SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Un étalement de la dette jusqu’en 2042 ?
Le gouvernement veut faire payer la
crise aux travailleurs

 

Alors que le déficit du PIB devrait atteindre 11,4% du PIB à la fin de l'année, et une dette s'établissant à 120%, la cour des comptes somme Bercy de « muscler » sa stratégie. De son côté, le gouvernement voudrait étaler le coût de la crise Covid jusqu'en 2042.

 

Crise économique

Crédits photo : ANNEGRET HILSE / POOL / AFP 

On le sait, la crise sanitaire a entraîné un creusement important de la dette publique, avec une répercussion importante sur la croissance et ce partout dans le monde. En France, le gouvernement a annoncé que le déficit allait atteindre 11,4% du PIB d’ici à la fin de l’année. Le taux d’endettement sera même supérieur aux prévisions les plus pessimistes, et atteindre 120% du PIB. Ainsi, le déficit public devrait s’établir à 250 milliards d’euros fin 2020.

La croissance pour combler le déficit ? Un scénario peu probable

Face à cette dette importante, le retour de la croissance, leitmotiv du gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, ne suffira pas pour endiguer la montée en flèche de la dette. Comme [l’explique Renaud Honoré dans Les Echos, « A de tels niveaux, il ne faut donc pas attendre de la croissance qu’elle fasse des miracles. La Cour [des Comptes, NDLR] a ainsi considéré trois scénarios pour les années à venir : celui de “rattrapage”, qui verrait le PIB revenir au bout de quelques années à la trajectoire d’avant crise ; celui de “perte limitée” où le terrain perdu n’est pas regagné complètement malgré une croissance de retour à sa tendance d’avant crise ; et enfin celui de “faiblesse persistante” avec un PIB et un taux de croissance durablement en dessous du niveau d’avant Covid. La conclusion ? Dans le meilleur des cas le déficit peut espérer retrouver en 2023 le niveau prévu cette année avant le coronavirus mais avec une dette publique “encore supérieure à son niveau d’avant crise”. Dans le second cas, le déficit stagnerait à 4 % du PIB d’ici à trois ans avec une dette un peu supérieure à 115 %. Enfin le pire scénario ouvrirait la voie à un déficit durablement supérieur à 6 % et à une dette qui s’envolerait à 140 % de PIB ».

En d’autres termes, même dans le meilleur des scénarios, la dette restera à un haut niveau à moyen terme. Une situation qui reste relativement sous contrôle aujourd’hui, du fait du faible taux d’intérêt sur le marché des dettes publiques. Pourtant, ces faibles taux sont définis comme « anormalement bas », et toute hausse, même relativement faible, pourrait entraîner des situations catastrophiques sur le plan économique.

Le gouvernement envisage d’étaler la dette jusqu’en 2042 : un mécanisme visant à faire payer la crise aux travailleurs

La Cour des Comptes défend auprès du gouvernement une politique plus dure. Des recommandations qui ont de quoi inquiéter, tant la politique actuelle de l’exécutif va dans le sens de nombreux cadeaux au grand patronat, par le biais de divers plans à grands coups de milliards, tandis que 500 000 emplois ont déjà été supprimés en France au 1er trimestre.

En ce sens, la piste d’un étalement du remboursement de la « dette Covid », via le mécanisme de la Caisse d’amortissement de la dette sociale, étalé jusqu’en 2042 est sérieusement envisagé par le gouvernement, comme l’explique un article publié dans Les Echos. L’objectif de Bercy est simple : cantonner 150 milliards de la dette, en prolongeant la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) sur cette longue période. Comme l’explique l’article des Echos, « la France va connaître une situation qu’elle n’a connue durant le dernier siècle que lors des deux conflits mondiaux, durant lesquels le taux d’endettement avait franchi le seuil des 250 %. La situation est donc exceptionnelle, et le gouvernement est résolu à prendre des mesures qui le sont également ».

L’objectif sous-jacent du maintien de ce mécanisme est avant tout de pouvoir poursuivre la mécanique de soutien public aux entreprises pour la période qui s’ouvre, et ce alors que la plupart des économistes et analystes politiques estiment que la crise économique, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, devrait vraisemblablement s’ouvrir réellement en septembre/octobre, avec son lot de licenciements massifs et autres attaques sociales.

