SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les grévistes d’Holliday Inn agressés lors de leur venue à Londres

Pour faire entendre leurs revendications jusqu'au siège d'Intercontinal qui possède l'hôtel Holiday Inn Clichy, les grévistes de l'hôtel se sont rendus à Londres. Face à cette action qui porte jusqu'à Londres la colère des grévistes, la direction a choisi de répondre par la violence.

A quelques heures du départ en autocar à Londres pour nous rendre au siège social d’Intercontinental, un gréviste de l’hôtel Holiday Inn Clichy vient d’être agressé par Loic, responsable technique de l’hotel.

Manifestement après un contrôle effectué hier par 8 inspecteurs d travail sur l’hôtel et l’annonce de notre départ à LONDRES la direction d’Intercontinental perd son sang froid !

Une plainte est en train d’être déposée par Bamba victime de cette agression..

Les syndicats CGT HPE et CNT SO dénoncent de tels comportements qui ne peuvent conduire qu’à une escalade dans ce conflit qui en est aujourd’hui à son 58ème jour.

CGT HPE et CNT SO

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Frappés et arrêtés dans leur camion par la BAC : deux syndicalistes condamnés !

Le tribunal de Nantes a condamné 2 syndicalistes, ce jeudi 14 décembre, à une peine de quatre mois de prison avec sursis, et plusieurs centaines d'euros à payer à leurs agresseurs. Leur crimes : avoir participé à la manifestation du 21 septembre 2017 à Nantes. Suite à la manifestation, la BAC a attaqué un camion CGT ou ils se trouvaient puis a frappé et interpellé plusieurs syndicalistes. Suite à leur condamnation ce vendredi, nous relayons ci-dessous un post de Nantes Révoltée.

21 septembre 2017, à Nantes. Après une manifestation festive et déterminée contre les ordonnances de Macron, un camion de la CGT annonce publiquement une action symbolique : le défilé compte partir murer la permanence du député François de Rugy, traitre notoire et président de l’Assemblée Nationale.

La police bloque immédiatement le cortège et l’inonde de gaz lacrymogène pour l’empêcher de continuer. Par la force des choses, les manifestants décident d’utiliser sur place les parpaings et le ciment prévus pour l’action. Un grand "mur de la résistance" est érigé joyeusement et collectivement devant le square Daviais.

Après une heure de discussions enjouées et de musique, sur le lieu de l’action, la police décide de charger le rassemblement qui commençait pourtant à se disperser. C’est à ce moment que la BAC attaque directement un camion CGT, frappe plusieurs syndicalistes qui s’y trouvent et arrachent deux militants du véhicule pour les interpeller.

Plusieurs occupants du camion sont blessés par des coups de matraques et de poings, dont un octogénaire. Tous sont très choqués. Les deux hommes interpellés, âgés de 54 et 49 ans, sont placés en garde à vue et poursuivis pour "violences sans ITT" et "rébellion".

Le tribunal de Nantes les a condamné, ce jeudi 14 décembre, à une peine de quatre mois de prison avec sursis, et plusieurs centaines d’euros à payer à leurs agresseurs.

Une sentence lourde, et éminemment politique à l’encontre de syndicalistes coupables d’avoir mené une action conjointe avec la jeunesse et le cortège de tête. La répression jadis réservée aux habitants des cités, puis au mouvements lycéens, s’étend désormais à des portions de plus en plus larges de la population. Réagissons !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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SOURCE : Le Figaro.fr

Le collectif CGT du groupe Carrefour a sonné l'alerte de nouveau vendredi contre le plan de restructuration que le géant de la distribution doit présenter en janvier et appelé les salariés à "se mettre en action" les 22, 23 et 24 décembre. "Contrairement aux affirmations" de la direction, le groupe Carrefour, qui a publié un chiffre d'affaires en hausse de 0,4%, à 21,9 milliards d'euros au 3e trimestre, "se porte bien", a déclaré Philippe Allard, délégué général CGT Carrefour lors d'une conférence de presse du collectif. Il perçoit aussi "400 millions d'euros par an" d'aides de l'Etat (CICE, allègement de charges).

