SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Unilever a annoncé vendredi que la société allemande de produits alimentaires Dr. Oetker avait soumis une offre contraignante d'un montant non précisé sur sa marque de desserts Alsa, intégrant l'unité de production en France.

Le groupe anglo-néerlandais, qui avait acheté Alsa en 2000, s'emploie à rationnaliser sa structure sous la pression d'actionnaires qui le pressent de créer de plus de valeur.

Depuis l'échec de l'OPA de Kraft-Heinz en 2017, Unilever s'est employé à racheter des actions, s'est fixé un objectif de marge et a passé un accord pour réduire la voilure dans la margarine et les produits à tartiner.

Le groupe veut enfin mettre un terme à sa structure duale. (Radhika Rukmangadhan et Rahub B Wilfrid Exbrayat pour le service français)

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Ce jeudi, les habitants du Bassin minier peuvent faire tourner les machines à laver à plein régime : l'électricité va leur être facturée au prix de la nuit, suite à une action de la CGT dans le cadre d'une journée nationale chez Enedis.

Un piquet de grève a lieu à la centrale électrique de Lucy par la CGT après que l'électricité est passée en heures creuses toute la journée. Photo Maéva PINEL-PLUYAUT

Ce jeudi 8 février, les foyers du Bassin minier peuvent faire tourner leurs machines à laver et autres lave-vaisselles à plein tube : l'électricité leur sera facturée au tarif heures creuses (comme la nuit). Ce n'est pas dû à un dysfonctionnement du fournisseur d'électricité mais à une action des militants de la CGT.

Dans le cadre d'une journée nationale de mobilisation, la CGT Enédis va décidé de basculer 35 000 foyers du Bassin minier en heures creuses jusqu'à ce soir, en agissant sur les postes de Lucy et de Michelin. Une manière pour eux d'affirmer leurs revendications pour la défense de leur statut et pour des revalorisations salariales. Le perte à gagner d'Enedis se chiffrerait en millions d'euros

Une conférence de presse ce jeudi matin

Les militants CGT ont tenu une conférence de presse ce jeudi à 11 heures au cours de laquelle ils ont présenté leurs actions et leurs revendications.
Le passage en heures creuses a été fait à l'échelle nationale. Cette action a lieu pendant une nouvelle commission paritaire a lieu actuellement à Paris. Des négociations avec le patronat ont début fin d'année 2017.
Par les revendications, les syndicats souhaitent une réévaluation de leurs salaires. Les représentants de CGT Mines énergies de Saône-et-Loire se "battent aussi pour le maintien des dix postes de la centrale électrique de Lucy que la société UNIPER", explique Laurence Casasreales, secrétaire générale du syndicat CGT Mines Energies de Saône-et-Loire

Une chose est sûre : pour les habitants du Bassin minier, l'électricité coûte moins cher aujourd'hui et cette forme de mobilisation sera sans doute plus appréciée de la population qu'une coupure de courant !

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Deux constats d'huissier et une plainte déposée.

L'entreprise UNIPER, qui dirige la centrale électrique, a fait appel à un huissier pour constater l'effraction des représentants syndicaux. Un représentant de la direction de Enedis est venue sur avec un autre huissier afin de constater la fermeture des accès aux installations. Une plainte contre X pour être rentré dans les installations a été déposée.

PAR lejsl.com

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295 milliards débloqués pour renforcer l’arsenal militaire français

Ce jeudi 8 février, l'annonce est tombée. Pour les sept prochaines années, les investissements militaires vont être conséquents : 295 milliards sont en effet prévus, dont 110 pour les industriels et 25 à 37 pour l'arsenal nucléaire.

Crédits photo : Reuters

23%. C’est l’augmentation des dotations pour l’armée qui ont été annoncées pour la période 2019/2023. Un budget conséquent donc, qui doit permettre la modernisation des matériels de l’armée de terre. Bien évidemment ce sont de juteux contrats en perspective pour les grands industriels de l’armement français. Il est prévu de créer 6000 postes, de commander quatre nouveaux pétroliers pour la Marine ou bien encore 8 avions légers, ainsi qu’une modernisation de la flotte, pour l’armée de l’air. Un investissement qui va renforcer l’arsenal militaire de l’armée française, impliquée dans des conflits aux quatre coins du globe, et qui veille à la défense des intérêts économiques français, notamment en Afrique.

En ce qui concerne le nucléaire, les chiffres varient. Entre 25 et 37 milliards lui seront consacrés, afin de renouveler l’arsenal et surtout l’amplifier, emboîtant ainsi le pas à Donald Trump outre-Atlantique qui a décidé de relancer la course à l’armement nucléaire il y a quelques mois.

Si 198 milliards sont prévus pour la période 2019-2023, la somme totale d’investissement pour l’armée atteindra la somme de 295 milliards sur la période 2019/2025.

Cet investissement correspondra à 2% du PIB alors que la part du PIB investie dans le budget de l’armée était jusqu’à présent de 1,7%. Des mesures qui visent à calmer les voix dissonantes au sein de l’armée qui critiquaient jusqu’à présent les positions trop fébriles de Macron vis à vis de la défense du territoire.