Ainsi, le gouvernement devrait, via ce mécanisme, répondre à l’une des exigeances de la Cour des comptes, soulignée par Le Point : « pour la Cour, “il ne faut pas tout attendre” de la croissance et “un effort de redressement structurel des finances publiques doit être engagé” dès que les conditions économiques le permettront. “Il ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise, mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles”, ajoute-t-elle, appelant à la définition d’une trajectoire dans une loi de programmation des finances publiques “au plus tard” au printemps prochain [...] Le plan de relance que prévoit de déployer le gouvernement à la rentrée devra contenir des actions de soutien “temporaires” et ciblées, sans financement par un surcroît d’endettement public ».

Autrement dit, la question n’est pas de remettre en cause les « cadeaux » fait aux grandes entreprises, mais de retrouver une forme de contrôle de l’endettement, en profitant de la conjoncture sur les marchés, pour ensuite s’atteler au sacro-saint remboursement et tout ce qu’il implique en terme de sacrifices et d’attaques sur les acquis sociaux.

La situation est donc très claire : le mécanisme d’étalement de la dette publique jusqu’en 2042 est une forme de promesse d’austérité sur le long terme de la part du gouvernement. Il s’agit à la fois de rassurer le patronat sur la continuité des aides publiques pour la période qui s’ouvre, tout en planifiant un remboursement dont le coût reviendra intégralement aux travailleurs. Une politique qui ne peut qu’amplifier la dynamique des suppressions d’emplois, des baisses de salaires et autres attaques contre les exploités et les plus précaires.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

L'élue au Parlement Européen Manon AUBRY (France Insoumise) s'adresse  à la BCE en dénonçant les conflits d'intérêts qui mettent en cause des gouverneurs de cette institution européenne.

N'oublions cependant pas que ces rapports entre les membres de l'oligarchie dominante et la finance, la domination absolue dans leur culture de leurs intérêts privés sur l'intérêt général ne sont pas des abus ou des dérives de certains.

Ces liens, cette domination des intérêts de classe des dominants sont absolument CONSTITUTIFS du système économique, de ses principes de fonctionnement, de rapports d'exploitation d'une minorité sur l'immense majorité de la population.

La prétention de cette oligarchie, la propagande de leurs chiens de garde selon laquelle les institutions viseraient l'intérêt général constitue le mensonge de base de cette prétention et de cette propagande.

Pour en finir réellement avec les conflits d'intérêts c'est l'ensemble du système qui doit être mis en cause et bâties des institutions totalement différentes placées sous le contrôle des travailleurs et du peuple.

Ce que ni les institutions de l'Union européenne, ni la constitution de la cinquième République ne permettent !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Une aide exceptionnelle pour les jeunes de moins de 25 ans

Le 4 mai 2020, le premier ministre annonçait une aide exceptionnelle de solidarité à destination des ménages les plus précaires d’un montant de 150 euros, afin de faire face aux conséquences de la crise du coronavirus (décret n° 2020-519 du 5 mai 2020). 
 
Un nouveau décret paru le 24 juin 2020 attribue également cette aide exceptionnelle aux jeunes de moins de 25 ans les plus précaires. Les caisses d'allocations familiales et les caisses de mutualité sociale agricole vont verser aux jeunes précaires une aide d’un montant de 200 euros s’ils remplissent cumulativement les conditions suivantes (
décret n° 2020-769 du 24 juin 2020) :

  • avoir moins de 25 ans ;
  • bénéficier d’une aide personnelle de logement (aide personnalisée au logement, allocation de logement familiale, allocation de logement sociale) au titre du mois d’avril ou du mois de mai 2020.

Attention  
Une seule aide est due par foyer, que les personnes vivant en couple aient des enfants à charge ou non.
Les étudiants sont exclus du bénéfice de l’aide exceptionnelle, sauf s’ils sont signataires d’un contrat d’apprentissage ou s’ils sont salariés. 
Cette aide n’est pas cumulable avec l’aide exceptionnelle de solidarité de 150 euros versée aux ménages les plus précaires au mois de mai dernier (uniquement s’ils en ont bénéficié au titre du revenu de solidarité active, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’allocation équivalent retraite).

