SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Pour une fois l'oligarchie française n'en est pas à citer en exemple l'Allemagne.

c'est que :

La semaine de 28 heures est au coeur d'une grève en Allemagne

C'est qu'aussi le patronat allemand a jugé excessives les revendications des travailleurs.

Et sur le site de la Confédération Européenne des Syndicats on ne voit toujours pas de déclaration de soutien à la lutte engagée en Allemagne.

Est-ce que cela fera de la peine à Bruxelles et à la commission européenne comme ne cadrant pas avec les directives austéritaires ?

 

**************

 

(Boursier.com) —

Le mouvement doit durer au moins une semaine, à l'initiative du syndicat le plus puissant en Europe... Les salariés de l'industrie allemande ont entamé de nouveaux débrayages lundi, notamment dans les secteurs de la métallurgie, de l'automobile et de l'électronique, à l'appel du syndicat IG Metall qui réclame des hausses de salaires et une réduction du temps de travail hebdomadaire, à 28 heures.

La centrale syndicale du pays revendique une hausse de 6% des salaires cette année pour 3,9 millions de salariés de l'industrie.

Le patronat a rejeté cette demande, la jugeant excessive, et se dit prêt, pour l'heure, à consentir à une augmentation de 2%, assortie d'une prime exceptionnelle de 200 euros au premier trimestre.

IG Metall réclame aussi que les salariés postés ou ayant des charges familiales aient la possibilité de passer de 35 heures à 28 heures hebdomadaires avec le droit de revenir à un temps plein au bout de deux ans. Le syndicat allemand veut que les employeurs contribuent à compenser la perte de salaire induite par une baisse du temps de travail.

Calendrier de négociations

Les ouvriers du service de nuit chez Kirchhoff, fournisseur de pièces pour automobiles, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ont débrayé lundi, tout comme les salariés du fabricant de matériel agricole Claas, indique IG Metall.

A Berlin, 400 ouvriers du fabricant d'ascenseurs OTIS devaient débrayer lundi matin, et d'autres entreprises devaient suivre le mouvement dans la journée, a ajouté le syndicat.

Des négociations ont été fixées au 11 janvier pour les salariés dans le Bade-Wurtemberg, Land où sont basées de grandes entreprises comme Volkswagen, Daimler ou Bosch.

En Bavière, les négociations doivent reprendre le 15 janvier. Quant au Land de Rhénanie-du-Nord-Wesphalie, où des sociétés comme Thyssenkrupp ont leur siège, il doit suivre le 18 janvier.

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Emmanuel Macron a présenté cette semaine ses vœux à la presse. Les journalistes du Média lui répondent. 
« Le macronisme montre son vrai visage : répressif et autoritaire »

PAR EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
photo d'illustration (source: revue Ballast)

photo d'illustration (source: revue Ballast)

Derrière « 1336 » se cache un décompte des jours de lutte, ceux passés de la fermeture de l’usine Fralib jusqu’à la fin du conflit entre Unilever et les ouvriers du groupe fabriquant les thés Lipton et Éléphant. 1336 est aujourd’hui la nouvelle marque des thés produits par la SCOP qu’ils ont créée en 2015. 1336 (parole de Fralibs) raconte ce combat de David et Goliath modernes. Après Paroles de Stéphanois, Philippe Durand prête sa voix à ces hommes et femmes qui, attachés à leur travail et refusant la fatalité, ont fait plier le géant économique. Le comédien donne corps aux rencontres qu’il a faites, aux interviews qu’il a menées auprès des Fralibs dans leur usine, à Gémenos près de Marseille, en gardant leurs paroles intactes. Cette épopée sociale, humaine, retrace les grands faits de cette aventure collective et rend un vibrant hommage au courage et à la pugnacité de ces ouvriers sauvant leur emploi et un savoir-faire artisanal.

 

Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème

Métro : ligne 2 : arrêt Couronnes - ligne 3 : arrêt Parmentier
Autobus ligne 96

 

du 9 au 13 janvier 2018
mardi, mercredi et vendredi à 20h
jeudi et samedi à 19h

durée : 1h35 - à partir de 15 ans - Tarifs de 5 à 9 euros

 

TOUS LES INFOS EN LIEN CI-DESSOUS :

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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par Rachel Knaebel

Fin décembre, un procès inédit a débuté en Argentine : d’anciens cadres de la multinationale automobile Ford sont jugés pour leur complicité avec l’appareil répressif de la dictature militaire argentine (1976-1983), durant laquelle 30 000 personnes ont disparu et 15 000 ont été exécutées.