D’ailleurs, la question de la lutte anti-terroriste est bien évidemment mise en avant pour justifier de tels investissements. « Les victimes des attentats de 2015 et de 2016 ne seront pas mortes pour rien » affirme ainsi un responsable militaire dans les colonnes du Monde. Une déclaration qui en dit long sur l’état d’esprit qui anime les hautes sphères de l’armée, et qui est, chiffres à l’appui, partagé par le gouvernement. Pour lutter contre le terrorisme, la solution serait donc de renforcer l’arsenal militaire afin de multiplier les interventions armées dans les conflits qui secouent le globe, notamment au Proche et Moyen-Orient. Une hérésie lorsque l’on sait que le développement des groupuscules et organisations terroristes est directement lié à l’interventionnisme des puissances impérialistes, semant la mort et la misère.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Anicet Le Pors, a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives.

Anicet Le Pors, a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives.

Anicet Le Pors a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives. Cet économiste de formation, qui n’a jamais été un homme d’appareil, reste un électron libre de la politique française. Il continue de s’exprimer assidûment sur son blog et de sillonner la France pour évoquer les sujets qui lui sont chers : la fonction publique et le droit d’asile.

 

Propos recueillis par Ella Micheletti et Pierre-Henri Paulet.

 

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Voix de l’Hexagone : Les EHPAD étaient en grève mardi pour protester notamment contre le manque de personnel et l’alignement progressif des dotations du public sur le privé. Les hôpitaux sont à bout de souffle et manquent de moyens. Du côté des services pénitentiaires, les gardiens de prison dénoncent leurs conditions de travail. La gestion de la SNCF fait quant à elle l’objet de vives critiques depuis quelques semaines. Assiste-t-on à une crise paroxystique des services publics ?

 

Anicet Le Pors Ce n’est pas une crise objective, c’est comme ça parce que des puissants le veulent. Ce n’est pas une fatalité. Laurent Berger qui était mardi matin sur France inter a dit des choses banales mais justes : « Il y a un budget de l’État français, où va l’argent ? » S’il ne veut pas le mettre dans les EHPAD, s’il ne veut pas le mettre dans les prisons, bien évidemment ça crée une crise. C’est une question de volonté politique, c’est incontestable. On peut arguer de la dette, il n’en reste pas moins que la France consacre un effort important au service public, en comparaison d’autres pays. Lors de la crise de 2008, les journalistes ont parlé « d’amortisseur social », s’agissant du service public en raison de sa dimension (sa masse salariale, l’emploi garanti, la protection sociale, les retraites). C’est effectivement un amortisseur social. Il y a à la fois en France un effort qui résulte de l’histoire, d’une tradition, de services publics importants, d’un appareil d’État important, d’une vie locale importante et de socialisation des services hospitaliers grâce à l’Église qui, jusqu’à la moitié du XIXe siècle, avait la main sur ces services-là comme c’est toujours le cas en Allemagne. L’Église y a créé des associations avec lesquelles l’État passe contrat : il n’y a donc pas de prélèvements obligatoires correspondant à cet effort des associations, qui trouvent leurs ressources directement… C’est pour cela que le taux de prélèvements allemand est bien plus bas qu’en France.

 

[…]

 

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« La crise du SERVICE PUBLIC n’est pas une fatalité, mais une question de volonté politique » – UN ENTRETIEN avec Anicet LE PORS
PAR EL DIABLO

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L'Humanité du 6 février 2018

source : Facebook

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Face au refus de tout dialogue chez Amazon, les syndicats européens coordonnent leurs actions

par

Luttes sociales

Chez Amazon, le « dialogue social » a du plomb dans l’aile, et n’a même jamais décollé. En Allemagne comme en France, les syndicats luttent bec et ongle pour obtenir l’application de la convention collective, des revalorisations salariales ou la préservation de la santé au travail. Ils se heurtent systématiquement à une fin de non recevoir de la direction. Le conflit se durcit, et les grèves se multiplient. Tout en cherchant à consolider leur implantation sur le terrain, les syndicats commencent à coordonner des actions entre les différents pays.

Amazon vient d’annoncer avoir conclu un accord à l’amiable avec l’administration de Bercy, alors qu’elle était sous le coup d’une procédure de redressement fiscal dépassant les 200 millions d’euros. Le géant du commerce en ligne a également été sanctionnée au niveau européen pour ses pratiques d’optimisation fiscale via son siège régional installé au Luxembourg. Une certaine propension à fuir l’impôt et sa contribution à l’intérêt général n’est pas la seule marque de fabrique d’Amazon. En matière de « dialogue social », la multinationale dirigée par l’ultra-libéral Jeff Bezos semble avoir aussi bien des progrès à réaliser. Mais en Allemagne, en France et ailleurs en Europe, syndicalistes et salariés ne se laissent pas impressionner.

