Syndicat CGT Unilever HPCI France
Vendredi, devant l’agence Pôle emploi Chambéry Mudry, une vingtaine de militants CGT ont mené une action de sensibilisation avec distribution de tracts sur les conséquences de la réforme de l’assurance chômage.
« Cette mesure laisse sur le carreau nombre de saisonniers et de travailleurs précaires, intérimaires ou CDD »
« Malgré la crise sociale sans précédent qui se profile, le gouvernement maintient sa réforme de l’assurance chômage. La première phase, entrée en vigueur le 1er novembre dernier, durcit les conditions d’accès portant de quatre à six mois travaillés (ou 910 heures) pour l’ouverture de droits. Cette mesure laisse sur le carreau nombre de saisonniers et de travailleurs précaires, intérimaires ou CDD qui ont vu leur saison amputée par le confinement ».
« Initialement prévue de s’appliquer au 1er avril 2020, la seconde phase a été reportée au 1er septembre. Elle va modifier les règles de calcul de l’indemnisation, entraînant une baisse moyenne des indemnités de 22 %. Pour les privés d’emploi, c’est souvent la double peine avec la baisse ou la perte de leur allocation-chômage.
Face aux risques de nouvelles crises sanitaires, économiques, écologiques… et à leurs conséquences sur l’emploi, la CGT demande l’annulation de la réforme de l’assurance chômage, la prolongation des droits pour tous et toutes comme prévu pour les intermittents du spectacle, de trouver des solutions pour indemniser les sans-emploi et de faire de l’emploi des jeunes une priorité absolue », a longuement détaillé Antoine Fatiga – CGT saisonniers Aura, membre du collectif confédéral CGT précarité.
Publié par FSC
CAPTURE D'ECRAN LE DIVIDENDE SANOFI
Sanofi, entreprise française, distribue plus de 3 milliards d'euros à ses actionnaires, reçoit un bonus de 600 millions d'euros publics et supprime plus de 1 000 emplois en France. Surtout ne cherchez pas l'erreur.
En revanche, ceci ci-dessous est toujours d'actualité dans les feuilles de route chères à un ex-banquier d'affaires, ou à la droite de Sarkozy-Fillon, ou à l'extrême droite de la fille de son père et à la petit-fille de celui-ci. A bon entendeur, salut!
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Comme le prouvent les cas de SANOFI et de lNOKIA, a pandémie est utilisée pour mettre en oeuvre des plans de restructuration et de licenciements prévus bien avant le coronavirus.
La logique de ces plans ayant l'objectif de réduire les dépenses en personnel pour augmenter les dividendes des actionnaires.
Les Accords de Performance Collective (APC) adossés au chantage exercé contre les personnels constituant l'outil de cette politique.
tandis qu'en application des contre-réforme régissant le travail les accords d'entreprise sont destinés à contourner les garanties collectives et celles du code du travail en privant les travailleurs des protections juridiques conquise spar les luttes antérieures.
Pour faire obstacle à cette entreprise, pas d'autre vie que la lutte sans illusion sur les soit-disant vertus du "dialogue social"!
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La première organisation syndicale représentative de la filière aéronautique en Occitanie appelle à une journée d’action et de mobilisation dans la région, le 9 juillet. La CGT dénonce notamment « un chantage à l’emploi » dans ce secteur durement frappé par la crise du coronavirus.
La CGT, première organisation syndicale représentative de la filière aéronautique en Occitanie, appelle à une journée d’action et de mobilisation dans la région le 9 juillet pour défendre l’emploi dans ce secteur très impacté par la crise sanitaire.
Avec 110 000 emplois directs, la filière aéronautique représente le premier employeur privé dans plusieurs départements de la région où le syndicat invite les salariés à exprimer leur ras-le-bol et leur colère.
Alors que dans plusieurs entreprises du secteur, des négociations s’ouvrent autour d’accords de performance collective (APC) pour faire face à la crise et à la baisse d’activité, la CGT dénonce un chantage à l’emploi.
