SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
VIDEO. Pour Pénicaud, les ruptures conventionnelles collectives sont "un atout de plus pour salariés et syndicats"

Mépris de classe. Au micro de RTL, Muriel Pénicaud a affirmé ce matin que les "ruptures conventionnelles collectives" sont "un atout de plus pour salariés et syndicats". Après avoir gagné des dizaines de milliers d'euros avec la suppression de l'ISF, puis avoir affirmé que "aucune ordonnance ne va dans le sens de la précarité", la ministre du travail se fout une fois de plus du monde du travail.

Nous republions ci-dessous un article publié en fin d’Année 2017. Depuis PSA a annoncé des licenciements à la chaîne via ces même ordonnances collectives....

Pimkie : Avec la rupture conventionnelle « collective » de Macron, la direction licencie en masse

La chaîne de prêt-à-porter féminin du groupe Mulliez présentera le 8 janvier aux salariés un projet de suppressions de postes. Selon certaines sources, cela pourrait concerner 200 personnes. Un projet de licenciement en masse qui va être permis par la mise en place de la « rupture conventionnelle collective » instaurée par les ordonnances.

C’est le cadeau de Noël de la direction de Pimkie à ses 1700 employés. Celle-ci a annoncé vouloir présenter d’ici le 8 janvier un plan de suppressions de poste, qui pourrait concerner 200 personnes selon des sources officieuses. Or, cette restructuration va se faire selon une nouvelle disposition, la rupture conventionnelle collective, introduite par le gouvernement dans le code du travail avec ses ordonnances début septembre. Il s’agira donc de la première application de cette mesure depuis la réforme du code du travail.

La rupture conventionnelle était entrée en vigueur depuis 2008. Censée permettre de mettre fin à un CDI à l’amiable sur la base de l’accord des deux parties, celle-ci a fréquemment été utilisée pour camoufler des licenciements. Dans le cas de sa modalité dite « collective », dont rêvait le MEDEF depuis des années et introduite par les ordonnances, l’opération est encore plus explicite. Il s’agit de simplifier les procédures de licenciement, jusqu’à les rendre simples comme bonjour.

Pour être mis en œuvre, la rupture conventionnelle collective doit obtenir l’accord majoritaire des syndicats de l’entreprise. Pour l’instant, seule la CGT a réagi à son annonce, en annonçant, par la voix de l’élue au CE Pimkie, Valérie Pringuez (CGT) : « Aujourd’hui, il n’est pas imaginable que la CGT signe ».

En cas d’accord, la direction de Pimkie va pouvoir éviter de se lancer un plan de licenciements économiques qui est bien plus difficile à mettre en œuvre que la rupture conventionnelle collective. Dans le cas d’un PSE par exemple, l’entreprise doit justifier ses pertes, verser des sommes plus importantes aux personnes licenciées et les employés licenciés ont beaucoup plus de recours à leur disposition pour faire annuler la procédure.

Et pour trouver les 200 salariés prêts à accepter cette rupture conventionnelle, les méthodes de ces grands groupes sont bien connues : agiter le spectre de la survie de l’entreprise, pressuriser les salariés, menacer leur progression professionnelle voire pire… Autant de moyens dont usent les patrons pour forcer la main aux salariés et leur faire accepter une rupture à l’amiable ou un départ « volontaire ». D’autant plus que dans le cas de la rupture conventionnelle, les salariés qui partent ont le droit à une indemnité chômage.

Cette mise en application concrète des ordonnances montre bien, qu’au contraire de la propagande gouvernementale visant à faire croire qu’elle faciliterait l’embauche et la création d’emplois, c’est bien pour faciliter des attaques tous azimuts contre les travailleurs que la réforme du travail a été faite. Ces plans de licenciement déguisés en ruptures conventionnelles collectives pourraient rapidement se multiplier pour faire passer des suppressions d’emplois dans d’autres groupes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Une partie de la presse signale que Muriel Pénicaud va largement bénéficier des largesses pour les riches  de la nouvelle version de l'impôt sur la fortune : la bagatelle de 62.000 euros par an !