Dans ces conditions, "la CGT ne peut tolérer un plan de restructuration qui n'est qu'un plan social déguisé", a-t-il ajouté. Elle appelle les salariés à "se mettre en action les 22, 23 et 24 décembre" et précisera la semaine prochaine les modalités. Selon la CGT, le Pdg Alexandre Bompard présentera le 23 janvier un plan visant à supprimer "au moins 5.000 postes" dans les années à venir, une annonce retardée "par crainte de conflits sociaux pendant les fêtes". Un chiffre "en-deçà de la réalité", d'après le syndicat qui pense que "10.000 postes" sont menacés, soit près de 10% des effectifs.

Rappelant la manifestation organisée par le collectif le 7 décembre devant le siège du groupe à Massy (Essonne), la CGT a regretté que la direction "n'ait pas daigné" lui répondre. Le syndicat demande un "statut unique" pour tous les salariés du groupe, des embauches et l'arrêt des restructurations.

Dans l'attente des annonces, il n'y a "plus aucun investissement" dans les magasins et "derrière, des salariés en souffrance et en colère", a souligné M. Allard, en évoquant les manques d'effectifs et des conditions de travail dégradées. Chez Carrefour Market (supermarchés), "on a le sentiment qu'ils laissent couler certains magasins pour les confier en franchise", a observé Laurent Lamaury. Idem chez Carrefour Proximité où la CGT redoute la fermeture de plus de 150 points de vente, soit près de la moitié des 361 magasins intégrés, avec à la clé "2.000" suppressions de postes potentielles.

Arrivé à la tête du distributeur l'été dernier, Alexandre Bompard est venu faire de la "gestion purement immobilière et financière", "plus que du commerce", a dénoncé Franck Gaulin.

PAR FSC

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Dernière Minute. Onet : les grévistes gagnent contre la SNCF !

Alors que la grève se poursuit dans le 93, la SNCF avait assigné en justice neuf grévistes de Onet pour occupation illégale de la gare de Saint-Denis, entrave au nettoyage et risque de danger sur la sécurité en raison de l’insalubrité des installations. Raté ! Le pot de fer n’aura pas gagné !

Victoire contre la SNCF

En effet, à la suite de l’assignation de neuf grévistes en date du 12 décembre au Tribunal Administratif de Montreuil par la SNCF dans une tentative de donner un dernier soutien à Onet contre les grévistes, la justice a rendu son verdict : la SNCF est déboutée, Guillaume Pépy doit remballer son argumentaire !

Ni occupation illégale de la gare de Saint-Denis par les grévistes, ni entrave au nettoyage des installations par des intérimaires appelés par la société, H. Reinier, la maison mère d’Onet, ni risque de danger sur la sécurité pour cause d’insalubrité. Quand les éboueurs (ici les travailleurs du nettoiement) sont en grève, les patrons deviennent encore plus orduriers et ne reculent devant rien. A cette étape de la grève, néanmoins, ils ont dû reculer !

En rendant sa décision, jeudi, en milieu d’après-midi, le juge vient en effet de débouter la SNCF et rejette l’ensemble des motifs d’assignation. En outre, la SNCF a été condamnée à verser 500 euros par travailleur convoqué, soit 4500 euros qui seront reversés immédiatement à la caisse de grève des 84 grévistes qui poursuivent leur combat au niveau du réseau Paris-Nord.

Des négociations décisives avec Onet

Alors que de nouvelles négociations sont appelées ce jeudi 14, à partir de 18h30, entre la direction de Onet et les représentants des personnels, les délégués syndicaux et les grévistes, ces derniers sont encore plus déterminés autour de leurs deux dernières revendications. Ils ont déjà obtenu la suspension de la clause de mobilité, le passage du panier repas à 4euros, proratisé pour les salariés à temps partiel, mais aussi et surtout l’intégration de l’ensemble des travailleurs à la convention collective manutention ferroviaire, bien plus favorable que celle du nettoyage. Ce qui reste dans la balance a trait à la prime de vacances de 70% du salaire mensuel et à la prime de remise en état des gares. C’est ce qui se discutera ce soir.

