SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alertées par plusieurs cessions, les organisations syndicales s’interrogent sur l’avenir des sites de conditionnement encore en activité.

  L’avenir industriel d’Unilever en France en pointillé La marque Dove est notamment fabriquée à Meux (Oise).

L’avenir industriel d’Unilever en France en pointillé La marque Dove est notamment fabriquée à Meux (Oise).

À l’heure de la réindustrialisation, Unilever pourrait-il quitter la France ? Pour les syndicats, la question se pose en mettant en perspective le sort de plusieurs sites de conditionnement. Après la fermeture mouvementée de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône) en 2014, une usine spécialisée dans les thés et infusions devenue une société coopérative ouvrière et participative (Scop) qui exploite la marque 1336, a suivi, en 2019, la vente de l’usine Alsa de Ludres (Meurthe-et-Moselle) à l’allemand Dr. Oetker. Le site comptait à l’époque 140 salariés. Dr. Oetker a revendu le site à l’italien Newlat le 1er janvier 2023, mais conserve la propriété de la marque Alsa. L’usine travaille en sous-traitance pour Unilever. En 2020, l'usine de Saint-Vulbas (Ain), qui produit les lessives Sun, passe chez l’espagnol Persan, mais conserve des fabrications pour le groupe. En mars 2021, c’est l’annonce de la fermeture de l'usine Knorr de Duppigheim (Bas-Rhin), qui emploie 261 personnes. Unilever estime que ses soupes ne sont « plus suffisamment compétitives » et prévoit un « redéploiement des capacités industrielles en France et en Europe », soit la Pologne et la Roumanie.

 

Portefeuille de marques

À la lumière de ces mouvements récents, l’heure n’est pas à l’optimisme à Meux (Oise). L’usine, qui compte environ 270 salariés et 75 intérimaires, produit des dentifrices Signal et des shampoings Dove. « Nous sommes de moins en moins nombreux, les volumes de production baissent et vont continuer à baisser en 2023. Nous produisons 100 millions de tubes de dentifrice et flacons de shampoings en moins qu'il y a cinq ans », indique David Bongard. Selon le secrétaire CGT du comité social et économique (CSE), « Unilever ne veut plus de sites industriels. Le groupe veut gérer un portefeuille de marques et ne plus s'occuper lui-même de la production ».

 

Vrai désengagement

Son de cloche identique à Saint-Dizier (Haute-Marne). Sur ce site où travaillent 220 personnes, Unilever produit des crèmes glacées Carte d'Or, Miko et Cornetto. « Avant, nous avions des perspectives à cinq ans, mais ce n'est plus le cas. La visibilité que nous avons, c'est davantage au jour le jour. On a senti un vrai désengagement d'Unilever. Et avec la conjoncture, nous avons vu nos volumes de production descendre, descendre... On tournait à 85 millions de litres il y a peu, mais la projection pour 2023 est à 73 millions de litres. C’est vraiment très peu, alors que nous avons la capacité d'aller jusqu'à 100 millions de litres de glace par an », détaille Messaoud Benaïssa, délégué CFDT.

 

Pas de problème

Aucune inquiétude, en revanche, à Chevigny (Côte-d’Or). Le site y emploie environ 200 personnes pour la production de vinaigre, moutarde, mayonnaise et autres condiments aux marques Amora et Maille. L'usine avait intégré la production du site de Dijon, fermé en 2009. « Nous avons les investissements, les recrutements qu'il faut, il n'y a pas de problème. Après, du jour au lendemain ça peut changer, comme quand ça a fermé à Dijon, c'est la vie des grands groupes. Mais pour le moment nous n'avons aucune inquiétude », estime Thierry Reverdiau, élu CFTC.

Publié par www.usinenouvelle.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

"Demandez au patron... Ah non, y'a plus de patron": dans une usine de thé près de Marseille, les salariés s'enorgueillissent de leur organisation atypique, huit ans après avoir repris la production au géant anglo-néerlandais Unilever qui avait fermé le site pour le délocaliser.

