SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"Inclassables" c'est bien entendu l'extrême-droite
C'est ça l'honnêteté de l'Institut Thomas More, ce qui ne surprendra personne est ultra-conservateur et catholique, "inclassable" certainement

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Acharnement : InVivo relance une procédure de licenciement après sa défaite aux Prud’hommes

Après que les Prud’hommes ont ordonné ce matin la réintégration de Christian Porta, la direction d’InVivo a appelé la gendarmerie pour lui empêcher l’accès à l’usine avant de relancer une procédure de licenciement. Une tentative désespérée d'intimider le syndicaliste et ses soutiens.

Répression

Ce vendredi 24 mai, le conseil des Prud’hommes de Forbach a rendu son délibéré sur le licenciement du délégué syndical CGT Christian Porta, que la direction de Neuhauser-InVivo avait tenté d’imposer par la force malgré un refus de l’inspection du travail. Celui-ci a ainsi été déclaré « illicite », ordonnant la réintégration du syndicaliste.

Une nouvelle victoire importante contre l’offensive antisyndicale d’InVivo, face à laquelle la direction a tenté à nouveau de passer en force. Après avoir menacé jeudi d’un lock-out de l’usine en cas de réintégration du syndicaliste, elle a appelé ce vendredi matin la gendarmerie et empêché l’accès au site au syndicaliste.

Surtout, malgré la décision des Prud’hommes, la direction a annoncé devant l’usine relancer une procédure de licenciement et mettre à pied le syndicaliste. Une tentative d’intimidation claire qui s’inscrit dans un acharnement scandaleux comme l’a expliqué Christian Porta : « InVivo vient de me mettre à pied aussitôt réintégré. Je ne sais pas quelle faute j’ai pu commettre en quelques secondes ».

Pour soutenir les Neuhuser, donnez à la caisse de grève !->https://www.cotizup.com/pour-les-grevistes-et-ds-cgt]

Habituée des méthodes policières, la direction montre une fois de plus sa détermination pour tenter d’intimider le syndicaliste qui s’apprêtait à reprendre son poste dans l’entreprise. Une répression qui ne s’arrête pas à Christian Porta, puisque ces derniers jours, ce sont cinq travailleurs proches de la CGT qui ont été sanctionnés pour des motifs dérisoires.

Une offensive face à laquelle les travailleurs sont loin de se laisser démonter. Alors qu’une grève et un grand rassemblement de solidarité ont lieu ce vendredi, depuis 10 heures, devant l’usine de Neuhauser à Foschviller, les travailleurs de l’usine ont décidé d’organiser une assemblée générale pour décider de la riposte à opposer aux nouvelles attaques de la direction. Solidarité !

Pour soutenir les Neuhuser, donnez à la caisse de grève !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Faites circuler: si le Conseil de prud'hommes réintègre Christian Porta, délégué central syndical CGT, InVivo menace de fermer l'usine de Neuhauser

Depuis février, l’offensive de InVivo contre Christian Porta, délégué syndical central CGT de Neuhauser, filiale du groupe, n’hésite plus à passer outre la légalité. Cette semaine, après avoir licencié le syndicaliste malgré un refus clair de l’Inspection du travail, la direction passe aux menaces de "lock-out" pour tenter d’imposer sa décision.

 

Le mail de la direction a été envoyé à la CGT du groupe InVivo dans le cadre des NAO, à l’occasion desquelles la CGT revendique la réintégration de leur camarade en plus des augmentations de salaires.

Une tribune, publiée dans Médiapart, dénonce la tentative de licenciement illégal de Christian Porta. Elle est signée notamment par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, ou Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France, comme par des inspecteurs du travail. Les signataires dénoncent les pratiques du groupe InVivo qui "porte[nt] à l’extrême le mépris des droits syndicaux et du service public de l’inspection du travail ". Ils appellent à "défendre les droits syndicaux."

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alors que le gouvernement s’apprête à sabrer les droits à l’assurance chômage, la CGT a révélé une liste noire des plans de licenciements depuis septembre 2023, lors d’une conférence de presse à Montreuil, mercredi 22 mai.

La CGT a recensé 132 plans de licenciements.

À partir des connaissances des organisations, la CGT a dévoilé une carte des 130 plans de licenciement, soit 33 021 emplois directs supprimés ou fortement menacés. 
En intégrant la sous-traitance et l'intérim, on peut évaluer à au moins 60 000 le total des emplois impactés. Des chiffres sans doute en deçà de la réalité.

