
PAR EL DIABLO
Syndicat CGT Unilever HPCI France
PAR EL DIABLO
Les dirigeants économiques et politiques français faibles devant le suzerain impérialiste et durs vis-à-vis des travailleurs.
Alors que PSA vend 400.000 véhicules en Iran, sous la menace américaine ils se retirent du pays!
Preuve s'il en fallait qu'ils ne représentent absolument pas l'intérêt général !
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SOURCE : France Bleu
Les salariés de PSA Vesoul vont travailler plus de 35 heures par semaine à partir de septembre 2018. Direction et syndicats ont signé un accord ce jeudi soir. La CGT, qui n'a pas paraphé le document, parle de "honte" quand FO défend une décision "courageuse et intelligente pour les salariés".
Les 35 heures chez PSA-Vesoul, c'est terminé. Trois syndicats - FO, la CFTC et la CFE-CGC - représentant près de 80% des 3.000 salariés, ont signé l'accord ce jeudi soir, après un dernier après-midi de négociations. La durée de travail hebdomadaire sera portée à 37h45, sans compensation salariale complète, dès septembre. Seule la CGT a refusé de signer et dénonce la casse des 35 heures. Pour son délégué central, Jean-Pierre Mercier, "les salariés vont encore plus travailler gratuitement. Les salariés vont travailler 37 heures 45, payées 36 heures, soit trente-trois minutes de plus par jour, tous les jours de la semaine y compris le samedi quand il y aura des heures supplémentaires"
"C'est une véritable attaque à portée nationale pour nous, poursuit le délégué syndical. C'est faire sauter le verrou des 35 heures dans un groupe industriel comme PSA qui est un groupe multimilliardaire où les actionnaires ont touché 480 millions de dividendes l'année dernière".
Pour nous, c'est véritablement une honte d'avoir signé cet accord avec la direction", délégué central CGT groupe PSA
Jean-Pierre Mercier ne décolère pas : "Pour nous, c'est véritablement une honte d'avoir signé cet accord avec la direction". "Les salariés ne demandent pas à travailler plus longtemps, explique-t-il. Ils demandent à être mieux payés, ils demandent à ce que les cadences diminuent, à ce que la charge de travail arrête d'exploser, ils demandent l'embauche des intérimaires et à travailler moins."
PAR FSC
Ce qui coûte cher, ce sont les inégalités sociales, les privilèges monstrueux de quelques-uns, les dégâts humains et sociaux du capitalisme, etc. Macron... piège à niais !
Jean ORTIZ
Salauds les pauvres !! Ils portent la responsabilité de leur situation, vu qu’ils pourraient être riches s’ils le voulaient. « ¡¡ A trabajar !! » « Au travail !! »
Assez de vivre à nos crochets ! Assez de pique-assiettes aux minimas sociaux ! Ça coûte la peau des fesses et on maintient dans la paresse des millions de feignasses ! Allez, au boulot, tire-au-flanc, et à coups de pieds dans le postérieur. Pour « partager » les richesses, il faut le mériter... Les droits sociaux ne sauraient être éternels.
Assez « d’assistanat », qui coûte, lui, plus que la peau des fesses ! Celle du cul des sans-culottes !! Alors que la classe sociale « macroniste » s’empiffre éhontément ; pour le « bonheur de tous », la création d’emploi, la diminution des charges et prélèvements pour les plus riches, bref, le « ruissellement », « arme » contre la paupérisation, qui frappe même les classes moyennes. Ça tombe bien, il a beaucoup plu en Béarn.
On vient de trouver plus menteur que les arracheurs de dents ! Le monarque présidentiel...
La pauvreté ne cesse d’être en crue, et de plus en plus perceptible. Combien de mendiants, de SDF, d’enfants, qui tendent la main, de femmes seules, sous des porches ? Cette réalité est devenue si quotidienne que parfois l’on s’en accommode, avec une tendresse spéciale pour les services sociaux et les associations qui s’occupent de ces « exclus » qui s’excluraient eux-mêmes parce qu’ils voudraient être exclus !
