SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Quand la ministre de l'Education se moque du monde

SOURCE : RTL

 

Quelques heures après sa nomination à la tête du ministère de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra s'est attirée les foudres des enseignants et d'une partie de la classe politique. Interrogée sur la scolarité de ses enfants, elle a répondu qu'ils sont inscrits dans le privé en justifiant : "Mon mari et moi avons vu les paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui ont cherché une solution différente". Elle a ensuite promis aux enseignants du public qu'elle sera toujours à leurs côtés.

 

Invitée du Grand jury RTL - Le Figaro - Paris Première, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui vient du milieu de l'enseignement, dénonce des propos "catastrophiques". "Ces déclarations sont d'une grande violence en direction des enseignants, qui se sentent stigmatisés, comme s'ils étaient absents tout le temps", assure-t-elle.

Sophie Binet rappelle que les enseignants "sont beaucoup moins absents que la moyenne des salariés du privé". Elle soutient néanmoins qu'il y a bien un problème dans l'Éducation nationale, "le fait qu'on ne recrute plus assez d'enseignants, que les carrières ne sont plus assez attractives, car c'est mal payé..."

"Ces propos ont été vécus comme très stigmatisants pour les enseignants, affirme-t-elle, mais le problème, c'est que ces absences ne sont pas remplacées, car il n'y a pas assez d'enseignants, et ça, c'est la responsabilité du gouvernement auquel appartient Amélie Oudéa-Castéra depuis de longues années... 

C'est quand même se moquer du monde de reprocher ça à l'éducation nationale alors que c'est leur politique qui organise l'austérité".

La secrétaire générale de la CGT poursuit en affirmant "qu'au-delà de ces propos catastrophiques, il y a un problème de fond". "Avec ces propos désinvoltes, la ministre balaye le combat qu'elle devrait porter comme ministre en banalisant le fait de mettre ses enfants dans le privé". Selon elle, "tout ministre de l'Éducation nationale devrait scolariser ses enfants dans le public".

Publié par FSC

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Perdre sa vie à la gagner

 

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Inflation

+10% pour les prix de l’électricité : Macron prêt à racketter les travailleurs pour combler ses déficits !

Le prix de l'électricité pourrait augmenter de 10% en février 2024 alors même que le tarif réglementé diminue. Une offensive pilotée par le gouvernement, qui assume de faire les poches des travailleurs pour « combler » ses déficits.

Lorélia Fréjo

Inflation

Crédit photo : Asurnipal Creative Commons

Ce mercredi 10 janvier, la commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une hausse potentielle de 10% des prix de l’énergie sur l’année à venir. Cette nouvelle hausse n’est pas liée à l’augmentation des coûts de l’électricité, mais à « une décision gouvernementale » a expliqué Emmanuel Wargon, présidente de la CRE dans un entretien pour France Info. Selon elle, « les prix sur les marchés ont beaucoup baissé en 2023 », notamment du fait de la remise en route des réacteurs nucléaires.

En effet, comme l’explique le journal Les Échos : « les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont chuté de plus de 30 % ces six derniers mois ». Fin décembre, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave expliquait sur France Info : « Le prix de l’électricité baisse dans notre pays, ce qui nous permet de remettre progressivement des taxes ».

Cette nouvelle augmentation des prix de l’énergie est donc liée à la remise en place de la TVA et de la Taxe Intérieure de Consommation Finale sur l’Electricité (TIFCE), qui comme le note le HuffingtonPost « avait été réduite à 1 euro par mégawattheure (MWh) pendant la crise contre 32 euros auparavant ». Cette dernière devrait voir une hausse de 70% et passer à 22,45 euros par MWh selon Emmanuelle Wargon. Mais alors que les prix de l’énergie baissent, l’exécutif veut désormais réactiver cette taxe pour combler les déficits publiques, étant donné qu’elle constituerait un manque à gagner de 9 milliards d’euros selon Les Echos. « Nous devons mieux maîtriser nos finances publiques », expliquait le ministre Cazenave.

Cette remise en place des taxes a été décidée par Bruno Le Maire dans la Loi du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, pour atteindre son objectif de 12 milliards d’économies en 2025 et doit être confirmée prochainement. « Le gouvernement doit rendre sa décision à la fin du mois de janvier, la balle est dans son camp » explique un expert dans l’Energie.