Plus encore avec cette victoire en justice qui est avant tout le fruit de la mobilisation des grévistes et de leurs soutiens, « on ne lâchera rien jusqu’à l’obtention de toutes nos revendications », disait, plus tôt dans l’après-midi, Ahmadou Fofana, gréviste et délégué Sud Rail. C’est par un cri de joie que les grévistes présents sur le piquet ont accueilli la décision de justice.

Rendez-vous vendredi !

L’AG des grévistes appelle demain, vendredi, à une conférence de presse au sujet de la décision du Tribunal de Montreuil et en rapport avec les négociations de jeudi soir. Le rendez-vous a été fixé à 14h, sur le piquet, sur le parvis de la gare de Saint-Denis. C’est bien la grève qui est l’arme des travailleur-euse-s. C’est la grève aussi qui est la seule musique que comprend le patronat, celui du privé, Onet, comme celui du public, en l’occurrence la SNCF !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Après la loi travail, Macron s’attaque à l’assurance-chômage

Le coup d’envoi des négociations sur la réforme de l’assurance-chômage vient de s’ouvrir ce mercredi avec la réception au ministère du Travail des partenaires sociaux syndicaux et patronaux. Au menu de ce chantier, l’ouverture d’une indemnisation aux indépendants qui pourrait bien masquer une baisse des indemnisations, le renforcement des contrôles des chômeurs par Pôle Emploi mais aussi la reprise en main, par l’Etat, des caisses d’assurances, qui fait grincer des dents les représentants syndicaux et patronaux.

crédits photo : PHOTOPQR/« L’ALSACE »/JEAN-FRANCOIS FREY

Macron veut en finir avec le modèle assurantiel

Une fois n’est pas coutume, les organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO et la CGT) et patronales (Medef et la CPME) ont signé conjointement un texte d’interpellation au gouvernement dans lequel ils affirment leur attachement au modèle de cogestion des caisses de l’Unedic. En effet, actuellement et depuis 1950, syndicats et patronats gèrent ensemble l’assurance-chômage et négocient ensemble les conventions Unedics sur les modalités d’indemnisation des chômeurs. L’Etat lui, ne faisait jusque là que valider leurs ententes. Or, dans ses promesses de campagne, Emmanuel Macron avait bien fait savoir qu’il voulait reprendre la main sur les caisses de l’assurance chômage, assurant ainsi à l’Etat un contrôle plus étroit de l’Etat sur la gestion et les modalités d’indemnisations des 6.3 millions d’inscrits à Pôle Emploi.
Cette voie contre laquelle les partenaires sociaux font front est cependant déjà partiellement engagée : en effet, la suppression des cotisations sociales salariées prévue pour janvier 2018 et partiellement compensée par une hausse de la CSG, décision du gouvernement, est une façon de réduire de manière significative les fonds des organismes paritaires Unedic. Au même titre que le budget de la Sécurité Sociale, l’Unedic est dans le viseur du gouvernement qui cherche avant tout à liquider la logique assurantielle de protection sociale. En étouffant les différentes caisses (retraites, maladie, chômage) par le manque de moyen, en générant des déficits qui justifient des baisses dans les montants d’indemnisations, Macron un peu plus vite que ses prédécesseurs, créait aujourd’hui les conditions d’un consentement à la liquidation de la Sécurité Sociale. Reprendre la main sur les caisses de l’Unedic, c’est également ouvrir la possibilité du passage d’un modèle assurantiel d’assurance chômage, basé sur le principe de cotisation mais ouvrant droit à des indemnisations élevées, à un modèle universel, à l’anglo-saxonne, où le versement de prestations minimales est conditionnée au niveau de revenus. En cela, l’opposition conjointe des organisations syndicales associée à celle du patronat, sous la forme d’un texte, parait bien timorée.