De temps à autre, on leur fait la charité, mais peu la solidarité de classe. Ce gâchis social s’avère délibérément, méthodiquement, organisé par les plus riches, avec arrogance et soif incommensurable de profits et de dividendes. Pour les autres, pour la majorité, « la vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté sont des champs de bataille qui ont leurs héros, héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres » (Victor Hugo).
Nous pourrions ironiser ici jusqu’à plus de mots sur des clichés tellement réacts qu’ils fonctionnent encore et nécessitent une permanente critique sociale. Ce nouvel esclavage est promu à nos yeux comme de la « modernité ». L’intervention de E. Macron au Congrès de la Mutualité a provoqué un tollé et un dégoût légitimes ; ce mépris du peuple, cette condescendance d’une classe qui, opulente, se croit supérieure... Cette violence de classe, la « fuite » sciemment organisée par la comm’ présidentielle contre les aides sociales (« on met un pognon de dingue dans les minima sociaux... ») prépare le terrain non pas vers un « tournant social », mais vers un « big bang » dont se félicite en « Une » le « Figaro » du 14 juin. Les classes dominantes plongent les salariés, les précaires, les sans-emplois dans une souffrance de plus en plus insupportable, reléguant des millions d’exploités, de non-invités au banquet, à l’exclusion sociale, à la survie quotidienne.
Tout cela pour assouvir leur insatiable cupidité dans l’accumulation du capital... Nous ne rentrerons pas ici, mais cela serait nécessaire, dans l’analyse des rapports de classe, des concepts de pauvreté, d’aliénation d’exploitation... Pour changer les choses, il convient plus que jamais de dépasser l’émotionnel. Notre réflexion s’inscrit dans l’immédiate guerre des idées, et riposte à l’indécence présidentielle. Macron ment comme il respire...
Selon le mode de définition du seuil de pauvreté (hypothèse basse : 50% du revenu médian, soit 846 euros pour une personne seule), la France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres au 15 octobre 2017, selon l’Observatoire des inégalités (soient 600.000 de plus entre 2005 et 2015), le plus souvent mal indemnisés, ou pas du tout, peu éduqués, condamnés au chômage destructeur, facteur d’éclatement social et de communautarisme... Cette « armée de réserve du capital » permet au système de laminer le « modèle social », les acquis, les salaires (le salaire minimum actuel relève de l’indécence : 1160 euros par mois), etc.
Que seraient ces millions de victimes du capitalisme, si Macron et les siens parvenaient à recomposer totalement la société, à faire régresser encore davantage le niveau de vie ? Sans protection, ils seraient à la rue. Les chômeurs et inactifs représentent plus de 70% des près de neuf millions de pauvres, autant d’hommes que de femmes, plutôt jeunes, et un quart (seulement) d’immigrés. Près de deux millions d’entre eux sont des enfants et des ados... Pas à Manille, à Paris !
Le rêve de Macron et des siens, du Medef, de la finance, c’est une société-jungle, le tout-privatisé, avec quelques miettes minimalistes, microscopiques, en guise de mutuelles, de couverture sociale, d’allocations chômage, d’assurances. Juste le minimum pour éviter l’explosion. Qu’en est-il alors de la dignité de l’être humain, hommes femmes et enfants, aliénés, piétinés ? Eux qui ne demandent pourtant qu’à travailler, à avoir la place qui leur revient dans une société plus juste et fraternelle. La pauvreté met finalement en danger ce qu’il reste de démocratie, et les désormais si vides droits de l’homme et de la femme. Ce qui coûte un pognon délirant, ce sont plutôt les sept milliards d’euros de cadeaux aux grandes fortunes, c’est la liquidation de l’indépendance et de la souveraineté nationales, c’est la mise à mort des service publics, la mise au pas des syndicats (ça pue les années 30 !), c’est la fraude et l’évasion fiscales ; bref, c’est le gavage de vos amis, Monsieur le président, avec votre morgue et votre assentiment.
Cette situation, ce champ de ruines, sont vécus comme intolérables par la majorité. La colère, sourde, gronde. Les eaux cachées finissent toujours en résurgences, insurgées. A nous, les militants anticapitalistes -communiste en ce qui me concerne- de « rendre visibles les invisibles », de dénoncer les souffrances infinies, provoquées par la classe sociale de Macron, de mener le combat de classe, de proposer un monde aux couleurs de toutes et de tous. Relisons « l’Assommoir », « Germinal », de Zola. Alimentons la colère, et le désir d’une société libérée du fric. Soyons pleinement révolutionnaires.