L’augmentation de 10% de la facture d’électricité en février s’inscrirait dans la continuité d’autres hausse des prix de l’électricité, de 15% l’année dernière et 10% cet été. Cela pourrait donc signifier une hausse de 39% en un an, soit en moyenne 130 euros par foyer selon BFM. La décision du gouvernement de remettre en place la taxe sur l’énergie s’associe à la fin du bouclier tarifaire, prévue pour fin 2024.

Une nouvelle attaque qui touche l’ensemble des travailleurs, un nouveau coup dur pour les plus précaires

Cette nouvelle attaque dirigée par le gouvernement s’inscrit dans un contexte où la hausse du coût de la vie frappe toujours plus durement les travailleurs, notamment les plus précaires. Selon une enquête de la Fondation Abbé Pierre 12 millions de personnes auraient des difficultés à se chauffer en France, soit un habitant sur cinq. Ces difficultés à se chauffer touchent même la majorité de la population, puisque 80% explique réduire sa consommation dans la même enquête. Une autre enquête de l’Insee relayée par Libération montre, de son côté, que « plus d’1 personne sur 10 ne peut couvrir ses dépenses essentielles de la vie courante (nourriture, chauffage, factures) » et « plus de 10% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement ».

Dans un contexte économique marqué par le maintien d’une inflation forte, notamment sur les prix de l’alimentation, avec des prévisions de l’Insee qui atteignent les 18%, cette nouvelle hausse va donc continuer d’obliger les travailleurs à se serrer la ceinture. Effectivement, ces difficultés vont évidement d’abord concerner les populations déjà les plus précaires, comme les jeunes qui sont 86% à avoir baissé leurs dépenses d’électricité selon l’enquête sur la précarité étudiante de notre collectif Le Poing Levé.

Malgré cette situation, les grandes entreprises n’ont pas prévu d’arrêter d’augmenter les prix dans tous les domaines, comme l’explique le patron de Système U qui a déclaré que « 90% des entreprises demandent une hausse des prix ». De leur côté, les mastodontes de l’énergie comme Total continuent d’enregistrer des bénéfices records : 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre de 2023.

Alors que l’inflation ne cesse de rogner nos conditions de vie et que le grand patronat tout comme le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, il est urgent de se mobiliser pour refuser de payer le coût de la crise économique. Pendant que les patrons se gavent, comme en témoignent les derniers chiffres records du CAC40, il nous faut opposer un programme en toute indépendance de classe qui prend l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire dans les poches du patronat. Pour cela, nous devons exiger l’expropriation des grands groupes de l’énergie sous contrôle des travailleurs qui est la seule façon de contrôler les prix, et défendre la seule mesure qui permette de maintenir nos salaires face à la hausse des prix à savoir l’indexation des salaires sur l’inflation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

SNCF

« C’est le moment de taper tous ensemble » : vers un durcissement du mouvement à la maintenance TGV ?

Mardi, les cinq principaux technicentres TGV étaient à l'arrêt à la suite d'un débrayage important des cheminots. Deux délégués SUD rail des technicentres du Landy et de Châtillon ont accepté de répondre à nos questions et envisagent un durcissement du mouvement dans les prochaines semaines.

Louisa Eshgham

SNCF

Crédit photo : Débrayage de nuit. Technicentre Chatillon, mardi 9 janvier

« Malgré les milliards de bénéfices, nos salaires ne suivent pas »

Mardi matin, dans cinq technicentres TGV- les sites de maintenance des rames de train- les équipes de jour ont massivement débrayé, quelques heures avant d’être relayées par les équipes de nuit. A l’origine de la colère, la question des salaires qui ne permettent pas de faire face à l’inflation explique Karim, cheminot au technicentre du Landy et délégué SUD Rail.