« Le conflit social le plus triste d’Allemagne » : voici comment le quotidien de gauche allemand la Taz qualifie fin décembre la mobilisation des travailleurs d’Amazon qui dure maintenant depuis cinq ans outre-Rhin ! La multinationale y emploie au moins 12 000 personnes, soit deux fois plus qu’en France. Un chiffre qui peut doubler au moment des pics de commandes, comme lors de Noël [1]. Amazon vient d’ouvrir un neuvième site en Allemagne. Six autres sont en construction.

En Allemagne, bras de fer autour de la convention collective

« Il y a des grèves depuis 2013 », précise Thomas Voss, coordinateur de la lutte des salariés d’Amazon Allemagne au sein de la puissante fédération syndicale des services Verdi. Depuis cinq ans, le syndicat demande à Amazon une chose pourtant simple : reconnaître que son activité relève de la convention collective du commerce de détail et de la vente à distance, et par conséquent d’en respecter les règles. En Allemagne, les entreprises ne sont pas de facto soumises aux conventions collectives, sauf décision du ministère du Travail qui peut déclarer telle ou telle convention collective valable pour toute une branche, sans exception. Si tel n’est pas le cas, c’est aux entreprises d’accepter de s’y plier.

Ce qu’Amazon refuse catégoriquement. Une reconnaissance de la convention collective signifierait des hausses de salaires immédiates. « Amazon tire les salaires vers le bas dans la branche », observe le syndicat Verdi. Depuis cinq ans, malgré des grèves répétées, l’entreprise ne semble pas avoir la moindre intention de céder. Plutôt que d’entamer des discussions avec ses salariés, Amazon vient de déposer aux États-Unis des brevets destinés à développer un bracelet électronique qui traquerait le moindre mouvement de ses travailleurs [2] au sein de ses gigantesques entrepôts.

« Au début, nous misions avant tout sur l’effet des grèves sur l’opinion publique. Nous les organisions au moment des fêtes de Noël, sur le plus de sites possibles. Mais Amazon embauchait des intérimaires, et affirmait que les grèves n’avaient aucun effet, explique Thomas Voss. Entretemps, nous avons changé de stratégie. Les grèves sont dorénavant décidées directement sur place, sur les différents sites. Les responsables syndicaux locaux regardent quels jours les absences pour congés ou maladies sont le plus nombreuses, et organisent une grève à ce moment. Parfois, ils viennent informer les travailleurs à leur poste de travail, et les salariés se déclarent en grève à ce moment là, sans préavis. Nous testons aussi les grèves de deux heures. Amazon prétend que cela n’a pas d’effet. C’est faux : cela met l’organisation du travail sens dessus dessous. » Pour autant, l’entreprise n’a toujours pas accepté d’ouvrir des négociations sur la convention collective.

En France, un préavis de grève en cours depuis plus d’un an

En Allemagne, plus d’un tiers des salariés d’Amazon sont syndiqués, selon Verdi. En France, c’est beaucoup moins. « Il est difficile de s’organiser », admet Alain Jeault, délégué de la CGT à Chalon-sur Saône. Le géant de commerce en ligne exploite cinq plateformes dans l’hexagone, et y emploie 6000 salariés. En France aussi, négocier avec la direction est une gageure : « Les négociations sur les salaires de 2016 n’ont pas abouti. Un échec complet. Pour celles de 2017, c’est pareil », rappelle le délégué syndical. Résultat : « Depuis un an et demi, nous sommes sous le coup d’un préavis de grève à durée indéterminée. » Ce qui permet d’organiser des grèves locales au coup par coup. Comme à Chalon-sur-Saône, « lorsqu’il a été décidé, pour des équipes travaillant en journée, de passer aux trois huit », le matin, l’après-midi ou la nuit.

Comme en Allemagne, la raison principale du conflit est l’application de la convention collective, dont relève l’entreprise, celle du commerce de détail non alimentaire. En France, les conventions collectives – lorsqu’elles sont dites « étendues » – s’imposent à toutes les entreprises du secteur. Pourtant, Amazon peine à l’appliquer réellement lorsqu’il s’agit des salaires, selon les syndicats.

« Nous menons des procédures aux Prud’hommes depuis plus de six mois, pour une vingtaine de salariés, afin qu’Amazon fasse réellement appliquer la convention collective, rapporte l’avocat des salariés concernés, Lionel Thomasson. En terme de rémunération, la convention collective classe, par exemple, un cariste au même niveau qu’un technicien. Or, Amazon les paie différemment. » La CFDT est elle-aussi en conflit avec la direction sur ce sujet. En novembre, le syndicat a posé une question à la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation de la convention collective de la branche. En cause toujours : la rémunération des salariés.

