SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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France Travail : une réforme du chômage XXL pour tirer les salaires vers le bas

Dans une note, la CGT tire la sonnette d’alarme face aux mesures de la loi « plein emploi » qui vont accroitre la pression sur les chômeurs pour les pousser dans des emplois mal rémunérés et avec des conditions de travail dégradées.

Loi « plein emploi »

Crédit photo : France travail

Dans un document daté du 5 février et diffusé en ligne, la CGT décortique la loi « plein emploi » du 18 décembre dernier. Allant plus loin que les réformes de l’assurance chômage de ces dernières années, ce texte constitue une offensive globale contre tous les privés d’emploi : demandeurs d’emploi inscrits à l’ancien Pôle Emploi, mais aussi allocataires du RSA, jeunes accompagnés par les missions locales, ainsi que les bénéficiaires de l’allocation adultes handicapé (AAH) et certains publics inscrits auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

Une réforme de grande ampleur sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à déjà surenchérir avec de nouvelles annonces, telles que la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou une énième réforme de l’assurance chômage en 2024, soit la 6ème réforme en la matière en 7 ans.

Généralisation de la surveillance des allocataires

La confédération insiste sur le périmètre très extensif de la loi, qui loin de se contenter des « demandeurs d’emploi », cherche à pousser à tout prix vers l’emploi un public très large composé de toutes personnes que le gouvernement considère insuffisamment productives. En transformant Pôle Emploi en France Travail, organisme placé au cœur du nouveau « Réseau pour l’emploi » qui regroupe également les missions locales, Cap Emploi pour les personnes handicapées, les départements qui versent le RSA et plus largement tous les institutions en contact avec des populations qui ne travaillent pas ou peu, le gouvernement généralise et approfondit les méthodes de mise au pas et de surveillance élaborées depuis plusieurs années pour les inscrits à Pôle Emploi, les bénéficiaires du RSA et les jeunes suivis par une mission locale.

A compter du 1er janvier 2025, toutes les personnes concernées devront signer un « contrat d’engagement » qui fixera leurs obligations en matière de formation ou de stages ». Pour les demandeurs d’emploi indemnisés et les allocataires du RSA, les actions de formation, de stage ou d’activité du « contrat d’engagement » devront atteindre le niveau d’au moins 15 heures hebdomadaires. En cas de violation de cette obligation, l’allocataire pourra être sanctionné. Le montant et la durée des sanctions doit encore être précisé par décret, mais dans tous les cas, la suspension même temporaire ou partielle d’une allocation déjà peu élevée aura nécessairement des conséquences désastreuses sur des populations par définition précaires.

Au-delà de la possibilité de sanctionner, la centralisation de tous les allocataires au sein d’un « Réseau pour l’emploi » unique permet d’inscrire la fixation du contenu des contrats d’engagement (à quelles formations et quels stages, y compris éloignés de ses aspirations, contraindre l’allocataire à participer) au sein d’une politique nationale dictée par les besoins du patronat.

Des dispositifs « handicap » pour protéger les intérêts du patronat plutôt que préserver la santé

La note de la CGT pointe également les mesures scandaleuses de la loi « plein emploi » en matière de handicap. Loin de prendre en compte les besoins des personnes handicapées ou malades, les nouvelles mesures œuvrent dans le sens d’un recours accru aux contrats et aux statuts d’exception qui organisent déjà aujourd’hui l’exploitation des personnes handicapées.

Ainsi, la loi nouvelle prévoit l’octroi automatique du statut de « travailleur handicapé » à tous les bénéficiaires d’une pension d’invalidé ou d’une rente d’incapacité d’origine professionnelle encore aux allocataires de l’AAH, alors qu’aujourd’hui la « reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé » (RQTH) requiert une démarche spécifique auprès de la MDPH. France Travail sera mis automatiquement au courant de l’octroi automatique de ce statut, ce qui facilitera l’orientation de ces personnes vers des emplois « adaptés », c’est-à-dire avec des contrats ou au sein de structures d’exception aux conditions d’emploi et de salaire dégradées.

