SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : 20 minutes

Un plan de relance pour le rail ? ALORS il faut vite passer aux actes

Remettre le secteur du ferroviaire sur les rails. C’est ce qu’entend faire le gouvernement fraîchement nommé par Jean Castex. Selon la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, l’exécutif prépare un « grand plan de relance pour le ferroviaire » et « tous ceux qui font du transport en commun » pour aider le secteur à faire face aux pertes liées à la crise sanitaire.

« L’Etat ne laissera pas tomber tous ceux qui font du transport en commun, qui est la base aussi de la transition écologique, donc oui on va les soutenir, oui on va faire un grand plan de relance pour le ferroviaire, oui on va aider tous ceux qui prennent les transports en commun et on va faire en sorte qu’ils n’aient pas à payer les conséquences » de la crise, a déclaré la ministre sur Franceinfo.

Maintenir des offres à des prix abordables

Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari « est en train de travailler dessus », selon elle. Le confinement pendant près de deux mois et les mesures de distanciation ont fait plonger le trafic et donc les recettes des opérateurs de transports publics. La crise du Covid-19 devrait ainsi coûter à elle seule près de quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires à la SNCF, selon le PDG de l’entreprise Jean-Pierre Farandou, qui a appelé l’Etat à l’aide.

Plusieurs ministres ont indiqué ces dernières semaines que la compagnie ferroviaire serait soutenue par l’Etat. « Evidemment on veut que la SNCF puisse continuer à pouvoir proposer des offres de train à des prix abordables par tous et qu’on continue la modernisation du réseau qui est indispensable », avait ainsi affirmé mi-juin Elisabeth Borne, qui a précédé Mme Pompili à la Transition écologique.

Un trou de 2,6 milliards d’euros

Le groupe RATP s’attend de son côté à perdre 380 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences. Mercredi, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a décidé de ne plus payer la RATP et la SNCF qui font circuler trains, métros, trams et bus dans la région jusqu’à ce que l’Etat compense les pertes de recettes dues à la crise du coronavirus. Au risque de fragiliser un peu plus les entreprises.

IDFM évalue le trou dans ses finances à 2,6 milliards d’euros, sur un total d’environ quatre milliards pour toutes les collectivités locales qui organisent les transports publics en France. L’autorité francilienne en a profité pour rappeler mercredi qu’elle avait commandé pour plusieurs milliards de matériels roulant aux constructeurs ferroviaires Alstom et Bombardier.

Les acteurs du fret ferroviaire poussent eux aussi à un plan de relance visant à doubler la part du rail dans les transports de marchandises d’ici 2030 et appellent l’Etat à soutenir massivement le secteur au nom de l’urgence climatique. L’Etat a instauré plusieurs plans de soutien à des secteurs particulièrement touchés par les conséquences de l’épidémie : 18 milliards d’euros pour le secteur du tourisme, l’un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d’euros de soutien à l’aéronautique ou encore les huit milliards du plan automobile.

C H I C H E ... car pour l'heure

 

encore ce n'est pas vraiment la

 

priorité au rail et aux

 

transports publics :

Un plan de relance pour le rail ? ALORS il faut vite passer aux actes

Mr Morin a annoncé qu’il n’y aurait pas de modification avant 2022 notamment en raison du fait que les autres régions situées sur l’axe, Centre-Val-de-Loire et Pays de Loire ne sont pas décidées à évoluer sur cette question. Une situation que les usagers seraient condamnés à vivre 2 ans faisant les frais d’un manque de cohérence dans les politiques de transport régional pour les TER et les inter-cités!

Nous avons demandé que cette position soit revue et le collectif a transmis un ensemble de propositions qui peuvent, à la fois convenir à l’ensemble des usagers de l’axe avec des horaires d’arrivée à Alençon à 7h00, 7h45, 8h 36, 9h40, 13h45…, et améliorer les correspondances vers les TGV. De même, nos propositions visent à améliorer l’ensemble des retours et surtout à remplacer les bus qui n’assurent qu’un ou deux arrêts par des trains plus efficaces en terme de desserte locale.