Clement MAHOUDEAU - AFP

Clement MAHOUDEAU - AFP

"Demandez au patron... Ah non, y'a plus de patron": dans une usine de thé près de Marseille, les salariés s'enorgueillissent de leur organisation atypique, huit ans après avoir repris la production au géant anglo-néerlandais Unilever qui avait fermé le site pour le délocaliser.

Dans le grand hangar situé à Gémenos (Bouches-du-Rhône), ils surveillent et actionnent les machines qui débitent des centaines de sachets de thé et d'infusions à la minute. Certains portent encore des blouses vertes floquées "Fralib", l'ancien nom de leur usine, lorsqu'elle était encore dirigée par la multinationale.

Les boîtes défilent sur des tapis roulants, certaines marquées de logos de marques de grands distributeurs français et d'autres du chiffre "1336", le nom choisi par les salariés pour leur propre marque.

"Dans +1336+ il y a le numéro 13", celui du département des Bouches-du-Rhône, explique à l'AFP Fabrice Caillol, "et ça correspond aux 1.336 jours de lutte contre Unilever", poursuit le technicien, entré chez Fralib en 1994.

Après l'annonce en 2010 par le groupe de la délocalisation de l'activité en Pologne, il a participé à la longue bataille judiciaire, aux côtés de 75 salariés environ, pour conserver les locaux et les machines et reprendre une activité sous forme de coopérative.

C'est chose faite depuis 2014, avec la création de Scop-Ti. Cette année-là, "un accord a été signé par l’ensemble des parties, avec le versement de près de 20 millions d'euros" pour son lancement, a rappelé Unilever dans une déclaration à l'AFP.

"On n'est plus des numéros, on se sent humains", assure Fabrice Caillol, qui se dit "fier" de la nouvelle production à base de produits naturels et français (thym de Provence, tilleul des Baronnies...), à l'exception du thé, en provenance d'Asie.

Leur parcours a inspiré d'autres initiatives, comme la reprise de l'usine de glaces Pilpa à Carcassonne (Aude) par ses salariés sous la marque La Belle Aude, ou l'"Après M", un ancien McDonald's marseillais transformé par un ancien employé en restaurant d'insertion.

Olivier Leberquier, un des responsables de "Scop Ti", dans l'atelier de production à Gémenos, le 4 janvier 2023  Clement MAHOUDEAU - AFP

Olivier Leberquier, un des responsables de "Scop Ti", dans l'atelier de production à Gémenos, le 4 janvier 2023 Clement MAHOUDEAU - AFP

Mais les ex-Fralib n'ont pas obtenu gain de cause sur l'une de leurs principales revendications: la reprise de la marque d'origine marseillaise L'Eléphant, dont ils produisaient les sachets sous le règne d'Unilever.

Le groupe agro-alimentaire l'a cédée fin 2021 au fonds d'investissement CVC Capital Partners, avec l'ensemble de sa division thés.

"En cette période où on parle beaucoup de circuits courts, ça aurait du sens de leur part de communiquer sur une relocalisation" à Gémenos, glisse Olivier Leberquier, président du conseil d'administration de Scop-Ti, "mais pas patron", précise-t-il.

- Activité en baisse -

Un ouvrier sur une ligne de production de sachets de thé dans l'usine de la coopérative Scop-Ti, le 4 janvier 2023  Clement MAHOUDEAU - AFP

Un ouvrier sur une ligne de production de sachets de thé dans l'usine de la coopérative Scop-Ti, le 4 janvier 2023 Clement MAHOUDEAU - AFP

Son appel du pied au fonds d'investissement n'est pas innocent: cet ancien technicien de maintenance et délégué CGT doit désormais faire face, comme n'importe quel dirigeant d'entreprise, aux difficultés de son usine, qui produit beaucoup moins qu'avant. De 3.000 tonnes de sachets de thé chaque année avec Unilever, Scop-Ti est passée à 220 tonnes.