Les « CDD Tremplin » pouvant durer jusqu’à deux ans pourront par exemple leur être proposés et compter comme un des deux refus d’offre d’emploi entraînant la sanction d’un demandeur d’emploi indemnisé. Certains allocataires pourraient enfin être orientés vers les ESAT (établissements et services d’aide par le travail), qui ne sont pas des entreprises mais des établissements médico-sociaux, dont la « prise en charge » consiste à mettre au travail leurs « usagers » en situation de handicap pour une rémunération comprise entre 55 % et 110 % du SMIC.

Loi « plein emploi » : une étape dans une vaste réforme néo-libérale de l’emploi

La centrale syndicale rappelle enfin que la loi « plein emploi » intervient après de multiples réformes de l’assurance chômage depuis 2017, qui ont réduit le montant et la durée de l’indemnisation par Pôle Emploi, renforcé le contrôle et les sanctions des demandeurs d’emploi, supprimé l’indemnisation en cas d’abandon de poste ou en cas de deux refus de CDI par un salarié en CDD, etc. Ces réformes successives constituent un tout cohérent, une réforme prolongée et continue du marché de l’emploi, qui vise à la fois à faire des économies sur les montants des allocations versées en réduisant les possibilités d’en bénéficier et en multipliant les cas de suspension, tout en poussant les allocataires à accepter n’importe quel emploi, quelles que soit la rémunération ou les conditions de travail.

Cette politique constitue donc un double cadeau pour le patronat : d’une part en contenant les dépenses de l’assurance chômage, financée exclusivement par les employeurs depuis la suppression de la cotisation salariale en 2018, et d’autre part en contraignant les travailleurs privés d’emploi à tout accepter, d’abord pour obtenir un emploi puis pour le conserver.

Les réformes menées par Macron en matière d’emploi depuis 2017 rappellent de façon frappante les lois Hartz, adoptées en Allemagne entre 2003 et 2005 sous la chancellerie du social-démocrate Gerhard Schröder et inspiré par le DRH de Volkswagen, Peter Hartz. « Contrat d’insertion » définissant les devoirs du demandeur d’emploi, durcissement des conditions d’indemnisation, fusion de l’allocation aux chômeurs en fin de droits (comme l’ASS en France) et de l’aide sociale (comparable au RSA), jobs à 1€ obligatoires pour les allocataires : la source d’inspiration de Macron ne fait aucun doute. Or, en Allemagne comme en France, ces politiques ont les mêmes effets : précariser toujours plus les travailleurs privés d’emplois et créer une population toujours plus importante de travailleurs pauvres. L’OIT a ainsi constaté une « déflation salariale », c’est-à-dire une baisse des salaires, à la suite de l’entrée en vigueur des lois Hartz. Alors qu’actuellement en France, plus de 17 % des salariés sont au SMIC et que les salaires réels reculent à cause de l’inflation, les réformes du marché de l’emploi ne peuvent que renforcer ce processus.

C’est pourquoi l’opposition à ces réformes de précarisation du marché de l’emploi est étroitement liée à la lutte pour l’augmentation des salaires et de leur indexation sur l’inflation. La défense des salaires ne peut pas s’arrêter à la porte des entreprises et doit aller de pair avec la revendication de la répartition du temps de travail entre tous et toutes, pour en finir avec le chômage qui livre des couches entières de notre classe à la pauvreté et est utilisé chaque jour par le patronat pour faire pression sur les travailleurs en poste.

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La table-ronde du 13 février 2024 Groupe SNCF-syndicats n'est qu'une opération médiatique

Face à l’imminence du conflit chez les contrôleurs qu'elle croyait avoir bernés, la direction a convoqué cette réunion le 13 février 2024, tout en sachant que les vacances d'hiver débutaient le 10 février pour la zone C, le 17 pour la A et le 24 pour la B.

 

Alors que les préavis de grève avaient été déposés conformément à la loi, la SNCF, une fois de plus, n'a rien proposé ou presque dans la période dite de négociation également prévue par la loi.

Ce 13 février, en urgence, le groupe SNCF proposait:

- d'embaucher 100 agents dans la police ferroviaire pour la sécurité à bord des trains. Nettement insuffisant étant donné le nombre de circulations ferroviaires et que les contrôleurs revendiquent d'être 2  contrôleurs à bord;

-de revaloriser la prime de travail de tous les cheminots avec une priorité à l'égard des contrôleurs. Mais à voir en NAO salaires en fin d'année 2024.