Le 9 juillet 1849, dans un grand discours à l’Assemblée, Victor Hugo s’écriait : « Je suis de ceux qui croient que l’on peut détruire la misère ». Tout ne peut être d’airain ou de fer. En avant ! Aucun pas en arrière, pas même pour prendre de l’élan, disait Che Guevara.
Jean ORTIZ
PAR FSC
Jeudi dernier, le président de la République, après ses allusions au « pognon de dingue » alloués aux minimas sociaux, a utilisé son Falcon présidentiel toute la journée, au point de l’utiliser pour un déplacement de 110km !
Crédits photos : AFP
Si pour le président, l’État donne trop d’argent aux chômeurs et aux allocataires de minimas sociaux, le compte bancaire de l’Elysée chauffe sans modération en ce moment : après les 500 000 euros de vaisselle dépensés par la présidence pour changer les assiettes du président, Emmanuel Macron s’est permis ce jeudi d’utiliser sans modération son Falcon présidentiel (un jet privé signé Dassault), dont le coût de vol est de près de 4000€ de l’heure, équipage et carburant compris. Les trajets du jour ? Paris-Montpellier, où un discours devait se tenir, puis Montpellier-La Roche-sur-Yon, où le président devait inaugurer un musée à la mémoire de Clémenceau (c’est vrai qu’au moment où les CRS répriment les grèves, quoi de mieux que d’inaugurer un musée à l’honneur de celui qui avait fait tirer les gendarmes sur les grévistes en 1908 ?). Finalement, le président a utilisé son avion pour faire 110km entre la Roche-sur-Yon et Rochefort, pour aller rencontrer des militaires sur l’aéroport de cette même ville. Autant de déplacements au payés par le contribuable.
Le service présidentiel a assuré que c’était la solution « la plus économique », étant donné que le président devait reprendre l’avion pour rentrer à Paris. C’est un signal de plus à destination des hyper-riche : ne vous cachez plus ! Les « assistés », eux, doivent se passer des minimas sociaux car ils coutent un « pognon dingue ». De son côté, Emmanuel Macron ne semble pas inquiété par ses fastes dépenses, alors qu’il avait déjà été épinglé pour avoir pris ce même Falcon pour aller voter au Touquet, à seulement 3h de voiture de Paris…
PAR REVOLUTION PERMANENTE
L'intervention du pouvoir politique, des lois, le dumping généralisé tout contribue à mettre les travailleurs en situation de subordination par rapport aux exigences patronales.
Accepter c'est préparer d'autres régressions et laisser libre cours à d'autres exigences du patronat.
Par ailleurs la résistance doit se conjuguer avec la lutte y compris sur le plan politique pour inverser le rapport de forces!
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C'est la fin des 35 heures pour les 3 000 salariés de l'usine PSA de Vesoul (Haute-Saône). Jeudi 14 juin, un accord a été signé par les syndicats FO, CFTC et CFE-CGC, représentant près de 80% des salariés, pour augmenter le temps de travail hebdomadaire des employés à plus de 35 heures, sans compensation salariale complète, comme le proposait la direction. Seule la CGT a refusé de signer. Cette mesure doit entrer en vigueur en septembre.
L'accord augmente de près de 8% le temps de travail hebdomadaire, qui est porté à 37 heures 45, moyennant une augmentation de salaire limitée à 3,1%. En échange, PSA Vesoul s'engage à effectuer 80 embauches jusqu'en 2020, à investir 20 millions d'euros dans la modernisation et à ne pas sous-traiter ses nouveaux contrats.
Les salariés recevront également une "prime de performance" de 100 euros en fin d'année prochaine et la rémunération de leurs éventuelles heures supplémentaires, au-delà de 37h45, sera majorée de 40% jusqu'à 43 heures et de 50% ensuite. Le salarié qui refuserait l'accord ne serait pas automatiquement licencié, comme le prévoient les accords de performance collective, car il se verrait proposer une mutation sur un autre site PSA.
