SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Et l'emploi et notre pouvoir d'achat, mister président?

Pendant que, avec l'argent public, Macron régale à Versailles 140 pdg de l'hyperpuissance capitalistique internationale, Carrefour -ce n'est qu'un exemple-, avec des aides publiques et du bénéfice en 2017, solde l'emploi pour accélérer ses profits, sans que Macron ne s'en inquiète. Le président des riches est bien celui des riches et du patronat.

L'UE du capital a définitivement exclu de sa liste des paradis fiscaux nombre de ses états membres, comme par exemple l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg ou Malte. Ces dits états mettent pourtant à la disposition des riches et des multinationales les mécanismes clés de l'évasion fiscales. Les mêmes multinationales ont été reçues en grandes pompes à Versailles par Macron. Surtout, ne cherchez pas l'erreur.

En tout cas, les gardiens de prisons ont bien raison de rajouter, à leurs premières et justes colères sur leurs conditions de travail et l'emploi, des revendications salariales.

Pour en revenir à Carrefour, l'ONG Oxfam déclare:" Il faudrait 11 674 années à un salarié du textile au Bangladesh pour gagner ce que gagne le pdg de Carrefour dont sa marque Tex produit une partie de ses vêtements au Bangladesh".

Carrefour, c'est 1 milliard d'euros de bénéfice en 2017 et 1,2 milliard d'euros d'aides publiques en CICE et exonérations de cotisations sociales au nom de la sauvegarde de l'emploi.

Bruno Le Maire, ministre des Finances des riches et du patronat, vient de promettre "d'être vigilant sur l'accompagnement" des milliers de salariés que Carrefour supprime. Sans blââgue!!

Et l'emploi et notre pouvoir d'achat, mister président?
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Cinquante emplois menacés à Sun Chemical à Thourotte

Les représentants du personnel ne seront informés officiellement que le mardi 6 février, mais des informations ont déjà «  fuité  ». Le groupe chimique américain envisage de délocaliser une partie de sa production thourottoise vers d’autres sites, en Espagne et au Royaume-Uni. En l’occurrence, il s’agit d’arrêter d’y produire du «  noir  », à savoir les encres, qui servent pour l’impression des journaux.

Fabricant d’encres industrielles

Car ce site industriel est spécialisé dans la fabrication d’encres industrielles. Autrefois appelé Lorilleux, puis Coates-Lorilleux, Sun Chemical est l’un des deux sites industriels emblématiques de Thourotte, avec Saint-Gobain.

Le site emploie actuellement environ 160 personnes et la délocalisation de cette unité de production signifie la perte d’une cinquantaine de postes de travail.

Avec les éventuels départs en préretraite, cette réorganisation représente la perte sèche de plus d’une quarantaine d’emplois.

Les informations sur la nouvelle organisation et un probable PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi), traduisez plan social, seront fournies dans le cadre d’un CCE (Comité central d’entreprise), qui va se réunir à Nanterre (Hauts-de-Seine), au siège national du groupe. Patrice Carvalho, le maire, se montre circonspect : «  J’attends de voir ce qui va être annoncé, car on entend plusieurs choses, en partance et à venir. Mais ce n’est jamais bon lorsque l’on arrête une production. La commune a investi et la voirie d’accès au site est récente. Elle permet de rejoindre facilement la déviation de la RN31.  » Il ajoute : «  C’est beaucoup cinquante postes supprimés, si c’est ça qui est annoncé. Et dire que le site a employé jusqu’à plus de 600 personnes...  »

C.D.

PAR LE COURRIER-PICARD

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Hémorroïdes, grippe ou cancer : votre patron pourra-t-il bientôt connaître le motif de vos arrêts ?
Hémorroïdes, grippe ou cancer : votre patron pourra-t-il bientôt connaître le motif de vos arrêts ?
© PHILIPPE HUGUEN Source: AFP
L'un des bâtiments de l'Assurance maladie à Arras. Photo d'illustration
 

L'Assurance maladie expérimente une action qui fait déjà polémique auprès des professionnels de la santé. Cette branche de la Sécu va livrer aux employeurs les motifs des arrêts de travail, dans les établissements de plus de 200 salariés.