« Ce qui nous a mis hors de nous, c’est les NAO. Ils ne nous ont accordé que 1,8% d’augmentation, c’est du foutage de gueule quand on sait qu’ils ont fait 2,4 milliards de bénéfices. Une partie importante de notre salaire, ce sont les primes, et certaines indemnités propres à notre secteur n’ont pas été revalorisées depuis 2019 ! Il y a aussi l’intéressement, cette année on a touché moins d’intéressement que l’an passé, alors qu’ils ont fait 3 fois plus de bénéfices. Ce n’est pas normal. Donc ce que nous demandons, c’est une revalorisation de nos indemnités de nuits et de week-end, mais également de la prime opérationnelle et de la prime de travail, et surtout une hausse des salaires à hauteur de 400€ »

Et de poursuivre : « Il y aussi la question des JO. La boite a décidé dans un premier temps d’exclure les agents de maintenance de toutes les primes qui étaient prévues. Maintenant, ils voudraient les accorder uniquement aux agents de production, c’est à dire à une minorité de travailleurs de notre secteur. Dans tous les cas, les montants qu’ils proposent sont trop faibles et ne concerneraient que les jours effectifs de jeu cet été. Nous revendiquons que tout le monde la touche à hauteur de 80 euros par jour d’épreuve et en amont des JO, puisqu’on est déjà dans la préparation des jeux avec une hausse de la charge de travail »

Un constat partagé par Rachid, élu SUD rail de Châtillon de 48 ans, 24 ans de service à la SNCF à la maintenance et à l’aménagement intérieur des rames TGV, qui insiste de son côté sur les conditions de travail difficiles de la maintenance : « Les conditions de travail sont dégradées depuis quelques années. On est continuellement en sous-effectif. Des tâches qu’on devrait faire à cinq ou six, on les fait à trois. Même au niveau sécu, on a peur de faire des loupés. Cette situation crée un cercle vicieux : la charge de travail, les horaires décalées, le stress engendré par le sous-effectif combinés à une paye qui ne valorise pas le travail entraînent des démissions en chaînes, qui rendent la situation encore plus tendue pour les collègues restants ».

Une coordination des technicentres TGV inédite

Dès le 13 décembre, suite à une demande de concertation immédiate (DCI), les militants des sections Sud Rail concernées avaient interpellé la direction pour des augmentations de salaire. « La direction s’est montrée impassible, elle a balayé nos revendications en bloc, en prétendant que les NAO auraient été largement suffisantes. Donc on s’est dit que c’était le moment de partir en grève, mais qu’il fallait qu’on se coordonne, à échelle de tous les technicentres. Et ça a marché puisque mardi tous les technicentres (Landy, TSEE, TLG Lyon, Châtillon et Ourq) ont débrayé et que de manière générale ça a été très suivi. C’est la première fois qu’on se coordonne à échelle de tous les technicentres de France. Sur mon établissement au Landy par exemple, 90% des agents ont débrayé » se réjouit Karim.

Même son de cloche du côté de Châtillon : « On est tellement puissants que les chefs ne nous décomptent plus les heures en AG, ils savent que ça peut mettre le feu aux poudres ils ne cherchent même plus à nous mettre la pression » raconte Rachid.

« On est déterminés à aller jusqu’au bout »

Forts de ce premier débrayage, les agents sont déterminés à aller au bout et à durcir le mouvement si la direction n’accède pas à leurs revendications. « On va être reçus vendredi. Nous on est inflexibles, si la direction ne cède pas ce sera l’enfer pour eux les prochaines semaines. Les collègues sont très déterminés, l’unité qu’on a réussi à créer nous donne beaucoup de force et de confiance. Donc à l’issue de cette réunion on se réunira pour décider des suites de la mobilisation. » prévient Karim.

Alors que les prix continuent de grimper, la préoccupation des salaires est largement partagée à la SNCF, mais aussi par l’ensemble du monde du travail en général. « On subit tous la baisse de notre niveau de vie et on a tous besoin d’augmentations de salaires. Le gouvernement préfère passer ses lois racistes comme la loi immigration, mais ce n’est pas ça qui répondra à nos problèmes » s’insurge Karim. A quelques mois des jeux olympiques, le rôle essentiel des travailleurs des transports et leur importante force de frappe peut être l’occasion d’un mouvement plus large, qui dépasse le secteur de la maintenance. « C’est clair que c’est le moment de taper tous ensemble, on appelle tous les cheminots des autres secteurs à nous rejoindre pour amplifier le mouvement et pouvoir arracher ensemble des vraies augmentations. » poursuit le syndicaliste.