D’anciens dirigeants de la filiale argentine de Ford de l’époque sont soupçonnés d’avoir facilité la séquestration et la torture de 24 ouvriers d’une des usines Ford du pays. « Trois délégués syndicaux n’ont jamais été retrouvés, précise le journal Le Monde.

Quelques jours avant le début du procès argentin, au Brésil, le constructeur automobile allemand Volkswagen présentait les résultats d’une recherche sur sa collaboration avec l’appareil répressif de la dictature militaire brésilienne cette fois (1964-1985), avec ses 20 000 personnes torturées et quelques centaines de morts et « disparus ». Des témoignage recueillis dans le cadre de la Commission vérité sur les crimes de la dictature brésilienne ont révélé que des ouvriers de Volkswagen avaient été arrêtés, frappés et séquestrés sur leur lieu de travail avant d’être envoyés dans des centres de tortures et en prison.

Dénoncer les syndicalistes au nom du progrès

Des responsables de Volkswagen transmettaient aux organes de répression du régime des rapports sur ses ouvriers syndicalistes (voir ici et ). C’est suite à ces accusations que l’entreprise a initié cette recherche historique, confiée à un historien indépendant. L’auteur de l’étude est finalement arrivé à la conclusion qu’« une collaboration a eu lieu entre certains vigiles de Volkswagen do Brasil et la police politique, du Dops, du régime militaire ». Mais qu’« il n’y avait pas de preuve claire que cette collaboration se basait sur une action institutionnelle du côté de l’entreprise ».

Dans les années 1960, la filiale brésilienne de Volkswagen est la plus grande appartenant au constructeur hors de l’Allemagne, et la cinquième plus grande entreprises brésilienne. L’historien Christopher Kopper souligne d’une part que le directeur de Volkswagen Brésil de l’époque, Friedrich Schultz-Wenk (émigré allemand arrivé au Brésil en 1949), « n’a pas du tout été effrayé par le putsch de 1964 ». « Il y a réagi au contraire de manière très positive, euphorique », écrit-il. « Schultz-Wenk saluait l’emprisonnement des leaders syndicaux et des sympathisants de fait ou supposés des communistes », ajoute l’étude.

« En 1972 j’ai été emprisonné au sein du site de Volkswagen. »

Celui qui lui a succédé à la tête de la filiale brésilienne de Volkqwagen en 1972, Werner P. Schmidt, est même cité, en 1973, dans article du journal allemand Süddeutsche Zeitung. Il y assure que la « fermeté » du régime était nécessaire au progrès : « “Bien sûr”, dit l’homme entre deux gorgées de jus de tomate, “la police et les militaires torturent les prisonniers pour obtenir des informations importantes, bien sûr on ne fait même plus de procès aux subversifs politiques, on les tue immédiatement, mais une information objective doit ajouter à cela que sans fermeté, on irait pas de l’avant. Et on va de l’avant“. »(Voir la citation complète ici).

L’étude détaille plusieurs exemples concrets de collaboration entre Volkswagen et l’appareil répressif. « Le premier travailleur de Volkswagen emprisonné a été arrêté le 29 juin 1972. Le même jour, la police arrêtait l’outilleur Lucio Bellentani. Le 2 août, l’outilleur Antonino Torino, le 8 août le fraiseur Geraldo Castro del Pozzo, le contremaître Heinrich Plagge et la secrétaire Annemarie Buschel », énumère l’étude. « En 1972 j’ai été emprisonné au sein du site de Volkswagen, avait témoigné Lúcio Bellentani en 2012 devant la commission de la vérité de São Paulo. J’étais au travail et deux individus avec des pistolets automatiques sont venus, me les ont collés dans le dos et m’ont posé des menottes. Il était environ 23 heures. Dès que je me suis retrouvé dans le local de sécurité de Volkswagen, la torture a commencé. J’ai reçu tout de suite des coups. Ils voulaient savoir s’il y avait d’autres membres du parti (communiste) chez Volkswagen. » 

Impunité

Le même jour, l’ouvrier est envoyé dans un centre de torture du Dops. S’ensuivent « deux heures de coups ». L’homme a ensuite passé six mois dans ce centre de la police politique, a attendu un an un procès, puis a été libéré, faute d’éléments contre lui. « Le témoignage de Lucio Bellentani accable le vigile de Volkswagen, conclut l’historien. Il aurait pu empêcher les mauvais traitement dans les locaux de Volkswagen. » Le chercheur précise aussi : « Quand le chef de la sécurité de Volkswagen, Ademar Rudge a informé le chef du personnel, le chef de la production, et le directeur, le 9 septembre 1974, du déroulement d’une assemblée syndicale et de la participation de travailleurs de Volkswagen, une copie de ce rapport a manifestement été envoyé, comme de routine, à la police politique »

Il est toutefois peu probable qu’un procès ait jamais lieu contre d’anciens responsables de Volkswagen au Brésil, comme c’est le cas actuellement à l’encontre de ceux de Ford en Argentine. La loi d’amnistie brésilienne de 1979 a permis d’un côté l’amnistie des exilés et prisonniers politiques, mais empêche toute poursuite judiciaire à l’encontre des responsables de la répression durant la dictature militaire.