Nous comptons interpeller les autres régions et l’ensemble des maires des villes et les communautés de communes pour que ces propositions soient prises en compte pour la satisfaction des usagers, mais aussi, pour rendre le train accessible à tous, dans une période où les mobilités non polluantes doivent être favorisées. Lors de nos précédentes actions, nous avions réussi à empêcher la suppression de 11 trains et permis d’améliorer de nombreuses correspondances.

Ceux qui se font forts de la participation citoyenne gagneraient à écouter un peu plus ceux qui sont en contact avec les usagers et à l’écoute de leurs besoins.

Nous rappelons que ces propositions, remises de longue date à la Région et à la SNCF, font partie de grilles horaires complètes qui visent à améliorer les dessertes et les correspondances sur tout le sud Normandie et au-delà.

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Histoire de rappeler les racines de la Révolution française que les classes dominantes abhorrent et qu'elles distordent depuis longtemps et de souligner l'urgence des luttes contre les projets de casse que Macron a affirmé vouloir poursuivre !

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 SOURCE : L'Indépendant

PERPIGNAN : la CGT a sorti la guillotine !

Ce mardi 14 juillet 2020, environ 200 personnes ont participé à la mobilisation atypique que la CGT a organisée en ce jour de fête nationale à Perpignan, au pied du Castillet. Avec, en guise d'attraction principale, une imposante guillotine factice. 

"Attention les doigts !"  En ce mardi matin, les militants de la CGT s'affairent au pied du Castillet. Pour commémorer dignement le 14-Juillet, ils sont en train d'installer une imposante guillotine factice destinée à faire éclater des ballons de baudruche estampillés "Medef", "Cac40", ou encore "précarité". Les préparatifs se déroulent dans une ambiance conviviale. Mais non moins revendicative. "On va tout faire péter", martèle un enfant muni d'un mégaphone avec le chant des cigales en bruit de fond.


Pas pour couper des têtes, mais pour gagner les consciences


"Aujourd'hui, nous avons sorti la guillotine non pas pour couper des têtes, mais pour gagner les consciences, pour convaincre tous...

 

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Loin de l'Elysée et de ses célébrations détournées du 14 juillet 1789 :

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14 Juillet : Une banderolle pour les
soignants !

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SEULE la lutte PAYE !

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Le virus a bon dos : la bataille pour l'emploi décisive et absolument pas la contre-réforme des retraites !

VIDEO - NOKIA LANNION : Danger pour TOUS !

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Notre 14 juillet – Arguments pour la lutte sociale

Le 14 juillet 1789, sans demander d’autorisation au préfet de l’époque, le peuple de Paris prenait la Bastille, forteresse symbole de l’arbitraire absolutiste, et libérait les prisonniers victimes de ce même arbitraire. Ainsi commença la Grande Révolution Française qui fit trembler toutes les têtes couronnées, toutes les classes dirigeantes d’Europe, de Londres à Moscou, de Lisbonne à Stockholm, de Rome à Constantinople.

Depuis, la bourgeoisie a tenté de transformer le souvenir de cette grande journée d’élan révolutionnaire en un festival militariste, réservant la circulation aux seuls uniformes et oriflammes guerriers sur les Champs Élysées, un lieu dédié aux gloires impérialistes, à l’opposé de ce qui est aujourd’hui la Place de la Bastille. Ces uniformes et ces oriflammes incarnent plus le souvenir des guerres de conquête et de rapine, le massacre de la Commune de 1871, la boucherie des guerres inter-impérialistes, la répression coloniale en Indochine comme en Algérie que la volonté du peuple de se soulever pour imposer pour de vrai la liberté, l’égalité et la fraternité.

En 2020, alors que le pouvoir de Macron a eu à subir les élans du 17 novembre 2018 et des semaines suivantes, quand des centaines de milliers demandaient dans la rue sa démission, la poussée vers la grève générale du 5 décembre 2019, quand des millions étaient prêts à en découdre pour conserver retraites et conditions de vie et de travail, puis les effets de la crise sanitaire et ses ressorts sociaux, mettant en avant la primauté de la vie humaine, de la santé pour tous sur la recherche des profits, ce 14 juillet va voir aussi l’expression de la volonté de ceux d’en bas d’exiger leur du pour avoir les moyens de vivre et de se soigner tous.