Crainte des « baisses de salaires »
Après Derichebourg Aeronautics Services où un APC a déjà été signé, des discussions sont en cours pour remettre en cause des acquis sociaux au sein du groupe d’ingénierie Expleo, ex-Assystem ou encore chez Mecachrome, Safran et chez le fabricant de fixations Blanc Aero dans l’Aveyron, explique Lionel Pastre, secrétaire régional CGT Occitanie.
Dans de nombreuses entreprises, la crise du Covid est une opportunité pour faire des compressions d’effectifs, imposer des baisses de salaire, estime la CGT.
Pour le syndicat, cette instrumentalisation d’une crise conjoncturelle pourrait déboucher sur une crise structurelle qui mettrait à genoux les sous-traitants, très dépendants d’Airbus et des grands donneurs d’ordre.
Airbus accusé de « noircir le tableau »
Alors qu’Airbus a réduit son activité de 30 % et pourrait annoncer des décisions amères dans les prochains jours selon les mots de Guillaume Faury, le directeur général de l’avionneur dans une récente lettre aux salariés, la CGT l’accuse de noircir le tableau.
Nous avons 7 600 avions à fabriquer, huit années de carnet commande devant nous. En mai, nous n’avons eu aucune annulation. Les donneurs d’ordre, y compris Airbus noircissent le tableau pour faire accepter aux salariés des gains de productivités, estime Michel Molesin, coordinateur CGT chez Airbus
Publié par FSC
Le groupe Unilever vient d’annoncer qu’il avait commencé la construction d’une usine de 100 millions d'euros (112 millions de dollars) à Taicang, dans la province du Jiangsu en Chine, selon la presse locale. Il s’agira « de la première usine de crème glacée au monde intégrant automatisation, intelligence artificielle et agilité », selon Rohit Jawa, vice-président exécutif d’Unilever North Asia. La nouvelle usine du site de Taicang devrait couvrir une superficie de 67 000 mètres carrés. L'usine devrait être opérationnelle au début de 2022, avec une production annuelle de 150 000 tonnes de crème glacée.
Publié par reussir.fr
La direction de Expleo Athos Aéronautique a annoncé un APC (accord de performance collective) à ses salariés, venant supprimer leurs acquis. Le syndicat majoritaire FO à refusé l'accord qu'il juge « inadmissible ». La direction a riposté avec un chantage à l'emploi en menaçant les salariés d'un plan social qui met en cause 240 emplois sur 500.
A Athos Aero, la direction veut faire payer la crise à ses salariés. L’accord de performance collective que tente d’imposer la direction aurait des conséquences dramatiques sur les conditions de vie des salariés. En effet, la direction veut baisser jusqu’à 15 % du salaire, supprimer les indemnités kilométriques, et supprimer les majorations d’équipes. L’accord prévoit également de diminuer considérablement les primes de management, d’encadrement et d’objectif cadre.
Cet accord, vient remettre en cause tous les acquis qu’ont conquis les salariés au cours de ces dernières années. Comme le dénonce le syndicat FO, l’accord de performance collective vient non seulement rogner les acquis et salaires des salariés, tout en ne donnant en rien une garantie sur l’avenir des emplois. Comme l’indique le syndicat dans son tract du 19 juin, « La direction allant même jusqu’à affirmer à plusieurs reprises qu’un PSE se ferait avec ou sans APC. » Il s’agit donc d’un véritable chantage a l’emploi, qui vise a faire payer les conséquences de la crise aux salariés.
Le syndicat FO dénonce les plans de la direction et avance des éléments pour dénoncer les efforts demandés aux salariés alors que la direction n’est quant à elle évidemment pas prête à faire une quelconque concession sur ses profit. Préférant utiliser les salariés comme variable d’ajustement. Le groupe ne compte également revenir sur aucun des privilèges accordées à la direction. Le tract de FO du 19 juin remet en question les management fees « ces millions d’euros qui coûtent à Athos pour rémunérer les responsables cadres et dirigeants Expleo « gérant » Athos », ainsi que les taux de marges, les dividendes, et les salaires des dirigeants et des responsables.