Rachel Knaebel

— 
Photo : DR

PAR multinationales.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
DIRECT. Avec les ordonnances Macron, Pimkie annonce 208 suppressions d’emplois au CEE

Dans l'après midi, la direction de Pimkie a annonce 208 suppressions d'emplois au CEE. Ce sont en tout 83 postes supprimés dans 37 magasins, 31 salariés sur le site de Neuvième en Ferrain, ainsi que 41 postes en logistique et de 53 au siège international.

Nous republions l’article publié fin décembre intitulé Pimkie : Avec la rupture conventionnelle « collective » de Macron, la direction licencie en masse

C’est le cadeau de Noël de la direction de Pimkie à ses 1700 employés. Celle-ci a annoncé vouloir présenter d’ici le 8 janvier un plan de suppressions de poste, qui pourrait concerner 200 personnes selon des sources officieuses. Or, cette restructuration va se faire selon une nouvelle disposition, la rupture conventionnelle collective, introduite par le gouvernement dans le code du travail avec ses ordonnances début septembre. Il s’agira donc de la première application de cette mesure depuis la réforme du code du travail.

La rupture conventionnelle était entrée en vigueur depuis 2008. Censée permettre de mettre fin à un CDI à l’amiable sur la base de l’accord des deux parties, celle-ci a fréquemment été utilisée pour camoufler des licenciements. Dans le cas de sa modalité dite « collective », dont rêvait le MEDEF depuis des années et introduite par les ordonnances, l’opération est encore plus explicite. Il s’agit de simplifier les procédures de licenciement, jusqu’à les rendre simples comme bonjour.

Pour être mis en œuvre, la rupture conventionnelle collective doit obtenir l’accord majoritaire des syndicats de l’entreprise. Pour l’instant, seule la CGT a réagi à son annonce, en annonçant, par la voix de l’élue au CE Pimkie, Valérie Pringuez (CGT) : « Aujourd’hui, il n’est pas imaginable que la CGT signe ».

En cas d’accord, la direction de Pimkie va pouvoir éviter de se lancer un plan de licenciements économiques qui est bien plus difficile à mettre en œuvre que la rupture conventionnelle collective. Dans le cas d’un PSE par exemple, l’entreprise doit justifier ses pertes, verser des sommes plus importantes aux personnes licenciées et les employés licenciés ont beaucoup plus de recours à leur disposition pour faire annuler la procédure.

Et pour trouver les 200 salariés prêts à accepter cette rupture conventionnelle, les méthodes de ces grands groupes sont bien connues : agiter le spectre de la survie de l’entreprise, pressuriser les salariés, menacer leur progression professionnelle voire pire… Autant de moyens dont usent les patrons pour forcer la main aux salariés et leur faire accepter une rupture à l’amiable ou un départ « volontaire ». D’autant plus que dans le cas de la rupture conventionnelle, les salariés qui partent ont le droit à une indemnité chômage.

Cette mise en application concrète des ordonnances montre bien, qu’au contraire de la propagande gouvernementale visant à faire croire qu’elle faciliterait l’embauche et la création d’emplois, c’est bien pour faciliter des attaques tous azimuts contre les travailleurs que la réforme du travail a été faite. Ces plans de licenciement déguisés en ruptures conventionnelles collectives pourraient rapidement se multiplier pour faire passer des suppressions d’emplois dans d’autres groupes.

Crédits photos : AFP / DENIS CHARLET

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Des travailleurs nord-coréens exploités en Pologne pour 300 euros par mois

Environ 500 travailleurs détachés Nord-coréens seraient employés par les sociétés et compagnies polonaises pour travailler dans des chantiers navals, des fonderies, des fabrications de containers ou dans des usines de Pologne, et obligés d’envoyer leur salaire à l’État nord-coréen.

En Pologne, les travailleurs détachés nord-coréens ont le statut « d’esclave d’état », envoyé par la Corée du Nord, travaillant 10 à 12h par jour, 6 jours par semaine, dans des conditions infâmes. Ils n’ont aucune possibilité d’échapper à ces pratiques car ils sont surveillés nuit et jour par des gardes du régime à qui les travailleurs ont été obligés de donner leur passeport.