« Cette estimation est très prudente : si l'on reprend la méthode de calcul de la BPI concernant les emplois induits dans l'industrie, on atteint le chiffre de 90 000 emplois impactés. Pour la seule industrie, notre recensement comptabilise plus de 14 000 emplois supprimés ou menacés. Les annonces Choose France sur 10000 emplois créés ou maintenus ont d'ores et déjà beaucoup de plomb dans l'aile... » 
a souligné Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT lors de la conférence de presse.

 

Droits au chômage en baisse, licenciements en hausse !
« Choose France », c'est l'arbre qui cache la forêt de la nouvelle saignée industrielle

Ces suppressions d’emplois ou menaces de suppressions, le patronat et l'exécutif veulent les dissimuler derrière les dorures du château de Versailles.

D'après Altares le chiffre des défaillances cumulées 2023/2024 pourrait atteindre le niveau record de 2008...

Preuve que les cadeaux fiscaux, sociaux, les déréglementations du code du travail, les assouplissements des possibilités de licencier voire de licencier abusivement et sans motif, le vol de deux années avant de prendre sa retraite, la réduction honteuse des droits des chômeurs traduisent juste une absence de stratégie industrielle et économique et débouchent sur une impasse économique et un déficit commercial abyssal.

Les statistiques officielles et notamment la DARES, relève une augmentation de 15% des licenciements économiques au 1er semestre 2024. 

Les emplois créés à grand renfort d'argent public compensent à peine ces suppressions et ne bénéficient en général pas aux salariés licenciés. Malgré les cocoricos de l'exécutif, notre secteur manufacturier représente 10% du PIB, bien loin de la moyenne européenne et de celle des pays de l'OCDE.

Signer des chèques aux grands groupes ne fait pas une politique industrielle.

Notre industrie est toujours plus centrée sur l'armement et le luxe, en décalage complet avec les besoins de la population française et européenne et avec une spécialisation dangereuse car rendant notre tissu productif fragile aux modifications de conjoncture. Cet état des lieux catastrophique démontre que se contenter de signer des chèques aux grands groupes ne fait pas une politique industrielle. 

Les aides publiques n'ont jamais été aussi élevées et atteignent 170 milliards d’euros en 2023, soit encore plus qu'avant le COVID. 

Choose, c’est le court terme

Le Président de la République se targue de l'augmentation des investissements étrangers, mais ils sont de courte durée et ont un effet très incertain sur l'emploi. 

Par exemple, IBM annonce à Choose France 50 recrutements d'ici 2025 mais oublie de rappeler qu'il vient d'en supprimer 200 !

Choose, c'est 15 milliards d’euros d'investissements pour créer ou maintenir plus de 10 000 emplois soit un coût de 1,5 million d'euros par emploi… Sans compter, les aides publiques qui ne manqueront pas de tomber généreusement dans les poches des investisseurs.

Un coût du capital qui pèse sur l'industrie

Avec 97 milliards d’euros distribués aux entreprises du CAC 40, la France détient le record européen des dividendes. Ce coût du capital plombe l’industrie.

 « Les entreprises qui licencient et se gavent d'aides publiques sont aussi celles qui rémunèrent grassement leurs actionnaires » constate la numéro un de la CGT.

En effet, ces richesses s'évaporent dans les dividendes au dépend des investissements pour transformer l'appareil productif et répondre au défi environnemental. 

Le scandale du nouveau tour de vis pour les droits à l’assurance chômage

L'ampleur de ces suppressions d'emploi confirme le scandale de la réforme de l'assurance chômage annoncée par le gouvernement. Alors que le gouvernement avait justifié ses réformes violentes par la (légère) amélioration de la conjoncture économique, en s'engageant à améliorer les droits des privés d'emploi en cas d'augmentation du chômage, il renie sa parole.

« Les comptes de l'assurance-chômage sont au vert, rien ne justifie cette réforme honteuse » a dénoncé Sophie Binet. « La CGT interpelle donc solennellement le gouvernement et les responsables politiques. Il faut changer de braquet d'urgence en commençant par renoncer à la réforme de l'assurance-chômage. »

Pas question, au prétexte de sauver l'industrie, de mettre sur pause la nécessaire transformation environnementale

« Pas question, pour occulter les responsabilités du capital et des multinationales de prétendre que notre industrie serait en danger du fait des normes environnementales. 
La ficelle est grosse, on l'a vu pendant la mobilisation des agriculteurs et agricultrices dont l'exigence était la garantie d'un revenu décent » selon Sophie Binet.

En effet, pour ne pas remettre en cause les marges de l'agro-industrie, les normes environnementales sont allégées au détriment des agriculteur·rices qui en sont les premières victimes car ils et elles sont les premiers exposés aux produits chimiques et au changement climatique.