La CGT a donc réaffirmé les revendications déposées dans son préavis:

- une première étape sur la prime de travail des contrôleurs pour à faire passer la prime moyenne actuelle de 590 € à 780 €, soit +190 €;

- l'exigence d'une table-ronde d'urgence sur l'ensemble des métiers;

La transposition des mesures sur l’indemnité de résidence pour les contractuels, cheminots qui ne sont pas au Statut.

En renvoyant à plus tard les réponses aux revendications des cheminots, la direction crée les conditions d’une mobilisation massive des ASCT dès ce week-end, qui pourrait s’étendre dans de nombreux métiers ou filières dans les prochains jours.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La moitié du gouvernement est millionaire : découvrez les plus riches d’entres eux

Ce 13 février, l’Humanité révélait le contenu des dernières déclarations de patrimoine du gouvernement. Près de la moitié des ministres se déclarent millionnaires. Focus sur quelques ministres représentatifs d’un gouvernement de riches.

Macronie

Dans un article publié ce mardi 13 février, l’Humanité estime, sur la base de précédentes déclarations de patrimoine, qu’au moins la moitié des ministres du gouvernement actuel seraient millionnaires. Un chiffre à prendre avec distance dans la mesure où les déclarations de patrimoines des élus sont parfois sujettes à caution – on peut penser à celle rendue par Macron avant les élections de 2022 qui avait suscité des doutes, le patrimoine qu’il déclarait alors était presque dix fois moins important que celui qu’il avait déclaré en 2014 au moment d’entrer au gouvernement sous Hollande – et dans la mesure où ces déclarations de patrimoine ne sont publiées que six mois après l’arrivée au gouvernement des ministres, laissant quelques inconnues concernant les nouveaux membres du gouvernement Attal. Les chiffres de l’Humanité constituent donc l’estimation la plus basse possible de la richesse des ministres du nouveau gouvernement, mais elle donne une idée du train de vie habituel des ministres, qui n’a tout simplement rien à voir avec celui des travailleurs.

En tête du classement des ministres les plus riches, on trouve Franck Riester, ministre du commerce extérieur, doté d’un patrimoine de 10 millions d’euros. D’abord consultant au sein d’un groupe d’audit, au sein duquel il travaillait avec Éric Woerth, qui était lui aussi destiné à devenir ministre sous Sarkozy, Franck Riester a ensuite hérité d’une société de concession automobile fondée par son grand-père, comptant une dizaine d’établissements. En parallèle de ces activités, Franck Riester a commencé très tôt une carrière politique au sein du RPR, obtenant un premier poste d’élu au conseil municipal de Coulommiers dans la Marne en 1995, alors qu’il n’est alors âgé que de 21 ans. Il devient d’ailleurs maire de Coulommiers entre 2008 et 2017, est élu député en 2007 à l’âge de 33 ans, et occupe des fonctions ministérielles depuis 2018. Un proche de Macron qui n’a occupé qu’un poste de cadre avant de devenir patron et politicien professionnel en même temps, mais qui mange et dort probablement mieux que les travailleurs contraints de cumuler deux emplois pour subvenir aux besoins de leur famille.

En deuxième position, on retrouve la ministre des sports, Amélie Oudéa Castéra, nouvelle au gouvernement mais qu’on ne présente déjà plus tant elle a enchaîné les scandales en un mois à l’éducation nationale avant d’être limogée. Ancienne championne de tennis, puis haute fonctionnaire, dirigeante de sociétés du CAC 40 et directrice générale de la Fédération Française de Tennis, elle a été nommée au gouvernement en 2022 pour être ministre des sports, poste auquel elle reste à ce jour. Au cours de son bref passage au ministère de l’éducation nationale, elle a eu le temps de réveiller la haine de classe de la population : on ne la créditait à mi-janvier que de 6% d’opinion favorable !