« Les salaires sont plus élevés sur les sites où il y a le plus de grèves »

« Dès lors que le salarié excède 24 mois de présence dans l’entreprise, les différences de salaires (...) ne sont corrélées qu’à des conditions d’ancienneté, et non de compétences », écrit la CFDT dans son courrier. Ce qui peut sembler un détail a un effet direct sur les fiches de paie et sur les perspectives d’évolution. La réponse, apportée le 20 décembre 2017, est claire : la commission paritaire, où siègent patronat et syndicats, considère que « la société Amazon ne respecte en aucun cas les dispositions légales et conventionnelles en vigueur, dès lors que l’ensemble des employés et ouvriers est indistinctement réuni au sein d’un seul et même niveau, ce qui prive ces derniers de perspectives d’évolution, pourtant garanties par la convention collective. » Et de conclure : « La société Amazon ne respecte ni la lettre, ni l’esprit des dispositions de la convention collective. » L’entreprise a-t-elle obtempérée ? « Chez Amazon, ils font la sourde oreille », constate l’avocat Lionel Thomasson. Mais ailleurs en Europe, le rapport de force commence à payer.

Un salarié qui intègre Amazon en France est payé dix euros bruts de l’heure, soit très légèrement plus que le Smic horaire, fixé à 9,88 euros bruts. En Allemagne, « les salaires varient de 10,5 à 12 euros bruts de l’heure, selon les sites, signale Thomas Voss. Depuis cinq ans et le début des grèves, il y a des augmentations tous les ans. Ce n’était pas le cas avant. Et les salaires sont plus élevés sur les sites où il y a le plus de grèves, se réjouit-il. Verdi voit donc, en fin de compte, des effets positifs de la confrontation en cours depuis 2013. Et ne veut pas lâcher.

En Pologne, des salariés payés moins de cinq euros de l’heure

Le syndicat allemand a même ajouté une nouvelle revendication à la reconnaissance de la convention collective. « Nous voulons un accord d’entreprise spécial concernant la santé des travailleurs, précise Thomas Voss. Entre les cadences et le port de charges, le travail dans un dépôt logistique d’Amazon est physiquement exténuant [3]. « Le taux de maladie est trois fois supérieur chez Amazon par rapport au reste de l’économie allemande. Mais sur ce sujet également, Amazon refuse de discuter. »

Pour le responsable syndical, « il s’agit d’une lutte de principe : il faut qu’Amazon accepte enfin de négocier avec les représentants du personnel. Je pense qu’à la fin, la direction ne pourra pas faire autrement que de s’asseoir à la table des négociations. Surtout si nous continuons à faire pression en Allemagne et ailleurs en Europe. »

Amazon construit de nouveau sites un peu partout sur le continent, y compris dans des pays où les salaires sont bien moins élevés qu’en Allemagne ou en France. En Pologne, Amazon compte cinq sites logistiques et y emploie 10 000 personnes, sans compter les intérimaires. « Le salaire moyen dans les sites polonais d’Amazon varie de 3,86 à 4,34 euros de l’heure, rapporte Grzegorz Cisoń, délégué du syndicat polonais Solidarność. Amazon n’est pas disposé à négocier sur les salaire, et agit conter la loi polonaise », ajoute-t-il.

Ébauche d’une coordination européenne des syndicats d’Amazon

Les salariés d’Amazon à travers toute l’Europe se coordonnent face à la multinationale. Les représentants syndicaux en Allemagne, en France, en Grande Bretagne, en Pologne, en Italie, aux USA, en République tchèque, se réunissent plusieurs fois par an. En novembre, une grève commune a même été organisée en Allemagne et en Italie lors du Black Friday, journée de soldes hyper-agressives importée des États-Unis. C’était la première grève des salariés italiens d’Amazon. En mars, c’est justement à Rome que leurs représentants de toute l’Europe se retrouveront pour coordonner leurs actions.

Une récente nouvelle peut donner de l’espoir aux syndicats européens en lutte face à l’inflexible direction d’Amazon. Une autre entreprise connue pour sa fermeture à tout dialogue a finalement cédé : fin janvier, la compagnie aérienne low cost Ryanair, qui fait travailler une partie de ses pilotes sous statut d’indépendant (voir notre article), a enfin reconnu un syndicat de pilotes comme une instance représentative [4]. Instance avec laquelle la direction va, au moins, commencer à discuter.

Rachel Knaebel

Photo : CC Laurence Vagner

PAR bastamag.net

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Agnès Buzyn est celle qu'Emmanuel Macron a nommé au ministère de la Santé. En même temps, le même Macron veut supprimer 120 000 postes dans la fonction publique. Où ça? Dans les hôpitaux, à la DGCCRF qui permet à Lactalis de passer à travers les mailles de la santé publique ou bien dans les EHPAD où l'on cache les vieux qu'on ne saurait voir?

La grogne a été majoritaire ce 30 janvier dans les EHPAD parmi le personnel mais également chez les familles des pensionnaires qui trouvent l'addition salée chaque mois. Et bien madame Buzyn, dans son extrême bonté, accorde 50 millions d'euros: une goutte dans un océan de conditions de travail infâmes et de peu de respect envers les personnes âgées dépendantes! Parce que si vous ne le saviez pas, la France a 7 258 EHPAD sur son territoire. Et donc notre pays parmi les plus riches au monde ne se fend que de 50 millions d'euros pour 557 648 lits.