Interpellée ce jeudi matin sur France inter par les auditeurs - pas par la rédaction de la matinale, bien trop polie pour cela avec les invités gouvernementaux- rompue aux mensonges et aux contorsions comme il se doit des représentants et membres de l'oligarchie, elle a répondu qu'elle allait investir ladite somme dans des entreprises à travers un fonds qui soutient l'économie sociale et solidaire.

REMARQUES :

  • Rien ne prouve -sans doute au contraire- que ces investissements s'ils sont effectivement actés ne lui rapportent à leur tour de nouveaux profits à l'instar de ses actions chez Danone (1,13 million d'euros sur ses stock-options)
     
  • Par ailleurs on ne peut éviter de remarquer la différence fondamentale de traitement entre le gratin et le menu peuple : pour le premier c'est liberté totale, de simples appels, incitations ...
    pour le second c'est le brandissement de la sanction, la chasse aux fraudes comme dans le cas des chômeurs.

Décidément -en dehors du doute fondamental sur la possibilité d'un ruissellement possible des largesses accordées aux riches et au patronnat- avec la bourgeoisie c'est toujours le deux poids deux mesures !

PAR FSC

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Communiqué de la CGT Police suite à l'agression violente contre deux fonctionnaires de police à Champigny-sur-Marne.

Ne laissons pas nos adversaires faire dire à L’agression de Champigny ce qu’elle ne dit pas, pour que la souffrance des agentes et agents en charge des forces de l’ordre ne soit pas instrumentalisés à des fins violentes.

Si cette agression suscite de l’émotion alors tant mieux, mais alors qu’elle serve au moins les intérêts des principaux intéressées : ces citoyennes et citoyens, trop souvent oubliés derrières les uniformes. Celles et ceux que les français appellent les flics, les poulets, les keufs, la flicaille…

Celles et ceux dont les missions quotidiennes illustrent de la manière la plus crue l’injonction contradictoire d’une société schizophrène où l’on essaie de faire coexister le contrat social humaniste et les lois violentes du libéralisme.

S’il est un métier qui éprouve de plein fouet les sophismes de notre société, c’est bien le nôtre : non, la protection des intérêts financiers et privés ne permettent pas de préserver les droits fondamentaux de chacune et chacun !

S’il est un métier qui peut témoigner du lien qui existe entre domination et violence, c’est bien le nôtre : celui du riche sur le pauvre, celui de l’homme sur la femme, celui des parents sur leurs enfants.

Tous les jours, nous sommes les témoins impuissants et corrélativement les victimes de la violence des systèmes de dominations capitaliste qui créent de l’injustice dans les foyers, dans la rue, dans les tribunaux, dans les prisons.

Comment ne pas souffrir quand on nous demande à la fois de faire preuve de plus d’humanité et d’empathie et de faire l’usage de la violence de sang-froid, de protéger les plus faibles et de protéger les puissants, d’être plus efficace avec de moins en moins de moyens et de temps.

Nous sommes les fusibles de la folie des choix politiques de notre société et c’est tout à fait insoutenable !

Si l’affaire de Champigny fait naître de la compassion, alors qu’elle serve aux femmes et aux hommes, utilisés comme fusibles par les dominants.

Que cette émotion permette l’amélioration de leurs conditions de travail aux fins qu’elles ne portent plus atteinte à leur santé et à leurs droits fondamentaux.

Que l’opinion publique se transforme en volonté générale, car ces femmes et ces hommes sont muselés (ils n’ont pas de droit de grève et jouissent de droits syndicaux limités), ils ne jouissent d’aucune protection juridique (car sujets à des règles dérogatoires du droit commun). Mobilisez-vous pour que les conditions de travail des policiers progressent : les moyens matériels (locaux insalubres, matériels obsolètes, absence de soutien psychologique et de formations adaptées) mais aussi les missions (pouvoir faire de la prévention, et des missions uniquement portées vers l’intérêt général).