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Soutien à l’automobile et à l’aérien, financement du chômage partiel, fonds de solidarité pour les entreprises… Combien l’Etat a-t-il vraiment déboursé pour sortir la France de la crise du Covid-19 ? 

Les réponses de l’économiste Jacques Sapir.

REPRIS SUR

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Vu sur le site du NPA
Philippe Poutou : Et dire que Fillon
voulait me « foutre un procès »

Nous relayons cet article de Philippe Poutou, publié sur le site du NPA : "Je me souviens de ce grand débat électoral du 4 avril. Fillon était juste en face et j’avais attaqué sur sa corruption. Il avait serré les dents et lâché un « Je vais vous foutre un procès ». On a attendu, mais le procès n’est jamais venu… Contrairement au sien bien sûr."

 

Vu sur le site du NPA

 Crédit photo : DR 

Souvenir souvenir… C’était il y a trois ans, en pleine campagne présidentielle. Depuis janvier, le candidat de droite Fillon, si pur, si droit, si froid, s’enfonce dans la tourmente au fil des révélations du Canard enchaîné. Plus on en apprend, plus ça sent la triche et le vol d’argent public. Costards, emplois fictifs : le scandale prend de l’ampleur mais le type ne lâche pas. Même lors de sa mise en examen, il ne retire pas sa candidature alors qu’il avait dit le contraire quelques jours auparavant. En plus, il ment effrontément. Mais c’est cohérent avec son habitude de piquer dans les caisses publiques.

On se souvient de ce scénario incroyable. Isolé, fragilisé, il reste candidat. De toute façon Juppé, cet autre délinquant expert en emplois fictifs, envisagé un moment comme la roue de secours, refusera de prendre la relève. C’était trop d’ennuis en perspective.

À titre personnel, je me souviens aussi de ce grand débat électoral du 4 avril. Fillon était juste en face et j’avais attaqué sur sa corruption. Il avait serré les dents et lâché un « Je vais vous foutre un procès ». On a attendu, mais le procès n’est jamais venu… Contrairement au sien bien sûr.

La campagne de Fillon avait pris du plomb dans l’aile mais, au total, il ne sera pas si loin du second tour. Preuve qu’à droite, on vit très bien avec ce genre de délinquance et qu’on fait preuve, malgré les discours, d’un certain « laxisme ». Il y a chez eux un sentiment d’impunité et une arrogance sans limite, à l’image du clan Balkany qui a pourtant fini par payer en partie la note après une longue carrière de voleurs. Il faut reconnaitre que les lois sont bien faites, par exemple la comparution immédiate, ça n’existe pas pour eux. Il faut au contraire beaucoup de temps pour juger.

Mais parfois, ça arrive. Comme cette semaine, avec la condamnation de Fillon à cinq ans de prison (dont deux ferme), à 10 ans d’inéligibilité, à 375 000 euros d’amende, à rendre l’argent. C’est quasi délicieux. Bon d’accord, il fait appel et il ne paiera pas tout de suite. Mais il est condamné, lourdement, signe qu’il a trompé et qu’il a bien piqué. Comme tant d’autres, bien trop souvent restés impunis. Car derrière ces condamnations individuelles, il s’agit bien d’un système de corruption qui est celui d’une classe sociale, celle des capitalistes, de ces grosses fortunes qui confondent par principe les caisses publiques avec leurs comptes personnels. Mais des fois, il y a un peu de justice.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Incontestablement, EELV a conquis de grandes et moyennes villes dans sa besace municipale: Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Besançon, Tours, Annecy...

Ces commune auront donc un maire du parti au tournesol, mais toutes ces villes ont été conquises par diverses formules électorales d'union de la gauche.