Je viens de sortir des urgences de l'hôpital de Mantes-la-Jolie. Avec le désert médical qui s'étend dans cette sous-préfecture des Yvelines, ce fut mon unique solution. J'ai pu donc apprécier sur le tas un personnel de santé débordé, mais pour autant professionnel et empli de sollicitudes. Par contre, l'Assemblée nationale vient de refuser, et madame Buzyn en premier, que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.

Mais c'est vrai que ladite ministre de la Santé des riches ne fréquentera jamais une urgence hospitalière, sauf pour faire coucou à la caméra. Tout comme, lorsqu'elle prendra un grand âge, les EHPAD ne seront pas pour elle. Avec plus de 2 millions d'euros de biens immobiliers et de compte divers, elle se dénombre parmi les millionnaires qui nous gouvernent. CQFD.

Agnès Buzyn: 50 millions d'euros et puis s'en va
PAR le-blog-de-roger-colombier

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Licenciements massifs chez Free : interview d’Anousone UM, délégué SUD Télécom

Nous souhaitions revenir avec Anousone UM sur ce rapport du CE accablant qui fait le tour des rédactions depuis ce début de semaine. Ce rapport fait état du licenciement de 310 téléopérateurs sur le site de Colombes dans le 92, depuis le débrayage en octobre 2014 de la plupart de ses salariés. Ce n’est pas la première fois que Free apparaît dans les médias pour son management violent à l’encontre de ses salariés : un reportage réalisé par Elise Lucet dans l’émission Cash Investigation avait suscité en septembre beaucoup de réactions d’indignation à l’encontre de cette entreprise.

Révolution Permanente : Bonjour Anousone, peux-tu nous raconter un peu plus l’historique de ce rapport ?

Anousone : En fait, suite à un débrayage que nous avions lancé en octobre 2014 pour dénoncer les conditions de travail des salariés, les licenciements abusifs, ainsi que pour revendiquer des augmentations salariales ou encore des tickets restaurants, la direction de FREE a entamé une opération de licenciements massifs pour réprimer les salariés contestataires. Entre le mouvement de grève en 2014 et décembre 2017, c’est une moyenne de 10 licenciements par mois. C’est en tout 310 licenciements dans cette période, avec 266 licenciements pour fautes graves. Depuis le début avec la CGT on essaye dans chaque réunion de CE de demander le recours à une expertise, mais la CFDT qui est majoritaire dans l’entreprise s’est toujours opposée au vote de cette demande d’expertise, jusqu’à la diffusion du reportage de Cash Investigation où les choses ont changé.

RP : C’est donc Elise Lucet qui a permis de débloquer la situation ?

Anousone : Le reportage a eu l’effet d’une bombe dans l’entreprise, il aura permis d’ouvrir les yeux des délégués de la CFDT, qui en septembre ont finalement décidé de voter ce recours à l’expertise, qui nous permet aujourd’hui d’avoir ce rapport détaillé. Moi-même qui ai participé en étroite collaboration avec l’équipe d’Elise Lucet, j’ai vécu une répression anti-syndicale sans précédent suite aux informations que je transmettais.
 
RP : Quelle forme a pris cette répression que tu as vécu ?

Anousone : Le moment où la direction de Free a appris que je collaborais avec l’équipe de Cash Investigation, vers la fin octobre 2016, j’ai subi un acharnement terrible. On a cherché à me licencier avec des prétextes, tous farfelus, comme le manque de déontologie, un grand classique lorsqu’on a le malheur de dénoncer les méthodes du patron. Les élus CFDT avaient même voté pour mon licenciement, c’est dire la pression. Presque 12 accusations en tout, mais mon licenciement a été refusé systématiquement par l’inspection du travail, étant donné que je suis salarié protégé par mon engagement syndical. Mais au delà des sanctions, j’ai eu le droit à un management agressif, par moment on me claquait la porte au nez, certains chefs refusaient de me serrer la main, ou encore une fois on m’a limite séquestré dans un bureau. C’était clairement de la répression anti-syndicale, pour me faire payer mon engagement, mais je ne lâcherai jamais. J’ai envie de dire à tous les travailleurs de ne jamais baisser les bras et de ne pas avoir peur de leurs méthodes ; j’espère réellement que les salariés vont commencer à se syndiquer massivement, pour ne plus laisser faire ces choses.

RP : Que dit ce rapport ?

Anousone : Ce rapport témoigne en tout cas de tous ce qu’il y’a de pire dans les méthodes d’une direction jusqu’auboutiste, prête à tout pour réprimer une lutte. Il montre clairement en comparaison aux autres sites du groupe, que le site de Mobipel, juste après le débrayage d’octobre 2014, a subi un plan de licenciement massif déguisé. Lorsqu’on voit les motifs des licenciements pour fautes grave, c’est suite parfois à des retards de 3 minutes, après une pause cigarette. C’est environ 1 millions d’euros d’économie par an que réalise l’entreprise pour ne pas assumer les indemnités pour des procédures de licenciements à l’amiable. Car la procédure pour faute grave à un caractère spécifique qui empêche de donner toutes indemnités au salarié. Aujourd’hui avec le passage des ordonnances c’est encore pire, on leur a donné un permis de licencier gratuitement. Sur les 310 licenciements en 2 ans c’est 90% du personnel de l’exécution, et à 10% des cadres qui ne rentraient pas dans le moule de la direction. Le rapport donne un autre chiffre accablant, à savoir qu’il y’a eu entre 2012 et 2017 plus de 2 200 salariés qui sont passés sur le site en CDI, un turn over incroyable. Aujourd’hui nous ne sommes plus que 266 salariés et l’avenir est loin d’être serein.