Et si les ex-Fralib ont fait le choix de garder les travailleurs qui le souhaitaient (46 sur les 182 salariés que comptait l'usine), ceux partis en retraite n'ont pas tous pu être remplacés et ils sont désormais 37.

"Ce choix de conserver coûte que coûte l'ensemble des salariés était exceptionnel et très difficile à tenir", estime Fatima Bellaredj, déléguée générale de la confédération générale des Scop, qui représente les coopératives au niveau national. Elle explique que dans ce genre de situation, partir avec une équipe réduite est moins risqué car il faut "se reconstruire sur un nouveau marché très différent".

Après six ans de croissance, qui ont abouti à de premiers bénéfices en 2020, Scop-Ti fait désormais face à une baisse d'activité, liée notamment à l'inflation.

"Les gens font des choix: dans une famille, s'il faut choisir entre une boîte de thé et le bifteck pour nourrir les gamins, le thé passe après...", explique M. Leberquier.

Une chaine de production de thé "1336" dans l'usine "Scop Ti", à Gémenos, le 4 janvier 2023  Clement MAHOUDEAU - AFP

Une chaine de production de thé "1336" dans l'usine "Scop Ti", à Gémenos, le 4 janvier 2023 Clement MAHOUDEAU - AFP

La hausse des prix de l'énergie et des emballages pèse aussi sur les coûts de production, Scop-Ti doit donc augmenter ses prix. "Cette année, il nous aurait fallu une hausse de 30% mais on a rogné sur nos marges pour demander 13%" aux distributeurs, indique-t-il.

En 2022, l'entreprise devrait toutefois dégager un peu de bénéfices car la métropole Aix-Marseille, qui avait acheté les locaux il y a dix ans pour permettre le projet de coopérative, doit les céder fin janvier à un groupe de mutuelles, qui divisera le loyer par deux.

"Maintenant le but c'est que ça perdure [...], confie Fabrice Caillol, pour nos enfants et nos petit-enfants, qu'on puisse créer du travail".

Par Coline DACLIN / Gémenos (France) (AFP) / © 2023 AFP

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Après un chiffre d’affaires de 469,8 milliards de dollars en 2021, Amazon licencie 18 000 salariés

Amazon avait déjà annoncé un plan de licenciement massif, dont le nombre s'élevait déjà à 10 000 ; il vient quasiment de doubler. Une décision justifiée par « l'incertitude économique », alors que le groupe a fait 469,8 milliards de dollars de chiffres d'affaires en 2021.

Interdiction des licenciements !

Crédits photo : REUTERS / ABSHISHEK N. CHINNAPPA

En novembre dernier, le géant du tech Amazon révélait un plan massif de licenciement. Son plan est revu à la hausse, portant le nombre de licenciement à 18 000. Dans un message publié mercredi soir sur le site du groupe, le directeur général d’Amazon Andy Jassy précise qu’il a communiqué sur ce chiffre rapidement parce qu’un employé les a fait « fuiter ». Le dirigeant indique que les salariés touchés seront en Europe, et seront contactés par la société le 18 janvier.

Ce choix est justifié par la « mauvaise phase » que traverse Amazon. « L’examen de notre planification annuelle […] a été plus difficile cette année compte tenu de l’incertitude économique et du fait que nous avons embauché massivement au cours des dernières années », justifie la plateforme. « Amazon a résisté à des économies incertaines et difficiles dans le passé, et nous continuerons à le faire », nous annonce le milliardaire Jeff Bezos, dont la fortune personnelle dépasse les 180 milliards d’euros.

Il poursuit « ces changements nous aideront à poursuivre nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide […]. Les entreprises qui durent longtemps passent par différentes phases. Elles ne sont pas en mode d’expansion massive de personnel chaque année. » En réalité, si le bénéfice net du groupe a baissé de 9% sur un an au troisième trimestre, son chiffre d’affaires atteint malgré tout le chiffre exorbitant de 127,1 milliards de dollars. En 2021, le groupe avait réalisé un chiffre d’affaires de 469,8 milliards de dollars.

