Syndicat CGT Unilever HPCI France
Ce jeudi 19 janvier marque la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites annoncée par le gouvernement. Le texte prévoit le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, et un allongement de la durée de cotisation. Le mouvement de contestation est soutenu, pour la première fois depuis longtemps, par les huit principaux syndicats français : la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU et Solidaires. Ils dénoncent une réforme " injuste et brutale".
L’opposition à la réforme des retraites progresse dans l’opinion (66%, +7 % en une semaine) SONDAGE ELABE
L’AFP confirme que la participation aux manifestations a dépassé celles de 2019 dans de nombreuses villes moyennes, se basant sur les chiffres des autorités.
Le Ministère de l'Intérieur annonce:
1 MILLION 120.000 MANIFESTANTS
DANS TOUTE LA FRANCE
La CGT annonce finalement 2 MILLIONS
DE MANIFESTANTS
NOMBRE DE MANIFESTANTS
(QUELQUES CHIFFRES) :
400.000 à Paris
50.000 à Lille
50.000 à Nantes (25.000 selon la police)
30.000 à Nice (10.000)
50.000 à Bordeaux (16.000)
15.000 à Grenoble (selon la police)
2.500 à Privas (Ardèche)
3.500 à Bourgoin-Jallieu (Isère)
4.000 à Belfort
25.000 à Orléans (10.000)
11.600 à Tours
25.000 à Caen (17.600)
30.000 à Rouen (13.000)
35.000 au Havre (11.000)
5.000 à Dieppe (4.500)
3.000 à Saintes (Charente-Maritime)
30.000 à Toulouse
12.000 à Alès
20.000 à Perpignan
8.000 à Laval
140.000 à Marseille (26.000)
15.000 à Avignon
6.000 à Mont-de-Marsan
10.000 à Périgueux
14.000 à Toulon
7.000 à Mulhouse
10.000 à Saint-Nazaire
9.000 à Angoulême
15.000 à Brest
13.000 à Quimper
7.000à Lannion
10.000 à Lorient
3.200 à Quimperlé
19.000 à Clermont-Ferrand
5.000 à Boulogne-sur-Mer
3.600 à Douai
4.000 à Arras
3.500 à Cambrai
1.000 à Saint-Omer
6.500 à Valenciennes
6.000 à Dunkerque
2.000 à Maubeuge
10.000 à Strasbourg
10.000 à Nancy
4.000 à Charleville-Mézières
38.000 à Lyon
10.000 à Chambéry
3.500 à Albertville
2.000 à Saint-Jean-de-Maurienne
4.000 à Aurillac
4.000 à Guéret
3.500 à Brive-la-Gaillarde
5.000 à Tulle
10.000 à Limoges
7.600 à Saint-Brieuc
6.000 à Morlaix
7.000 à Vannes
2.800 à Saint-Malo
3.000 à Dinan
15.000 à Montpellier
2.500 à Mende (Lozère)
5.000 à Béziers
2.000 à Sète
sources : presse régionale
Publié par EL DIABLO
Dimanche, Aurore Bergé a proféré des menaces à l’encontre du droit de grève, dénonçant tout « blocage » et expliquant être prête à « faire évoluer la loi ». Elsa Marcel, avocate en droit du travail, qui a défendu les raffineurs face aux réquisitions de l'État, revient sur cette offensive.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
La retraite ne doit pas être l'antichambre de la mort
Il est temps de se battre !!
Publié par EL DIABLO
SOURCE : Initiative communiste du PRCF
Grève le 19 janvier. Et après ? C’est tout ! C’est là la stratégie des états majors syndicaux…
Il faut dire que c’est le grand stratège des luttes gagnantes qui mène le mouvement, à savoir le secrétaire de la CFDT, Laurent Berger, également secrétaire de la CES (confédération européenne des syndicats), véritable courroie de transmission des directives anti-sociales et anti-France de la commission européenne de Bruxelles et, nous ne le répéterons jamais assez, des accords de Barcelone de 2002 signés par Chirac/Jospin et qui prévoient que l’âge de départ à la retraite soit reculé de 5 ans.