Ce programme, lancé pour l'instant au stade expérimental depuis novembre 2017, ne manquera pas de faire parler de lui : celui de dévoiler aux entreprises les motifs d'absence de leurs salariés – de manière toutefois anonyme.

L'entreprise connaît son taux d'absentéisme, mais n'a pas de point de comparaison avec ses concurrents. Lui apporter ces informations peut la "challenger"

Pour Laurent Bailly, responsable du département des services aux assurés en charge du programme, contacté par L'Express, l'arrêt maladie est d'abord perçu par l'entreprise comme un coût : «L'entreprise connaît son taux d'absentéisme, mais n'a pas de point de comparaison avec ses concurrents. Lui apporter ces informations peut la "challenger". Et lui faire amorcer une réflexion sur ses conditions de travail, puisqu'on sait qu'il y a une corrélation entre ces dernières et le nombre et la durée des arrêts.»

Parmi les inquiétudes qui pourraient être soulevées par cette pratique : la violation du secret médical, censé protéger le salarié d'éventuelles discriminations. Une disposition qui a été mise en place en France, dans sa première forme, en 1810. Toutefois, là-dessus, Laurent Bailly assure que «qu'il n'est pas possible, même de manière indirecte, de tracer les personnes». «Par ailleurs, nous nous focalisons uniquement sur les établissements de plus de 200 salariés. Dans les plus petites sociétés, l'employeur pourrait trop facilement établir un lien évident avec tel ou tel collaborateur», garantit-il.

Et si Laurent Bailly signale que «les partenaires sociaux ont donné le feu vert pour cette expérimentation», il promet que, pour l'instant, «seuls les arrêts pour troubles musculo-squelettiques [TMS], les lombalgies, et ceux liés aux risques psychosociaux [RPS]» seront ciblés par l'Assurance maladie. Par conséquent, les virus et maladies de longue durée comme le diabète sont pour l'instant écartés de la transmission des données. Mais jusqu'à quand ? D'autant que l'Assurance maladie, fait savoir Laurent Bailly, a déjà créé des «algorithmes [pour] reconstituer la pathologie [...] comme la dépression [...] à partir des consultations et des remboursements de médicaments», si l'institution n'avait pas reçu le motif précis de l'arrêt.

De plus, cette expérimentation, qui vise une quarantaine d'entreprise en 2018 selon Laurent Bailly, pourrait concerner «200 entreprises par an, à terme». Un projet qui ne devrait donc pas se limiter au simple stade expérimental. Et c'est ce qui inquiète plusieurs professionnels de la santé.

Des professionnels de santé inquiets

Le secret médical serait-il sans importance ? L’Assurance maladie le bafoue

Le docteur Jérôme Marty, de l'Union française pour une médecine libre (UFML), s'interroge et interpelle sur Twitter Nicolas Revel, actuel directeur général de l'Assurance maladie : «Le secret médical serait-il sans importance ? L’Assurance maladie le bafoue, et pour l’instant pas d’interrogation ou de réactions autres que sur réseaux sociaux. Fake news ? Une réaction Monsieur Revel ?»

Le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), quant à lui, s'indigne sur Twitter d'«une expérimentation scandaleuse, en violation du secret médical».

La rhumatologue Marie-Anne Burde se scandalise de la raison économique, invoquée par Laurent Bailly, pour lancer cette expérimentation. «Ce pays a perdu sa boussole», décrit-elle.

Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF), se montre quelque peu résigné : «Plus rien ne m'étonne : atteinte à la vie privée [et] secret médical piétiné ! Pas besoin de la Cnil [Commission nationale de l'informatique et des libertés] ? Nicolas Revel se croit tout permis ?».