Aujourd’hui, le groupe prend le prétexte de la baisse de son bénéfice en 2022 pour justifier son plus grand plan de licenciement jamais vu dans son histoire. Et ce n’est pas la première fois que l’entreprise piétine la vie de ses salariés pour le bien-être de son porte-feuille. Plusieurs fois, l’entreprise a été épinglée pour les traitements inhumains infligés à ses employés, comme le fait de forcer les employés de faire leurs besoins dans des bouteilles. En mars 2021, Amazon s’était encore illustré dans son indécente course au profit. Alors que certains dépôts se trouvaient sur la trajectoire de tornades, l’entreprise avait maintenu le travail, provoquant la mort de 6 travailleurs dans le comté de Madison.

En 2020, le patron d’Amazon enregistrait un gain de 716 000 euros en 5,56 secondes, soit l’équivalent de l’ensemble des salaires touchés par un travailleur qui toucherait 1 500 euros par mois. Cette surexploitation a été particulièrement visible lorsque Amazon enregistrait des profits records à la sortie de la crise du Covid. Plus généralement, c’est l’ensemble du patronat qui se gave. Si l’on se regarde les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC40, ceux-ci ont atteint un montant record de 57,5 milliards d’euros en 2021.

Face aux offensives des profiteurs de crise, il faut interdire les licenciements. En France, main dans la main avec le patronat qui licencie à tour de bras, le gouvernement se prépare à une autre offensive, celui de la réforme des retraites. Une attaque où l’ensemble des organisations politiques et syndicales du mouvement ouvrier doivent construire un rapport de force à même de rejeter en bloc la réforme.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Sanofi : d’anciens grévistes menacés de licenciements par la direction après un mouvement historique

Après un mois de grève pour les salaires mené par les travailleurs du géant pharmaceutique Sanofi, quatre d’entre eux sont menacés de sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement. Plusieurs étaient convoqués par la direction aujourd'hui.

Répression syndicale

[Crédits photo : AFP]

Le mouvement de grève pour les salaires chez le géant de l’industrie pharmaceutique Sanofi aura duré pratiquement un mois et concerné 17 sites en France. Du 14 novembre au 14 décembre, des milliers de travailleurs de Sanofi se sont mis en grèves. Black-out médiatique, répression policière, envoie des huissiers : les grévistes se sont affrontés à de nombreux obstacles. Et maintenant, quatre d’entre eux sont menacés de sanctions par leur direction : deux sur le site du Trait (Seine-Maritime), un à Montpellier, et un à Ambarès (Gironde). Des courriers de convocation pour faute lourde pouvant aller jusqu’au licenciement sont tombés.
Plusieurs des convocations avec la direction avaient lieu ce mercredi 4 janvier.

« Ils veulent « couper des têtes » pour anticiper les prochaines mobilisations »

Alaoui, délégué syndical CGT sur le site de Sanofi Le Trait a appris son motif cet après-midi, face au DRH et au directeur du site : on lui reproche des « faits de blocage total », alors même que le site n’était pas bloqué. Seul un piquet de grève était monté à côté de l’une des trois entrées.

« C’est plutôt clair que ce qu’ils font, c’est de la discrimination syndicale : la vraie raison, c’est qu’ils veulent « couper des têtes » pour anticiper les prochaines mobilisations, et ils savent qu’il y en aura avec l’inflation » dénonce Alaoui au micro de Révolution Permanente.