RP : Quel est l’avenir pour les travailleurs de votre site ?

Anousone  : Ce que l’on peut dire, c’est que tous les indicateurs sont au rouge, les accords que Mobipel avait avec la ville de Colombes pour bénéficier d’avantages fiscaux va prendre fin, comme le bail des locaux qui n’a toujours pas été renouvelé. La direction nous a annoncé qu’elle va commencer à utiliser de plus en plus la sous-traitance offshore au Maghreb et un nouveau site sur Paris accueillera vraisemblablement une partie infime des salariés du site. On s’attend dans les prochains mois à l’annonce d’un plan social, qui sera surement fait a travers les nouvelles ordonnances Macron des ruptures conventionnelles, comme c’est le cas chez un autre centre d’appel du groupe Teleperformance. Les salariés sont vraiment au bout du rouleau, il y a de plus en plus de démissions, pour éviter de continuer à travailler dans ces conditions, avec l’avenir qui s’assombrit de jour en jour. Certains arrivent à trouver du travail ailleurs, et d’autres finissent au chômage à vivre dans la précarité, plutôt que de continuer à subir ce management agressif.

RP : Quel type de management il y a chez Free ?

Anousone : Le lean management fait fureur auprès de la direction, ce sont les méthodes qui existe chez France Télécom et dans la plupart des centres d’appel, à savoir un management par la terreur et la surproduction. Il y’a énormément de salariés en arrêt maladie pour burn out, ou qui décident de démissionner, car il n’en peuvent plus. On voit des scènes horribles, où parfois les managers insultent des salariés, ou les menacent de licenciement pour « rigoler ». Il y’en a même qui subissent des agressions physiques, ou d’autres encore à qui on refuse de dire bonjour parce qu’ils n’ont pas fait leur chiffre. Depuis le rapport qui a été médiatisé, l’inspection du travail vient faire des contrôles sur le site, et n’arrête pas de critiquer le management agressif de la direction.

RP : Que dit la direction suite à tous cela ?

Anousone : « Circulez il n’y a rien à voir », voilà en gros ce que nous répond la direction, qui a refusé de commenter le rapport. Ils expliquent que les chiffres ne reflètent pas la réalité. Que c’est surtout dû au gel des recrutements, un réel déni de la réalité.

RP : Le rapport va-t-il déclencher une lutte chez vous ?

Anousone : C’est encore trop tôt pour le dire, on sent beaucoup de colère et de frustration chez les salariés. Mais il y a une sorte de « routinisme » qui s’est installé chez les salariés du site, qui acceptent leur sort, sans faire trop de vagues. La situation politique joue aussi sur le moral, comme s’il n’y avait pas d’autre solution pour s’en sortir. Je pense que le management répressif qu’on a subi pendant ces deux dernières années a énormément joué sur les esprits, et que ce n’est pas étonnant aujourd’hui que les salariés ne se rebellent pas face à cela. Il y a pourtant tous les ingrédients pour partir en lutte, car même nos conditions salariales sont au minimum de ce que prévoit le code du travail. Nous n’avons aucun aménagement horaire possible, pas de panier repas, pas de prime d’ancienneté peu importe les années, pas de ticket restaurant.
Pour l’heure, notre rôle en tant que représentants du personnel, c’est d’essayer d’interpeller les médias, et les différents partis politiques pour mettre la pression sur la direction de Free. Je vais continuer à être au coté des salariés pour les défendre comme je l’ai toujours fait, mais il n’y a qu’une solution pour arrêter le rouleau compresseur, et on le sait tous, c’est une grève dure pour dire stop à tout cela.

Crédits photo : @ Abaca

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Licenciements et départs forcés chez Free : la moitié des postes supprimés en 3 ans

Un rapport du cabinet d’expertise Alter dénonce une « un plan de compression des effectifs non officialisé » mis en place par Free dans le centre d’appels Mobipel de Colombes, dans les Hauts-de-Seine.

On se souvient de l’enquête menée par l’équipe de Cash Investigation sur les terribles techniques de management à l’oeuvre chez Free et Lidl, intitulée « Travail, ton univers impitoyable » et diffusée en septembre dernier. Dans la partie consacrée à Free, on y découvrait notamment les techniques de suppressions de poste en usage dans cette entreprise fondée par Xavier Niel. Licenciements abusifs, tentative de pousser les travailleurs au burn-out ou a la dépression… autant de moyens pour supprimer des postes en masse sans mettre en place de plan social.