La direction de PSA jugeait cet accord indispensable pour garantir la pérennité de Vesoul, qui constitue son centre mondial de pièces détachées et évolue de ce fait dans le secteur de la logistique soumis à la concurrence d'opérateurs internationaux et des nouveaux acteurs de l'e-commerce.
Cet accord est l'un des premiers "accords de performance collective"d'entreprise, créés par les ordonnances Macron réformant le Code du travail. Invité de France Bleu Besançon, vendredi matin, le délégué central CGT du groupe PSA, Jean-Pierre Mercier, a qualifié cet accord de "honte" et y a vu une "véritable attaque de portée nationale".
PAR FSC
Pas seulement lecteur de Machiavel, Emmanuel Macron connait aussi Sun Tzu : « Le plus habile consiste à vaincre sans combattre ». A considérer la lutte qui s'est menée à la SNCF depuis plusieurs mois et le mépris complet dans lequel les parlementaires ont voté le texte malgré tout, on a l'impression que deux mondes se juxtaposent sans jamais se rencontrer. Or, c'est tout le problème pour faire aboutir la lutte : il faut dégager un lieu d'affrontement.
Dans cette manoeuvre, Macron est aidé par des pratiques politiques récentes, le recours au 49.3 qui a marqué le printemps 2006 et la lutte contre le CPE – mais à l’époque, la révolte avait été assez forte pour que Villepin revoie sa copie et annule la loi. Le 49.3 a malgré tout fait son grand retour avec la loi Travail de 2016 et Macron n’en a pas renié l’usage, précisant dès sa campagne que légiférer par ordonnances ne lui posait pas de problème.
Cette pratique politique a considérablement modifié les termes du « dialogue social », cette invention qui se consolide durant les Trente Glorieuses et qui a animé la vie démocratique en permettant aux intérêts opposés des deux classes sociales de bâtir des accords sur les conditions de travail et le partage des richesses. On parle de plus de 50 ans de pratiques syndicales : voilà une pesanteur historique, et les syndicats sont désormais attachés au (et fabriqués pour le) rôle qui leur a été laissé. Peu d’entre eux envisagent vraiment un conflit qui mettrait en difficulté leur rôle de médiateur. La plupart du temps, leur seul horizon est de se donner du poids pour revenir à la table des négociations – le poids, c’est le nombre de jours où nous avons fait grève.
Seulement, l’évolution du capitalisme depuis les années 70 a opéré un retournement à la fois politique et économique : économiquement, les intérêts de la classe bourgeoise se sont faits plus pressants, dans un contexte où les crises pétrolières ont généré du chômage de masse, c’est-à-dire un instrument de chantage très efficace face à la classe ouvrière. Depuis, la classe ouvrière se retrouve sur la défensive dans la mesure où la classe bourgeoise a repris très concrètement l’offensive. Politiquement, l’évolution a accompagné ce nouveau contexte : Hayek, dès les années 30, disait se méfier de la démocratie et envisageait même qu’une société capitaliste néo-libérale aurait besoin du désintérêt d’une bonne partie de la population pour les questions politiques. Depuis le début des années 2000, on voit bien que cette démocratie dont le marqueur était la pratique du dialogue social a disparu avec lui.
Mettons en parallèle la signature du Traité de Lisbonne en 2007 par Nicolas Sarkozy, dans la foulée de son élection et au mépris du référendum de 2005 et le jeu patient qui consiste à défaire la hiérarchie des normes dans les dernières lois Travail : non seulement nous n’avons plus la main, mais toute possibilité de construire une opposition au moyen des syndicats qui acceptent le « dialogue social » est par avance impossible dans la mesure où la pratique politique bourgeoise a ouvertement renoncé à toute apparence démocratique. Que les bureaucraties syndicales se soient laissées convaincre par l’air du temps qui présente toutes les réformes comme nécessaires et découlant des « lois de la nature », ou qu’elles se laissent porter simplement par un esprit d’appareil qui consiste à défendre des positions acquises, il faut se rendre à l’évidence que notre adversaire de classe a créé l’impossibilité d’un affrontement conséquent, de la même manière que les pratiques démocratiques institutionnelles ont été vidées progressivement de leur sens.