En effet, ce sont les deux seuls délégués syndicaux CGT du site qui sont convoqués, alors que six syndicats avaient pris part à la mobilisation et ses actions. Alaoui raconte : « C’était nous qui rassemblions le plus de salariés, et ils n’ont pas réussi à nous coopter. Dès qu’ils voulaient discuter, certains syndicats s’asseyaient dans leurs bureaux. Nous on n’a rien à cacher. Ce qu’on disait à la direction, c’était : « si vous voulez négocier quoique ce soit, c’est devant les grévistes ou devant personne » ». 

Une centaine de personnes présentes à Le Trait face aux sanctions de la direction

En réponse à cette convocation, un rassemblement sur le site était appelé à partir de 13h, suivi d’une grève de 14 à 15h. Une centaine de personnes était sur place, alors même que la reprise officielle sur le site ne commence que lundi prochain. Et pour cause : une solidarité importante s’est déployée, rassemblant différentes régions de France et différents secteurs. Des travailleurs de chez Renault Cléon ou encore ExxonMobil étaient sur place pour soutenir Alaoui, un acte fort de symboles. Des ex-grévistes de chez Sanofi ont également parcouru la route depuis Tours ou même Ambarès (Gironde). « Il y a aussi des collègues qui se sont mis en grève sur leur propre site Sanofi comme à Tours, Vitry et j’en passe » ajoute Alaoui. « Ça m’a vraiment fait chaud au cœur de voir tout ce monde. »

Le collègue d’Alaoui menacé sera convoqué demain, ce jeudi 5 janvier. La décision de sanction sera, quant à elle, envoyée par écrit par la direction d’ici un mois maximum. « Ce qu’on risque, ça va de rien, un avertissement, une mise à pied, à un licenciement. Pour l’instant on ne sait pas du tout » explique Alaoui. En attendant, il est nécessaire de soutenir les ex-grévistes au maximum face à la contre-offensive de leur direction. 

Nous invitons à se rassembler dans les mêmes coordonnées ce jeudi 5 janvier à partir de 13h sur le site de Sanofi Le Trait, et une fois de plus, nous envoyons toute notre solidarité aux salariés qui subissent la répression !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ecrit par un camarade CGT d' EDF.
 
" Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où les agents EDF/GDF alertaient les usagers sur la privatisation de leurs entreprises.
 
Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où le gouvernement expliquait à qui voulait entendre que faire entrer des intermédiaires avides de profits allait faire baisser le prix de l’électricité. ...
 
Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où la France était autosuffisante en termes de production d’électricité (et en exportait énormément même).
 
Je me souviens d’un temps, pas si lointain où chaque usager payait le même prix de l’électricité qu’il soit à la campagne ou en ville.
 
Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où la garantie des services permettait une intervention en moins de 2 heures en cas de coupure électrique ou gaz.
Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où EDF et GDF étaient des cousins et que leurs moyens étaient mis en commun.
 
Je me souviens d’un temps pas si lointain, où les usagers comprenaient leurs factures.
Je me souviens d’un temps pas si lointain, où les agents EDF et GDF étaient décriés alors qu’ils voulaient défendre leurs visions d’une entreprise public intégrée au service des seuls usagers.
 
Ce temps-là, c’était en 2007 …
 
À vous de continuer cet anaphore… "
Revenons au tarif réglementé pour les particuliers et entreprises... et non au bouclier tarifaire ... la "belle invention" .... Ah le privé, la concurrence 😥
Valable à la SNCF, Télécoms, Hopitaux ... ,
Syndicat CGT des Cheminots de Paris Gare de Lyon SNCF

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
RETRAITE, HAUSSE DES PRIX, INACTION SUR LE CLIMAT, LE POUVOIR JOUE DE NOTRE ÉPUISEMENT POUR PASSER SA POLITIQUE ANTISOCIALE

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

On est loin du compte !

 

4,5% d'augmentation générale

(Cette augmentation ne concerne pas les cadres)

 

1,5% d'augmentation individuelle, une mesure spécifique pour les bas salaires !!!

 

Inflation en 2022 entre 6 et 7%

Pour rappel sur l’Oise, le panier de la ménagère en 2022 a augmenté de 14%.