Ces travailleurs seraient rémunérés en moyenne entre 300 et 500 euros par mois, dont 90% reviendrait au gouvernement de Pyong Yang. On compte plus de 2 milliards d’euros de bénéfice qui viendraient des travailleurs détachés envoyés dans toute l’Europe. La Corée du Nord chercherait à compenser l’impact des sanctions infligés par les Nations Unies en récupérant des devises fortes.

Tout ceci se passe sous l’œil complice des entreprises, des syndicats et du gouvernement polonais. En effet, c’est plus de 40 autorisations de travail qui ont été délivrées à des nord-coréens par l’administration du pays. L’ambassade polonaise à Pyongyang, vieil héritage du bloc communiste, aurait délivré près de 200 permis de travail durant le premier semestre de 2017, alors même qu’elle avait déclaré ne plus fournir de visa depuis 2016.

Récupération de devises d’un côté en réduisant en esclavage une partie de sa population, main d’œuvre pas chère et très malléable de l’autre, un deal macabre entre la Corée du Nord et la Pologne qui serait loin de se limiter à ce pays de l’Union européenne.

Crédit Photo : Janek SKARZYNSKI/AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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REMARQUES SUR LES MÉDIAS : en regardant le JT de France 2 du 3 janvier 2018...[Par Philippe ARNAUD]


Le journal télévisé de 20 h de France 2 de ce jour annonce en entrée, comme deuxième sujet, après la tempête : "Votre salaire va augmenter ; vous le découvrirez à la fin du mois, c'est l'effet de la baisse des cotisations chômage et maladie. Nous verrons qui en bénéficiera le plus". 

Le sujet.
Anne-Sophie Lapix : "Dans quelques semaines, les employés recevront leur tout premier bulletin de salaire de l'année 2018 et une bonne surprise les attend : une petite hausse du chiffre du bas. Elle est due à la baisse des cotisations-chômage et maladie, atténuée malgré tout par la hausse de la CSG. Reportage dans une entreprise de Laurent Desbonnet et Olivier Gardette."
 

Le Reportage.

"L'heure des calculs dans cette entreprise pour établir les prochaines fiches de paye. Car ce mois-ci plusieurs lignes vont bouger. La CSG, d'abord, va augmenter : plus 1,7 point. Une hausse qui sera plus que compensée par des baisses de cotisations : moins 0,75 points pour la maladie et pour l'assurance-chômage moins 1,45 point. Résultat : une augmentation du salaire net. Un changement simple et rapide, selon le patron."


Le patron : "Pour nous, ça ne nous coûte rien. C'est quelque chose qui me semble très positif puisque encore une fois, ça donne du pouvoir d'achat aux salariés sans peser sur les entreprises."


Le journaliste : "Pour ce salarié, par exemple, payé 1275 euros nets, une augmentation d'environ 8 euros par mois. Dans cette agence de photo et vidéo, c'est donc une bonne nouvelle."


Un salarié : "C'est toujours bon à prendre, c'est toujours du pouvoir d'achat supplémentaire. Donc.. non, non, je suis pour..."


Le journaliste : "Et les cotisations baisseront à nouveau en octobre prochain".


Anne-Sophie Lapix : "Bonsoir Jean-Paul Chapel. Évidemment, on a envie de savoir combien la réforme peut nous faire gagner."


Jean-Paul Chapel : "Alors, effectivement, première étape en janvier. Pour un salarié au SMIC, le gain de pouvoir d'achat sera de 7,34 euros nets par mois grâce à la baisse de cotisations. Il bénéficiera par ailleurs de la revalorisation du SMIC en début d'année. Deuxième étape en octobre. Là, le salaire net va augmenter de 14,23 euros, 14 euros supplémentaires. Au total, la réforme représentera donc un gain de 21,57 euros pour un smicard. La baisse des cotisations est proportionnelle au salaire. Donc, pour un employé qui gagne deux fois le SMIC, c'est un peu plus de 2300 euros nets par mois, le gain en janvier sera de 14,86 euros. En octobre, il verra son salaire net augmenter encore : 28,47 euros.


Anne-Sophie Lapix : " Il y a quand même des Français qui vont perdre, dans la réforme ?"


Jean-Paul Chapel : "Oui, les très hauts revenus [sur l'écran : très hauts revenus, à partir de 32 000 euros par mois] perdent un petit peu puisque la baisse des cotisations est plafonnée mais les grands perdants sont les retraités. Hausse de la CSG sans baisse de cotisation. Alors pour une pension de 1400 euros, c'est la moyenne en France, la baisse sera de de 23,80 euros par mois pour une personne seule. Au-dessous de 1200 euros par mois, ils ne perdront rien. Quant aux fonctionnaires, ils ne perdront rien mais ils ne gagneront rien. La réforme sera neutre pour eux".