De nouveaux éléments viennent aujourd’hui corroborer ce qui avait été mis en lumière par les caméras de France 2 il y a quelques mois. Un rapport d’Alter, commandé par le comité d’entreprise de Free et révélé par Le Parisien fait état d’un « plan de compression des effectifs non officialisé » dans le centre d’appels Mobipel de Colombes, qui appartient à Free. En effet, en moins de quatre ans, les effectifs de ce centre ont diminué de 60 % !

« Ces départs n’ont rien de “naturel” », précise le cabinet d’expertise dans son rapport, « puisqu’ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intragroupe, qui ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur. » A l’heure actuelle, plus de 800 salariés ont cessé de travailler dans le centre de Colombes depuis 2013. Sur ces départs, 586 sont directement du fait de la direction, qu’il s’agisse de ruptures conventionnelles ou encore de licenciements. Le rapport recense 266 licenciements motivés par une « faute grave » et 35 autres soi-disant justifiés par des absences, des abandons de poste ou encore des retards – considérées comme des causes réelles et sérieuses.

Free continue pourtant à nier l’évidence, arguant que ces suppressions de postes sont issues de « départs naturels », et qu’elles concerneraient des « démissions, licenciements pour absentéisme ou fautes professionnelles, ou des ruptures conventionnelles à la demande des collaborateurs ». Par ailleurs, la direction tente honteusement de justifier l’absence d’embauche dans ce centre « socialement compliqué » par le fait qu’il serait situé dans « un bassin d’emploi difficile » où Free rencontrerait des « difficultés de management » et de recrutement des « bons profils ».

Cash Investigation et Politis rappellent que cette politique de plan social qui ne dit pas son nom fait écho à une grève de trois heures et qui a eu lieu en 2014 sur le site. La direction avait alors semblé vouloir faire passer le message que chez Free, c’est marche ou crève. Par ailleurs, si la direction affirmait il y a quelques mois que « Mobipel n’a pas vocation à fermer, ni à déménager, ni à fusionner […] pour le moment », la directrice des centres d’appels Angélique Girard a confirmé qu’il existait un projet de sous-traitance. Sous-traitance qui permettrait à Xavier Niel et les actionnaires de Free de s’engraisser sur le dos de travailleurs toujours plus exploités.

Crédits photo : Philippe Huguen. AFP

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Inflation ou restriction monétaire : le spectre d’un krach financier est de retour

A dix ans du dernier krach économique mondial, que se passe-t-il dans les bourses internationales ? Alors que le spectre d'un nouveau « Lehman Brothers » refait surface dans un contexte plus volatile, la chute des principales places financières rappelle la fragilité de la « reprise économique » mondiale.

Lundi dernier l’indice Dow Jones de la bourse de New York chutait de 4,6%, la pire séance depuis 2011 pour Wall Street. Cette chute a réduit à néant tous les gains financiers à Wall Street depuis le début de l’année. La nervosité a gagné les milieux financiers. Rapidement les centres financiers d’Asie et d’Europe ont été touchés : Tokyo a perdu près de 5%, Hong Kong 5,1%, à Paris la chute mardi a été de 2,35%, à Francfort de 2,32% et à la City de Londres de 2,64%.

Le plongeon des bourses intervient soudainement après une période de véritable « euphorie financière ». Rien que depuis l’élection de Donald Trump, le Dow Jones a gagné 42% de valeur, 14 mois consécutifs de hausse pour la bourse nord-américaine, un record depuis 1959. Et cette frénésie a gagné l’ensemble des places financières mondiales. Comme on affirme dans Les Echos : « la Bourse du Japon était au plus haut depuis 21 ans. La Bourse de Paris avait renoué avec ses plus hauts niveaux depuis janvier 2008. Toutes les actions cotées sur la planète capitalisaient plus de 90.000 milliards de dollars en fin d’année, davantage que le PIB mondial (…) Les Bourses ont aussi bénéficié de la très bonne santé des grandes entreprises, qui enregistrent depuis plusieurs trimestres des résultats confortables et peuvent être généreux avec leurs actionnaires ».

Cette secousse des bourses mondiales a lieu également au moment où les indicateurs économiques dans les principales économies mondiales se trouvent au vert. Les États-Unis se trouvent actuellement dans une situation dite de « plein emploi » (4,1% de chômage), les salaires progresseront de 2,9% cette année, l’économie est sortie de la récession depuis juin 2009.

Alors, qu’est-ce que les investisseurs craignent ? Que ces indicateurs positifs dans l’économie n’amènent à un retour de l’inflation et à la fin des politiques généreuses avec le capital mises en place depuis le pic de la crise de 2008/2009, notamment les très faibles taux d’intérêts pour les emprunts auprès des banques centrales.

Ces mesures ont recréé un cycle « d’argent bon marché » qui a permis aux entreprises, et dans une moindre mesure aux ménages, de s’endetter avec pour résultat une survalorisation des actifs en bourse qui ne correspondent pas à la production réelle. C’est dans ce cadre que l’on parle de « corrections » lors de ces chutes dans les bourses.