Alors, si certains à gôôôche, croient naïvement que l’appel inter-confédéral (notamment CFDT/CGT/FSU/FO/SUD) est une bonne nouvelle pour mener la lutte sur les retraites, au PRCF, nous savons qu’il n’en est rien et que c’est même tout l’inverse !
En effet, Laurent Berger n’entraîne son « syndicat » dans ce mouvement que pour torpiller ce qu’il ne peut empêcher. Ce dernier l’a d’ailleurs déjà reconnu dans une entrevue sur France Inter le 11 janvier : l‘ « idée n’est pas de bordéliser » le pays. L’objectif est d’ « expliquer que cette réforme est injuste pour les travailleurs et travailleuses, et notamment les plus modestes ». Expliquer quoi au juste, alors que plus de 80 % des actifs sont opposés à ce projet de destruction de nos retraites !? Bref, tout un programme !
Heureusement, nous sommes loin d’être les seuls à ne pas avoir la mémoire courte et de nombreuses organisations dans la CGT n’ont pas oublié les leçons du récent passé du mouvement ouvrier et sont prêtes au grand combat de classes !
C’est la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT (FNIC) qui a dégainé en premier en proposant un stratégique et dynamisant calendrier de luttes : 24 heures de grève le 19 ; 48 heures de grève le 26 janvier ; 72 heures de grève le 6 février, avec proposition de reconduction du mouvement dans la foulée si, et seulement si, d’autres secteurs sont en grève.
Dans la foulée, d’autres organisations ont elles aussi indiqué qu’elles mèneraient une grève dure, notamment la fédérations CGT des mines et énergie (FNME) qui a proposé son « plan de bataille » le 13 janvier où les reconductions du mouvement sont posées.
C’est également le cas chez le syndicat CGT Geodis, ou les mêmes bases sont posées.
De son coté, l’UD CGT du Nord, a sorti une banderole en guise de programme :
Depuis, les fédérations CGT de la FNIC, FNME, Cheminote, RATP et des Ports et Docks se sont rencontrées pour organiser la lutte sur des bases de reconduction du mouvement et l’élaboration d’une stratégie commune.
A noter que ces secteurs présentent un double avantage : non seulement ils ont un pouvoir de bloquage des profits capitalistes mais en plus ces secteurs sont tenus par la CGT qui peut quasi décider seule d’aller au combat !
Tout cela sent bon le « tous ensemble et en même temps », seul à même de faire reculer le triple ennemi de la classe ouvrière et de la France populaire : l’Union-Européenne, le MEDEF et le régime Macron.
Reste à lier le combat pour les retraites avec celui sur les salaires et sans oublié le primordial combat pour la paix dans une large plateforme revendicative : de l’argent pour les retraites et les salaires, pas pour la guerre !
Publié par FSC
Rien ne justifie la réforme des retraites.
NON le système des retraites n’est pas en déficit. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) l’a confirmé dans son rapport annuel. La caisse est bénéficiaire de 3,2 milliards en 2022. Il n’y a donc pas d’urgence.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, les jeunes, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le gouvernement a prévu de réformer le système des retraites en 50 jours. La forme retenue par le gouvernement pour imposer sa réforme est d’une brutalité inédite pour notre démocratie : le passage par une loi de finance rectificatrice et non une loi ordinaire. Cet outil permet le recours à l’article 49.3.
Pourquoi tant de précipitation si ce n’est pour répondre aux injonctions de la Commission Européenne qui, année après année, depuis 2013 veut cette réforme.
L’ARAC exprime son indignation devant le comportement autoritaire du gouvernement qui ne fait que tendre la situation politique.
L’ARAC, qui depuis sa création en 1917, s’attaque aux inégalités, aux injustices, ne peut qu’apporter son soutien aux mouvements populaires porteurs de plus de justice sociale.
L’ARAC appelle à une grande mobilisation pour contrer ce projet de régression sociale.
L’ARAC invite ses comités, ses adhérents à participer à tous les rassemblements et manifestations à partir du 19 janvier.
Villejuif, le 16 janvier 2023
Le Secrétariat National
SOURCE :
Publié par EL DIABLO
Suppression de l’impôt sur la fortune, baisse des impôts aux entreprises et sur les dividendes… Les réformes fiscales du quinquennat ont surtout profité aux plus riches, pointent des syndicalistes de la direction générale des impôts.