L’assurance-chômage « universelle » et rabotée

Promesse de campagne, le gouvernement souhaite également élargir l’assurance chômage aux indépendants qui aujourd’hui ne cotisent pas dans les caisses de l’Unedic. Une mesure très ambiguë car d’une part, elle a un aspect social et se présente comme un élargissement « universel », à tous des droits à l’assurance chômage. En effet, elle protégerait contre les risques de chômage, et de chute de l’activité tout un pan de petits patrons et de travailleurs ubérisés dont le nombre n’a cessé d’exploser depuis la création du statut d’auto-entrepreneur en 2008 par Nicolas Sarkozy, et qui font face, sans protection, aux aléas de l’activité et du climat des affaires.

Cependant, tandis que les contours techniques de son application ne sont toujours pas donnés, on peut se poser des questions quant à sa modalité de financement. Ainsi l’universalisation des prestations chômages pourrait en effet couvrir un abaissement universel et généralisé du montant des indemnités chômages, soit de manière transitoire, avec l’instauration d’un plafonnement, soit de manière directe avec l’application d’un minimum pour tous. Là encore, l’axe de présentation de la réforme est finement pensé puisqu’elle opposerait de fait les intérêts des indépendants à celle des salariés.

Le renforcement du contrôle des chômeurs

Autre axe de la réforme, et dont les contours ne sont pas encore fixés, c’est le renforcement du contrôle des chômeurs inscrits à Pôle Emploi. C’est bien la petite musique qui est jouée depuis que le gouvernement Macron et qui, dans la bouche de Christophe Castaner, précisait que « la liberté, ce n’est pas de bénéficier des allocations chômage pour partir deux ans en vacances » ou encore du député LREM Damien Adam qui parlait des chômeurs qui « partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance-chômage ».

La méthode de la carotte et du bâton

Voilà les grands champs de la réforme à venir et dont les négociations s’ouvrent sur ce mois de décembre. Aucun texte n’a été pour l’instant distribué à aucun des partenaires syndicaux, ni patronaux. A première vue, la méthode de l’occultation, de la divulgation des projets et des mesures envisagées par le gouvernement, qui avait valu lors de la « négociation » sur les ordonnances de la loi travail cet été, semble partie remise. Tout comme celle consistant à annoncer non officiellement le pire, le non envisageable, pour laisser des marges de manœuvres à l’exécutif : lors de la négociation des ordonnances de cet été, la suppression des accords de branche, dont y compris le patronat ne voulait pas avait été brandie comme une épée de Damoclès, pour faire passer la fusion des instances de représentations, la facilitation des licenciements, la possibilité de recours au référendum et à la négociation au niveau de l’entreprise. A ce petit jeu de dupe, Force Ouvrière avait largement coopérer, justifiant ainsi le résultat des ordonnances par un « on a évité le pire ». Aujourd’hui, il se pourrait bien que ce soit cette suppression du paritarisme de l’Unedic, dont ni le patronat, ni les syndicats ne veulent qui serve à la fois de bâton et de carotte pour offrir aux bureaucraties syndicales, les plus conciliantes, de quoi calmer leurs bases. En attendant, et alors que c’est dans la rue que devraient s’organiser la lutte contre la destruction de l’assurance chômage, les directions syndicales continuent à jouer le jeu de dupe du gouvernement au ministère du Travail.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Danemark : Un chômeur peut être arrêté à l’aéroport s’il part sans prévenir

Une enquête de Franceinfo sur le système de contrôle des chômeurs au Danemark, souvent érigé en modèle par les gouvernements libéraux, montre le quotidien très contraignant et humiliant des demandeurs d’emploi. Obligés de postuler deux fois par semaine, les chômeurs sont souvent contraints d’accepter une offre d’emploi non-conforme à leurs qualifications et à leur expérience, et souvent loin de chez eux. Le système de contrôle va jusqu’à remettre partiellement en question la liberté de mouvement puisqu’il est possible de se faire arrêter si l’on tente de partir sans prévenir. Maximiser la disponibilité des demandeurs d’emploi, les pousser à accepter n’importe quelle offre défavorise l’ensemble des travailleurs face à leurs patrons.