Remarque liminaire. Anne-Sophie Lapix utilise le terme "employé", qui désigne une catégorie de salariés exerçant plutôt un travail intellectuel que manuel (donc qui s'oppose au terme ouvrier), et non le terme de "salarié", qui désigne la très grande majorité des actifs français, quel que soit leur genre de travail, et qui représente un statut juridique. Ce glissement de termes, apparemment anodin, suggère deux choses : d'abord que, pour Anne-Sophie Lapix, les ouvriers ont disparu du paysage, et, d'autre part, que le statut s'efface devant le type d'activité exercé (ouvrier, employé du commerce, fonctionnaire). Ce qui ouvre la porte à toute une série d'activités... bien moins encadrées et protégées : auto-entrepreneur, prestataire payé à la tâche, chauffeurs "ubérisés", etc.


Remarque 1. Cette somme de 21,57 euros dont va "bénéficier" un smicard (et encore, en fin d'année) est à mettre en regard du cadeau fiscal que le gouvernement offre aux 1000 premiers contributeurs de l'ISF, soit 400 millions d'euros, c'est-à-dire 400 000 euros par foyer fiscal. Ce qui, par rapport à un SMIC brut (1498,47 euros), représente 22 ans et 3 mois de salaire. Si on calcule le "gain" d'un smicard sur un an, ce gain est de 258,84 euros. Emmanuel Macron fait donc un cadeau aux très riches qui représente plus de 1545 fois le cadeau fait aux pauvres...


Remarque 2. La somme de 21,57 euros, "généreusement" accordée par M. Macron aux smicards représente 72 centimes d'euro par jour sur un mois de 30 jours, c'est-à-dire pas même le prix d'une baguette ! C'est ce qu'un clochard peut se payer, pour ne pas mourir de faim, quand il a collecté toutes les pièces jaunes de sa sébile. [Et, bien entendu, j'exclus la tranche de jambon...].

Remarque 3. Dire que les salariés vont y gagner est une double supercherie : d'abord parce que les cotisations (maladie, retraite, chômage, prestations familiales) sont aussi une partie intégrante du salaire. C'est du salaire socialisé, du salaire différé, que le salarié touche quand il est malade, quand il est licencié ou quand il prend sa retraite. On dit qu'on va augmenter les salariés alors qu'on ne fait que prendre de l'argent dans leur poche gauche pour le leur glisser dans leur poche droite. Même un enfant de CM1 le comprendrait... [Mais cette atteinte aux prestations sociales fait partie d'une opération idéologique de longue haleine qui vise à délégitimer toutes les prestations sociales comme étant des dépenses publiques "indues"].

Remarque 4. C'est aussi une supercherie car cela signifie que lorsque les salariés seront remboursés, ils seront moins pris en charge, moins bien remboursés et, quand ils seront au chômage, qu' ils toucheront moins d'indemnités et moins longtemps. Ou, s'ils souscrivent à des assurances privées (ce qui est des buts à long terme de la manœuvre), qu'ils les paieront bien plus cher. Comme cela se pratique, par exemple, aux États-Unis...

Remarque 5. Jean-Paul Chapel prend comme référence le montant moyen de la retraite, ce qui, là aussi, est une supercherie. Alors que la véritable valeur référence est la médiane des pensions de retraite (50 % de retraités touchent plus et 50 % touchent moins). Or, en règle générale, la médiane est toujours plus basse que la retraite. 

Remarque 6. Lorsque Jean-Paul Chapel dit que les très hauts revenus vont perdre, il se moque du monde [et il s'en rend bien compte d'ailleurs, puisqu'il tempère par "un petit peu" et qu'il se garde de dire à combien est ce plafonnement]. En fait, les très hauts revenus ne perdent rien du tout, car, pour eux aussi, on baisse les cotisations ! Donc, eux aussi y gagnent... mais moins que ce qu'ils pourraient gagner. Lorsqu'on augmente tout le monde, et les riches encore plus que les autres, une diminution potentielle de cette augmentation ne peut pas être considérée comme une perte ! C'est une perte par rapport à un gain hypothétique, pas par rapport à un revenu réel.