Cependant, ces secousses boursières révèlent surtout la fragilité des résultats économiques positifs et que les contradictions de l’économie capitaliste à la base de la crise internationale n’ont pas été résolues. Mais elles révèlent aussi que les banquiers et spéculateurs de tout types ont profité des mesures « ultragénéreuses » de « sauvetage » mises en place par les Banques Centrales et les gouvernements pour relancer un cycle de spéculation et que l’heure de la « grande correction » approche avec la possibilité d’une rechute de l’économie mondiale.

C’est pour cela qu’une éventuelle fin des mécanismes économiques mis en place pour faire face à la crise crée autant de stress dans le monde de la finance. Ainsi, se développerait une forme d’exigence de la part du capital à maintenir une économie soutenue par les États, les banques centrales et les gouvernements pour pérenniser l’offre d’argent bon marché, combinée à des politiques de contre-réformes structurelles contre les acquis sociaux des travailleurs (réformes des retraites, du marché de l’emploi, coupes budgétaires et des allocations sociales, etc.).

Le visage parasitaire du capitalisme se révèle de plus en plus clairement. Cependant, cet état de « finance sous perfusion » a ses limites : les politiques mises en place pour éviter les krachs économiques alimentent les conditions qui amènent à de nouveau krachs (spéculation, survalorisation des actifs financiers grâce à l’argent bon marché, bulles sur les dettes des États, entre autres).

Évidemment, on ne peut pas affirmer encore que l’on se trouve au début d’une rechute de l’économie mondiale. Peut-être que les marchés réussiront à absorber cette secousse. Cependant, celle-ci vient rappeler que les causes de la crise n’ont pas été résolues et que les contradictions de l’économie capitaliste amèneront inexorablement à une nouvelle secousse mondiale, menaçant les conditions d’existence de millions de personnes. Les capitalistes sont en train de préparer de nouvelles catastrophes.

Or, le monde aujourd’hui est bien plus « volatile » qu’il y a dix ans. Le « sauvetage » des institutions financières et des multinationales a accentué l’endettement des États, les inégalités ont explosé jetant des millions de personnes dans la pauvreté et la misère. La conséquence, c’est un profond bouleversement de la vie sociale et politique : aujourd’hui les régimes dans les pays centraux sont en crise et sous la pression, à gauche comme à droite, de nouveaux phénomènes politiques. Aussi, les tension et frictions géopolitiques et militaires sont incomparablement plus élevées qu’en 2008-2009. Toutes ces raisons imposent aux travailleurs et aux classes populaires de se préparer dès maintenant pour affronter les nouvelles attaques qui se préparent.

Crédits photo : AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les grands médias, publics comme privés travestissent la réalité.

Ils présentent la situation dans la métallurgie allemande comme le résultat de l'esprit de conciliation et de consensus du patronat et des syndicats allemands.

En oubliant de dire que le compromis final est le résultat d'une semaine de grèves massives et pour masquer qu'en Allemagne comme en France, JAMAIS aucun progrès social ne s'est réalisé sans luttes massives des travailleurs pour imposer au patronat et au pouvoir des concessions ... qu'ils s'empressent bien sûr aussitôt de remettre en question!

Comme le montre dans l'actualité à sa manière le reniement des "engagements" sur la flexibilité et de soit-disant accords de compétitivité acceptés en 2016 notamment par la CGC à Michelin La Roche-sur-Yon !

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SOURCE : Mediapart

Ce temps partiel choisi pourra durer au maximum deux ans, et les salariés auront la garantie de retrouver leur poste à temps plein au terme de cette période.

Est-ce le début d'une révolution du temps de travail en Allemagne ? Après plusieurs semaines de mouvement social, les salariés de la métallurgie allemande ont obtenu le droit de réduire leur temps de travail à 28 heures par semaine, dans le cadre d'un accord de branche signé dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 février. Mais cette réduction du temps de travail ne pourra se faire que pour une durée réduite, et sans compensation salariale : les 28 heures seront payées 28 heures.

Dorénavant, les salariés du secteur (qui compte notamment l'industrie automobile) ayant au moins deux ans d'ancienneté dans leur entreprise pourront demander à bénéficier de cette réduction de leur temps de travail pour une durée comprise entre 6 et 24 mois, à l'issue de laquelle ils auront la garantie de retrouver leur poste à temps plein.

L'accord a été conclu après des semaines de négociations, et en parallèle de débrayages dans les usines de la part du syndicat IG Metall.

Un syndicat déjà à l'origine des 35 heures

Il s'agit d'une avancée pour le syndicat de branche IG Metall, qui défendait davantage de flexibilité pour les salariés dans la définition de leur temps de travail. Il n'a cependant pas obtenu satisfaction sur une autre de ses revendications clés : que les salariés concernés bénéficient dans le même temps d'une compensation financière partielle de leur employeur pour le manque à gagner.

De son côté, la fédération des employeurs de ce secteur a parlé dans un communiqué d'un "compromis supportable" mais contenant des "éléments douloureux".

Les accords dans la métallurgie allemande ont historiquement valeur de baromètre pour l'ensemble de l'économie allemande. C'est déjà le syndicat IG Metall qui avait lancé la revendication des 35 heures en Allemagne en 1995.

PAR FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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