Le contexte impose donc qu’on réfléchisse collectivement aux manières de reconstruire un affrontement véritable, sachant que la bourgeoisie autoritaire qu’incarne Macron ne connait aucune frilosité quand il s’agit d’utiliser les forces de la police et de l’armée pour briser des mouvements ou contrer des AG. Pour cela, il est nécessaire que les syndicats les plus combatifs abandonnent leurs vieux fantômes, et assument réellement les intérêts de la classe ouvrière face aux attaques répétées du gouvernement. Que le dialogue social ait joué un rôle dans l’amélioration des conditions de la classe ouvrière, en permettant son inclusion dans la vie sociale, est une chose, mais c’est aussi une chose du passé.
Il faut clairement assumer que si la classe bourgeoise se passe désormais de démocratie, elle doit aussi se passer de la mascarade du « dialogue social ». Il faut durcir le ton, construire notre camp plutôt que d’aménager par avance les conditions de la défaite pour faire en sorte qu’elle soit « la moins déshonorante » possible. Face à une offensive aussi directe, quand les divers instruments qui ont fait croire à la démocratie de la bourgeoisie sont vidés de tout sens, c’est la radicalité de la classe ouvrière qu’il faut construire, en soumettant les syndicats à un double agenda, entre luttes immédiates et constitution d’un front de classe.
Crédit : Emmanuel Macron © AFP / Panayotis Tzamaros / NurPhoto
PAR REVOLUTION PERMANENTE
LONDRES, 14 juin (Reuters) - Unilever recule en Bourse jeudi après avoir dit qu'il était "extrêmement peu probable" qu'il reste dans l'indice phare FTSE 100 de Londres, le groupe ayant mis fin à sa structure à deux têtes et supprimé son siège social de Londres pour faire de Rotterdam son seul quartier général.
Lors d'une conférence organisée par Deutsche Bank à Londres, Graham Pitkethly, le directeur financier du conglomérat anglo-néerlandais, qui fabrique le savon Dove et les glaces Carte d'Or et Magnum, a dit qu'après avoir été fortement engagé auprès de FTSE Russell, l'action ne devrait plus figurer dans l'indice.
Le titre Unilever, qui fait l'objet d'une double cotation, recule de 3,7% à Londres et de 3,1% à Amsterdam vers 09h05 GMT.
Graham Pitkethly a poursuivi en disant qu'il comprenait bien que ce départ du Footsie aurait des implications négatives pour certains investisseurs britanniques. Mais il a ajouté que cette simplification de la structure était bénéfique pour le groupe et ses actionnaires et qu'il espérait que les investisseurs augmenteraient la pondération de l'indice EuroStoxx à la place.
Le changement devrait être bouclé cette année, a-t-il dit, ajoutant qu'Unilever maintiendrait une cotation forte à Londres.
Unilever a annoncé en mars son intention de supprimer son siège social de Londres et de faire de Rotterdam son seul quartier général, après avoir annoncé l'an dernier un réexamen de sa structure à deux têtes à la suite de son rejet d'une OPA hostile de l'américain Kraft Heinz. (Martinne Geller, Juliette Rouillon pour le service français)
PAR investir.lesechos.fr
Et les milliards de cadeaux aux entreprises pour soit-disant créer des emplois ?
Déjà sous Hollande en encaissant les milliards du CICE Gattaz portait un pins à sa boutonnière promettant 1 million d'emplois !
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SOURCE : Histoire et société
Nouvelle phase de vente des bijoux de famille de la part de Macron qui a mis en chantier à la fois les privatisations, l’attaque contre les retraites et qui ouvre un chantier sur les aides sociales dont il considère qu’il coûte un « maximum de pognon » sans résorber la pauvreté… Alors que le cas de la SNCF visiblement n’est pas réglé même en étant voté…
Comme on dit il ne faut pas manger trop d'oeufs durs à la fois, ça étouffe… Mais lui il veut aller vite et ce n’est que la première année…
Seront donc privatisés Aéroport de Paris (ADP), la Française des Jeux (FDJ) et Engie (un avatar de GDF), l’Etat se séparant d’un paquet d’actions dans ce dernier cas.