Les modernisations réactionnaires des systèmes de prise en charge de la demande de travail

Cette enquête de France Info permet de comprendre à quel genre de modernité Macron fait référence quand il tente de s’en faire le chantre au travers des multiples réformes conservatrices déjà amorcées au courant des six premiers mois de son mandat. En effet, le Danemark et son système de prise en charge de la demande de travail apparaissent aux yeux des gouvernements pro-patronaux de gauche, de droite et de la diagonale comme un modèle. En réalité, la baisse du taux de chômage par ce biais a comme revers une fragilisation de la condition des chômeurs et même des travailleurs, puisque les chômeurs qui retrouvent du travail sont souvent forcés d’accepter des offres qui ne conviennent pas à leurs qualifications ou à leur situation géographique, sans parler des souffrance morales qu’ils endurent pendant leur période de chômage.

Le véritable objectif du patronat : la flexibilité et non le plein emploi

Le contrôle des chômeurs, voulu de longue date par le patronat, n’a pas pour objectif réel de faire baisser le chômage mais d’augmenter la flexibilité, c’est-à-dire la souplesse avec laquelle une personne peut trouver un emploi…mais aussi le perdre. Or il ne faut pas s’y méprendre, augmenter la vitesse de rotation des travailleurs n’est pas à leur avantage. La flexibilité ne sert que de façon très illusoire les intérêts des travailleurs. Le système Danois le montre. Embaucher facilement passe par l’abaissement du niveau de protection des chômeurs. Obligation de candidature, baisse du temps de versement des allocations, plafonnement des indemnités, mobilité forcée en cas d’embauche mais immobilité forcée en situation de chômage etc. L’embauche est fondamentalement un rapport de force, si la patron embauche facilement c’est aussi parce que le travailleur résiste difficilement, faute de garanties, aux conditions scandaleuses d’emploi que proposent les patrons. En définitive la flexibilité de l’emploi fonctionne comme un puissant levier pour détériorer les conditions de travail et faire pencher le rapport de force en la faveur du patronat. Que le chômage baisse ou qu’il augmente n’est pour lui qu’affaire de politique et d’opinion, son seul et unique but est de faire pression sur les conditions de travail pour exploiter au maximum les travailleurs.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C’est dans un article de l’Opinion que certains députés La République en Marche se sont lâchés. Depuis que la « société civile » s’est installé à l’Elysée, certains, notamment un chef d’entreprise a vu son salaire « baissé » de 8000 euros à 5000 euros par mois, de sorte qu’il doit désormais manger pas mal de pates, ou encore devoir déménager… Décidément, le mépris de classe n’a plus de limites pour les partisans de Macron.

Crédits Photos : LIONEL BONAVENTURE / AFP

Dans un article, l’Opinion revient sur la rémunération des élus de la République En Marche. L’article tente de donner la voix à ceux qui n’en ont pas : les députés…
Pauvres d’eux-mêmes. Nombre d’entre eux ont dû, selon l’article, accepter un salaire moins important qu’auparavant. Par mois, ces élus empochent la modique somme de 5.000 euros net, dont le montant sera malheureusement fiscalisés à 100 % dès 2018. A cause des changements opérés par Emmanuel Macron, nombre d’entre eux verront leur niveau de vie à la baisse. « Je vais moins souvent au restaurant, confie une députée LREM à l’Opinion. Je mange pas mal de pâtes, j’ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager. » Auparavant, elle gagnait 8.000 euros par mois pour son poste de chef d’entreprise. Tel est la « société civile » made in Macron, peuplée de chef d’entreprise.