Rappelons que le taux de suicide est 40 % plus élevé que la moyenne de la population, qu’une des rares études datant de 2012 faisait déjà apparaître que 40% des policiers se trouveraient en état de Burn Out élevé. (Pas surprenant : 20 millions d’heures supplémentaires)

Si l’affaire de Champigny réveille de la colère, qu’elle s’oriente vers les vrais responsables : les dominants.

L’Ironie intolérable serait que cette agression soit instrumentalisée pour légitimer des politiques violentes dont les objectifs sont de diviser le peuple et accroître les inégalités.

Alors que les bilans de fins d’années révèlent l’obscénité du pillage d’une poignée d’oligarques (les milliardaires se sont enrichis de 1000 milliards de dollars en 2017 !) et font naître un vent de légitime colère chez le peuple, la peur gagne les dominants. Il faut à la fois détourner l’attention mais aussi trouver un moyen de privatiser la force publique (permettre aux agents de sécurité privés de porter des armes)…

Si l’affaire de Champigny appelle un besoin de justice alors qu’elle pousse la société à rechercher les causes réelles de la violence. Comment expliquer un tel acte sans tomber dans des réponses trop faciles ? N’avons-nous pas tous une part de responsabilité ?

Il n’y a pas de « faillite morale » dans une société qui cherche à comprendre les causes de la violence qu’elle produit au lieu de chercher des boucs émissaires et qui croit fermement dans le progrès !
 
PAR FSC

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Grève à l’aéroport d’Orly : les bagagistes disent non à la nouvelle convention et à la baisse de salaire

Cela fait une semaine que les bagagistes de l'aéroport d'Orly sont en grève. Employés de l'entreprise sous-traitante Orly flight services, ils luttent contre le changement de convention collective, qui aboutit à une baisse de salaire. Une lutte qui s’inscrit contre l’application d’une modalité de la loi travail.

"C’est un mouvement illimité pour améliorer les conditions de travail de la profession et revaloriser notre salaire" Jamal Ghaddari, délégué syndical Sud aérien

Depuis le 26 décembre, à l’appel des syndicats Sud Aérien, UNSA et FO, 95% des 300 bagagistes de l’aéroport d’Orly font grève 5 heures par jour, soit 2h30 le matin et le soir. Et pour cause : l’entreprise sous-traitante compte changer leurs convention, ce qui aboutira a une perte d’environ 400€ par mois par employé, ainsi que la perte de plusieurs de leurs acquis. On a ici l’un des nombreux exemples de ce que la politique de Macron veut dire pour les travailleurs : des patrons tout-puissants.

Une direction qui méprise les grévistes

La direction de Orly flight service, au mépris des grévistes, n’a accepté un rendez vous pour négocier que le lundi 15, soit près de 20 jours après le début de la grève, laissant les grévistes dans l’attente. En parallèle, pour tenter de briser la grève, l’entreprise a engagé des intérimaires afin de remplacer une partie des postes, violant ainsi le droit de grève des bagagistes d’Orly. Malgré cela, d’importants retards et des perturbations se font sentir, ce qui ne manque pas de faire pression sur le groupe.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Le gouvernement supprime les intances représentatives du personnel à la SNCF

En septembre 2017, le pouvoir actuel s'était voulu rassurant envers les cheminots: les ordonnances réactionnaires du président Macron ne s'appliqueraient pas à la SNCF fractionnée en 3 par l'ancien pouvoir socialiste et écologiste. Ce 19 décembre 2017, le DRH de ladite SNCF a convoqué les syndicats pour une "lecture partagée" des dites ordonnance. En fait de nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise ferroviaire, les CE, les DP et les CHSCT sont supprimés. C'est là un véritable recul historique.

Cheminot, usager, entends-tu le vol noir des prédateurs du secteur privé au-dessus du rail public?

Le gouvernement supprime les intances représentatives du personnel à la SNCF
PAR EL DIABLO

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Macron est Président depuis Mai dernier.