Autour de l’appel à la mobilisation lancée notamment par les fédérations CGT et SUD Santé, les Unions Régionales Île de France de la CGT, de la FSU et de Solidaires invitent tous les travailleurs à manifester ce mardi 14 juillet à partir de 14H de République à Bastille.

Dans de nombreux endroits en France, des appels similaires vont être lancés mettant en avant les besoins sociaux en termes de santé, de service public, de maintien des emplois et des salaires. En s’exprimant ainsi, ces mobilisations traceront en filigrane la perspective de se débarrasser d’un régime et d’un système qui fonctionnent au profit de l’infime minorité capitaliste contre l’immense majorité sociale.

La rédaction d’APLS invite ses lecteurs à prendre toute leur place pour le succès de ces manifestations qui seront aussi l’occasion de réaffirmer le droit de manifester là où Macron et ses gouvernements successifs ne rêvent que de bâillonner ceux d’en bas.

Parmi les couches les plus exploitées de cette société, dans la grande armée des « invisibles mais indispensables », les sans papiers incarnent une situation d’exploitation illustrative du fonctionnement de cette société. Après le succès de la manifestation parisienne du 30 mai initiée par les sans papiers, manifestation qui marqua la reconquête du droit de manifester contre le bâton macroniste, divers collectifs préparent la perspective d’un Acte 3 portant les revendications de régularisation des Sans-Papiers, de fermeture des CRA (Centres de rétention administrative), et de logement pour toutes et tous, avec une convergence de différentes marches qui se dirigeront vers l’Élysée le 17 octobre. Cette mobilisation requiert un soutien plein et une préparation puissante.

 

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Accord de performance : Valéo veut
baisser les salaires de 10%

Valéo, l’un des principaux équipementiers automobiles français, voudrait appliquer un « accord de performance collective » pour réduire 10% ses dépenses salariales. Elle propose un ensemble de mesures portant sur le temps de travail, les rémunérations et les avantages sociaux. Rien n’est oublié, sauf l’emploi. Et c'était dans l'usine Valéo d'Etaples que Macron avait présenté le 28 mai son plan automobile basé sur huit milliards d'euros de subventions aux entreprises. Valéo, Renault et les autres ont touché...et s'empressent de s'en prendre à nos droits !

 

Vu sur le site du NPA

Crédit Photo : DR

Source de l’article : Blog de NPA Autocritique et site du NPA.

Les accords de performance collective sont une invention « Macron » datant de ses premières ordonnances de 2017, dès son arrivée à la présidence de la république.Elles sont remises au goût du jour à l’occasion de la pandémie actuelle. En agitant le chantage à l’emploi, elles autorisent les patrons à baisser les salaires et réduire les jours de congés au mépris des conventions collectives et des accords d’entreprise en vigueur.

Ce que voudrait appliquer Valéo c’est une remise en cause des droits et des salaires sans contre partie. Le PDG de Valéo a récemment déclaré : ma priorité, c’est le cash ! L’aveu est clair.

« La crise est un effet d’aubaine pour remettre en cause un certain nombre d’accords », estime la CGC.de Valéo. Et pour la CGT : « Valeo veut aussi profiter de la crise pour faire de la marge. » « revenir sur des accords d’entreprise plus avantageux que la convention collective de la métallurgie ».

Lire le tract de la CGT pour qui l’application de ces mesures constituerait un recul historique inadmissible

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Ce Jeudi 09 Juillet a eu lieu un rassemblement à Bordeaux appelé par la CGT métallurgie pour défendre les emplois des travailleurs de l'aéronautique. Une centaine de personnes ont répondu présent dont des travailleurs de l’aéronautique de Stelia, Dassaults, Safran et ArianeGroup et des soutiens comme des employés de Strikers, Getrag Ford, la Monnaie ainsi qu'une délégation du NPA Jeunes.