Et je ne parle même pas des énergies !

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Recul sur l’assurance-chômage : Borne lâche du lest pour mieux attaquer nos retraites

Ce mardi, le gouvernement a annoncé le retrait temporaire de la mesure annoncée le 23 décembre dernier, prévoyant la réduction de l’indemnisation chômage de 40% dans le cas où le chômage passerait sous les 6%. Une manœuvre prudente à la veille de lancer l’offensive contre nos retraites.

un pas en avant, deux pas en arrière

Crédit photo : AFP

Le 23 décembre dernier, à la veille de Noël, le gouvernement jouait les pères fouettards en annonçant un arbitrage surprise sur la réforme de l’assurance-chômage. Au menu, la possibilité de réduire de 40% la durée d’indemnisation des chômeurs dans le cas où le chômage passerait en dessous des 6%. Une annonce qui avait provoqué une levée de bouclier unanime des centrales syndicales.

Aussi, alors que s’ouvraient hier des concertations sur la réforme des retraites, la Première ministre a annoncé mardi matin faire machine arrière sur la mesure. Au micro de France Info, Élisabeth Borne a expliqué le retrait de la mesure en pointant que « ce point n’a pas fait suffisamment l’objet de discussions ».

A la veille de la clôture de l’ultime cycle de concertations sur les retraites avec les organisations syndicale, et à une semaine de la présentation de ladite réforme, l’annonce témoigne de la volonté d’éviter de froisser les syndicats réformistes. En cédant sur ce point, le gouvernement, isolé et affaibli, espérait rendre une discussion sur la réforme des retraites possible, notamment avec la direction de la CFDT, pour tenter d’affaiblir le front syndical contre la réforme à venir. La manœuvre semble avoir fait pschitt, comme en témoignent les déclarations de Laurent Berger et de la CFDT ce mardi, qui restent vent debout contre la réforme.

Cependant, celle-ci ne saurait pour autant être confondue avec une victoire. A rebours de certains déclarations comme celle des députés LFI Mathilde Panot et Manon Aubry qui n’ont pas hésité à affirmer que « la mobilisation paie » sur leurs réseaux, le recul du gouvernement est d’abord une manœuvre limitée et temporaire. Comme l’a souligné elle-même Elisabeth Borne, le scénario d’une baisse de 40% de l’indemnité dans la configuration d’un chômage à moins de 6% (aujourd’hui dans les alentours de 7,4%) n’est pas mis aux oubliettes. Au contraire, l’intention du gouvernement « est transparente : si le chômage est à moins de 6%, alors on pense que c’est la bonne règle » prévient Élisabeth Borne dans le même interview.

En outre, difficile de célébrer quoi que ce soit alors que la majeure partie de la réforme de l’assurance-chômage adoptée en novembre dernier, qui consiste à moduler la durée d’indemnisation en fonction de la situation économique pour contraindre à accepter n’importe quel emploi, verra ses premiers effets se concrétiser dès le 1er février prochain. A cette date, la durée d’indemnisation des chômeurs sera réduite de 25% : une amputation d’ampleur. Dans le même temps, le gouvernement lance en cette rentrée l’expérimentation du RSA conditionné, une mesure anti-pauvre particulièrement violente.

En d’autres termes, si Borne manœuvre, l’offensive contre les chômeurs suit son cours. A quelques encablures du lancement du combat contre la réforme des retraites, les directions syndicales feraient bien de s’en rappeler : seule la préparation d’un plan de bataille à la hauteur et la crainte de la rue peuvent faire reculer le gouvernement. Une logique contraire à la politique de dialogue social et de participation aux concertations menée par les directions syndicales à propos de la réforme de l’assurance-chômage et jusqu’à aujourd’hui pour les retraites.