Homme des multinationales capitalistes, il a succédé à un Hollande usé pour accélérer la réalisation des objectifs du capitalisme. C’est maintenant à Macron de le faire. Il veut mettre en adéquation tous les secteurs de la vie nationale avec les exigences du Capital..

 

Que s’est- il passé depuis mai ?

 

Dès septembre en accord avec le patronat, il a imposé avec les ordonnances qui cassent le code du travail. Le patronat s’est engouffré sans tarder pour profiter du boulevard que lui offre la nouvelle loi. Dans nombre d’entreprises les conditions de travail sont déjà de plus en plus insupportables avec l’augmentation des cadences de travail. Bien mieux, déjà pour accroître leurs profits, réduire leurs dépenses, les multinationales préparent des suppressions massives d’emplois en se servant de la loi.

 

2 exemples :

 

-Pimkie – de la branche « prêt à porter » appartenant à l’empire Mulliez (qui comprend Auchan – Décathlon – Boulanger…. 86 milliards de chiffre d’affaire) s’apprête à annoncer début janvier un plan de suppression de 200 à 250 emplois en France, des fermetures de magasins, en se servant de la « nouvelle rupture conventionnelle collective ».

-PSA, Peugeot –Citroën qui a déjà supprimé 3.000 emplois en 2017 – 25.000 depuis 2013, veut réduire encore les effectifs en se servant aussi de la « rupture conventionnelle collective sans avoir à montrer que sa situation économique est difficile. Les licenciements sont facilités, c’est un recul très important pour les droits des travailleurs.

 

Macron a réduit considérablement les cotisations sociales, les impôts des entreprises, supprimé l’ISF, réduit les dépenses publiques, sociales, de santé, des collectivités locales dans le budget 2018 et augmenté la CSG pour les retraités. L’INSEE a calculé que les hausses et les baisses de taxes et impôts divers prévus dans le budget 2018 allaient coûter cher aux ménages : ils amputeront leur pouvoir d’achat de 4,5 milliards d’euros !

 

-La réforme de l’assurance de chômage est en cours. On annonce un durcissement du contrôle et des sanctions pour les demandeurs d’emplois : suppression d’allocations aux chômeurs qui refusent 2 offres d’emplois « jugées raisonnables » Par qui, par le patronat ! Réduction de la moitié des allocations durant 2 mois pour insuffisance de recherche d’emploi ! Chaque chômeur serait astreint à un rapport mensuel d’activité. Macron voudrait imposer comme en Allemagne et en Angleterre des mini jobs avec un salaire de misère aux privés d’emplois. Les chômeurs qui ont acquis des droits en payant des cotisations sociales lorsqu’ils travaillaient les verraient considérablement reculer.

 

Le journal « Les Echos » annonce  : le nombre de chômeurs de longue durée continue de progresser, la précarité, le nombre de contrats courts à activité réduite à 78h. par mois- augmente fortement ( +9,2% sur 1 an).

 

Dès janvier Macron annonce deux autres réformes, en particulier celle de la formation professionnelle et l’apprentissage dont il veut confier le pilotage aux entreprises capitalistes qui décideraient des formations uniquement en fonction de leurs besoins.

 

Face à cette offensive qui s’amplifie, du capital avec son pouvoir, des luttes continuent à grandir dans les entreprises (voir sur notre site l’hebdo du 18 au 23 décembre).

 

A la SNCF, contre la marche à la privatisation qui s’accompagne de fermetures de guichets, de gares, de lignes, de dégradation du service public ( on a vu les graves problèmes ces dernières semaines), La CGT appelle à une grande manifestation nationale à Paris le 8 février 2018.

 

-Les EHPAD (établissements pour personnes âgées dépendantes) seront en grève le 30 janvier à l’appel des fédérations de la Santé, de l’Action sociale et des Services Publics CGT – FO – CFDT- UNSA – CFTC, contre la baisse des dépenses publiques décidée par le gouvernement, la dégradation des conditions de soins et des conditions de travail des personnels.