La CGT refuse de choisir entre sauver l’emploi et la planète

Cette mise en opposition entre le social et l'environnemental n’est plus acceptable. L'état de l’industrie française est le résultat de 40 ans d'abandon par la puissance publique face aux politiques néolibérales. C'est ce déclassement qui fait le terreau de l'extrême droite.

« Pour la combattre, il faut dépasser les contradictions entre le social et l'environnemental et enfin affronter les forces de l'argent qui sont les grandes gagnantes du tournant néo libéral des années 80. Il faut réhabiliter le courage, l'intégrité et l'honnêteté avec des dirigeants politiques au service de l'intérêt général et pas des puissants. »

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« C’est le patron qui tremble » : François Ruffin affiche son soutien à Christian Porta

Alors que la décision des Prud’hommes sera connue ce vendredi et que les travailleurs préparent une grève en soutien à leur délégué syndical, le député LFI François Ruffin a réitéré son soutien à Christian Porta.

Répression syndicale

La répression syndicale brutale de InVivo se poursuit contre Christian Porta. Ce jeudi, la CGT Neuhauser a dénoncé une menace de fermeture de l’usine de la part du DRH du groupe en cas de réintégration du syndicaliste, qui marque un nouveau saut dans l’offensive de l’entreprise.

Des attaques face auxquelles Christian Porta peut compter sur une large solidarité. Après plusieurs rassemblements de soutien et tribunes de solidarité, ce mercredi, des syndicalistes et des juristes, parmi lesquels Sophie Binet, Sebastien Menesplier, Judith Krivine, Savine Bernard ou Anthony Smith dénonçaient la tentative de licenciement illégal du syndicaliste dans Mediapart.

Dans le même temps, les députés LFI Charlotte Leduc et François Ruffin ont réitéré leur solidarité avec Christian Porta. Dans une vidéo, le député de la Somme explique : « le patron de l’entreprise dit "on est prêts à fermer la boîte si Christian remet un pied dans l’entreprise" : c’est eux qui tremblent ! »

A propos de la tentative de licenciement illégal, il note : « Si jamais ça fait jurisprudence que malgré l’avis de l’inspection du travail un patron peut s’asseoir dessus, c’est la porte ouverte pour le pays tout entier. J’apporte mon soutien pour Christian, mais pas seulement, pour tous les syndicats du pays. Parce que le syndicat c’est le bastion qui doit protéger les salariés, si on le laisse renversé, derrière c’est sur tous les salariés qu’on peut marcher. »

Une solidarité importante qu’il faut continuer à exprimer et à élargir. Ce vendredi 24 mai, un rassemblement de soutien aura lieu devant l’usine Neuhauser à Folschviller à l’occasion du délibéré des Prud’hommes. Il faudra y être nombreux.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Trois questions sur la « liste noire des plans de licenciement », dévoilée par la CGT

La CGT estime que des suppressions de postes sont en cours ou annoncées dans 130 entreprises, mettant en péril entre 60 000 et 90 000 emplois directs et indirects. L’industrie paye le plus lourd tribut.

À dix jours d’écart : deux salles, deux ambiances. Au château de Versailles, le 13 mai, Emmanuel Macron recevait en majesté lors de Choose France, son rendez-vous annuel avec des investisseurs internationaux. Devant 200 « CEO » étrangers et 60 PDG de groupes tricolores, le chef de l’État revendiquait plus de 15 milliards d’euros d’investissements privés en France. En écho, son ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, annonçait que la réindustrialisation du territoire était en marche et que l’objectif de propulser l’industrie de 10 % aujourd’hui à 15 % d’ici à 2035 était atteignable.

Au siège de la Confédération générale du travail, ce mercredi matin, pas de galerie des Glaces, ni de clinquants milliards. Et s’il est question de chiffres, ceux-ci sont en négatif. « Choose France est l’arbre qui cache la forêt d’une saignée sociale en cours ! » assène Sophie Binet, secrétaire générale.

Son organisation publie une « liste noire des plans de licenciement depuis septembre 2023 ». Les fédérations professionnelles ont fait remonter pas moins de 130 entreprises « où l’emploi est mis à mal », dont 82 à caractère industriel.

Combien d’emplois sont menacés en France ?

Ces plans actuels ou annoncés devraient causer la disparition de 33 021 emplois. Dans l’industrie, 14 611 postes directs seraient concernés, auxquels s’ajouteraient au moins 26 762 emplois indirects, si l’on considère l’hypothèse basse d’un emploi industriel pour deux emplois indirects. Mais, selon le ratio haut de la Banque publique d’investissement (un emploi direct pour 4 indirects), 60 214 postes seraient en jeu.