En revanche, à Auxerre, la candidate des Verts a soutenu le maire sortant soutenu par le parti macronien et le PS. A Choisy-le-Roi, le candidat Vert s'est rallié au deuxième tour avec le candidat de droite pour faire tomber le maire communiste. Aucun scrupule donc à des alliances avec la droite, qu'elle soit favorable à Macron ou à Sarkozy-Fillon. Du "ni de droite ni de gauche" comme le claironnait en 2019 Yannick Jadot, patron des eurodéputés français verts et faiseur de roi au sein d'EELV.

Mais au-delà de ces tactiques politiciennes pour obtenir le Graal municipal, plus inquiétante est l'abstention massive qui a marqué ces élections municipales, notamment celle délivrée dans des cités et quartiers populaires. Abstention massive et historique qui intervient en pleine crise de covid-19, en pleine crise sociale et économique, quand ces trois crises réunies frappent et vont frapper particulièrement les cités et quartiers populaires de notre pays.

Choisy-le-Roi, dans le 94, unique département à présidence communiste,  ville dirigée par le Pcf depuis plus de 60 ans et entre les deux tours, fermeture programmée de son usine Renault. Lu dans le Parisien: "L’élu d’opposition Tonino qui a fait alliance avec l’écologiste Ali Id Elouali l’emporte largement au second tour avec 55,31% des voix contre 37,52% pour le maire sortant Didier Guillaume (PCF)."

Au 1er tour: liste de droite 33,18%; liste communiste 29,48%; liste EELV 15,43%; liste Macron 10,69%; divers gauche 9,47%; Lutte ouvrière 1,71%. Abstention: 62,50%

Abstention au deuxième tour: 60% et 7,16% des suffrages à la liste Macron.

Outre la tactique politicienne du candidat EELV, au lieu de sauter en l'air comme un cabri en criant "écologie, écologie" à tous les vents, ne faut-il pas plutôt s'attacher à combattre vraiment le capitalisme? Planter des arbres, construire des pistes cyclable, manger bio ou faire tourner des éoliennes n'y suffiront jamais même si l'urgence climatique est nécessaire.

Les quartiers et les cités populaires ont certes besoin d'un air pur pour respirer. Mais ils souhaitent surtout ne pas subir le joug du chômage ou de la précarité. Ils désirent surtout être soignés et transportés dans des services publics de qualité. Ils revendiquent surtout le meilleur pour leurs enfants et pas une prime pour acheter un vélo électrique. Ils réclament surtout l'égalité des chances et l'augmentation de leur pouvoir d'achat.

Et c'est l'économie de Marché qui est la source de tous les maux qu'ils endurent. Politique qui a été conduite par Sarkozy, Hollande avec des écolos et Macron comme ministres, et aujourd'hui Macron président.

La crise écologique, sanitaire, sociale, économique est en lien direct avec le capitalisme. Et pas autrement.

Municipales 2020: abstention massive et vague verte

éoliennes dans les Corbières et le saccage de la nature pour les installer

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Pour aider à y voir clair.

 

Juin 2020, le serment au maréchal

Si certains avaient encore des doutes, voici la dédicace pour un Requiem social.

 

Les chœurs de la Chapelle Orange &C° et l'orchestre des arts florissants de la rente et du dividende propose d'organiser dès maintenant répétitions et concerts.

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
À Bordeaux, Philippe Poutou entre triomphalement au Conseil municipal
Arrivé troisième avec 9,39% des voix au second tour des municipales 2020, Philippe Poutou obtient son premier mandat politique.

POLITIQUE – “C’est historique à Bordeaux” et il faut donc le fêter dignement. À l’issue du second tour des municipales qui a vu la victoire – surprise – du candidat EELV, Philippe Poutou avait également de quoi se réjouir, après son élection au Conseil municipal de la ville.

Ce dimanche 28 juin, le candidat de la liste “anticapitaliste” “Bordeaux en Luttes” qui rassemblait le NPA, La France Insoumise et des collectifs citoyens a obtenu 9,39% des voix, lui offrant un total de trois conseillers.

À l’annonce de ces résultats, l’ancien candidat à la présidentielle a été porté triomphalement par ses soutiens, comme le montre cette vidéo du MédiaTV“On a réussi à faire entendre la colère sociale et faire la démonstration que Bordeaux n’est pas qu’une ville bourgeoise”, s’est félicité le nouveau conseiller municipal.