Il s’agit de mettre en lumière l’hypocrisie du discours des dirigeants et la direction de la boîte, qui parle sans cesse « d’efforts collectif » face à la crise, alors que ce sont les salariés qui en payent les frais. Et ce pour le maintien des profits de leurs patrons. Ainsi,pour montrer l’hypocrisie de la direction qui parle de difficulté financière et qui n’a pas réduit les dividendes d’un centime. le syndicat exige une transparence totale face aux comptes de l’entreprise.
Le 26 juin, se tient la dernière négociation concernant cet accord de performance collective, que le syndicat majoritaire est résolu à ne pas signer, face à cette décision, la direction menace d’un plan de licenciement, qui concerne 240 salariés, sur 500 salariés. Le syndicat majoritaire est catégorique : il ne signera pas, pas question d’accepter de telles attaques aux salaires et aux droits des salariés.
A Derichebourg Aéronautics, un autre sous-traitant de la région, la direction a employé le même chantage, en imposant, avec l’appui du syndicat majoritaire un accord de performance collective qui détruit les acquis des salariés. Si ces derniers refusent la modification de leur contrat de travail, ils doivent quitter leur emploi. Les salariés de Derichebourg, qui se sont mis en grève contre cet APC dénonçaient dès-lors un plan social déguisé.
Face a un tel mépris des patrons voyous qui condamnent les salariés a la précarité ou au chômage, il faut exiger l’interdiction des licenciements et des baisses de salaires. Il est intolérable que les salariés payent les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Un de mes abonnés me signalait qu'il ne pouvait pas partager sur Fb l'une de mes chroniques journalières inscrites sur Overblog, le contenu de celle-ci étant considérée par ledit Fb comme "abusive".
Effectivement, en copiant ma chronique d'hier sur Fb, j'ai reçu ça sur mon compte Fb: "Votre message ne peut être envoyé car d’autres personnes ont signalé son contenu comme abusif. "
Abusif, comme il y a bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école, j'ai consulté le dictionnaire Larousse sur internet. Abusif, abusive, adjectif, du bas latin abusivus: Qui est exagéré, qui dépasse une limite convenable. Se dit de l'emploi d'un mot dans un sens qu'il n'a pas selon la norme.
Bien, mon compte sur Fb ne date pas de l'année et mes chroniques politico-syndicales et poétiques paraissent sur Overblog le plus naturellement du monde depuis toujours. Je suis également sur Fb depuis que mes travaux d'écriture ont été édités par l'Harmattan, Syllepse, Le Temps des Cerises ou Lacour.
Alors je me suis rendu sur Fb pour décrier ce que considère comme un procédé liberticide à mon égard. Et voilà sa réponse générale à tout un chacun et donc à ma pomme:
Blocages
Facebook a mis en place des règlements visant à réduire les risques de comportements pouvant être considérés comme importuns ou abusifs. Si votre compte est bloqué, vous pourrez toujours vous connecter à Facebook, mais vous ne pourrez plus utiliser les fonctionnalités proposées.
Il arrive que nous bloquions certaines fonctionnalités sur Facebook lorsque :
Nos systèmes de sécurité estiment que le contenu que vous avez publié ou partagé semble suspect ou abusif.
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Vous avez effectué une action qui va à l’encontre de nos Standards de la communauté.
La durée d’un blocage dépend de la gravité de l’infraction commise et de vos antécédents sur Facebook.
Pour éviter ce genre de problème à l’avenir :
Consultez nos Standards de la communauté pour comprendre ce qui peut être partagé sur Facebook.
Envoyez uniquement des messages aux personnes que vous connaissez personnellement.
Envoyez uniquement des invitations aux personnes que vous connaissez personnellement.
Nous comprenons que vous n’aviez pas forcément de mauvaises intentions ou que vous ne connaissiez pas nos règles concernant le comportement acceptable sur Facebook. Nous savons également que ce blocage peut être frustrant pour vous. Afin que Facebook reste une plate-forme ouverte et accueillante, nous essayons d’empêcher les membres de l’utiliser de manière détournée sans le vouloir, même lorsqu’ils pensent n’avoir rien fait de mal.