 

-Des actions sont annoncées dans les raffineries, le Commerce

 

La lutte est décisive. La lutte partout dans les entreprises, les grèves , les manifestations interprofessionnelles, tous ensemble pour stopper l’offensive de Macron, stopper le patronat capitaliste dans les entreprises, c’est indispensable.

La lutte politique est capitale. Les méfaits du capitalisme que nous voyons chaque jour se développer sous nos yeux dans notre pays comme dans le monde entier, confirment qu’aucun aménagement n’est possible entre exploiteurs et exploités.

Lutter tous ensemble de plus en plus fort, pour abattre le capitalisme, prendre aux multinationales capitalistes le pouvoir économique, financier, politique et construire une société socialiste au service du peuple est plus que jamais d’actualité.

 

SOURCE:

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62 000 € d’économies pour Muriel Pénicaud grâce à la réforme de l’ISF

La réforme de l’ISF, un beau cadeau aux plus riches, qui bénéficie notamment à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, mais aussi à d’autres membres du gouvernement.

Il y a quelques mois, la garde rapprochée de Macron, le gouvernement, les députés, se voyaient défendre la réforme de l’ISF contre vents et marées, un beau cadeau aux plus riches. Si l’impôt de solidarité sur la fortune était déjà limité à l’origine et avait été attaqué fortement par les gouvernements précédents, Macron lui avait assené le coup de grâce en défiscalisant tous les biens meubles. Ainsi, les yachts, jets privés et autres lingots d’or ne sont plus concernés par le nouvel IFI (impôt sur la fortune immobilière).

En décortiquant les déclarations de patrimoine de plusieurs ministres, on comprend d’autant plus leur intérêt à soutenir cette réforme pourtant controversée. En première ligne des grands gagnants : Muriel Pénicaud, ministre du Travail. En effet, cette dernière a déclaré le plus gros patrimoine, à savoir 7,7 millions d’euros. Mais seuls 18% de son patrimoine net est composé de biens immobiliers. Le reste de sa fortune – près de 6 millions d’euros – est constitué de contrats d’assurance vie et de liquidités principalement. Ainsi, avec le nouvel IFI, la somme imposable s’élève à seulement 1,25 millions, alors que le seuil de déclenchement de l’impôt est de… 1,3 millions. Grâce à la réforme de l’ISF, la ministre va donc économiser environ 62 000 euros.

Mais elle n’est pas la seule a qui profite ce petit coup de pouce du gouvernement. D’après des calculs similaires, Nicolas Hulot, disposant d’une fortune de plus de 7 millions d’euros va faire quelques économies aussi. Même si à peine la moitié de son patrimoine était anciennement soumis à l’ISF, le ministre de la Transition écologique et solidaire va encore faire quelques économies : environ 10000 euros d’impôt lui seront épargnés avec l’IFI.

Idem pour Françoise Nyssen, ministre de la culture, dont le patrimoine confortable de plus de 5 millions d’euros est composé en grande partie de biens professionnels – et donc déjà exempté de l’ancien ISF, mais qui va quand même économiser 3000 euros grâce à la réforme.

En d’autres termes, ceux qui nous enjoignent le plus à nous serrer la ceinture depuis le début du quinquennat font partie de ceux à qui cette politique pro-patronale bénéficie le plus.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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SOURCE : le site confédéral de la CGT

 
Onze salarié·e·s de l'Holiday Inn de Clichy (92) sont en grève depuis presque 3 mois pour obtenir leur internalisation, le respect de leurs contrats de travail, la suppression de la clause de mobilité, l'augmentation des qualifications et des salaires, le paiements des heures travaillées et supplémentaires et le versement de primes de panier et de 13e mois.

Ils ont organisé un piquet de grève devant l'hôtel : voilà qui déplait au maire LR Rémi Muzeau, qui a pris un arrêté pour interdire toute manifestation sur ce lieu... et fait intervenir police municipale et police nationale.

Cet arrêté, illégal, va être contesté par les syndicats CGT et CNT qui soutiennent les grévistes, et appellent à un rassemblement le mercredi 3 janvier devant l'Holiday Inn de Clichy, pour une manifestation vers le commissariat puis la mairie.