Photo L’opinion : © Kak

Dépitée par sa situation financière, la députée n’est pas optimiste quand elle pense à l’avenir dans l’Assemblée nationale. « Pour beaucoup, la question de tenir jusqu’au bout va se poser », lâche-t-elle. Et ce n’est pas une exception : « Je n’ai jamais autant bossé pour si peu », s’agace un élu. Mais certains tiennent tout de même à tempérer leurs propos. "Face à une aide-soignante, on sait que l’on ne peut pas dire ça, explique un député. Je ne vais pas me plaindre de gagner 5.000 euros par mois !". Selon l’opinion, ces « gagnants du Loto » restent une exception.

En définitive, cette article de L’opinion sonne comme un appel à donner voix aux députés inaudible de l’Assemblée Nationale. Plus encore, le journal ajoute : « Pour faire face à cette baisse de leur train de vie, certains de ces nouveaux élus ont choisi de continuer à temps partiel leur activité professionnelle. En contradiction avec la promesse de campagne du candidat Macron, qui s’était engagé à faire élire des députés qui se consacreraient uniquement à leur mandat… ». L’indécence et le mépris de classe n’ont vraisemblablement pas de limites, d’autant que ce sont ces mêmes députés qui votent et imposent aux exploités et aux opprimés, la précarité et le chômage pour tous.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Vénissieux : quand les ex-Fralib vendent leurs thés aux Minguettes

Photo DR

C’est avec près de deux heures de retard sur l’horaire initialement annoncé que la vente de thés et infusions a débuté, ce mardi, au cinéma Gérard-Philipe situé au cœur des Minguettes. Mais ils ont été nombreux à patienter avant de pouvoir acheter, en signe de solidarité, des produits commercialisés par la Scop Ti, la société coopérative créée en 2014 par les ex-Fralib.

Organisée à l’initiative du syndicat autonome de la Ville de Vénissieux, la soirée s’est poursuivie avec la projection du film relatant la longue lutte, 1336 jours, menée par les salariés de l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône) contre la décision de leur employeur, Unilever, de délocaliser l'activité en Pologne.

Présent à Vénissieux, le réalisateur, Claude Hirsch, se voulait rassurant quant à la pérennité de la Scop Ti qui emploie 41 salariés  : «Après avoir racheté leur usine, les ex-Fralib n’ont pu conserver la marque Elephant, Unilever ayant décidé de la conserver dans son giron. Ils ont donc dû repartir à zéro et créer leurs propres marques : 1336, comme le nombre de jours de lutte, et Bio Scop Ti. La situation financière était compliquée durant le premier semestre 2017 mais les ventes se sont sensiblement redressées durant cet automne. Le déficit mensuel qui s’élevait à environ 100 000 € par mois est ainsi tombé à 30 000 €. L’équilibre est en vue.»

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Unilever acquiert Sundial Brands, spécialiste américain des cosmétiques ethniques |
 

Unilever acquiert Sundial Brands, spécialiste américain des cosmétiques ethniques

« Depuis sa création en 1991, Sundial s’est fait le champion de la beauté inclusive et a répondu aux besoins non satisfaits des consommateurs de couleurs grâce à sa solide gamme d’innovations, ses offres de produits. Grâce à son modèle de Community Commerce, à ses certifications B Corp et Fair for Life, l’approche de Sundial complète le Sustainable Living Plan d’Unilever (USLP) dont l’objectif est de booster la croissance de l’entreprise tout en améliorant son impact social  », a déclaré le groupe dans un communiqué.

Sundial deviendra une filiale à part entière d’Unilever mais gardera son autonomie et conservera son fondateur et dirigeant Richelieu Dennis.

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Dans le cadre de l’accord, Unilever et Sundial créent le New Voices Fundavec un investissement initial de 50 millions de dollars. L’objectif est d’autonomiser les femmes entrepreneurs de couleur avec en ligne de mire la volonté de faire passer le Fonds à 100 millions de dollars en attirant l’investissement d’autres parties prenantes.

« L’équipe de Sundial a créé des marques haut de gamme différenciées et tendances qui s’adressent aux consommateurs de toutes origines et aux millennials et qui améliorent notre portefeuille actuel », explique Kees Kruythoff, président d’Unilever North America.