Concernant la CNIL, chargée de protéger les libertés des citoyens et sa vie privée, Laurent Bailly atteste que le programme n'avait pas «de demande d'autorisation à effectuer» auprès d'elle. «Pour l'utilisation de ces données à titre expérimental, nous sommes couverts par des décrets qui permettent une simple déclaration de conformité», a-t-il expliqué.

Publié par francais.rt.com

 

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Suicide d’un camarade ex-Goodyear : assez de vies broyées

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le suicide de Jean Guy, un camarade ex-Goodyear, qui se trouvait en situation de grande précarité financière. Toutes nos pensées vont à ses proches. Les suicides se multiplient à cause de la violence de la précarité et du chômage, Goodyear est le premier responsable. Une vie de plus broyée, nous relayons le message de Mickaël Wamen.

Crédits photo : Michel Spingler/AP/SIPA

IL FAUT QJE CELA CESSE BORDEL !!!!

Encore un de nos camarades qui a mis fin à ces jours, cela devient insupportable....

Les camarades tombent dans la merde financière totale, Avec la fin du chômage et l’arrivée vers rien ou presque, RSA, ASS ...

Goodyear doit réagir, cela n’est plus possible que les suicides se multiplient ....

Jean Guy a mis fin à ces jours hier, d’après les premières infos, il etait en très grande précarité financière....

Qui parle de cette purain de violence, personne ne s’occupe de la sitiation de mes anciens collègues à part une poignée d’entre nous qui essaient de trouver des solutions mais de Moins en Moins de solutions...

Jamais sur les pneus il ne sera indiqué le nombre de morts liés à cette délocalisation financière.....

Les actionnaires continuent à jouer avec les gens comme Avec des pions, le principal étant le profit maximum ....

Toutes nos pensées vont à sa famille.

Nous demandons aux dirigeants du groupe de répondre à nos demandes de rencontre, il est vital de trouver une solution pour que pkus jamais un ex Goodyear ne mette fin à ces jours, des familles sont anéanties, trop c’est trop....

Mickael WAMEN

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Allemagne : le syndicat de la métallurgie IG Metall appelle à des débrayages de 24h

Dans la cadre de la négociation de nouveaux accords de branche, le syndicat de la métallurgie IG Metall a annoncé des grèves de 24 heures dans des centaines d’entreprises la semaine prochaine afin de mettre la pression au patronat.

Depuis la mi-novembre, les négociations des nouveaux accords de branche pour la métallurgie et l’électronique mettent le patronat sous tension en Allemagne. Dans un contexte de boom économique conjoncturel, le syndicat IG Metall, qui représente près de 4 millions de salariés, exige une hausse de 6% des salaires des employés, ainsi que la possibilité de passer à la semaine de 28 heures pour les salariés qui le souhaitent et sous conditions. Cette dernière mesure doit permettre d’aller vers une flexibilisation des horaires de travail avec une compensation salariale à la demande du salarié. Pour soutenir ces revendications, le syndicat s’était dit, dès décembre, prêt à mener des actions massives.

Dès le 8 janvier, le syndicat a donc lancé une vague de débrayages de quelques heures qui ont affecté plusieurs centaines d’entreprises, en menaçant de passer à des débrayages de 24 heures si leurs revendications n’étaient pas entendues. Trois semaines plus tard, face à un patronat qui refuse d’envisager une hausse de salaire supérieure à 4% et qui refuse la compensation associée à la «  semaine de 28 heures », le syndicat a finalement mis ces menaces à exécution.

Samedi 27 janvier, à la suite de l’échec des négociations, IG Metall annonçait ainsi des centaines de grèves de 24 heures entre mercredi et vendredi prochain. Des journées de grèves qui devraient impacter fortement une industrie qui fonctionne très souvent en flux tendus, et tolère difficilement ce type de contrariétés.

Vers la fin de la modération salariale made in Merkel ?