PAR FSC

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Pour que 2018 soit l’année de la riposte du monde du travail et de la jeunesse !

Pour les habituels vœux de fin d’année, Macron a tenté de gommer l’image de président des riches qui lui colle tant à la peau. Un exercice de taille pour celui qui n’a eu cesse de détruire à coup de bulldozer le code du travail, de faciliter les licenciements en masse, ou encore de supprimer l’ISF.

Crédits photo : static.lexpress.fr

Pour ses premiers vœux, Macron est resté sobre. Peut-être, par ailleurs, est-ce justement l’une des résolutions qu’il tire de cette année 2017. Finies les sorties sur les « fainéants », désormais, c’est la « fraternité » et la « cohésion nationale » qui priment. Une petite vingtaine de minutes durant lesquelles Macron a tenté de synthétiser la politique qu’il appliquera en 2018 tout en gommant les aspérités à même de nourrir inutilement le capital détestation profondément ancré au sein du monde du travail et des classes populaires.

L’hypocrisie à son paroxysme

Qualifiant le droit d’asile de « devoir moral, politique », le chef de l’État a parlé de possibles « tensions éthiques », tout en précisant qu’il maintiendrait une « ligne d’humanité et d’efficacité ». L’hypocrisie atteint son paroxysme quand on sait ce que recouvre en réalité ces fameuses « tensions éthiques » qui ne sont que la politique prônée par Gérard Collomb, à savoir le durcissement du « droit d’asile », ou encore les circulaires exigeant aux centres d’hébergement de dénoncer les sans-papiers. Plus encore que la chasse enclenchée par les précédents gouvernements, c’est désormais la politique que le FN a toujours revendiqué que Macron compte instaurer, en digne héritier de la déchéance de nationalité.

Quid de Macron 2018 ?

Pas de grandes annonces en guise de vœux, cependant le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer sa volonté de poursuivre, en 2018, ce qu’il qualifie de « transformations profondes », « avec la même force, le même rythme, et la même intensité ». « Je continuerai à faire ce pour quoi vous m’avez élu. », a-t-il ajouté. Qu’on ne s’étonne pas, après la victoire sur les ordonnances travail, Macron et son gouvernement, au service du MEDEF, ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Dans la ligne de mire, le durcissement du régime d’assurance chômage et des sanctions à l’encontre des chômeurs, ainsi qu’une estocade supplémentaire dans le système de retraites par répartition.

De nouveaux fronts à venir

Citant, pèle mêle, les territoires ruraux, les quartiers populaires, les agriculteurs, les outre-mer, les entrepreneurs, les indépendants, les fonctionnaires, ou encore la question de l’égalité femmes-hommes, Macron a listé les « défis » de l’année qui vient. D’un côté des mesures pour dynamiser l’entreprenariat, de l’autre de nouveau fronts de bataille pour le monde du travail en cette année 2018. Les fonctionnaires et les populations des quartiers populaires seront même doublement servis. En 2017, l’on avait déjà le jour de carence instauré pour l’ensemble des fonctionnaires, tandis que l’on a vu l’augmentation du nombre de personnes, tué des mains de la police, dans les quartiers populaires.

2018, l’année des licenciements en masse... ?

Ce sur quoi il semble y avoir un consensus général, c’est que le patronat commence bien l’année. D’abord au travers une embellie conjoncturelle de l’économie, ensuite du fait de nombreux cadeaux légués par Macron et sa loi Travail. Encouragé à licencier, le grand patronat ne disposait pas, pour l’heure, d’outil « efficace » pour tailler large dans les effectifs moyennant un coût « raisonnable ». Avec les ruptures conventionnelles collectives, les grandes entreprises ont trouvé leur bonheur. Habituellement, les plans de licenciement suivaient l’élection présidentielle. Cette fois-ci, il a fallu attendre les ordonnances Macron pour voir les premiers plans annoncés, comme chez PSA.