 

Bordeaux. Contre les licenciements, les travailleurs de l’aéro montrent leurs dents

Ce Jeudi 09 Juillet a eu lieu un rassemblement à Bordeaux appelé par la CGT métallurgie pour défendre les emplois des travailleurs de l’aéronautique. Une centaine de personnes ont répondu présent dont des travailleurs de l’aéronautique de Stelia, Dassaults, Safran et ArianeGroup et des soutiens comme des employés de Strikers, Getrag Ford, la Monnaie ainsi qu’une délégation du NPA Jeunes. Ce rassemblement est une première étape de mobilisation pour ce secteur en Gironde et fait écho à la mobilisation des travailleurs de l’aéronautique dans le bassin toulousain.

 La crise sanitaire du COVID-19 et le confinement qui s’en est suivi a stoppé net la production et a totalement paralysé l’économie en France et dans le monde. Le secteur de l’aéronautique est l’un des premiers touchés par la crise économique accélérée par la pandémie mondiale. Effondrement des vols aériens et annulations régulières des commandes, de quoi mettre à mal ce secteur, d’autant plus qu’un retour à la normale n’est pas prévu avant 4 années et que cette prévision n’est que pure spéculation tant l’ampleur de la crise économique est ignorée. Cette crise touche à la fois les donneurs d’ordre avec une baisse de l’activité significative, mais aussi les sous-traitants dépendants de ces premiers dans leur cahier de commande. Avec cette situation, les profits du patronat et des actionnaires sont grandement menacés, et nous assistons depuis la fin du confinement aux premières offensives de leur part pour conserver leurs bénéfices quoiqu’il en coûte pour les travailleurs. D’une part des annonces de licenciements massifs sont déjà tombées, AirBus a fait part de sa volonté de baisser de 11% ses effectifs en Europe, soit 15 000 postes, et quand à lui Air France a dorénavant annoncé la suppression de 7 585 d’ici la fin de l’année. Tout cela alors même que l’Etat Français a débloqué un plan de relance d’aide à l’aéronautique avec 15 milliards pour le géant Airbus, dont 7 milliards pour Air France sans contrepartie. L’intention du patronat de l’aéronautique est claire, ils sont prêts à tout pour garder leurs bénéfices et ce avec le soutien sans faille du gouvernement. Les usines sous-traitant de l’aéronautique ne sont pas en reste avec de nombreux licenciements et des plans d’accords de performances collectives qui détruisent les acquis sociaux. Comme nous le confie Sylvain, délégué syndicale CGT à l’usine Stelia aerospace de Mérignac, lors du rassemblement de ce jeudi, l’ensemble des effectifs aujourd’hui en chômage technique, et ce jusqu’en septembre, ont appris que leur direction prépare un plan de licenciement de 40% des effectifs en CDI et CDD, et met déjà sur la touche les intérimaires. 

Dans la même lignée, à Derichebourg sous traitant dans le bassin toulousain, le patronat effectue du chantage à l’emploi en mettant en balance un APC (accord de performance collective) qui n’est rien d’autre que la régression sociale et un plan de licenciement conséquent et immédiat. Le patronat donne à choisir entre la peste et le choléra, d’autant plus que ces plans se répandent dans la sous-traitance comme la principale offensive. 

Contre cela et la menace que représentent les licenciements et la régression sociale de ces plans pour des milliers de familles ouvrière, la mobilisation dans le bassin toulousain montre la voie. Dès le début du confinement les différents syndicats de l’aéronautique de la région se sont coordonnés ensemble contre le maintien de l’activité non essentielle dans un communiqué portant des revendications offensives. Grâce à cette pression de nombreuses usines ont pu fermer leurs portes temporairement ne mettant plus en danger la vie des ouvriers et de leur famille. La grève reconductible des ouvriers de Derichebourg suite aux attaques de leur direction est elle aussi exemplaire Même si la mobilisation n’a pas amené une victoire et que l’APC a finalement été signé, elle témoigne par sa combativité, par ses revendications et ses méthodes d’auto-organisation d’un sursaut de lutte chez les ouvriers de l’aéronautique. Dans la même mesure, les ouvriers de l’aéronautique ont démontré à Toulouse ce mercredi une force de mobilisation conséquente en défilant avec 7000 personnes sur le site d’aviation de Blagnac afin de dire non au licenciement