Note de ma pomme: Voilà, c'est sans appel. Un point c'est tout. Un peu beaucoup comme les ordonnances du président actuel de la République française.
Mers amis sur Fb sont des syndicats CGT, notamment de cheminots, ou des amis et camarades partageant mon esprit de progrès, de justice sociale et de liberté.
Allez, La tendresse, chanson de Bourvil, reprise durant le covid 19. Fb m'entendra-t-il?
Sinon, ce serait abusif. Non?
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Après leur rapport « CAC40 : des profits sans partage » sorti en 2018, Oxfam et le Bureau d’Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne (Basic) publient, aujourd’hui, un nouveau rapport : « CAC 40, des profits sans lendemain ? ».
Dans ce rapport basé sur l’étude de la gestion des entreprises du CAC 40 depuis la crise de 2008, le constat fait il y a deux ans est, sans surprise, conforté, si ce n’est amplifié.
La crise du coronavirus a montré la faible résilience de certaines entreprises, alors même que les bénéfices et les dividendes tutoient des records. Cette fragilité est le fruit d’une gestion actionnariale court-termiste.
Alors que les actionnaires tentent de faire passer l’idée que leur rémunération indécente se justifie par les risques qu’ils prennent, le rapport démontre notamment en quoi cette idée est un mythe. « Socialisation des pertes et privatisation des profits », voici qui résume bien les ambitions patronales durant cette crise sanitaire et économique.
Les actionnaires ont pris le pouvoir des grandes entreprises et toute la gestion de ces dernières est tournée à leur profit, alors même que leurs intérêts divergent de la pérennité des entreprises. Les versements aux actionnaires ont augmenté de pas moins de 70%, entre 2009 et 2018 ; par comparaison, le Smic a augmenté de 12%.
Pour garantir cette gestion actionnariale, les grandes fortunes et fonds de placements ont fait en sorte que les dirigeants soient eux-mêmes actionnaires. Mieux, ils ont indexé leur rémunération sur la rentabilité actionnariale. Ainsi, en 2018, la part variable représentait 42% de la rémunération totale, contre 24% en 2009.
C’est toute la société qui pâtit de cette primauté des intérêts des actionnaires. Salariés, sous-traitants, finances publiques et environnement, voilà les variables d’ajustement du capital, chaque jour pressurés davantage pour satisfaire les actionnaires.
Quelques chiffres suffisent à saisir l’ampleur des dégâts :
Pourtant, ces mêmes actionnaires ne cessent de répéter que leurs entreprises n’ont pas les moyens d’augmenter les salaires, à commencer par le Smic. C’est, en réalité, l’inverse : la société dans son ensemble n’a plus les moyens de gaver ces ultra-riches insatiables.
En plus des questions de partage de la valeur ajoutée, le rapport s’intéresse également aux inégalités femmes/hommes, à la gouvernance des entreprises, aux inégalités salariales entre les dirigeants et les salariés, au dumping fiscal ou, encore, au manque d’investissement écologique. Autant de problématiques cruciales qui découlent d’une même logique, celle du coût du capital.
Pour autant, comme le suggère le rapport d’Oxfam et du Basic, ces constats ne sont pas une fatalité. Une multitude de mesures peuvent et doivent être mises en place pour en finir avec cet état de fait.
La CGT salue la qualité du travail contenu dans ce rapport qui vient documenter et objectiver le ressenti des salariés de ces entreprises. À l’heure du « Jour d’après », cette fuite en avant doit cesser immédiatement sous peine de dommages collatéraux, notamment climatiques et sociaux, irréparables.
Le 1er juillet 2019, le président de la République écrivait au Parquet national financier à propos d'Alexis Kolher, secrétaire général de l'Elysée. Figurez-vous que ledit Kolher était soupçonné de conflits d'intérêts et prise illégale d'intérêts depuis juin 2018. Et comme la justice prenait son temps avec le chef du palais de l'Elysée, son patron écrivait une bafouille à la justice extra-spéciale pour le dédouaner.