« Symbole d’une caste privilégiée à abattre » comme elle s’est si bien qualifiée, elle a d’abord cherché à expliquer la scolarisation de ses enfants dans le privé en prétendant y avoir été contrainte par le non remplacement des enseignants dans le public. Un mensonge dénoncé par l’ancienne enseignante du fils aîné de la ministre, qui a nié la moindre absence sur les six mois au cours desquels ce dernier a été scolarisé dans une école maternelle du 6ème arrondissement de Paris, et explique que l’enfant a changé d’école après qu’un saut de classe demandé par sa famille ait été refusé par le personnel de l’établissement. Les fils Oudéa-Castéra ont depuis lors été scolarisés dans les classes non-mixtes de Saint-Stanislas, établissement scolaire emblématique de la bourgeoisie réactionnaire française où on inculque les valeurs les plus rances aux élèves, entre racisme, sexisme et homophobie, et au sein duquel le fils aîné a pu profiter du système mis en place par l’établissement pour contourner Parcoursup.

Entre cette saga et les scandales sur son mari, PDG de la société générale qui a menti alors que sa banque était au cœur du scandale des Panama Papers, et une seconde polémique autour de la rémunération qu’a touché la ministre en tant que directrice générale de la Fédération Française de Tennis qu’un rapport parlementaire l’accuse d’avoir minimisé, la ministre commençait à devenir encombrante à la tête du ministère de l’éducation nationale et a battu un nouveau record dans sa carrière sportive : celle du plus court passage de la cinquième république à ce poste. Championne des bourgeoises, elle a tout de même gardé son poste au ministère des sports, à l’approche des JO de Paris qui s’annoncent depuis déjà longtemps comme un carnage social.

Après elle, Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, devenu célèbre en tant qu’avocat pénaliste médiatique, avec un patrimoine de 5 millions d’euros. À son palmarès, des soupçons de conflit d’intérêts dans ses relations avec le Parquet National Financier dans la mesure où il est un ami de Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy et cité dans les affaires Bismuth et des financements lybiens, mais aussi un « oubli » dans sa déclaration de revenus à la Haute Autorité Pour la Transparence de la Vie Publique de 300 000€ perçus au titre de droits d’auteur sur ses livres. Il est enfin accusé de comportements sexistes envers une journaliste et une magistrate, magistrate qui a ensuite fait l’objet d’une procédure disciplinaire lorsque Dupont-Moretti est arrivé au Ministère de la Justice, dans laquelle elle percevait une représaille pour ne pas avoir baissé la tête au moment des faits.

Éric Dupont-Moretti tient d’ailleurs régulièrement des propos machistes dans les médias à l’encontre des femmes dénonçant des violences sexistes et sexuelles. Dans un entretien accordé en 2019 au magazine GQ, il a par exemple développé : « L’emprise, ça existe. Mais il y a aussi des femmes que le pouvoir fait bander. La starlette qui va voir un producteur célèbre et lui dit ‘je veux devenir une star’ et l’autre répond ‘d’accord, mais tu couches’. Si elle couche ce n’est pas un viol, c’est une promotion canapé. Et j’ajoute que considérer cela, c’est faire injure à toutes les femmes qui ont le courage de dire non. » Tout un programme.

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, se place en quatrième position. Polytechnicien, il a été Directeur Général Délégué d’une entreprise de gestion d’actifs financiers, puis dirigeant de Groupama. Entre 2009 et 2017, il a été premier vice-président d’un des plus importants fonds de pension d’Amérique du Nord. Soutien de Dominique Strauss-Kahn, figure de la « gauche caviar » aux primaires de la gauche en 2006, il rencontre Macron en 2012, au cours d’une réunion où ils représentaient respectivement « les investisseurs » et l’Élysée. Il s’en est suivi une riche relation puisque Roland Lescure a été l’un des principaux contributeurs financiers pour la campagne de Macron aux élections présidentielles de 2017.

Enfin, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe, dont le père était déjà politicien professionnel : député de Haute-Loire, ministre de plusieurs gouvernements de droite, vice-président de la Commission Européenne avant de finir sa carrière en tant que membre du Conseil Constitutionnel. Jean-Noël Barrot a une soeur cadette, directrice de la communication de Uber pour le Sud et l’Ouest de l’Europe. Jean-Noël Barrot, lui, a repris le poste de conseiller départemental pour le canton d’Yssingeaux en 2015, déjà occupé par son père et son grand-père auparavant, puis il est élu député LREM avec le soutien du MoDem en 2017. Il est également Conseiller Régional d’île de France depuis 2021.