À Bordeaux, Philippe Poutou entre triomphalement au Conseil municipal

Après des débuts chez Lutte ouvrière puis un transfert vers la Ligue communiste révolutionnaire devenue le NPA, Philippe Poutou, né en Seine-Saint-Denis il y a 53 ans, a tenté sa chance aux législatives en 2007, aux européennes en 2009 et aux régionales en 2010.

Ce furent ensuite deux candidatures à la présidentielle (1,15% des voix en 2012, 1,09% en 2017) et, entre les deux en 2014, sa première campagne municipale bordelaise (2,5%).

Il a renforcé sa notoriété lors de la campagne présidentielle 2017 avec des tirades accusatrices assénées à Marine Le Pen et François Fillon lors d’un débat télévisé.

 

“Bordeaux n’est pas qu’une ville de riche”

 

“Philippe” -c’est ainsi que tout le monde le hèle en manifestation- est un incontournable des rassemblements sociaux bordelais: Ford Blanquefort, bien sûr, dont il était le délégué CGT, mais aussi gilets jaunes, hôpital public, réforme des retraites, opposition au 49.3, décrocheurs de portraits de Macron, climat et, récemment, violences policières.

Chevelure grisonnante et front dégarni, sourire aux lèvres et regard espiègle, Poutou, presque toujours en jeans/tee-shirt, attire la sympathie au-delà des cercles syndicaux ou d’extrême gauche. “Même pour les gens de droite, je suis vu comme quelqu’un globalement de sympa”, s’amuse ce “grand lecteur” et “fan de foot”, même s’il n’assiste plus aux matches des Girondins.

Il a voulu, pendant la campagne, “faire entendre la colère sociale”, dénoncer une “bourgeoisie bordelaise dirigeante qui ne s’occupe pas des pauvres” et fédérer les mécontents de ce qu’il qualifie d’une “cogestion” droite-gauche de la ville. “Bordeaux n’est pas qu’une ville de riches, il y a de la misère sociale”, martèle-t-il, prônant des transports gratuits, la réquisition des bâtiments et logements vides…

Une parole antilibérale que l’ex-réparateur de machines-outils portera désormais à la mairie de Bordeaux, loin du fracas de l’usine et des manifs.

 

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Municipales 2020: abstention historique, défiance populaire envers la classe politique et qui a perdu le Nord?

Politologues ou autres machin chose de la politique qui parlent abondamment à la télé, nous l'avaient prédit: Parmi le personnel politique, les maires sont les plus populaires. Vous allez voir ce que vous allez voir malgré le covid-19. Bien, on a vu: 2e tour, 59% d'électeurs ne se sont pas déplacés, des abstentionnistes en hausse sur le 1er tour, notamment dans les cités et quartiers à forte concentration populaire.

Il faut dire que les lignes politiques actées dans le programme électoral des candidats manquaient de clarté, c'est le moins que j'ose dire.

Si je prends le Pcf, longtemps cher à mon coeur, une chatte n'y a pas retrouvé ses chatons. Quelques exemples: Dans le 78 à Achères et à Limay, deux têtes de liste communiste s'affrontaient. Dans le Nord, le Pcf est élu à Lille sur la liste de Martine Aubry (PS); dans la grande commune voisine de Villeneuve d'Ascq, le Pcf ne figurait pas sur la liste du maire socialo sortant. A Paris, où se tient le siège national du Pcf, place du colonel-Fabien, le PCF faisait liste commune avec le PS dès le premier tour. Dans la ville voisine de Saint-Denis, dans le 93, le Pcf sortant affrontait une liste socialiste.

Si je prends EELV qui ravit des villes importantes à la droite. Il y a loin du ni-ni instauré par le patron de leurs eurodéputés Yannick Jadot. Ces succès ont été remportés avec des "unions de la gauche" que ledit Jadot décriait abondamment.