******
Nous publions ci - dessous une étude du site Basta! sur les mesures prises par Macron et son clan en matière de fiscalité, dès les premières semaines de son premier quinquennat.
Nous vous recommandons de lire cette étude sur la politique de classe, menée par la minorité des privilégiés - les oligarque liés à la finance internationale - ceux qui ont porté Macon et son clan à l'Elysée.
Systématiquement, cette politique a favorisé les TRÈS riches, en matière d'imposition, faisant porter, dès 2017, les charges nouvelles sur la masse des Français, salariés, chômeurs, retraités.
C'est cette politique contraire aux intérêts de la population, qui ruine le pays, désosse les services publics au profit des intérêts privés, une SNCF à bout de souffle, des bus de plus en plus rares, une santé au bord d'une mort clinique, l'école sans crédits au détriment de l'avenir de nos enfants, la délocalisation à l'étranger de nos moyens industriels qui prive la France des outils de sa croissance.
Et ce pouvoir fait peser les charges financières massivement sur le dos de la population, comme les aristocrates en 1789, sur le Tiers Etat.
Cette situation devient insupportable aux Français.
L'insatisfaction grandissante de la grande majorité de ceux-ci, devient colère.
Celle-ci prend ces jours-ci la forme d'une résistance sociale, faite de grèves et de manifestations populaires, en premier lieu
LE 19 JANVIER, à l'appel de TOUS LES SYNDICATS
Ce sursaut n'aura de valeur que si cette journée de protestation s'élargit dans les jours qui suivront, comme la mer montante submerge tous les obstacles. Et pour "tenir", rien de mieux que de fédérer cette colère par localité, toutes corporations confondues, publiques et privées, pour constituer une force capable de faire plier le pouvoir, sur les revendications des salariés, des retraités, des privés d’emploi.
TOUS DEHORS LE 19 JANVIER 2023 !
JEAN LÉVY
Des manifestations sont prévues partout en France, notamment à :
Paris, manifestation à 14 h Place de la République.
Marseille, manifestation à 10h30 aux Réformés.
Lyon, manifestation à 11h de la Manufacture des Tabacs à la Place Bellecour.
Lille, manifestation à 14 h 30 Place de Paris.
Cambrai, manifestation à 10 h Grand Place.
Douai, manifestation à 10 h Place d'Armes.
Maubeuge, manifestation à 10 h Place Vauban.
Valenciennes, manifestation à 10 h Place d'Armes.
Bordeaux, manifestation à 12h Place de la République.
Metz, manifestation à 14h Place de la Gare.
Besançon, manifestation à 14h Place de la Révolution.
Mulhouse, manifestation à 10h sur la Place de la Bourse.
Narbonne, manifestation à 14h30 Bourse du Travail.
Avignon, rassemblement à 10h30 devant la Cité administrative d’Avignon.
Chambéry, manifestation à 14h Place du Palais de Justice.
Auxerre, manifestation à 14h au départ de la Maison des Syndicats (7 Rue Max Quantin).
Saint-Dizier, manifestation à 17h Place de la Mairie.
La Rochelle, manifestation à 14h30 sur le Parvis de la Gare.
Beauvais, manifestation à 14h30 Place Jeanne-Hachette.
Épinal, manifestation à 14h Place Foch.
Emmanuel Macron, « président des riches
et des rentiers » au regard
de la politique fiscale menée depuis 5 ans
60 milliards d’euros par an d'impôts
en moins pour les entreprises
C’est le montant annuel des suppressions ou réductions d’impôts accordées aux entreprises à la fin de quinquennat, Macron, selon le bilan fiscal et social du quinquennat publié ce lundi par le syndicat Solidaires-Finances publiques.
Ces dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État le sont « au nom de la compétitivité des entreprises, du pouvoir d’achat, à commencer par celui des plus riches », estime le syndicat.
On se souvient de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), qui était une promesse de campagne d’En Marche. En 2018, l’ISF est enterré et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Résultat de cette réforme ?
« Le “ruissellement” attendu n’a pas eu lieu », assure Solidaires.
En 2017 : 359 198 foyers fiscaux avaient acquitté 4,23 milliards d’euros d’ISF.