Alors que Gabriel Attal a prétendu que son gouvernement s’adressait « aux classes moyennes » qui « travaillent », cette composition fait apparaître cette adresse comme ce qu’elle est : la mise en opposition factice des travailleurs plus pauvres, qui seraient, en creux, un coût pour « notre modèle social » avec les autres salariés. En somme, une tentative réactionnaire de susciter l’adhésion à un exécutif bourgeois, dont un tiers se situe dans les 1% les plus riches, qui va mettre les bouchées doubles dans les prochains mois et années pour multiplier les attaques anti-sociale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Usinage de Compiègne SAS à Venette.communiqué de presse

Petite coquille"on est un centre d'Usinage et non une fonderie".

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Après avoir limité les indemnités de licenciements aux prud’hommes, obligé les Français à travailler deux années supplémentaires, tué la médecine du travail, l'inspection du travail, les délégués du personnel et interdit l’abandon de poste, Macron , Attal et leurs patrons du Medef veulent maintenant supprimer la rupture conventionnelle.

INSURRECTION

Publié par Luttesinvisibles

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Jean-Louis Zylberberg, médecin du travail dans le BTP, lourdement sanctionné par l'Ordre des médecins d'Île-de-France

Par ailleurs, titulaire de plusieurs mandats de la CGT sur les questions de conditions de travail, la chambre disciplinaire régionale d'Île-de-France de l'Ordre des médecins lui interdit d'exercer son métier pendant un an dont 6 mois avec sursis. Alors que le Ministère macroniste du Travail a lancé en 2023 une campagne de prévention des accidents du travail et que deux travailleur·ses décèdent, chaque jour, dans l’exercice de leur métier.

 

Le patron, l’entreprise Valente, a saisi le conseil départemental de l’Ordre des médecins sous prétexte que le Docteur Zylberberg aurait rédigé des « avis d’inaptitude litigieux  (...), de nature à léser de manière directe et certaine » Valente Sécurité.

"Les intérêts des travailleurs et la protection de leur santé ne peuvent pas être bafoués par les intérêts économiques du patronat. Ce n’est ni à l'employeur, ni à l’Ordre des médecins, de statuer sur la légitimité ou non d’un arrêt d’inaptitude. De plus, il est inadmissible qu’un·e médecin ait à choisir entre violer le secret médical en divulguant des informations sur le/la patient·e ou renoncer à se défendre et à avoir un procès équitable", s'indigne la CGT dans un communiqué du 26 janvier 2024 qui demande la levée de la sanction.

Et la CGT de réclamer la suppression du terme "notamment", inscrit dans l'article . 4126-1 du code de la santé publique, permettant à un employeur de saisir le Conseil de l'ordre, sans passer par la Justice prud'homale.

Rappel important:  En France, l'embauche, l'organisation et le financement de la médecine du travail est obligatoirement assuré par les employeurs.

Quand l’autonomie des médecins du travail est mise à mal, la santé des travailleur·es aussi !

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SOURCE : Révolution Permanente

 

En septembre dernier, la maire UDI d’Aubervilliers, Karine Franclet, a annoncé son intention d’expulser les syndicats du bâtiment occupé par la Bourse du travail. En plein conseil municipal,
lors d’une discussion sur la domiciliation d’une association, l’édile a signalé que « 400 m² » allaient « se libérer ». L’information est d’abord accueillie par un bref silence interrogatif : « 400 m² » ? Puis, très vite, un élu du PCF fait le lien : la mairie veut expulser les syndicats de la Bourse du travail ! Karine Franclet confirme.

En guise de « solution », la maire de cette ville de 83 000 habitants suggère aux syndicats de réserver des salles municipales pour organiser leurs permanences. Ainsi serait garantie « l’équité » entre associations, ose affirmer Karine Franclet. En réalité, il s’agit évidemment d’une attaque délibérée contre les syndicats. La Bourse du travail est un lieu précieux qui doit être défendu, a fortiori dans l’une des villes les plus pauvres de France. Elle permet à la fois de conseiller les travailleurs qui en ont besoin et d’organiser le mouvement ouvrier local.