C’est dans un contexte particulièrement favorable économiquement, que le syndicat de la métallurgie se met en mouvement. La Banque d’Allemagne vise une croissance de 2,6 % en 2018. Surtout, le chômage est à son plus bas depuis la réunification, grâce, notamment, aux réformes Hartz qui ont précarisé l’emploi.

Il convient donc de préciser que les revendications d’IG Metall, et notamment les hausses de salaires, ne feraient que signer la fin d’une modération salariale qui dure depuis 2011. Ces dernières années, la faible inflation avait limité les revalorisations des salaires. D’autre part, comme le note Stefan Schneider du journal allemand Klasse Gegen Klasse, la revendication de la semaine de 28 heures ne correspond pas à une volonté de généraliser ce type d’horaires, mais d’étendre une possibilité qui existe déjà, celle de réduire individuellement son temps de travail à 28 heures pendant une période de deux années maximum.

En outre, IG Metall demande à ce que, lorsque l’on souhaite réduire son temps de travail pour s’occuper d’un proche ou d’enfants,, une compensation salariale à la "semaine de 28 heures" soit octroyée. Or, il faut se rappeler que cette revendication surgit dans un contexte où la précarisation croissante de la société allemande et la détérioration des services publics rend impossible le recours à des institutions pour assurer ces tâches, ce qui justifie une telle demande. Les revendications sont donc moins révolutionnaires que ne les présente certains journalistes.

Pour autant, on ne peut que se réjouir de la mise en mouvement d’un secteur aussi important de l’économie allemande. Désormais il faut espérer que la base pousse la contestation, et lui permette d’étendre ses revendications à l’ensemble des précaires et aux autres secteurs, afin d’établir un rapport de force à même de faire plier le patronat allemand.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Rectification concernant la régulation des primes des jours fériés

"La régularisation pour l'année 2015 passera sur la paie de février , les calculs vont nécessités plus de temps du fait du changement de logiciel de gestion des temps en avril 2015"

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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François Ruffin était l'invité de Patrick Cohen, mercredi 24 janvier 2018, pour présenter la proposition de loi sur le Burn Out. Ca dure cinq petites minutes et vous saurez (presque) tout ! Bon visionnage.

En France, on estime à 400 000 le nombre de personnes ayant subi un burn out. Seuls 400 à 500 épuisements sont reconnus chaque année, comme “maladie professionnelle”, au terme d'un véritable parcours du combattant pour les salariés.

 

Le 1er février 2018, nous défendrons à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à faire reconnaître comme maladies professionnelles les pathologies psychiques résultant de l'épuisement professionnel.

 

Vous pourrez retrouver, ci-dessous, le texte officiel, mes interventions dans les médias et en Commission qui ont eu lieu dès cette semaine. Vous y retrouverez également les moments importants de la semaine prochaine, et notamment : 

 

-Mardi 30 janvier 2018 à 7h45 sur RTL

-Mercredi 31 janvier 2018 à 14h, en direct, conférence de presse à l'Assemblée Nationale

-Jeudi dans la matinée, le débat en hémicycle pour défendre cette proposition de loi.

 

N'hésitez pas à commenter, partager, participer sur les réseaux sociaux avec les #BurnOut et #LoisFI.

 

Vous trouverez les informations sur les quatre autres propositions de loi du groupe La France Insoumise (Fin de vie, Récépissé d'identité, CETA et Droit à l'eau) en ligne ici.

 

Burn Out : toutes les informations

 

PAR EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Emeutes pour du Nutella en promo : ce que cela révèle de notre société

Suite à une promotion de 70% sur le pot de Nutella chez Intermarché, de nombreux accrochages entre clients, parfois violents, se sont produits dans ces magasins. Provoquant beaucoup de réactions dans les grands médias et sur les réseaux sociaux, cet événement révèle la précarité croissante de la société actuelle et ses conséquences.