L’impôt qui est venu le remplacer ne porte plus que sur le patrimoine immobilier non professionnel.
Le capital financier en est exclu.
Ce nouvel impôt n’a rapporté que 1,56 milliards d’euros en 2020, près de trois fois moins que l’ancienne contribution des plus fortunés via l’ISF en 2017.
« La transformation de l’ISF en IFI a coûté 3,32 milliards d’euros aux finances publiques », conclut le syndicat. Or « la vocation originelle d’un impôt sur la fortune était de limiter les inégalités de patrimoine, et ainsi d’éviter le retour d’une société d’héritiers ». Supprimé une première fois en 1986 (par Chirac alors Premier ministre), l’ISF avait été réintroduit en 1989 pour financer le RMI, ancêtre du RSA.
En 2018, le gouvernement a aussi mis en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de capitaux mobiliers : dividendes, intérêts, plus-values…
Ce prélèvement inclut à la fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. « Cette décision représente un allègement conséquent de la fiscalité de l’épargne », relève le bilan.
Auparavant, ces revenus pouvaient être imposés jusqu’à 45 %, en fonction de l’importance totale des revenus de la personne imposable.
Conséquence :
Emmanuel Macron n’est ainsi pas seulement le « président des riches », mais aussi « celui des rentiers ».
Les entreprises moins imposées en 2022 qu’en 2017
En matière d’impôt, Emmanuel Macron a aussi été le président des entreprises. Dans le programme d’En Marche, il promettait en 2017 une réduction de l’impôt sur les sociétés. « Au nom du renforcement de la compétitivité des entreprises, le gouvernement a massivement baissé les impôts des entreprises pour un montant de plus de 30 milliards d’euros sur la période 2018-2022 », indique le bilan fiscal de Solidaires.
Alors que le taux d’impôt sur les sociétés était de 33,33 % de 1993 à 2017, il n’est plus que de 25 % en 2022. Le taux de cet impôt était encore de 50 % jusqu’en 1985. Résultat : « L’impôt sur les sociétés ne représente que 12,7 % des recettes fiscales nettes pour 2022 et pourtant les entreprises en France génèrent plus des deux tiers de la valeur ajoutée (69 %) ».
Ces baisses d’impôts pour les entreprises ont continué tout au long du quinquennat Macron, jusqu’au plan de relance de l’économie lancé en septembre 2020, après la première vague du Covid. Ce plan comprenait « une nouvelle baisse des impôts des entreprises de 20 milliards d’euros, étalée sur deux ans (2021 et 2022), pour 600 000 entreprises ».
Cette réforme s’est traduite par la diminution de 50 % de plusieurs impôts locaux payés par les entreprises : cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, cotisation foncière des entreprises, taxe foncière sur les propriétés bâties des établissements industriels. Elle s’ajoute au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mis en place sous le mandat de François Hollande, et qui profite majoritairement aux grandes entreprises.
Le montant annuel des suppressions ou réductions d’impôts accordées aux entreprises à la fin de quinquennat Macron
selon le bilan fiscal et social du quinquennat publié ce lundi par le syndicat Solidaires-Finances publiques.
Ces dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État le sont « au nom de la compétitivité des entreprises, du pouvoir d’achat, à commencer par celui des plus riches », estime le syndicat.
On se souvient de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), qui était une promesse de campagne d’En Marche. En 2018, l’ISF est enterré et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Résultat de cette réforme
« Le “ruissellement” attendu n’a pas eu lieu », assure Solidaires.
En 2017 : 359 198 foyers fiscaux avaient acquitté 4,23 milliards d’euros d’ISF.
L’impôt qui est venu le remplacer ne porte plus que sur le patrimoine immobilier non professionnel.
Le capital financier en est exclu.
Ce nouvel impôt n’a rapporté que 1,56 milliards d’euros en 2020, près de trois fois moins que l’ancienne contribution des plus fortunés via l’ISF en 2017.
« La transformation de l’ISF en IFI a coûté 3,32 milliards d’euros aux finances publiques », conclut le syndicat. Or « la vocation originelle d’un impôt sur la fortune était de limiter les inégalités de patrimoine, et ainsi d’éviter le retour d’une société d’héritiers ». Supprimé une première fois en 1986 (par Chirac alors Premier ministre), l’ISF avait été réintroduit en 1989 pour financer le RMI, ancêtre du RSA.
