,9 milliards d'euros. Sur le seul dernier trimestre, le dividende est maintenu à 0,4104 euro par action, pour des ventes sous-jacentes en baisse de -0,3%.


'Les performances durant la première moitié de

 

l'année ont montré la véritable solidité d'Unilever.

 

Nous avons apporté la preuve de la résilience de

 

notre activité', commente le CEO du groupe, Alan

 

Jope.



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