Ces derniers mois, les syndicats de la ville ont organisé une campagne d’affichage et cinq manifestations pour protester contre ce projet d’expulsion. En janvier, ils ont mis en place une « veille permanente » des lieux. L’expulsion était prévue pour le 12 janvier, mais à l’heure où nous écrivons ces lignes personne n’est venu déloger les syndicats. « Pour l’instant », menace Didier Vallet, le chef de cabinet de Karine Franclet.

Il exclut de revenir sur la décision de la mairie – et, au passage, nie toute « position dogmatique » de l’équipe municipale. Après tout, explique-t-il, Aubervilliers n’est « pas la seule ville » (de droite) à déloger sa Bourse du travail.

Effectivement : en 2014, le maire (de droite) du Blanc-Mesnil a lui aussi expulsé les syndicats de leurs locaux. A Arles, le maire (de droite) veut transformer la Bourse du travail en office de tourisme. Nous laissons au lecteur le soin de décider du caractère « dogmatique » ou non des décisions de ces maires (de droite). Mais leur caractère de classe, lui, ne fait aucun doute !

Publié par FSC

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RATP. « 300 € ou les JO ! » : première journée de grève réussie pour les ouvriers de la maintenance

Ce jeudi, près de 1000 agents RATP, principalement au sein du secteur de la maintenance, se sont mis en grève pour réclamer 300 euros d'augmentations et de meilleures conditions de travail. Un premier pas qui doit servir à établir un plan de lutte pour aller arracher ces revendications.

Salaires

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les mécaniciens de la RATP qui réparent les trains préparaient cette première journée de grève. Appelée par la CGT-GISO (secteur de la maintenance) et rejoins par la CGT Bus et Tram, cette première journée de grève a été suivie par près de 1000 agents. Plusieurs centaines d’entre eux ont alors envahi la maison de la RATP pour interpeller la direction afin de réclamer 300 euros d’augmentation, une intégration des primes dans les salaires et des meilleures conditions de travail.

Pas de points, pas de trains !

Cette grève intervient dans le cadre dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoire (NAO) et des négociations relatives au déroulement de carrière des agents de maintenance qui ont débuté en janvier. Après avoir proposé une augmentation dérisoire de seulement 0,9 %, la direction a annoncé il y a deux jours une nouvelle proposition d’augmentation de 100 € brut mensuels, soit 15 points. Une augmentation qui se déroulerait en deux temps : 50 € en juin puis 50 € en décembre.

Alors que l’inflation sur les produits alimentaires a atteint les 11,9 % sur l’année 2023, cette proposition est loin de satisfaire les agents RATP qui réclament eux 300 euros d’augmentation minimum. Les mécaniciens de la RATP représentent d’ailleurs l’un des secteurs les moins bien payé de la RATP et donc les plus touchés par l’inflation.
Au-delà des bas salaires, les agents MRF de la CGT GISO dénoncent aussi les primes dérisoires qui leurs sont proposées pour les JO alors même que l’évènement va générer des sommes astronomiques et qu’ils vont devoir sacrifier une partie de leurs vacances d’été pour que l’évènement ait lieu.

Une grève très suivie à la maintenance

Du côté des ateliers de maintenance, la journée de grève a été très suivie comme nous l’explique Damien de la CTG Torcy : « On est 100% de grévistes à l’atelier de Torcy comme dans beaucoup de dépôts de maintenance du RER et du métro. »

La journée de grève a été très préparée en amont au sein de MRF et a été l’occasion de l’expression d’une colère importante : « Nous sommes des pères et mères de familles qui veulent être respectés à leur juste valeur ! On est prêts et organisés pour se battre » s’est notamment exclamé Gabriel, élu CGT aux ateliers de Sucy-en-Brie.

Ainsi, plusieurs centaines de grévistes ont envahi la maison de la RATP et sont allés interrompre une séance de négociations entre la direction, l’UNSA et FO. Les slogans se sont alors multipliés : « 300 euros ou pas de JO », « Pas de points, pas de trains » et plusieurs représentants syndicaux ont interpellé la direction qui n’a pas apporté de réponse concrète aux revendications des grévistes.