A Bordeaux le rassemblement de ce jeudi 9 juillet réunissant plusieurs usines comme Stelia, ArianeGroup, Safran ou encore Dassault est le premier acte de la mobilisation contre les licenciements comme en témoigne Sylvain : « Aujourd’hui c’est une première mobilisation sur la gironde à l’appel de la CGT, pour montrer à nos élus, à nos entreprises que nous sommes là et que nous nous mobiliserons pour éviter tout les licenciements contraints ». De même il nous explique qu’à Stelia «  il y a eu un appel en intersyndicale, on attend encore la réponse et éventuellement une réunion avec les autres organisations syndicales représentatives. » Ce premier rassemblement démontre une volonté des travailleurs de se mobiliser pour ne pas payer la crise en s’organisant ensemble et le plus largement possible. L’enjeux est la prise en main de la mobilisation par les travailleurs eux-mêmes dans des cadres d’auto-organisation dans les lieux de travails afin de ne pas cautionner le rôle de conciliation des directions syndicales, comme à Derichebourg où FO à totalement trahit les ouvrier en acceptant de signer l’APC. La régression sociale ne se négocie pas, au contraire elle se combat avec de véritable plan de bataille pour imposer une autre sortie de crise pour les travailleurs et par les travailleurs. La CGT métallurgie gironde à déjà annoncé la prochaine date de mobilisation, le 16 juillet à 14H30 devant la préfecture afin de faire pression sur la préfète qui reçoit une délégation.

Crédit photo : Fanny Laison

 

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Guyane. Le Covid19 fait des ravages : le
résultat d’une gestion coloniale de la
crise

 

En Guyane, la situation sanitaire dû à l'épidémie de Coronavirus est de plus en plus dramatique. Et si le nouveau premier ministre Castex est venu sur place affirmé toute l'inquiétude et la détermination du gouvernement, c'est bien la gestion coloniale de l'épidémie par la France qui rend aujourd'hui la situation critique.

 

Deuxième vague ?

Crédits photos : JODY AMIET / AFP

Passons rapidement sur le « laspus » ô combien révélateur de Jean Castex, le nouveau premier ministre qui, comme Macron en 2017, s’est rendu, selon lui, sur « l’île » de Guyane. Un mépris significatif, dans un discours ou Castex s’est efforcé avant tout de mettre en avant « l’inquiétude » du gouvernement et sa « détermination » face à la situation sanitaire dramatique que traverse actuellement la Guyane.

En effet, le Coronavirus circule encore largement, avec de nouveaux cas par centaine et ce chaque jour. Selon Guyane 1ère, la barre des 6000 cas a été franchie ce 13 juillet et une annonce de 221 nouveaux cas. En 48h, 6 personnes sont décédées, portant le nombre de victime du Covid19 en Guyane à 29.

Des statistiques terribles, et qui montre une accélération de l’épidémie, qui n’a pas empêché Sébastien Lecornu, ministre en charge des Outres-mers, a déclaré sur Europe ce 13 juillet que l’épidémie « est maitrisé » en Guyane. Des déclarations qui tranchent avec la réalité du terrain, et qui cherchent à masquer surtout la gestion calamiteuse de la crise sanitaire dans les « anciennes » colonies.

Dans les faits, la population guyanaise subit de plein fouet la politique erratique et dangereuse de deux gouvernements.

La France d’abord, avec la destruction méthodique du système de santé public qui touche de manière encore plus accentué la Guyane que le territoire hexagonal, une pauvreté la encore accentué, comme en témoigne les multiples bidonvilles etc. Fin juin, face à une accélération des cas et un possible reconfinement, l’Etat français a annoncé l’envoi de seulement... 17 personnels soignants supplémentaire en Guyane. Loin d’être suffisant, évidemment, pour faire face aux centaines de nouveaux cas quotidien.

Le Brésil, ensuite, ou la gestion calamiteuse de la crise sanitaire, qui a fait des dizaines de milliers de morts, fait de la Guyane une « zone critique ». La population est donc prise en tenaille entre la gestion coloniale de la France et le « négationnisme » viscéral de Bolsonaro.