Jeudi 25 janvier était organisée une promotion de 70% sur le pot de 950g de Nutella dans de nombreux magasins Intermarché, faisant passer le pot de 4,50€ à 1,41€. Cette promotion exceptionnelle organisée par l’enseigne de supermarchés a provoqué de nombreux embouteillages, bousculades, voire « émeutes » dans certains magasins, allant jusqu’à des interventions de la gendarmerie suite à des coups échangés entre clients.

Dans les médias dominants et sur les réseaux sociaux, on a pu voir un profond mépris de classe dans le traitement de cet évènement : les personnes qui se seraient jetées sur le Nutella seraient en effet « pathétiques » ou ridicules, des « animaux », des « moutons », etc. Certains insistent également sur le fait que cette pâte à tartiner est particulièrement nocive pour l’environnement dans sa production (huile de palme) et nocive pour la santé. Par conséquent, les personnes qui se sont jetées sur le Nutella seraient irresponsables, à la fois vis-à-vis de l’environnement mais aussi de leur propre santé.

En effet, le Nutella est un produit très addictif, bourré de sucres et de graisses, le rendant très addictif, et ce au mépris de la santé des consommateurs et des conséquences de sa production sur l’environnement. Cependant, ce sont les entreprises, dans ce cas-ci Ferrero, qui produisent et vendent ces produits qui sont responsables de ses effets néfastes, tant sur le plan environnemental que sur celui de la santé des clients. Des entreprises qui sont prêtes à tout pour vendre leurs produits nuisibles, au mépris de la santé des individus, ici en l’occurrence des effets néfastes de l’huile de palme. Il est de ce fait scandaleux que dans les médias dominants la responsabilité de cette multinationale ne soit jamais pointée, au profit d’une stigmatisation des clients.

De plus, cette promotion a été décidée par Intermarché, sans aucune considération pour les conditions de travail des employés, dont certains ont déclaré avoir été totalement dépassés par les bousculades, avoir été harcelés au téléphone, etc. « J’ai eu tellement peur que je me suis réfugiée dans la réserve », raconte une employée au Progrès.

Cependant, ces « émeutes » pour du Nutella témoignent de quelque chose. Ces événements démontrent en effet que pour beaucoup de familles, une baisse de trois euros sur un produit permet de réaliser des économies importantes, justifiant de bousculer pour faire partie de ceux qui profiteront de la promotion. Dans une société où la précarité va croissante, pour beaucoup de personnes, trois euros représente une somme importante, et c’est cela qui doit nous indigner.

Cela pose ainsi la question de la société néolibérale dans laquelle nous vivons. Ces événements sont les symptômes d’une société de misère sociale et d’individualisme, créant des comportements compulsifs (addictions, violence) chez les plus fragilisés par la précarité.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Pyrex, Nutella… se foutre de la gueule du monde est devenu une habitude pour Intermarché

Le jour du début de la promo sur les pots de Nutella, j'étais en charge de l'ouverture du magasin, à 9 heures. A 8h30 déjà plus d'une cinquantaine de personnes attendait devant la porte.

Je n’étais même pas au courant qu’il y avait une promo, alors, en ouvrant les rideaux j’ai demandé...c’est quoi cette manifestation ? Une horde euphorique m’a répondu à l’unisson : « c’est pour la promotion de Nutella ! »...en moins de 15 minutes tout était parti, nous nous sommes fait dévaliser. Le magasin n’avait pas prévu un stock suffisant pour pouvoir satisfaire la demande.

Pour ceux arrivés trop tard, la déception était énorme : ils venaient pour une promo extraordinaire et ne trouvaient pas un seul pot de Nutella au prix annoncé… Dans les couloirs et les rayons des magasins, on n’entendait que le mot « Nutella » : les questions des clients ayant été attirés par le petit prix étaient récurrentes, souvent des familles nombreuses.