Cette journée de grève est un premier pas pour faire comprendre à la direction et à la région que les agents n’accepteront pas les sacrifices qui leurs sont demandés pour les JO sans une reconnaissance à la hauteur. Face au mépris de la direction qui ne leur propose que des miettes, la grève du 8 février doit servir de point d’appui pour des rencontres entre les agents des différents départements de la RATP et pour la construction d’un véritable rapport de force, seul à même d’arracher les revendications.

« Nous devons absolument discuter d’un plan commun aux différents secteurs de la RATP, afin de pouvoir frapper tous ensemble au même moment. Les agents de maintenance nous montrent la voie à suivre » poursuit Yassine Jioua, machiniste au centre bus Malakoff et syndicaliste CGT. Alors que les JO approchent, c’est maintenant qu’il faut se battre.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

6 000 emplois menacés et un potentiel PSE : la casse sociale se précise chez Casino

Le groupe de distribution Casino est en passe d’être repris presque totalement par un consortium composé des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière (Auchan et Intermarché). Une reprise qui va se faire au prix d’une casse sociale d'une ampleur inédite.

Grande distribution

Crédits photo : Abdoucondorcet

Les négociations autour du rachat des enseignes de Casino, qui compte 50 000 salariés en France, par le consortium Kretinsky, Ladreit de Lacharrière et le fond britannique Attestor commencent à prendre forme concrètement. Comme nous l’annoncions dans un précédent article d’analyse de la situation, un plan de sauvegarde de l’emploi a finalement été annoncé. Des « plans de départ volontaires », soit la méthode choisie pour tailler dans les effectifs, seront lancée dans la période à venir ont promis les représentants du consortium patronal. En d’autres termes, les menaces qui planait sur les emplois prennent brutalement forme. Alors que 1 000 personnes étaient déjà menacées fin 2023, l’intersyndicale estime maintenant que ce sont 6 000 salariés qui pourraient perdre leur poste.

Au-delà des effets d’annonce de la direction du consortium sur « l’accompagnement social des salariés », le scandale d’une aussi grosse casse sociale ne laisse aucun doute : les salariés seront accompagnés vers la sortie. C’est ce que dénonce notamment le comité social et économique (CSE) de l’entreprise, qui trouve inexistant le « volet social » du plan. De son côté l’intersyndicale du groupe, qui dénonçait dans nos colonnes la dégradation des conditions de travail de l’ensemble des salariés et avertissait sur les « licenciements et les départs forcés », poursuit les négociations pour obtenir des indemnités supérieures au minimum légal pour le plan de départ volontaire. L’accord de méthode qui concrétisera le plan annoncé devrait être finalisé le 21 février.

Des inquiétudes se poursuivent cependant, notamment au sujet du siège de Casino à Saint-Etienne, qui supervisait les fonctions supports de l’ensemble du groupe. Une fois les magasins intégrés aux groupes Auchan ou Intermarché, le risque d’une liquidation de ce siège comptant 1 200 emplois est grand. De même pour la filiale logistique, comprenant 2 000 salariés, qui n’a aucune garantie de continuité une fois les accords avec le consortium finalisés. Il en va de même pour les enseignes non reprises, dont la fermeture prochaine pèse comme une épée de Damoclès, à l’image du Casino de la galerie marchande de Saint-Michel sur Orges, dans le 91, une « catastrophe » pour les habitants.

Ainsi, le rachat de Casino va engendrer une casse de l’emploi record, sur le dos des salariés, et ce, malgré les belles paroles du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui avait annoncé être mobilisé sur le sujet. Mobilisé à répondre aux intérêts des milliardaires, sans aucun doute. Alors que les salariés se retrouvent massivement plongés dans l’incertitude et la tourmente, par la seule faute de la gestion calamiteuse du président de Casino, qui a cumulé plus de 7 milliards de dettes, tout en continuant à verser des dividendes aux actionnaires selon l’intersyndicale, il faut défendre un programme clair.

Face à la casse sociale, il est tout d’abord urgent d’interdire les licenciements et de répartir le temps de travail pour que chaque travailleur ait un emploi. Plus largement, face à des propriétaires toujours plus voraces, la nationalisation sans rachat, sous contrôle des travailleurs de l’ensemble des entreprises menacées de fermeture est le seul moyen d’arriver à une gestion des entreprises dans l’intérêt des salariés. Les travailleurs ne doivent pas payer la crise !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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