Remarque 7. Lorsque Jean-Paul Chapel dit que la réforme sera neutre pour les fonctionnaires, il suscite indirectement une jalousie latente envers les fonctionnaires (d'ailleurs bien entretenue par la presse de droite), car l'opinion majoritaire va moins retenir l'idée que les fonctionnaires ne gagneront rien que celle qu'ils ne perdront rien (par rapport au très grand nombre de ceux qui perdront quelque chose), notamment les retraités à 1400 euros, somme qui n'est tout de même pas une fortune...


Remarque 8 et dernière. Présenter ces "augmentations" comme des gains est une malhonnêteté lorsqu'on fait la liste de tout ce qui va augmenter en début d'année : le prix du gaz (pour se chauffer, se laver, laver les vêtements et la vaisselle et faire la cuisine), le prix des carburants, notamment du diesel, pour garnir les réservoirs des pauvres qui habitent loin des villes. Le prix du contrôle technique des voitures, le prix des amendes de stationnement irrégulier, le prix des parcmètres, et toutes les taxes indirectes (lesquelles sont des taxes sur les pauvres) qui vont dévorer - et bien au-delà - les gains "mirifiques" présentés par les journalistes lors de ce sujet en trompe-l’œil...


Je vous saurais gré de vos remarques, rectifications, compléments et critiques.
Bien à vous et bonne année 2018 !

 

Philippe Arnaud,

AMD (Amis du Monde Diplomatique) de Tours

PAR EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Emploi : le constat de l'échec de la politique de François Hollande et Emmanuel Macron

Juste pour celles et ceux qui s'extasient sur les résultats en termes d'emplois qu'auraient apporté finalement (mais trop tard pour lui) la politique de François Hollande et de son conseiller puis ministre de l'économie Emmanuel Macron avec le Pacte de responsabilité et le CICE + 4 réformes en quatre ans (avant les ordonnances qui poursuivent la même politique) pour libéraliser le marché du travail et faciliter les licenciements...

Grâce à cette politique courageuse menée avec beaucoup de continuité pendant tout le quinquennat et poursuivie aujourd'hui avec détermination par Emmanuel Macron, la France a été au troisième trimestre 2017 l'un des pays d'Europe qui, sur un an, a créé le moins d'emplois...

L'emploi est reparti en effet quasiment partout en Europe grâce surtout au bas prix du pétrole et des matières premières combiné à la politique monétaire expansive de la BCE. Mais dans ce contexte général il n'y a aucune valeur ajoutée repérable aux politiques publiques spécifiquement françaises. Au contraire même puisque la France se retrouve nettement en dessous de l'Allemagne où la demande intérieure est soutenue par la forte hausse des bas salaires qui résulte de l'introduction d'un SMIC et quasiment au niveau du Royaume Uni qui commence à être très affecté par le Brexit.

Aucun texte alternatif disponible.
 
PAR CGT COMPIEGNE FACEBOOK
 
 

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Licencié pour fait de grève, il est l’un des premiers à voir ses indemnités réduites par la loi travail XXL

Il a été licencié le lendemain de Noël. Triste cadeau de sa direction, Sébastien Hiriart a été viré car il était le dernier à avoir eu son CDI car avec le plafonnement des indemnités prud'homales des ordonnances de Macron, il ne touchera que 3,5mois d'indemnité maximum contre 6 minimum précédemment. Derrière cette décision il y a également la question de la répression syndicale.

Nominée pour les prix de l’éco néo-aquitains, la société basque Sokoa,leader français de construction de siège de bureau, va dépasser cette année un taux de croissance de plus de 11 %. Elle emploie 250 salariés et s’attaque au marché des États-Unis et du Moyen-Orient. Malgré cette réussite économique, la direction de la boite a décidé de licencier Sébastien Hiriart sous le motif officiel de manque de productivité, une première pour l’entreprise basque. Un licenciement qui passe mal pour l’ensemble des salariés. D’autant plus que, comble de l’ignominie, « il faut savoir que la notification de licenciement a été reçue alors que l’entreprise est fermée toute la semaine de Noël ».

En effet, selon Heren Muruaga, délégué syndical LAB à Sokoa, « le conflit est latent depuis l’ouverture des négociations annuelles obligatoires. Pour nous, avec ce licenciement, on entend faire peur à tout salarié susceptible de contester ou perturber les décisions prises par la direction. » Le syndicat, depuis fin décembre, se mobilise avec des salariés contre le licenciement abusif de l’ouvrier de production. « On reproche à Sébastien Hiriart de ne pas atteindre les objectifs fixés. En quarante-six ans d’existence, c’est la première fois que cette entreprise procède à un licenciement pour manque de productivité. Alors qu’un rapport réalisé en 2015 par des experts nommés par le CHSCT remet en cause la méthodologie utilisée par la direction pour le calcul des temps de production et met en évidence les effets négatifs que ces nouveaux temps de production peuvent engendrer sur la santé. ».