L’employé du rayon a été pointé comme responsable de cette situation… mais comment pouvait-il deviner un tel succès ? En plus de tenir les employés pour responsables du manque du produit, les médias et les directions des Inters responsabilisent les clients pour avoir acheté en grosses quantités. Mais la direction aurait dû prévenir les employés pour qu’ils puissent passer les commandes dans les quantités adéquates.

Sans compter que la clientèle ne s’est toujours pas « remis » du coup des plats Pyrex, une promo de fin d’année dernière : à chaque passage en caisse, on donnait une vignette par tranche de 10€ dépensés. Les clients pouvaient ensuite avoir un plat Pyrex à 1€, en l’échange de 30, 40 ou 50 vignettes selon la taille du plat. Encore une fois, la direction au niveau national n’avait pas réussi à les satisfaire alors que pendant des mois ils avaient minutieusement collé les étiquettes sur des collecteurs, dépensant 10€ pour une vignette, soit jusqu’à 500€ pour un plat. Un numéro de téléphone pour passer commande avait été mis en place pour les plats en rupture de stock mais… ce numéro ne répondait jamais.

En tant que caissières, nous avons honte de cette situation. Nous devons donner des explications aux clients qui réclament à juste titre, et l’explication est que nous n’avons aucune information et qu’il faut encore attendre.

Le manque de respect envers les clients, qui loin d’être riches font partie du « peuple travailleur et précaire » qui galère pour joindre les deux bouts et qui font des péripéties pour réussir à avoir un pot de pâte à tartiner ou un plat en verre à seulement 1€, serait devenu une habitude pour la chaine de supermarchés Intermarché.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Belgique : Face au massacre de l’emploi, 27 magasins Carrefour en grève ce vendredi

Ce mardi, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard a annoncé un « plan de départ volontaire » : suppressions de postes au total. Jeudi, la direction annonçait que 1233 postes risquaient d'être touchés en Belgique (1053 en hypermarché et 180 au niveau du siège social). Une annonce qui ne passe pas auprès des salariés qui se sont dés lors mis en grève. 27 magasins sont restés fermés ce vendredi.

L’annonce fait mal. Le plan de restructuration, pour ne pas dire plan de casse de l’emploi, de Carrefour, le n°3 mondial du secteur de la grande distribution, prévoit la suppression de 2 400 emplois, compris en partie dans un « Plan de sauvegarde de l’emploi » qui concerne les travailleurs de 273 magasins Dia. Sur ces 2400 postes, 1233 visent les travailleurs belges du groupe, soit 11% des effectifs en Belgique.

L’ironie qui fait rire jaune ? C’est tout l’argent que Carrefour s’est mis dans les poches avec le CICE, déduction d’impôts pour les entreprises mise en place sous Hollande sous couvert d’une prétendue incitation à l’embauche. Selon un rapport de la CGT sur les comptes consultés par CheckNews, le syndicat estimait que Carrefour aurait ainsi épargné 134 millions en 2016, chiffres que le groupe lui-même n’a pas voulu communiqué mais qu’il n’a non plus pas démenti. Fin décembre, la CGT avait porté le chiffre jusqu’à 400 millions en comptant toutes les aides de l’État, lors d’une conférence de presse.

Carrefour compte se mettre au goût du jour en se tournant vers le « bio » et le commerce en ligne a-t-on annoncé, et autre chose en vogue, en supprimant des milliers d’emploi.

Les salariés ripostent avec un mouvement de grève

Les salariés du groupe en Belgique n’ont pas attendu d’éventuelles négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi pour passer à l’action. Les fermetures et plans de licenciement touchent majoritairement les hypermarchés qui composent 45 des 785 magasins Carrefour présents en Belgique.

Sur ces 45 hypermarchés, ce sont 24 d’entre eux qui se sont mis en grève, suivi par certains autres magasins de plus petite taille en solidarité. Dès le lendemain de l’annonce, 27 magasins sont restés fermés, notamment en Wallonie et à Bruxelles, s’ajoutant aux onze qui avaient déjà fermés les portes la veille. La plupart de ses fermetures se sont décidées en assemblée des personnels.