Mais attention, à l'arbre vert qui cache la forêt du Marché. En république d'Irlande, les Verts ont pactisé avec les deux partis de droite pour former un gouvernement fidèle aux dogmes de l'UE du capital. Ils laissent sur le bord du chemin, le parti républicain, formation progressiste arrivée en pôle position aux législatives et favorable à la réunification de l'Irlande.

A mon avis, le combat de classes demeure toujours d'actualité contre l'appétit du capitalisme à croquer notre terre et les hommes. Mais ce sont dans les entreprises et dans les manifestations qu'on lui fermera sa gueule. Le reste n'est que de la politique politicienne à laquelle le vrai monde du travail ne croit plus.

Dès lors, amis et camarades, poursuivons le combat et retenez cette date.

Municipales 2020: abstention historique, défiance populaire envers la classe politique et qui a perdu le Nord?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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GUADELOUPE : mobilisation contre la répression !

Publié par FSC

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CHEMINOTS CGT de VERSAILLES : NON au soutien à l'opération MARKEL-MACRON !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le Conseil d’Etat interdit les caméras thermiques dans les écoles d’une commune de l’Essonne

Le Conseil d’Etat a ordonné, vendredi 26 juin, à une commune de l’Essonne de cesser d’utiliser des caméras thermiques installées dans les écoles pour lutter contre la propagation du Covid-19. Saisie par la Ligue des droits de l’homme (LDH), la plus haute juridiction administrative en France « ordonne à la commune de Lisses de cesser l’usage des caméras thermiques qui avaient été déployées dans les écoles ».

Le Conseil d’Etat estime en effet que ces installations « portent manifestement atteinte au droit au respect de la vie privée des élèves et du personnel, contrairement à la caméra fixe installée dans le bâtiment municipal, dont l’usage n’est pas obligatoire ».

Dans le contexte de propagation de l’épidémie de coronavirus, la commune de Lisses – plus de 7 500 habitants – avait décidé d’installer, à compter du 17 avril, des caméras thermiques, fixes et mobiles, dans des locaux administratifs et à l’entrée d’écoles élémentaires.

La Ligue des droits de l’homme dénonçait un « traitement de données personnelles » opéré « sans consentement éclairé ».

La semaine dernière, la CNIL, gendarme français des données personnelles, avait déjà alerté sur le recours rapide et incontrôlé aux caméras, par des collectivités ou des entreprises, destinées à mesurer la température, à vérifier le port du masque ou à s’assurer du respect de la distanciation physique, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

 

« Un traitement automatisé de données

 

personnelles »

 

« C’est une vraie victoire qui a vocation à faire jurisprudence (…) au-delà de la commune de Lisses », a réagi l’avocat de la LDH, Patrice Spinosi. « Le droit européen imposait la solution. On ne peut pas faire n’importe quoi avec les nouveaux outils numériques au seul prétexte de vouloir garantir la santé des personnes », a-t-il déclaré.

A l’audience mardi, le maire de Lisses, Thierry Lafon (divers droite), et l’avocate de la commune, Me Claire Waquet, avaient défendu une mesure strictement locale, prise « dans le cadre de la lutte contre une épidémie » pour préserver employés municipaux et écoliers. Ils avaient relevé qu’aucun parent d’élève ne s’était plaint et souligné qu’il n’y avait « aucun stockage de données », contestant un « traitement de données personnelles ».

Or c’est bien ce « traitement » de données que vient sanctionner le Conseil d’Etat. Le juge des référés constate qu’élèves et enseignants « doivent obligatoirement se soumettre à cette prise de température pour accéder à l’établissement et qu’un résultat anormal entraîne l’obligation pour eux de quitter l’établissement ».

Il « en déduit que cette collecte de données de santé constitue un traitement automatisé de données personnelles au sens du RGPD (règlement général sur la protection des données). En l’absence notamment de texte justifiant l’utilisation de ces caméras pour des raisons de santé publique et en l’absence de consentement des élèves et du personnel, les conditions ne sont pas remplies pour permettre un tel traitement des données ».

Le juge estime donc que la commune de Lisses porte « une atteinte manifestement illégale au droit au respect de la vie privée des élèves et du personnel, qui comprend le droit à la protection des données personnelles et la liberté d’aller et venir ».

 

Publié par anti-K

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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