Un appel à l’élargissement que partage Rachid. Il conclue : « même des collègues le disent. Imaginez si les technicentres transiliens rentrent dans la bataille, ce serait énorme. Mon rêve c’est d’avoir un collectif avec tout le monde, les mécanos, etc, pour se battre tous ensemble ». A bon entendeur.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

La France en grèves !

SOURCE : 

 

 FRANCE EN GRÈVE 

Grèves à l’abbaye du Mont Saint-Michel, à la SNCF, au Centre Pompidou, dans les télécoms à Solutions 30, dans la métallurgie à Toyotomi

La grève des salariés de l’abbaye du Mont Saint-Michel se renouvelle

En grève depuis le 26 décembre, les salariés de l’abbaye du Mont Saint-Michel – le monument le plus visité en France en dehors de Paris – poursuivent leur mobilisation et exigent une revalorisation salariale, l’embauche de nouveaux personnels, des meilleures conditions de travail, une reconnaissance des compétences.

Face à la volonté manifeste de la direction du site de « pourrir » le mouvement et d’épuiser les grévistes, les salariés avec la CGT et l’intersyndicale ont modifié leur stratégie.

« Manifestement, la direction fait durer les choses pour épuiser le mouvement. C’est pour cette raison que les agents ont décidé de passer en mode marathon pour gagner leurs revendications à l’endurance. Désormais, outre les assemblées générales quotidiennes, les agents ont décidé de faire grève tous les samedis », explicite ainsi l’intersyndicale qui rappelle le levier de pression dont les salariés disposent alors que le gouvernement souhaite faire passer la flamme olympique par le Mont Saint Michel.

 

Les travailleurs du Centre Pompidou en grève

La grève continue au Centre Pompidou, à Paris. Cet établissement, aussi appelé Beaubourg, abrite l’un des plus importants musées d’art moderne et contemporain au monde ainsi qu’une bibliothèque très fréquentée par les étudiants. L’intersyndicale a reconduit le préavis de grève jusqu’au 15 février.

Les travailleurs du  Centre Pompidou, en grève depuis le 16 octobre, exigent des garanties sur le maintien du plafond d’emplois et la non-externalisation de leurs missions pendant la fermeture du lieu jusqu’en 2030 pour d’importants travaux de désamiantage et de restauration. La grève a contraint, l’année dernière, le lieu à fermer ses portes pendant plus de 20 jours.

La SNCF secouée par une série de grèves

Cette semaine a été marquée par des grèves importantes dans le secteur du ferroviaire tant dans certaines professions que dans plusieurs régions.

Ainsi, la grève dans les TER a profondément perturbé, avec 100% des conducteurs en grève, le trafic ferroviaire en région PACA ces lundi 8 et mardi 9 janvier. Autres chiffres : 40 % des TER Nouvelle-Aquitaine supprimés le lundi 8 janvier au départ de Bordeaux ; dans les Alpes-Maritimes, 90 à 95% des conducteurs de trains régionaux poursuivent la grève ce mercredi 10 janvier, selon la CGT.

Avec la CGT Cheminots, les conducteurs exigent des hausses de salaires et dénoncent leurs conditions de travail ainsi que la privatisation du rail.

Par ailleurs, les cinq principaux technicentres TGV (Le Landy, Châtillon et le technicentre Sud Est Européen à Conflans et Villeneuve St Georges, en Île-de-France, ainsi qu’à Lyon et au Technicentre Est Européen) étaient à l’arrêt le mardi 9 janvier suite à la grève massive des cheminots en charge de l’entretien des rames. Etranglés par la vie chère, les travailleurs exigent une revalorisation immédiate des salaires.

Grève et manifestation à Perpignan des salariés de Solutions 30, sous-traitant d’Orange.

Les travailleurs de la société Solutions 30 étaient en grève et manifestation mercredi 10 janvier à Perpignan devant le siège de la société, sous-traitante d’Orange. Venus de plusieurs départements d’Occitanie, les salariés de Solutions 30 sont indignés par les méthodes sournoises et brutales de l’entreprise qui a modifié la convention collective sans négociations préalables.