Tous secteurs cumulés, la CGT considère que ces 130 plans sociaux vont supprimer entre 59 783 et 93 235 emplois directs et indirects. Et encore, la liste n’est pas tout à fait consolidée, de nouveaux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) s’additionnant. Secrétaire fédéral de la CGT Filpac (industrie du papier et du carton), Carlos Tunon ajoute une société d’envoi de publicités, déjà aux prises avec un PSE concernant 3 500 emplois, dont le placement en redressement judiciaire met en suspens l’intégralité de ses 10 000 postes.

De quoi relativiser les 10 000 emplois créés ou maintenus grâce aux 15 milliards d’euros d’investissements de Choose France. « Cela ferait 1,5 million d’euros par emploi créé ou maintenu. Avec ces 15 milliards d’euros, on pourrait créer 400 000 emplois dans les services publics », ironise Sophie Binet, qui voit dans cette vague de plans sociaux un triple échec des gouvernements d’Emmanuel Macron.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Sophie Binet, des avocats et des inspecteurs du travail dénoncent le licenciement illégal de Christian Porta

Dans une tribune publiée sur Mediapart, un ensemble de juristes, d'avocat·es, de syndicalistes et d'inspecteurs du travail dénonce la tentative de licenciement illégal du syndicaliste, et appellent à défendre les droits syndicaux.

Tribune

Crédits photo : O Phil des Contrastes

Tribune publiée initialement dans le Club de Mediapart.

Les atteintes à l’État de droit dont s’inquiète Amnesty International dans son dernier rapport annuel ne sont pas l’apanage des gouvernements, elles concernent aussi les entreprises, où se cumulent recul légal des droits protecteurs pour les salariés et refus de respecter la législation en vigueur pour les droits toujours existants.

Les 22 et 23 avril dernier, Christian Porta, délégué syndical central de la boulangerie industrielle Neuhauser, filiale du groupe InVivo, a été notifié coup sur coup du refus par l’inspection du travail d’autoriser son licenciement puis de son licenciement. Au lendemain de la publication d’une décision longuement motivée, invalidant l’argumentaire de l’entreprise qui accuse le syndicaliste CGT de « harcèlement » envers sa direction, InVivo a tout simplement décidé de passer outre le code du travail.

Ce choix de se placer consciemment dans l’illégalité est l’aboutissement d’un bras de fer d’une intensité rare entre la direction du groupe ayant racheté Neuhauser en 2021 et Christian Porta, représentant du personnel depuis près de 10 ans. Dans le secteur de l’agro-alimentaire, le site de Folschviller où il exerce se distingue par une importante implantation de la CGT, qui a recueilli 74% des suffrages aux dernières élections professionnelles, et par les conquêtes accumulées : 32 heures payées 35, embauches en CDI, lutte victorieuse contre la fermeture de sites et la mise en œuvre d’un PSE, réintégration de salariés injustement licenciés, etc.

Une contre-tendance au recul des droits des salariés face à laquelle la direction du groupe InVivo assume explicitement vouloir en finir avec la CGT. Pour cela, dès février dernier, à la veille d’une grève de revendication sur les salaires, elle a mis à pied son délégué syndical en l’accusant de « harcèlement » sur la base d’une pseudo-enquête interne disqualifiée par l’inspection du travail. À l’époque déjà, la décision d’interdire à Christian Porta d’entrer dans son usine y compris pour exercer son mandat avait été invalidée par le tribunal judiciaire de Sarreguemines pour « atteinte à l’exercice des droits syndicaux » et en l’absence « d’éléments probants » concernant les accusations de la direction.

Ces premières défaites judiciaires n’ont pas empêché InVivo de poursuivre son offensive. Bien que les collègues du syndicaliste lui aient exprimé une large solidarité, non seulement par la grève mais également en signant majoritairement une pétition de soutien, et alors que l’inspection du travail a refusé d’autoriser son licenciement, InVivo poursuite sa politique de répression syndicale, jusqu’à violer l’article L.2411-5 du code du travail qui consacre la protection des représentants du personnel. Ce licenciement contra legem, par un géant européen de l’agroalimentaire, porte à l’extrême le mépris des droits syndicaux et du service public de l’inspection du travail et rappelle que le syndicaliste, en période de régression des droits, est à ce point vital pour l’organisation collective de la revendication qu’il reste l’homme à abattre.