Les modalités des suppressions de postes pour les travailleurs restent encore incertaines. Ce qui est certain c’est que ce genre d’attaques ne cessent de se répéter par les patrons qui cherchent de plus en plus à augmenter leurs profits. Un « carnage social » selon un des syndicats. Or, cette combativité de la part des ouvriers belges, qui sont qui ultra-précarisés dans ces emplois et soumis à d’énormes pressions, est remarquable. Face à cette attaque du géant Carrefour, il est nécessaire que cette grève soit suivie en Belgique par l’ensemble des salariés, mais également partout ailleurs où les emplois sont menacés.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les salariés de Teleperformance prochaines victimes d’une rupture conventionnelle collective ?

Décidément, le patronat ne perd pas de temps pour mettre en application les ruptures conventionnelles collectives (RCC). Après PSA ou encore Pimkie, les travailleurs de Teleperformance pourraient être touchés. 240 emplois seraient concernés.

Crédits photo : AFP

Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a eu lieu sur la mise en pratique de RCC dans le cadre de suppressions de postes à Teleperformance. Pourtant, la CGT a, dans un communiqué, estimé que cette éventuelle RCC concernerait « jusqu’à 240 salariés ». Une information que la direction n’a pour l’heure pas démenti.

« Il y a un plan de départs volontaires qui a été ouvert, qui ne se focalise pas uniquement sur la rupture conventionnelle collective » a expliqué un porte parole de Teleperformance à l’AFP. Autrement dit, la direction de l’entreprise peaufine encore son attaque contre les travailleurs, alors que 1 100 emplois ont déjà été sacrifiés dans des plans sociaux en 2010 et 2011.

Alors qu’en 2016, le chiffre d’affaires de Teleperformance a crevé le plafond, atteignant 3,6 milliards d’euros et 214 millions d’euros de bénéfice net, il apparaît aujourd’hui comme probable que la compagnie ait recours aux RCC, qui permettent de licencier sans raisons économiques et dans l’indifférence totale du sort des travailleurs. Une attaque qui nécessite une réponse forte des salariés de Teleperformance, mais également de tous les travailleurs, pour contrer la généralisation des RCC comme arme de précarisation massive.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Toulouse. Altran condamné à verser 10 millions d’euros pour non-paiement d’heures sup’

Il aura fallu près de 9 ans pour que l'entreprise Altran soit condamnée à Toulouse pour le non-paiement d'heures supplémentaires de près de 300 ingénieurs. La facture est salée : 10 millions d'euros.

Crédits photo : ERIC PIERMONT / AFP

Ce mercredi, la CGT a annoncé, via un communiqué, que l’entreprise Altran à Toulouse avait été condamnée pour non-paiement à ses salariés « des heures supplémentaires, des congé payés [et] des primes de vacances ». Une procédure enclenchée en 2009 et qui a conduit l’entreprise de conseil en technologie à verser pour 10 millions d’euros à 300 ingénieurs du groupe.

Un article de la Dépêche nous apprend qu’entre 2015 et 2016, ce sont près de 1000 salariés et ancien salariés qui ont saisi les prud’hommes pour des causes similaires. De plus, plusieurs condamnations sont tombées ces dernières années. Autant dire que cette pratique du non-paiement semble être monnaie courante chez Altran.

Pour esquisser une ébauche de défense, la chargée de communication du groupe, Marine Boulot, a expliqué, toujours à la Dépêche, que « plusieurs décisions contradictoires » avaient été prises dans ce dossier, précisant que « dans six décisions émanant de quatre conseils de prud’hommes, les requérants [avaient] été intégralement déboutés ». Des explications qui peinent à convaincre, car n’abordant pas le caractère répétitif de cette pratique du non-paiement d’heures sup’, de congé payés et autres primes de vacances qui semble être totalement intégrée au mode de fonctionnement d’Altran.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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