Depuis décembre, 75% des effectifs de Solutions 30 Sud-Ouest ont en effet basculé de la convention collective de la construction à celle des télécoms. Cette convention collective est bien moins favorable aux salariés qui sont, par ailleurs, désormais privés de représentants du personnel.

« Ce qui nous indigne, c’est qu’une société basée au Luxembourg avec plus d’un milliard de chiffres d’affaires s’amuse à balancer les salariés d’une entreprise à une autre en son sein », explique  Alexandre Pignon, secrétaire général CGT FAPT 66 et cité par France 3. « [L’entreprise] ne crée pas de nouvelles entités pour le bien des salariés. Et là, ils essaient d’imposer par la force une baisse de rémunération. Mutuelle au rabais, salaires, primes, qualifications… Sans parler des conditions de travail qui sont assez déplorables. »

 

Grève à Onnaing des travailleurs de Toyotomi, sous-traitant de Toyota, géant japonais de l’automobile

Indignés par la proposition minimale de la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), les salariés de l’usine d’Onnaing, près de Valenciennes dans le Nord, du groupe Toyotomi (sous-traitant du constructeur automobile Toyota) sont en grève depuis le vendredi 5 janvier.

Le groupe Toyotomi fournit principalement des pièces de carrosseries de rechange pour tous les véhicules de la marque japonaise Toyota qui dispose également à Onnaing de la plus grande usine automobile de France.

Les salariés exigent une augmentation salariale générale de 2,2 %, (contre 1,2 % actuellement) et une augmentation individuelle plus conséquente.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 11 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Bisphénol A : Bonduelle, Andros, Unilever… des géants de l’agroalimentaire sanctionnés pour entente

 L'entreprise Bonduelle a été sanctionnée par l'Autorité de la concurrence. Igor Golovniov/Getty Images

L'entreprise Bonduelle a été sanctionnée par l'Autorité de la concurrence. Igor Golovniov/Getty Images

Quinze acteurs de l'agroalimentaire ont été sanctionnés à hauteur de 19,5 millions d'euros par l'Autorité de la concurrence pour s'être entendus entre 2010 et 2015 sur le fait de ne pas communiquer «sur la présence ou pas de bisphénol A» dans leurs conserves et canettes.

Par Capital avec AFP
Publié le 11/01/2024 à 10h52
 

L'Autorité de la concurrence annonce, jeudi 11 janvier, avoir sanctionné, à hauteur de 19,5 millions d'euros 15, acteurs de l'agroalimentaire, dont Bonduelle, Andros et Unilever, pour s'être entendus entre 2010 et 2015 sur le fait de ne pas communiquer «sur la présence ou pas de bisphénol A» dans leurs conserves et canettes. Interdit en France depuis 2015 dans les contenants alimentaires, le bisphénol A est considéré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) comme un perturbateur endocrinien et est soupçonné d'être lié à de multiples troubles et maladie (cancer du sein, infertilité, etc.).

L'autorité indique dans son communiqué avoir sanctionné «trois organismes professionnels de conserveurs, la FIAC, l’ADEPALE et l’ANIA, ainsi que le syndicat des fabricants de boîtes, le SNFBM, pour avoir mis en œuvre une stratégie collective visant à empêcher les industriels du secteur de se faire concurrence sur la question de la présence ou non de bisphénol A dans les contenants alimentaires (conserves, canettes, etc.)». Selon l'autorité, les acteurs mis en cause voulaient, selon leurs propres termes, «éviter de susciter une défiance des consommateurs» et se sont entendus «pour ne pas utiliser l’absence de Bisphénol A comme un argument commercial qui aurait pu (...) déstabiliser entièrement la chaîne de valeur».

Empêcher la communication sur l'absence de bisphénol A

L'objectif de cette entente était d'«empêcher les industriels de communiquer sur l’absence de BPA dans leurs contenants alimentaires» et d'«inciter les industriels à refuser de livrer des boîtes sans Bisphénol A avant son interdiction en France, puis d’arrêter de commercialiser des conserves avec Bisphénol A après cette date», poursuit le communiqué. «Onze entreprises, poursuivies en qualité de membres de ces organismes, sont également sanctionnées, le montant cumulé des sanctions atteignant près de 20 millions d’euros», est-il précisé.