Comme le rappelle la Cour de cassation depuis des décennies, la protection des élus du personnels « a été instituée non dans le seul intérêt de ces derniers mais dans celui de l’ensemble des salariés ». Par cet acte de défi, un patronat décomplexé s’affranchit de la loi et méprise ouvertement une décision administrative de l’inspection du travail pour passer outre la protection des représentants du personnel. C’est le projet assumé de la direction d’InVivo, dont le DRH n’hésite pas à affirmer publiquement vouloir « attaquer l’État » si son licenciement illégal était rendu impossible.

Alors que les inspecteurs du travail et syndicalistes font l’objet de contre-réformes constantes qui réduisent toujours plus leurs moyens et leurs prérogatives, nous, juristes, avocats et Inspecteurs du travail souhaitons rappeler l’évidence : licencier un salarié protégé sans autorisation de l’Inspection du travail est interdit. L’exercice des mandats syndicaux est protégé par le Préambule de la Constitution du 1946 qui affirme d’une part, la liberté syndicale (alinéa 6) et d’autre part, le principe de participation des travailleurs à la détermination des conditions de travail (alinéa 8). Le représentant du personnel est protégé car il est exposé, au service de la défense des intérêts des travailleurs.

La protection des représentants du personnel est la condition de l’exercice des droits des salariés, et sa remise en cause opère un retour vers le XIXème siècle pour déstabiliser l’ensemble de l’édifice des droits des salariés dans l’entreprise, arrachés au travers longues luttes. Plus que jamais, le droit du travail est une conquête collective que les avocats, inspecteurs du travail, syndicalistes et forces politiques doivent défendre dans le cadre du combat plus large pour s’opposer au recul des droits démocratiques dans le pays.

Signataires :

Savine Bernard, avocate au barreau de Paris, spécialiste en droit du travail, présidente de la commission droit social du Syndicat des Avocats de France

Sophie Binet, Secrétaire générale de la Confédération générale du Travail (CGT)

Ralph Blindaueur, avocat au barreau de Metz

CGT SNTEFP, Syndicat National Travail Emploi Formation Professionnelle CGT

Karim Chagroune, vice-président section industrie du Conseil des Prud’hommes du Havre

Marie-Laure Dufresnes-Castet, avocate au barreau de Paris

Michel Estevez, président du Conseil des Prud’hommes de Metz

Gérard Filoche, inspecteur du travail

Manuela Grévy, avocate au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation

Julien Huck, secrétaire Général FNAF CGT

Judith Krivine, avocate au barreau de Paris, présidente du Syndicat des Avocats de France

Reynald Kubecki, délégué syndical CGT Sidel et Vice-président section industrie du Conseil des Prud’hommes du Havre

Mornia Labssi, inspectrice du travail

Gérald Le Corre, syndicaliste CGT et inspecteur du travail

Elsa Marcel, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis

Sébastien Menesplier, Secrétaire général FNME CGT

Pascal Moussy, directeur de publication de la revue Chroniques ouvrières

Fiodor Rilov, avocat au barreau de Paris

Antony Smith, inspecteur du travail

Isabelle Taraud, avocate au barreau de Paris

Cyril Wolmark, professeur de droit à l’Université Paris Nanterre

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Cédric LIECHTI, syndicaliste : « L'UNION EUROPÉENNE DÉTRUIT NOTRE INDUSTRIE » [vidéo]

Cédric LIECHTI est secrétaire général du syndicat CGT Énergie Paris et militant communiste. Il s'oppose vigoureusement à la "construction" européenne, cette arme de destruction massive de notre industrie, pour le plus grand profit des capitalistes et notamment des actionnaires du CAC40.

En 1946, en application du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), le ministre communiste de la Production industrielle, Marcel Paul, nationalise la production d’électricité et de gaz et crée EDF-GDF. Pendant plus de 50 ans, cette entreprise d’excellence constitue un fleuron de l’industrie française reconnue dans le monde entier pour son savoir-faire : production nucléaire et hydroélectricité, distribution, etc. Par ailleurs, elle répond parfaitement à sa mission de service public : couverture totale du territoire sans logique de profit et prix les moins chers qui soient. En 1990, la directive “Transit” dicte la libre circulation de l’électricité dans l’UE. S’ensuit tout un processus de privatisation avec des conséquences désastreuses dont nous parlons dans ce premier épisode de notre série spéciale Union européenne.

Sommaire :

-Comment s’est déroulée la casse d’EDF ?

-Quel est le rôle de l’Union européenne dans ces privatisations ?

-Quel est le rôle de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) ?

-Quelles sont les dernières luttes que vous avez menées ?

-Quelles sont vos revendications dans le secteur de l'énergie ?

-Quel bilan tires-tu de la lutte pour les retraites ?

-De quelle CGT avons-nous besoin pour une riposte massive ?

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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