… ou 2018, l’année de la riposte du monde du travail et de la jeunesse ?

Alors que Macron comble les vœux du grand patronat, pour les classes populaires, c’est l’inverse. Au 1er janvier, la CSG augmente de même que le gaz, les taxes sur les carburants, les timbres et les assurances. Cela montre que pour Macron et consort, l’année 2018 doit être l’année de toutes les augmentations sauf de celles de nos salaires. Et leur détermination est bien là.

Face à ceux qui comptent imposer la précarité pour tous, c’est une riposte globale qu’il s’agirait de construire. Pour cela, dans un contexte où les ordonnances travail comptent être appliqué entreprise par entreprise, comme les ruptures conventionnelles collectives chez PSA, il s’agirait de prendre toute lutte qui s’enclenche comme une école de guerre, comme une bataille de l’ensemble du monde du travail et de la jeunesse. Une victoire face à ces plans de licenciements, comme ceux qui touchent PSA, pourrait être une première étape pour faire reculer le camp d’en face. Un combat pour dire stop à la société que Macron compte nous imposer, cette société où les licenciements seront aussi simples qu’un bonjour, cette société où la précarité devient la norme.

Non, définitivement, nos vœux sont aux antipodes de ceux de Macron.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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PSA : Une attaque en règle et encore des wagons de suppression d’emplois

Le boulevard qu'offre Macron avec les ordonnances, et la loi anti-ouvrière, dite loi travail, va encore donner pleins d'idées au patronat. Celle qui fait beaucoup parler d’elle à l’heure actuelle dans les médias de la presse dominante, c’est la rupture conventionnelle collective qui se rajoute à tous l'arsenal déjà existant. Elle entre en vigueur en 2018.

Crédits photo : Site Auto Plus

Pourtant, il est important de préciser que le patronat n’aura pas attendu la loi travail pour imposer déjà 25 000 suppressions d’emploi chez PSA, et pas moins de 10 000 intérimaires dans les usines du groupe. Dans le même temps, le groupe PSA ne s’est jamais aussi bien porté avec des profits en hausse qui avoisinent les 3 milliards d’euros, cela dans les pires conditions pour l’ensemble des salariés qui eux sont saignés à blanc avec des conditions de travail d’un autre siècle, avec une production annuelle de 860 000 véhicules à 1 million de véhicules, tandis que c’est un recul immense pour les travailleurs qui sont les seuls à créer les richesses. Les vautours du grand patronat, des actionnaires à la solde de la famille Peugeot, font payer à tous le prix de leur profit. C’est en ce sens que ne pas signer un tel accord anti-ouvrier est une chose mais le combattre au travers d’un plan de lutte pour gagner en est une autre et ce doit être la priorité dans toutes les usines de PSA ainsi que chez les sous-traitants.

La rupture conventionnelle collective, de quoi s’agit-il ?

Pour tenter de se repositionner au sein de la concurrence internationale, la politique de PSA et des grands groupes vise à accentuer la politique qui vise à faire toujours plus de profits. En ce sens, les différents gouvernements ont gratté les acquis du mouvement ouvrier, petit à petit, et Macron y a ajouté sa touche personnelle en faisant paraître dans le journal officiel du 22 décembre l’ordonnance relative à la rupture conventionnelle. Celle-ci va permettre à PSA de supprimer des emplois à moindre coût sans de aucune justification, ni même l’obligation de mettre en œuvre tout un arsenal de procédure, notamment de reclassement ou de primes de départs. C’est le droit à licencier sans la moindre justification qui est de mise, alors même qu’il faut préciser que Tavares le PDG du groupe PSA a déjà largement flexibilisé les usines du groupe et précarisé les secteurs où règne le travail à la chaîne avec des cadences infernales, où les intérimaires sont majoritaires, avec des salaires moins élevés et un risque plus grand de ne pas être renouveler en fin de mission au moindre écart. C’est une véritable dictature patronale, d’autant que les CDI ne sont plus qu’une minorité, et bien souvent une population vieillissante, qui n’aspire qu’à partir en retraite anticipée. Par ailleurs, ils sont remplacés par des précaires et bien souvent ils ne sont même pas remplacés car les postes sont supprimées. Bientôt, il faudra être un sportif de haut niveau pour tenir les postes de travail tellement c’est la course.