Il s’agit des «conserveurs» Andros, Bonduelle, Charles et Alice, Cofigeo, Conserves France, D’Aucy, General Mills, et Unilever, ainsi que des «fournisseurs de boîtes» Ardagh, Crown et Massilly. «Les quatre organismes professionnels concernés ainsi que les onze entreprises membres sont sanctionnés pour un montant total de 19 553 400 euros», résume l'Autorité de la concurrence. «Ces pratiques, ensemble, constituent une infraction unique complexe et continue (IUCC) mise en œuvre du 6 octobre 2010 au 21 juillet 2015, soit sur plus de quatre ans», est-il précisé.

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 11 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Bataille des retraites

Bordeaux. Deux militants de la CGT Energie menacés de 18 mois de prison relaxés !

Alors que le parquet avait requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et une amende de 5000 euros pour les deux syndicalistes à l’issue du mouvement des retraites, le tribunal correctionnel décide la relaxe. Une victoire contre la répression syndicale et pour le droit de grève.

Théo Agapé

 

Bataille des retraites

Crédits photo : Révolution Permanente

Alex et Christophe peuvent être soulagés après l’annonce de leur relaxe par le tribunal correctionnel de Bordeaux ce mardi 9 janvier. « Après huit mois d’attente longue et périlleuse, le tribunal à décidé de nous relaxer […] en rappelant le droit constitutionnel qu’est le droit de grève » expliquait ce dernier dans les colonnes de Libération. En effet, après que le parquet ait requis une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 5000€, les charges contre les deux syndicalistes ont été abandonnées.

Le 21 novembre 2023, les deux militants étaient convoqués et poursuivis en justice pour « mise en danger de la vie d’autrui et dégradation aggravée du bien d’autrui » suite aux opérations populaires et à succès « robin des bois » pour protester contre la réforme des retraites. En cause, une coupure de courant le 23 mars, après l’utilisation de l’article 49.3, qui a touché l’hôpital Saint-André, au centre ville de Bordeaux, et dont les générateurs de secours étaient hors d’usage.

S’en est suivi une démonstration de force et de solidarité avec un appel de la CGT Énergie 33, la FNME-CGT et l’UD CGT 33 à la grève et au rassemblement devant le tribunal de Bordeaux réunissant plus de 800 travailleurs le jour de l’audience. Quelques jours plus tard, bis repetita, 200 personnes se sont réunies devant le siège d’Enedis pour soutenir trois énergéticiens, dont Alex et Christophe, convoqués par la direction du groupe pour fait de grève. Nul doute que la pression de la rue et l’important élan de solidarité aura fait basculer la décision du tribunal correctionnel rendue ce mardi.

Alors qu’en fin d’année 2023, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet dénonçait un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre » dans un courrier à Elisabeth Borne, la relaxe des deux militants syndicaux est une victoire significative pour l’ensemble de notre camp social.

Si aujourd’hui les énergéticiens sont durement attaqués par le gouvernement, à l’image de Christophe et Alex, c’est parce qu’ils ont été l’un des secteurs à l’avant-garde du mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Dans ces attaques, apparaît ainsi une tentative de décourager les militants les plus combatifs de se mobiliser à l’avenir.

Dans un contexte où tout mouvement de contestation est criminalisé et réprimé, à l’image du soutien au peuple palestinien, de la répression dans les quartiers populaires cet été, ou encore l’historique mouvement des retraites, il s’agit ici plus que d’une victoire. C’est une démonstration de solidarité de classe qui doit servir de boussole pour construire un mouvement d’ensemble : pour lutter contre la répression syndicale et la défendre le droit de grève, mais aussi pour organiser la riposte et l’unité face à la politique répressive du gouvernement, qui poursuit ses attaques contre notre camp social, comme en témoigne le vote récent de la loi immigration.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 11 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Jeux Olympiques

Hausse des prix, gentrification, répression : comment les JO 2024 s’attaquent aux classes populaires

A 200 jours de l’ouverture des JO, l’évènement se confirme comme une véritable épreuve de survie pour les plus pauvres.