Le gouvernement en appelle selon la tradition gaullienne à « re-dynamiser l’actionnariat populaire ». Peut-être cherche-t-il un « volet social », ou un discours un peu moins sordide que de s’attaquer au vieillards, le couteau sous la gorge on leur dit poliment merci… Comment paraître un peu moins de droite alors que même Hollande tente de faire oublier que c’est un gouvernement et un président socialiste (dont le programme était de s’attaquer à la finance) qui l’a promu, qui lui a accordé les dépouilles du code du travail ? Là on tente le coup de l’actionnariat populaire…
Pourtant cette catégorie de modestes investisseurs tend à se rétrécir, de sept millions avant 2007, les particuliers sont passés à 3,5 millions. Les cinq millions d’entre eux qui avaient investi dans l’action EDF en 2007 n’ont pas dû être convaincus des bienfaits d’être actionnaire d’une entreprise « privatisée ».
Idem pour les sept millions de déçus avec les PTT devenus Orange – qui se traîne à un cours encore inférieur à 50%à celui de son introduction.
Si l’actionnariat populaire se dérobe, en revanche les secteurs monopolistes eux exigeront la fin de toute participation étatique…Nul doute que le patronat, le capital mis en appétit n’aura de cesse d’exiger et d’obtenir l’abandon des parts que conserve l’état.
Comment juger d’un parti socialiste et d’un candidat socialiste qui faisait un discours de campagne sur son ennemi la finance et qui arrivait avec un tel homme de gôche dans ses bagages.
Qui peut croire encore en cette gauche-là et en tous ceux qui n’ont pas changé d’un iota tout en cherchant à occuper et à corrompre un espace que dégage Macron?
Savez-vous comment le journal financier les Echos explique la diffusion par l’Elysée de la vidéo dans laquelle Macron se plaint que les aides sociales coûtent un maximum de « pognon », cette provocation « calculée ?"
Disons tout de suite que ce constat cynique venant de qui il vient n’annonce rien de bon, mais Macron n’a pas tort, il est difficile d’accumuler à partir du RSA et de donner le surplus en faveur de l’actionnariat ouvrier…
C’est ça la charité qui à l’inverse de la sécurité sociale ne repose pas sur le rapport capital travail, mais sur l’accroissement de l’impôt sur les salariés, la vente des bijoux de famille, ça ne mène nulle part.
Et le petit peuple commence à le percevoir. L’éditorialiste des Echos affirme que c’est parce que quand on parle de « pognon » tout le monde prête l’oreille.
C’est-dire clairement à quel l’enfant chéri des médias se dégonfle et comment on ne l’entend plus, la manière dont il tente de renouer avec le « bon sens » de sa campagne.
Grâce à lui chacun commence à se dire que la réalité c’est le pognon, celui qu’il vous pique et à qui il le donne… la lutte des classe dans toute sa rusticité.
Danielle Bleitrach
PAR FSC
Bonjour à Tous,
// SCOOP MEDIA //
SCOPTI sera sur France Culture dans l’émission « Du Grain à moudre » demain en direct à 18h20 (voir message ci-dessous)...
Nous vous remercions d’avoir accepté notre invitation. Je vous confirme que notre demande de duplex avec France Bleu à Marseille a été acceptée.
RDV jeudi 14 juin à 18h à France Bleu Marseille (pour une émission à 18h20)
Le magazine d'actualité "Du Grain à moudre" est en direct de 18h20 à 19h et est présenté par Hervé Gardette. Nous avons intitulé l’émission: « Jusqu’où aller pour sauver son usine ? ».
Nous avons également invité Stéphane Brizé, réalisateur, et Xavier Mathieu, comédien et ancien leader syndical Continental à Clairoix.
Bien cordialement,
Philippine Le Bret (en remplacement de Fanny Richez)
Emission Du Grain à moudre
Rendez-vous à tous demain matin, pour écouter cette émission .
Et retrouvez nos thés et infusions dans tous vos magasins.
(Sinon, sollicitez le chef de rayon pour les référencer...)
SCOPTI éveille les papilles et réveille les consciences
Merci à tous !
Bonne fin de journée, à très bientôt !
Amicalement,
Les Coopérateurs de SCOP-TI.
CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS POUR PRENDRE CONNAISSANCE DU TRACT
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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