En 2008, Sokoa plutôt habitué à surfer des vagues de croissance à deux chiffres, a vu son chiffre d’affaires fondre de 20 %. « Oubliés les 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, explique Jean-Michel Berra, directeur général. Du jour au lendemain, à cause de la crise économique et de son impact sur notre marché, notre activité a connu un sérieux trou d’air. L’export, qui pesait jusqu’à 25 % de notre chiffre d’affaires, est passé à 15 %». En 10 ans, la boite a remonté la pente pour retrouver sa croissance. Pour se faire, ils ont mis en place de nouveaux modes de management de la performance, des lignes de production semi-automatisées. Et ça au détriment des ouvriers qui ont vu croître leur obligation de rendement qui, selon le CHSCT, est « souvent irréalisable ». L’exemple de Sébastien Hirirart est parlant « les taux qui lui étaient imposés étaient bien trop élevés pour les atteindre » s’insurge Heren Muruaga.

Un licenciement qui a deux intérêts

Ce licenciement est un coup double pour la société Sokoa qui licencie à moindre frais et qui surtout envoie un message au reste des employés chez qui la grogne monte. Pour Heren Muruaga, les coïncidences entre la situation de Sébastien Hiriart et les mesures prises par le nouveau gouvernement, notamment le plafonnement des indemnités prud’homales, ne sont pas le fruit du hasard.
« Il travaille à Sokoa depuis sept ans, dont cinq en intérim. C’est l’un des employés avec le moins d’ancienneté. Pour nous, le calcul quant aux indemnités à verser est évident. Avant les ordonnances sur le Code du travail, il aurait pu toucher jusqu’à six mois de salaire minimum, pour un licenciement abusif. Désormais, c’est seulement 3,5 mois maximum. »

Une lutte qui commence

Les ouvriers se sont organisés en assemblée générale ce mercredi matin et ont décidé de créer une caisse afin d’aider leur collègue à aller aux prud’hommes. Heren Muruaga explique qu’ « Il hésitait à s’engager. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant puisqu’on constate une forte baisse des saisines aux prud’hommes. Mais nous lui avons signifié que ce n’est pas son seul procès, mais notre procès à tous. Au vu de la situation, nous pensons même requalifier le terme de licenciement abusif en licenciement discriminatoire ». Pour les salariés, ce licenciement est une attaque collective et la réponse doit l’être tout autant.
Étant donné que Sokoa reproche à Sébastien Hiriart d’avoir pris part à un mouvement de grève en 2017 dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, « d’autres ouvriers peuvent potentiellement être menacés ».
C’est pour cela que des actions sont également faites par les ouvriers. Ils ont interpellé les élus lors d’un conseil municipal.
En soutien à leur ancien collègue, les ouvriers de Sokoa, ont déposé un tas de charbon devant l’entreprise accompagnés d’Olentzero, personnage de la culture et la tradition basque. Le charbon est signe d’une vie latente et symbolise le soleil qui va recommencer à chauffer la terre après l’hiver. Olentzero, c’est la certitude que jamais le Soleil ne s’éteindra. Deux symboles qui montre la détermination des ouvriers qui promettent à la direction le réveil de la lutte et que ça pourrait bien chauffer prochainement.

Crédits photo : LAB

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ce vendredi, les organisations syndicales FNIC-CGT, CFE-CGC et FO ont dénoncé dans un communiqué commun la signature d’un accord de branche entre la CFDT et le patronat. L’accord prévoit notamment un salaire minimum en deçà du SMIC.

La CFDT a habitué le patronat a être conciliante, à se plier à toutes leurs exigences, à promouvoir le profit du patronat plutôt que l’amélioration des conditions de travail, mais en décembre dernier, le syndicat, par le biais de sa branche Chimie, a ajouté une ligne de plus à son CV. En effet, la FCE-CFDT, la fédération de la chimie, a signé il y a moins d’un mois un acteur avec le patronat concernant les minimum salariaux qui fixe le salaire minimum dans la chimie en dessous du SMIC !.

Plus précisément, l’accord prévoit une augmentation des minima salariaux de 1,1 % pour l’année 2018, en deux temps (d’abord en janvier puis en avril), alors que la revalorisation annuelle du SMIC (qui n’est pas une augmentation mais qui correspond à l’inflation) est de 1,24 % cette année. C’est à dire que dans la chimie, le salaire minimum sera de 9,82€ de l’heure en janvier quand le SMIC sera de 9,88€ de l’heure, soit 0,6 % de moins ! La signature de l’accord par la CFDT, datée du 21 décembre est intervenue alors que le gouvernement avait déjà annoncé la hauteur de la revalorisation du SMIC, ce qui montre la volonté consciente de la CFDT de tirer vers le bas les salaires de la branche.