Léo Stella

 

Jeux Olympiques

Crédits image : Rawpixel

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement, la Préfecture de Paris, et la présidente d’Île-de-France Valérie Pécresse multiplient les annonces quant aux JO 2024, dans lesquels ils prévoient d’inclure un lot d’attaques d’ampleur contre les plus précaires, les immigrés et les quartiers populaires. Les Jeux Olympiques de Londres de 2012 et de Rio de 2016 avaient connu des trajectoires similaires à ce qui se dessine pour Paris en 2024 : des Jeux pour le plaisir des riches, sur le dos des pauvres.

Hausse du prix des transports, spéculation immobilière, expulsions de migrants : vous avez dit « fête populaire » ?

Des «  jeux populaires  » et « accessibles à tous » : c’est ainsi que le gouvernement, de Valérie Pécresse en passant par Anne Hidalgo, ont tenté de dépeindre les JO 2024. Une illusion qui s’évapore rapidement rien qu’au vu du prix des billets à plusieurs centaines d’euros. Mais au-delà du prix d’accès aux jeux même, cette logique anti-pauvre sera ressentie dans toute la ville, en premier lieu par
l’augmentation drastique des tarifs des transports parisiens. Hors Navigo, entre le 20 juillet et le 8 septembre 2024, les tickets de métro doubleront pour passer à 4€ (contre 2,15€ aujourd’hui), le ticket de RER passera à 6€ et les passes journées et semaine coûteront respectivement 16 et 70€. Une logique comptable qui se fera sur le dos des millions de touristes, mais aussi des travailleurs franciliens.

Les hôtels et les propriétaires d’appartements sur Airbnb anticipent aussi des gros records de bénéfices grâce aux JO. Selon une étude menée par le Parisien, le prix des hôtels devra quadrupler d’ici août 2023. Mediapart prédit que, grâce à la spéculation immobilière sur les plateformes comme Airbnb, «  chaque hôte francilien qui ouvrira ses portes sur une plateforme de ce type pourrait empocher près de… 2 000 euros à l’occasion des Jeux. Soit 220 euros par nuit et par locataire.  »

Dans un même temps, le gouvernement main dans la main avec la mairie de Paris mène une attaque contre l’accès au logement pour les plus précaires. De nombreux étudiants se verront expulsés de leurs logements CROUS réquisitionnés contre un chèque de 100 euros. Alors que 18 600 logements sont vacants rien qu’à Paris, l’État profite des JO pour tenter de débarrasser la région parisienne de milliers de sans-abris, prétextant de la baisse du nombre de places pour les héberger. Depuis le printemps dernier, le gouvernement a expulsé plusieurs milliers de migrants et de SDF de leurs hôtels d’hébergement d’urgence ou squats sans propositions de relogements ou bien en les envoyant en région dans des « sas temporaire » aux conditions indignes.

Une véritable chasse anti-pauvres et anti-migrants au nom d’un accueil touristique pour redorer l’image de la France auprès des ultra-riches.

Des JO qui ouvrent la porte à la gentrification à marche forcée de la Seine-Saint-Denis

Du côté du patronat, ce sont les grands groupes de la construction ont tiré le gros lot et encaissent des profits monstres avec les travaux nécessaires aux nouvelles infrastructures. Vinci a obtenu le plus gros contrat avec la totalité de village des athlètes à Pleyel. C’est d’ailleurs sur des chantiers gérés par des groupes comme Bouygues et Vinci que les travailleurs sans-papiers jouent leur vie pour des salaires de misère.

Alors que les constructions pour les JO s’étendent sur des dizaines d’hectares, ces aménagements accélèrent la gentrification de Seine-Saint-Denis. Derrière la destruction d’immeubles et de logements sociaux pour la construction du futur Village Olympique, ce sont des centaines de familles qui doivent se résoudre à se reloger toujours plus loin du centre parisien alors que les nouveaux logements et commerces afficheront des prix prohibitifs pour les ménages populaires. Ceux qui ne seront pas directement expulsés seront donc quand même poussés à déménager par la hausse des prix. Comme l’explique Marie-Hélène Bacqué, urbaniste et professeure à l’université Paris Nanterre, « les JO sont utilisés dans une stratégie de gentrification au nom de la mixité sociale […]. Mais on assiste à une re-hiérarchisation des territoires : l’embourgeoisement de certains quartiers et la paupérisation dans d’autres. »