Les malades et les handicapés dans le viseur de PSA

Une autre conséquence de pouvoir faire des plans via les ruptures conventionnelles collective c’est de se séparer des victimes des mauvaises conditions de travail, les détruits de l’exploitation. Le patronat veut licencier le handicap, qui pourtant est la conséquence de la politique de PSA dans les usines.

Mais heureusement, tout ira bien…il y aura une vraie négociation avec les partenaires sociaux !

En effet à partir du 9 janvier, c’est l’ouverture des discussions sur ce nouvel accord, qui devrait s’achever en février 2018, donc on pourrait penser que cela serait le fruit d’un accord. L’idée est encore une fois est de s’appuyer sur les syndicats, notamment ceux comme FO et la CFDT qui collaborent ouvertement avec Macron. Ces derniers au niveau du groupe PSA sont déjà sur le point de vouloir signer un nouveau recul. Seule la CGT a déjà annoncé clairement qu’elle ne signera pas le texte, le fameux dialogue social. Pourtant, sans rapport de force, il n’est pas possible de remettre en cause le projet du patronat, sans même aucun contrôle de la base ouvrière. Aujourd’hui, la véritable question à se poser est comment nous opposer à l’application concrète des ordonnances, mais aussi de tous les accords qui ont déjà été signé, qui permettent à PSA de nous faire travailler presque gratuitement les samedis, de bloquer nos salaires et d’embaucher massivement en CDI dans les usines. Tout cela, nous ne le ferons pas dans une salle de réunion mais en militant dans les ateliers. Les reculs ne se négocient pas, ils se combattent.

Le silence assourdissant des confédérations syndicales

Depuis la parution au journal officiel, les médias n’ont cessé de communiquer sur la question des ordonnances. Mais mis à part les syndicats CGT du groupe PSA, les confédérations font profil-bas. Aucun communiqué n’est paru, hormis une timide condamnation. Aucune position claire n’a été prise, alors que le patronat s’apprête à détruire des milliers d’emplois. Face à ce silence assourdissant des confédérations, il s’agit pour les équipes syndicales combatives de se mettre sur le pied de guerre pour unifier et mettre un plan de bataille à la hauteur, dans chaque usines ou services, que l’on soit ouvrier, précaire et dans la sous-traitance, tout le monde va être touché et c’est bien ensemble et coordonnés qu’il faudra y répondre. C’est la meilleure façon pour interpeller et exiger des directions confédérales un véritable plan de bataille à la hauteur de cette déclaration de guerre.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les riches se protègent... (photo: el diablo)

Les riches se protègent... (photo: el diablo)

La France est l’un des pays d’Europe où les riches sont les plus riches. Les 1 % les plus riches reçoivent au moins 7 600 euros par mois contre 5 000 euros en moyenne dans l’Union européenne.

 

En France, les riches sont très riches. Les 1 % les plus aisés ont un niveau de vie mensuel pour une personne d’au moins 7 600 euros, contre 5 000 euros pour la moyenne de la population la plus riche de l’Union européenne (donnée moyenne de la période 2013-2015 selon Eurostat, après impôts et prestations sociales). L’Hexagone arrive en seconde position pour le niveau de vie des plus riches, juste après la Norvège très largement en tête du classement avec un niveau de vie au minimum de 9 500 euros par mois. Notre pays devance le Danemark où ce seuil est de 7 300 euros. Les 1 % les plus riches du Royaume-Uni sont moins aisés que les Français : il « suffit » de 6 600 euros pour appartenir au club des ultra-riches outre-Manche. En Pologne ou en Hongrie, on appartient aux 1 % les plus riches à partir de respectivement 1 700 et 1 300 euros mensuels « seulement »[...]

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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