Constitutionnellement la Justice est indépendante et le pouvoir exécutif ne doit jamais s'immiscer dans ses affaires. Mais le Conseil constitutionnel pas saisi et la Constitution donnant au président de la République le droit de ne rendre des comptes à personne, un ex-banquier d'affaires, promu à l'Elysée par le Marché, écrivait une lettre audit Parquet national financier.
Lequel Parquet national financier, 15 jours après, classait sans suite l'affaire Alexis Kohler. Même si un rapport dudit Parquet accablait grave le citoyen Kohler en date du 7 juin 2019.
Rapport du 7 juin 2019 et courrier du 1er juillet 2019 au Parquet national financier, classement sans suite 15 jours plus tard, dans la patrie des droits de l'Homme ou chacun nait libre en droit avec son voisin, en France où la Justice est constitutionnellement indépendante du pouvoir exécutif, est-ce que vous suivez?
En 2018, Médiapart révélait qu'Alexis Kohler, à l’époque haut-fonctionnaire chargé des transports et sous directeur à l’Agence de Participation de l’État était cousin au seconde degré de Rafaela Aponte, co-fondatrice et principale actionnaire de la Mediterranean Shipping Company (MSC), croisiériste et premier client de STX France, des chantiers navals de Saint-Nazaire.
Bon, la Loi dit: "Un agent public ne peut passer des contrats avec une entreprise, la contrôler, traiter des dossiers qui la concernent alors qu’il a des liens familiaux ou des rapports de proximité avec elle. Enfreindre cette règle, c’est risquer d’être accusé de prise illégale d’intérêts, punie par une sanction pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, selon le code pénal. " Et le premier rapport d’enquête du Parquet national financier, datant de 2018, affirmait ceci : "Alexis Kohler n’avait jamais établi, en dépit des obligations légales, une déclaration d’intérêts, ce qui l’aurait obligé à révéler ses liens familiaux avec MSC."
Mais est venue la bafouille de notre président de la République qui efface tout.
Mais Médiapart révèle aujourd'hui: "Contrairement à ce qu’il a toujours affirmé, Alexis Kohler a pu, dans toutes les fonctions qu’il a exercées au ministère des finances de 2008 à 2016, garder l’œil et même intervenir sur les dossiers intéressant l’entreprise MSC, à laquelle il est lié familialement." Cerise sur le Parquet national financier si j'ose dire, à cette époque le ministre des finances de Hollande président était Macron Emmanuel de son prénom.
Du coup, Anticor, relance la machine. La justice va de nouveau se pencher sur les soupçons de conflits d'intérêts entourant Alexis Kohler: après un classement sans suite à l'été 2019. Des juges vont enquêter sur ses liens avec l'armateur MSC en pleine polémique sur une note du chef de l'Etat en faveur de son bras droit.
La morale de cette histoire? Ben, il n'y en pas.
Dites, les copains et les copines, il n'y a toujours pas de morale dans la société gérée par les riches et le capital. Il n'existe que la lutte des classes. Et ce combat, on le gagne ou l'on se résigne. Un point, c'est tout.
Et cette capture d'écran!
Notamment le dispositif de longue durée prévu renvoie à des accords dans chaque entreprise dans la logique des contre-réformes des lois travail qui mettent les salariés et les organisations sous la pression directe du patronat .
Continuité du monde d'après
Pas étonnant donc que la CFDT et Laurent Berger soient satisfaits de ces dispositions puisqu'ils ont accompagné ces contre-réformes démolissant les garanties des accords collectifs de branche.
Il ne s'agit donc pas seulement de l'absence de contre-parties à la mise à disposition de l'argent public des entreprises, mais des pleins pouvoirs donnés au patronat pour imposer ses intérêts à des travailleurs soumis au chantage et pressés d'accepter des reculs sociaux et de payer la crise!
Pas d'autre voie que la résistance à cette entreprise pour l'emploi, les salaires et la dignité des travailleurs!