Cet accord a cependant été dénoncé par les autres centrales syndicales, à savoir la FNIC-CGT, la CFE-CGC et FO-Chimie, qui ont d’ores et déjà appelé à une journée de grève contre ces reculs le 18 janvier. D’autant que l’accord ne signe pas que des reculs sur le taux horaire : comme l’explique le communiqué des trois fédérations, « les représentants patronaux, avec la caution de la CFDT qui est restée seule à la table des négociations, ont refusé la négociation pour intégrer dans la structuration du salaire minimum hiérarchique, les primes d’ancienneté et les primes liées aux conditions et rythme de travail (prime de nuit, dimanche, férié, etc.). ». C’est à dire que ce qui peut, dans certains cas, représenter 35 % du salaire, n’est même pas intégré à ce nouvel accord, ouvrant la porte à des attaques locales d’autant plus fortes.

Cet accord scélérat n’est pas le premier signé par la direction de la CFDT. De plus, il intervient dans le cadre d’un débat public organisé par les factions les plus dures du patronat, qui aimeraient voir le SMIC disparaître dans sa forme actuelle pour trouver des formes beaucoup plus souples permettant d’exploiter encore plus leurs salariés. Dans ce contexte, l’exemple de la chimie leur donne un argument de plus pour dire que « la flexibilité est possible ». Une phrase dont la seule signification est : « nous aimerions moins vous payer pour plus de travail ».

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Que tout pouvoir se prétende prendre des décisions au nom de l'intérêt général, c'est un classique parce qu'aucun pouvoir ne peut gouverner longtemps sans approbation populaire.

C'est au fond ce qui explique la propagande gouvernementale largement relayée par les médias dominants chargés d'assurer le service après vente d'autant que plus que jamais le fossé entre ce qui est proclamé et la réalités des choix et décisions en faveur des plus riches n'a été aussi grand.

Pour construire l'indispensable rassemblement des victimes de ces choix il est donc aussi plus que jamais nécessaire de mettre à nu le fond de ces orientations!

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : France 3 Région

Un ciel gris et une ambiance pesante pour les salariés de Peugeot Citroën. Ils craignent pour leur avenir : la direction s'apprête en effet à supprimer des postes. "Ils sont déçus, il y a de la colère", explique Cédric Brun, délégué CGT. "Aujourd'hui ce qui est visé, ce sont les CDI. PSA, comme les autres grandes entreprises n'ont qu'une seule idée : supprimer du CDI pour mettre du précaire à la place."
PSA veut profiter du nouveau code du travail pour réduire ses effectifs, via la rupture conventionnelle collective. Une nouvelle procédure qui permet à l'employeur de se séparer de salariés sans justification économique, et sans passer par un plan social

"On a transformé le monde du travail en far-west"


Pour Julien Poix, militant de la France Insoumise, cet outil est dangereux dans une région déjà touché par le chômage de masse. "On a transformé le monde du travail en far-west. Tout est permis, les patrons peuvent se comporter en shérifs, et vous avez des gens qui, du jour au lendemain, sous prétexte d'une baisse de profit dans une entreprise, vont pouvoir planifier un licenciement", explique le militant. "Si on affaiblit l'industrie automobile ici, c'est le chômage qui va repartir à la hausse."

Pour le gouvernement au contraire il s'agit de relancer l'activité en améliorant la flexibilité de l'emploi. Mais dans l'ancien bassin minier encore marqué par la disparition des aciéries, on s'inquiète de voir d'autres groupes utiliser cette procédure pour licencier. "J'ai été moi-même chef d'entreprise; je sais ce que c'est que la flexibilité et je sais ce que ça ne marche pas forcément comme on pourrait le souhaiter", explique Ludovic Zientek, maire DVG de Bouchain.

"En tout cas il y a déjà de la flexibilité avec les emplois interim, et ce n'est pas pour autant que ça a créé énormément d'emplois. Là encore, on n'a pas suffisamment mesuré les garde-fous, qui doivent être également du côté des bénéfices. On ne peut pas indéfiniment accumuler des bénéfices et affaiblir un salarié, ce n'est plus possible"

Pour l'instant aucune information n'a été donnée concernant le nombre de salariés qui pourrait être concerné par cette rupture conventionnelle. Avant tout départ, les syndicats devront donner leur accord. Une réunion de négociation aura lieu le 9 janvier prochain.

PAR FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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