C’est dans la rue et par la grève qu’il est possible d’obtenir une « victoire » sur la réforme de l’assurance-chômage comme pour les retraites.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Victoire ! Fin décembre, les salariés de GRDF ont remporté leur bras de fer avec la direction. Après 6 semaines de grève, ils ont arraché une augmentation de salaires de 200 euros bruts mensuels minimum. La CGT, majoritaire dans l’entreprise, demandait une augmentation de… 4,6%. Soit beaucoup moins que l’inflation, qui devrait encore exploser à 7% en janvier selon l’INSEE.

La direction ne voulait pas céder sur l’augmentation des salaires, alors même que, « en même temps », GRDF avait distribué 518 millions d’euros de dividendes en 2022. Un pognon de dingue pour les actionnaires, même pas 18 millions d’euros de miettes pour les travailleurs ? Les grévistes ont tenu tête et n’ont rien lâché pour obtenir cette victoire. Cette nouvelle donne du baume au cœur en cette rentrée. Dans le rapport de force capital / travail, la lutte paie. Notre brève.

+ 200 euros brut mensuels minimum pour les salariés de GRDF : une victoire après un bras de fer de 6 semaines avec la direction

Voilà une belle victoire obtenue par les salariés de GRDF, appuyé par la FNME-CGT (Fédération Nationale des Mines et de l’Énergie de la CGT, ndlr). Ils étaient en grève depuis début novembre 2022. Un mouvement social visible partout dans le pays : ToulouseSaint-ÉtienneSaint-BrieucMarseilleVilleneuve-la-Garenne… La revendication principale ? Une hausse de salaires, face à une inflation qui crève le plafond.

Le mouvement était parti pour durer. Le 1er décembre, au plus fort de leur mobilisation, les salariés ont reconduit le mouvement social jusqu’au 3 février. La CGT, majoritaire dans l’entreprise, demande une hausse de 4,6% des salaires. Pas des primes de fin d’année ou des primes classiques, des S.A.L.A.I.R.E.S. De quoi vivre dignement alors que les prix continuent de flamber.

Cette revendication de hausse des salaires est à mettre en parallèle avec les dividendes générés par GRDF, filiale d’Engie : 518 millions d’euros. « Si l’on soustrait à ce montant la somme que représenterait une augmentation de salaires de 4,6 %, il resterait tout de même 500 millions d’euros. Engie prend tout l’argent et ne redistribue rien aux salariés, malgré des résultats exceptionnels », expliquait la CGT. Les salariés en lutte n’ont rien lâché. Fin décembre, ils ont gagné et obtenu 200 euros mensuels minimum d’augmentation de salaires.

La lutte paie

Il est très difficile de tenir une grève 6 semaines. Le seul revenu des salariés en lutte était la caisse de grève, durant les fêtes de fin d’années. Forts des liens tissés pendant leur combat, conscients du symbole de leur lutte, obligés par une inflation qui ne désemplit pas et les affecte durement, les grévistes n’ont rien lâché. Jusqu’à la victoire.

Il ont du également « tenir bon, tenir tête » face à la boue déversée par les médias mainstream. Comment délégitimer la grève des salariés de GRDF auprès des Français ? En laissant entendre que 1 500 foyers d’Île-de-France seraient privés de gaz à cause de la grève. Il fait froid chez vous ? « C’est à cause des grévistes », tenaient de faire croire les médias traditionnels. Les responsables du blocage des dirigeants de GRFD, et non pas ceux qui luttent pour un salaire plus digne alors que les prix flambent.

Après 6 semaines de mobilisation, les salariés en lutte chez GRDF se sont offerts une belle victoire. Ils ont fait mentir ceux prédisaient dans un ronflant refrain l’essoufflement du mouvement social. Les grévistes ont gagné leur bras de fer avec la direction en la faisant plier devant une revendication légitime : une augmentation de salaires de 200 euros brut mensuels minimum, dans une période d’inflation historique. Ce, alors que l’entreprise verse des fortunes à ses actionnaires. Cette victoire donne du baume au cœur. La lutte paie.

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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