De plus, Unilever a nommé Esi Eggleston Bracey au poste de Vice-Présidente et Chief Operating Officer d’Unilever North America Personal Care. Elle travaillera en étroite collaboration avec Richelieu Dennis pour accélérer la croissance, la mission et la relation de Sundial Brands ave les consommateurs.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les dépenses totales de santé annuelles s’élèvent à 257 milliards d’euros, 12% du Produit Intérieur Brut de la France(PIB). La consommation de soins et de bien médicaux est évaluée à 198,5 milliards d’euros en 2016.

C’est un marché fabuleux, une source de profits que les entreprises capitalistes veulent s’approprier. Leur livrer totalement fait partie intégrante de l’objectif de Macron de soumettre l’ensemble de la société française aux exigences du capitalisme : le service public de santé soumis entièrement à la loi du profit et l'hôpital géré comme n'importe quelle entreprise privée. Le service public hospitalier, les soins et les traitements ne sont en définitive qu’une marchandise et la santé un vaste marché que le capitalisme veut entièrement dominer.

 

Depuis plus de 30 ans tous les gouvernements ont mis en place la politique exigée par le capital, une politique de recul de la Sécurité Sociale et de privatisation du système de santé :

 

Exonérations de cotisations sociales (salariales et patronales), la CSG , instaurée en 1991 par Rocard, premier ministre socialiste de Mitterrand, un impôt qui n'a cessé d'augmenter : 97 milliards en 2016, 99 milliards en 2017, 120 milliards en 2018. Avec l'augmentation de la CSG de 1,7% pour les retraités, Macron poursuit la fiscalisation de la Sécurité sociale. Ajoutons, les économies imposées à hôpital public, leur obligation de rendement, la baisse des prestations sociales en matière de santé par toutes sortes de franchises, de participation forfaitaire, de forfait hospitalier, multiplication des déremboursements, etc., c'est la disparition de la Sécurité Sociale programmée.

 

Toutes les mesures de la Loi de Financement 2018 de la Sécurité Sociale livrent au secteur privé capitaliste tout ce qui peut être rentable au niveau de la santé (cf. Hebdo n° 531 et Journal n° 126 décembre 2017).

 

Macron étend la suppressions des cotisations patronales (aujourd’hui jusqu’à 1, 6 SMIC)  à 2,5 smic! En programmant 4,2 milliards d'économie pour la Sécurité Sociale. En multipliant les déremboursements de médicaments, en augmentant le forfait hospitalier, en faisant payer de plus en plus les dépenses de santé par les malades, le gouvernement poursuit le désengagement de la Sécurité Sociale au profit des mutuelles complémentaires qui sont appelées à contribuer de façon décisive à la politique de santé : " la mutualité se doit d'assumer un rôle de leadership et être le centre de gravité de la protection sociale en France" (Thierry Beaudet, président la Fédération nationale de la Mutualité Française).

 

Le montant des cotisations des complémentaires santés est estimé à 5 milliards d€, détournés pour le privé et en moins pour la sécurité sociale !

 

La voie est ouverte aux assurances privées. Déjà en 1977, Yvon Chotard, vice président du CNPF [1] voulait "abolir, cette machine anonyme [la Sécurité Sociale] qui fait s'effondrer l'économie sous les charges et rendre rapidement l'édifice à une assurance privée efficace".

 

Le système de santé français repose sur la place centrale conférée à l’hôpital. Les multiples lois qui se sont succédées (Loi Hôpital Patient Santé Territoire, Loi Santé, etc.) vont toutes dans le même sens : des économies drastiques qui mettent en péril le système de santé, aggravent l’accès aux soins des plus précaires, réduisent l’offre de soins dans le service public et permettent au Privé de s’engouffrer dans le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) par le biais de partenariat favorisés par l'Agence Régionale de Santé. L'ARS joue un rôle déterminant dans le financement des hôpitaux, dans l'organisation des soins, décide de fermer des services ou des établissements et impose des partenariats Public-Privé.