En 2018, le gouvernement a aussi mis en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de capitaux mobiliers : dividendes, intérêts, plus-values…
Ce prélèvement inclut à la fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. « Cette décision représente un allègement conséquent de la fiscalité de l’épargne », relève le bilan.
Auparavant, ces revenus pouvaient être imposés jusqu’à 45 %, en fonction de l’importance totale des revenus de la personne imposable.
Conséquence :
« Les revenus des capitaux sont moins imposés que les revenus du travail. »
Emmanuel Macron n’est ainsi pas seulement le « président des riches », mais aussi « celui des rentiers ».
Bernard Arnault et sa famille en tête
avec 185 milliards de dollars.
(classement Forbes des grandes fortunes),
se réjouit Pascal Perri, chroniqueur économique de LCI. 5, énumérant les sociétés contrôlées par lui :
Vuitton, Kenzo, Celine, Fendi, Marc Jacobs, Givenchy, Moët & Chandon, Mercier, Veuve Clicquot Ponsardin, Dom Pérignon, Château d’Yquem, Christian Dior, Guerlain, Loewe, Kenzo, Bulgari, TAG Heuer, Zenith, Hublot, Chaumet, Fred, etc.. »
À peine 132 millions de SMIC...
Publié par EL DIABLO
Les géants du CAC 40 ont reversé 80 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022
Les actionnaires des grandes entreprises cotées françaises ont perçu l'année dernière 56,5 milliards d'euros de dividendes, un record historique, auxquels s'ajoutent 23,7 milliards d'euros de rachats d'actions, selon « La lettre Vernimmen ». Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques et assureurs
Par Bastien Bouchaud
Publié le 9 janvier 2023
Les actionnaires des grandes entreprises françaises ont de nouveau été choyés l'année dernière.
Le CAC 40, va leur verser 80,1 milliards d'euros pour 2022, payables en 2023, selon les données compilées par Pascal Quiry et Yann Le Fur pour « La lettre Vernimmen ».
Un millésime historique, en hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros) alors que les rachats d'actions sont restés quasi stables à 23,7 milliards d'euros
Par Jean Lévy
Les sociétés du CAC 40 ont distribué:
51 milliards d’euros de dividendes en 2018,
contre 47 milliards en 2017
C’est un record depuis 2006.
57,4 milliards d’euros (dont 10,9 milliards de rachat d’actions) ont ainsi été redistribués en 2019
28,6 milliards en 2020, durant la pandémie.
45,6 milliards en 2021
56,5 milliards d'euros, en 2022
80,1 milliards d'euros au total seront versés en 2023
soit plus de 350 milliards d'euros en sept ans
La dépense intérieure d'éducation (comprenant les activités d'enseignement et les activités connexes, comme l'administration, les cantines, les transports scolaires, les livres scolaires, etc.) a été évaluée, pour l'année 2019, à
160, 5 milliards d'euros
pour
12.257.200 écoliers, collégiens et lycéens
Si Macron et son clan, au lieu de faire les poches des chômeurs, des salariés et des retraités, taxait les gros revenus en dividendes, disons pour prendre un exemple, de 50%, le budget de l'Etat bénéficierait de combien de milliards supplémentaires..?
Macron a fait le contraire dès sa prise de fonction, en 2017 :
Les 10 % les plus riches – le 10e décile de la population, avec un niveau de vie supérieur à 37 260 euros par an – va ainsi capter 4,2 milliards des 9 milliards de baisses nettes d'impôts et le nouveau président supprime l'impôt sur la fortune (ISF).
Les Français ont raison quand ils nomment "Macron, le président des riches", des super riches en vérité, ce qu'on appelle l'oligarchie financière, qui a mondialisé sa fortune.
Et tant que ses commis en politique seront aux manettes de la Maison France, il n'y aura pas de véritables changements à attendre d'une "fortunocratie"
C'est donc au système qu'il faut s'en prendre.
JEAN LÉVY
Publié par EL DIABLO
538661
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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