Dès lors, Jean Castex peut bien prendre la posture la plus solennelle qu’il veut, c’est bien le gouvernement précédent qui est responsable de la situation, et la politique du sien qui ne faire que dégrader un peu plus les conditions sanitaires et sociales de la Guyane.
A contrario, c’est par l’ouverture de nouveaux hôpitaux et un investissement conséquent dans la santé publique, et à court terme, la distribution de masques gratuits, des dépistages massifs et gratuits, qu’il sera possible d’enrayer l’épidémie. Une politique qui rentre en contradiction avec les intérêts coloniales de l’Etat impérialiste français.

 

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Ruffin et son journal Fakir mis sur écoute
par LVMH : Médiapart dévoile des
enregistrements

 

Ce dimanche 12 juillet, Médiapart a dévoilé des enregistrements qui mettent à mal LVMH et son patron, Bernard Arnaud. La multinationale a ainsi sollicité les renseignements et la police pour mettre sur écoute François Ruffin et son journal, Fakir.

 

Espionnage et copinage

Crédit AFP

Ce sont des écoutes qui mettent à mal la défense de LVMH dans le cadre de l’enquête élargie en octobre 2019 suite à une plainte de François Ruffin, actuel député de La France Insoumise et de son journal Fakir. Selon les enregistrements révélés ce 12 juillet par Médiapart, ces écoutes ont directement été demandé par la direction de LVMH aux renseignements et à la police à partir de 2013, pendant le tournage de Merci Patron !, le documentaire de François Ruffin sur les agissements de la société. « Mediapart est en mesure d’apporter la preuve que la présidence de LVMH a directement demandé, au printemps 2013, à pouvoir ‘infiltrer’ le journal indépendant pour mieux l’espionner en temps réel et prévenir ses actions » a ainsi indiqué le journal.

En soi, ces écoutes rendues publiques témoignent avec force de la connivence entre les services de l’État et le grand patronage. Des opérations tout à fait illégales du point de vue du droit, mais qui n’ont pas empêché LVMH d’opérer une opération d’espionnage sur le long terme. Selon Médiapart, Bernard Squarcini, l’agent aux renseignements directement impliqué « ne souhaite pas faire de commentaire ». Et de son côté, « LVMH non plus » n’a pas souhaité réagir auprès du journal.

Bien sûr, cette « opération infiltration » est une atteinte grave au plus élémentaire droit de liberté de la presse, visant explicitement la sphère des « médias indépendants ». Mais il s’agit aussi d’une politique répressive contre toute forme d’opposition politique, y compris, pour ce cas précis, d’une opposition se situant à l’intérieur du champ institutionnel. En d’autres termes, il s’agit d’une preuve toujours plus ouverte du tournant autoritaire de l’Etat. Il va sans dire qu’il s’agit de dénoncer avec force ces incursions contre les droits démocratique les plus élémentaires.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Une justice à deux vitesses – Edito

« Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Écrites en 1678, ces lignes de La Fontaine sont usées jusqu’à la corde. Malheureusement, l’actualité nous rappelle sans cesse leur douloureuse pertinence. Quelques exemples récents jettent une lumière crue sur une justice française décidément bien malade.

 

Côté rue…

 

Si vous n’avez aucun réseau, que vous êtes une personne lambda, l’épreuve de la justice risque d’être désagréable pour vous. Les facteurs aggravants sont connus : être pauvre, sans domicile fixe, avoir une situation familiale compliquée, des problèmes d’addiction ou le malheur d’être étranger… Les comparutions immédiates correspondent ainsi à une justice d’abattage, l’enquête et les droits de la défense étant réduits à leur plus simple expression dans l’optique de « faire du chiffre ».Le Poing a recensé un certain nombre d’affaires exemplaires de ce scandale judiciaire permanent. Qu’on songe aux six mois de prison ferme pour un vol de part de pizza, et autres condamnations délirantes remplissant des prisons déjà surpeuplées, sans rien régler à une situation sociale dramatique.Les révoltes sont également durement punies, et particulièrement quand elles menacent le pouvoir. Rien d’étonnant à cela : les magistrats appartiennent au même monde favorisé que les politiciens, patrons et notables locaux. Ils se sentent donc naturellement solidaires des leurs, et haïssent ceux qui menacent leur position. Les Gilets Jaunes en ont rapidement fait les frais, et Montpellier n’a pas été en reste, avec une série de jugements d’une extrême violence.