Le gouvernement met à la direction des hôpitaux des gestionnaires qui gèrent l'hôpital comme une entreprise privée. Exiger que les hôpitaux augmentent leur "rendement", réduire drastiquement leur budget c’est interdire l'accès à des soins de qualité pour tous, c’est la casse programmée de l’hôpital public.

 

Macron veut livrer la santé au capitalisme, à la recherche du profit maximum.

 

Il ne faut pas les laisser faire. Le système français de santé, avec la Sécurité Sociale est une conquête du peuple. "Seule la gestion par les travailleurs de leur système social garantira le droit à la santé pour tous" (A. Croizat, Ministre du travail à la Libération).

 

Seule la lutte unie des salariés de notre pays permettra le maintien d’un système de santé pour tous. Les moyens existentpour développer un système public de soins répondant aux exigences du 21ème siècle, une Sécurité Sociale solidaire qui réponde aux besoins vitaux de la population de notre pays.

 

Il faut récupérer les richesses produites par les travailleurs er accaparés par le patronat capitaliste..

 

[1]. Conseil National du patronat Français, en 1998 devient le Mouvement des Entreprises de France (Medef).

 

SOURCE :

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Cancers à la chaîne, quand l’usine tue.

À Givors, petite ville près de Lyon, depuis la fermeture de l’usine de verrerie, les anciens ouvriers meurent d’une épidémie de cancers. Une enquête publiée en 2009 révèle que 100 des 208 ouvriers interrogés ont été atteints d’un cancer, soit dix fois plus que dans reste de la population française. Face à cela, les ouvriers ont décidé de se battre et pointer les véritables responsables : les multinationales et l’Etat.

Crédits Photos : © AFP / DOMINIQUE FAGET

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Non à la répression syndicale au ministère du travail

Philippe Poutou sera présent le 14 décembre 2017 au rassemblement intersyndical des agents du ministère du travail, mobilisés à l'occasion du conseil de discipline auquel est convoquée une inspectrice du travail suspendue de ses fonctions depuis un mois pour avoir osé parler dans la presse, pourtant sous couvert syndical, et risquant la révocation.

Source

En multipliant depuis son arrivée les sanctions et les procédures disciplinaires contre des syndicalistes, la ministre du travail se comporte vis-à-vis de son personnel comme le font ses amis patrons dans leur entreprise : elle exige de lui qu’il travaille sans broncher, et en l’occurrence applique ses ordonnances au garde-à-vous.

Désormais, au prétexte d’un code de déontologie écrit par Myriam El Khomri, il est interdit pour un agent de l’inspection du travail de parler des dégâts provoqués par les contre-réformes successives du droit du travail, de témoigner de ses conditions de travail de plus en plus dégradées, d’exprimer une opinion critique.

Pire, Muriel Pénicaud entend dicter aux syndicalistes ce qu’ils ont droit de dire et de revendiquer, et dans quel cadre. C’est-à-dire pas grand chose et nulle part, tant le seuil de tolérance est bas : dans son interview, l’inspectrice du travail se contentait de dénoncer l’ampleur des suppressions de postes prévues au ministère du travail en 2018 (-239 postes) et le management mis en place pour les faire accepter !

Pour le gouvernement, ce qui est à l’ordre du jour, c’est la liquidation des syndicats combatifs, dans le public comme dans le privé. C’est aussi la liquidation de l’inspection du travail, jugée encore trop encombrante pour un patronat qui a les mains de plus en plus libres grâce aux ordonnances ou au "droit à l’erreur". A quoi peut bien servir un service public de contrôle pour un gouvernement qui, par le reversement de la hiérarchie des normes, enlève à l’Etat l’élaboration du droit du travail pour le confier directement aux patrons ?

Le NPA soutient sans faille les agent-es de l’inspection du travail dans leur mobilisation. La répression est le corollaire de la politique de casse des droits des travailleurs du gouvernement Macron. Une riposte unitaire est indispensable chaque fois qu’un-e militant-e est attaquée et le NPA en sera toujours partie prenante.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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