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SOURCE : France Info
Trois semaines après le lancement d'une concertation pour "sauver l'emploi", Emmanuel Macron a reçu les leaders syndicaux et patronaux. Alors que l'Unédic anticipe la destruction de 900 000 emplois en 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus et des conséquences du confinement sur l'économie, le président leur a fait part, mercredi 24 juin, à l'Elysée, de premiers arbitrages sur le très attendu nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée et le chômage partiel classique.
Voici ce qu'il faut en retenir :
Qu'advient-il du chômage partiel "classique" ?
A compter du 1er octobre, le chômage partiel classique sera pris en charge par l'Etat à hauteur de 72% du salaire net (60% du brut) pour le salarié, avec une compensation à hauteur de 60% pour les entreprises. Il sera valable pour trois mois renouvelables une fois, soit six mois maximum.
Actuellement, les règles en vigueur depuis le début de la crise sanitaire permettent à une entreprise dont l'activité est réduite d'indemniser le salarié à hauteur de 84% du net (100% pour le Smic) dans la limite de 4,5 Smic, avec un reste à charge de 15% pour les entreprises.
Que prévoit le nouveau dispositif ?
Quant au dispositif de longue durée, réclamé par les partenaires sociaux, il permettra d'indemniser les salariés à 84% du salaire net avec un reste à charge de 15% pour les entreprises pour une durée maximale de deux ans, a annoncé l'Elysée.
Inspiré d'un texte de la métallurgie, ce nouveau système est destiné aux secteurs qui sont les plus en difficulté comme l'aéronautique et le tourisme et sera donc plus avantageux que le régime classique.
Ce dispositif nécessitera par ailleurs un accord collectif majoritaire ou de branche et entrera en vigueur le 1er juillet.
Comment ont été reçues ces annonces ?
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, s'est montré satisfait que l'indemnisation des salariés ne baisse pas au 1er juillet, comme cela avait été un temps envisagé. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a lui aussi salué le fait que cette baisse de prise en charge, qui concerne tant l'entreprise que le salarié, n'intervienne qu'en octobre.
Mais Philippe Martinez (CGT) a dénoncé un nouveau dispositif "aucunement contraignant pour les entreprises qui pourront à la fin supprimer des emplois", quand Yves Veyrier (FO) a estimé qu'une baisse de l'indemnisation pour le salarié à partir d'octobre pour le chômage partiel classique n'était "pas une bonne idée du tout". François Hommeril (CFE-CGC) a raillé des "annonces un peu 'cheap'."
Quelles annonces sur l'assurance-chômage ?
Alors que l'exécutif s'attend à un taux de chômage supérieur à 10% fin 2020 contre 8,1% fin 2019, les syndicats attendaient des concessions, voire un abandon de la réforme de l'assurance-chômage, décidée l'année dernière, dans un tout autre contexte. Cyril Chabanier (CFTC) s'est dit déçu de ne pas avoir eu de "signe" sur ce dossier. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a toutefois promis à l'issue de la réunion de nouvelles règles "d'ici fin juillet".
Dans la ligne de mire des syndicats, le durcissement depuis novembre des conditions d'ouverture de droits (six mois de travail sur les 24 derniers contre quatre sur 28 auparavant) et de leur rechargement (passé d'un à six mois de travail); le changement (reporté du 1er avril au 1er septembre) du calcul de l'allocation pour les demandeurs alternant contrats courts et chômage; la dégressivité au bout de six mois pour les cadres (qui a été également suspendue).
Et sur l'emploi des jeunes ?
Sur l'emploi des jeunes, alors que 700 000 nouveaux diplômés sont attendus sur le marché du travail à la rentrée, le plan global devrait être finalisé "la semaine prochaine", a déclaré la ministre du Travail. A l'image de ce qui a déjà été décidé pour les apprentis, Bruno Le Maire plaide "pour une prime à l'embauche des jeunes", que ce soit "en CDI ou en CDD de 6 mois", et "dès septembre".
D'autres sujets sont sur la table, notamment le contrôle du travail détaché dont "l'importance en France interroge" (580 000 détachements en 2018), a poursuivi Muriel Pénicaud.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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