 

…Et côté cour

 

Si par contre votre position sociale est confortable, si vous avez du réseau et de l’argent, la justice saura se montrer beaucoup plus conciliante. Les casiers judicaires de nombre de politiciens suffiraient à envoyer n’importe quel prolétaire en prison à perpétuité. Pourtant, Jacques Chirac a-t-il été une seule fois derrière les barreaux ? Les gardes à vues, employées pour ou oui ou pour un non au quotidien, deviennent extraordinaires dès que l’on monté dans la hiérarchie sociale. Rappelons-nous des articles scandalisés évoquant le calvaire du pauvre Nicolas Sarkozy, beignant pourtant dans une série d’affaires particulièrement sordides, et dont le rôle dans la déstabilisation de la Libye est de plus en plus trouble. Sa proximité avec le pouvoir actuel (il a l’oreille d’Emmanuel Macron, et son avocat vient d’être nommé ministre de la justice…) n’y est sans doute pour rien, bien sûr.

Un exemple touchant au comique nous a encore été donné par Patrick Balkany. Il était incroyable qu’un bourgeois de cette carrure soit effectivement condamné à de la prison. La justice a donc vite rattrapé son erreur et l’a libéré, pour « problèmes de santé », suite à de nombreux articles et communiqués larmoyants. Une santé fragile qui ne l’empêchait pas de danser devant les caméras quelques jours plus tard et de commettre des attouchements sur une femme, lors de la fête de la musique.

D’autres histoires sont plus sordides : ainsi Gerald Darmanin, visé par des enquêtes pour viol, abus de faiblesse et autres crapuleries, est nommé ministre de l’intérieur sous les applaudissements d’une Marlène Schiappa qui décidément utilise la cause des femmes comme un paillasson. La « présomption d’innocence » a bon dos.

La liste est encore bien longue, et il y a fort à parier que ces cas de corruption, d’agressions, de détournements de fonds ou même de liens troubles avec des dictatures et des criminels ne soient que la partie émergée de l’iceberg. Comment croire un instant que des personnes sans empathie pour le peuple, intouchables judiciairement, et bénéficiant de pouvoirs immenses, n’en profitent pas ? Comment être assez naïfs pour imaginer que des carrières bâties sur le vice produisent par miracle un personnel politique vertueux ?

 

Deux salles, deux ambiances

 

Ainsi, que vous serez puissant ou misérable, la justice républicaine fera de vous un criminel enfermé pour de longues années dans des tôles surpeuplées, ou une pauvre victime d’accusations malveillantes, vite relaxé par les tribunaux grâce aux meilleurs avocats du pays – et, si les affaires sont décidément trop graves, elles traîneront en longueur jusqu’à ce que la vieillisse vienne vous soulager de vos démons.

Evoquons enfin les forces de l’ordre, dont le pouvoir a tant besoin qu’il leur passe tout. Malgré des dizaines de morts, des centaines de blessés, des dérives mafieuses et racistes avérées, une culture odieuse de l’impunité et du retournement accusatoire (« oui monsieur le juge, nous l’avons défoncé, mais il nous avait outragé et se rebellait ; la preuve, on a dû le défoncer ! »)…, combien d’agents des forces de l’ordre dorment aujourd’hui en prison ?

Alors que la justice envoie au cachot des personnes soupçonnées d’avoir vaguement jeté une cannette en direction de policiers surarmés et surprotégés, sur la foi du simple témoignage des mêmes policiers, la même justice classe sans suite des enquêtes solides prouvant la culpabilité des agents dans des mutilations ou des morts. L’IGPN et le pouvoir judicaire se relaient pour blanchir et protéger leurs troupes.

Ce qui est légal dans cet Etat n’est pas ce qui est légitime. Et ce qui est illégal n’est plus nécessairement illégitime. La justice sociale ne pourra être obtenue par les institutions, en se fiant à un éventuel retournement d’un système qui détruit des vies et secourt les criminels en col blanc. Quand l’injustice devient la loi, la révolte devient un devoir.

 

Publié par anti-K

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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