La gentrification est une des conséquences courantes des JO, pratiquée par les États profitant des JO pour « nettoyer » les grandes villes comme Athènes en 2004 ou Londres en 2012. Le quartier populaire de Stratford, à Londres, est particulièrement emblématique : ce quartier de l’Est de Londres fut longtemps une épine dans le pied de plusieurs maires qui ont tenté à divers reprises de pousser ses habitants vers la banlieue. Avec les JO, le quartier fut désigné pour accueillir le stade Olympique ainsi que de logements modernes, des espaces verts, et diverses infrastructures sportives, le tout accompagné par l’amélioration des réseaux de transports en commun. Cette rénovation urbaine s’est faite au prix de nombreuses démolitions et de relogements hors Londres. Aujourd’hui, comme l’explique un article de la Tribune, la gentrification causée par les JO a été brutale : à côté du stade, le prix de l’immobilier a augmenté de 64 % en quatre ans—en parallèle d’une explosion de la population de sans-abris de 151 % dans la zone de Stratford dans son ensemble. La population de Stratford a donc considérablement changé avec le délogement des familles précaires—souvent immigrées—vers la banlieue, parfois à une heure de Londres. Aujourd’hui, seulement 11 % de foyers « modestes » peuvent accéder aux prix de location d’appartements à Stanford.

« Nettoyer la délinquance » : Darmanin prépare une répression olympique

En plus de virer les pauvres, le gouvernement compte aussi utiliser les JO pour poursuivre son assise sécuritaire dans les quartiers populaires. Derrière l’argument de la « sécurisation » des JO, se joue un véritable renforcement de l’appareil policier que Darmanin a d’ores et déjà commencé à mettre en œuvre avec le plan « zéro délinquance » qui prévoit plus de 5000 opérations « anti-délinquances » et le renforcement de la présence policière dans les transports de Paris et sa banlieue. A cela, s’ajoute la loi JO 2024 qui permet la mise en place d’une vidéosurveillance algorithmique massive, fabriquée par des géants de l’armement comme Thalès, notamment dans le 93.

Une même opération sécuritaire, dans une toute autre mesure, avait été lancé par le gouvernement brésilien avant les JO de 2016, menant à une offensive violente contre les favelas sous couvert de lutte contre « la délinquance » comprenant des opérations militaires dans les favelas de Rio. La période des JO a donc conduit à une accélération des meurtres policiers dans les favelas. La destruction à coup de bulldozers de la favela Vila Autodromo à quelques mètres du Parc olympique, aidée par des forces spéciales lourdement armées, a été un moment fort de cette répression. 600 familles ont été expulsées.

Aujourd’hui Darmanin s’inspire de cette méthode olympique qui consiste à prétexter la sécurisation de l’événement pour faire entrer des dispositifs d’exception dans le droit commun. Il évoque les mesures sécuritaires adoptées comme un «  héritage des Jeux Olympiques  ».

Sécurisation de l’espace public, expulsions des plus précaires, gentrification…. Les JO 2024 ne seront pas des « JO populaires » mais une offensive contre les pauvres. Pour Macron, les JO doivent être l’apothéose d’un mandat mité par la crise politique. Un va-tout festif sous le signe de « l’unité nationale » alors que Macron et ses amis capitalistes ne craignent rien de plus qu’un sursaut de la lutte des classes qui leur a tant fait peur lors de la bataille des retraites. C’est pourquoi dans les transports parisiens, à la SNCF et à la RATP, sur fond d’ouverture à la concurrence, les directions manient la carotte et le bâton par peur d’un mouvement de grève. La période des Jeux Olympiques va pourtant être un enfer pour les usagers de la région parisienne et pour les travailleurs des transports. Soucieuse de calmer toute contestation potentielle, la classe dominante demande des gages aux directions syndicales qui lui en donnent : Sophie Binet déclarait ainsi ne pas vouloir « gâcher la fête ». Pourtant, face à la dégradation continue des transports publics, la gentrification et à toutes les mesures anti-sociales, les Jeux Olympiques semblent une occasion privilégiée pour faire sa fête à Macron.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 10 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

UNE BONNE ANNÉE 2024 PASSE PAR LA LUTTE !

UNE BONNE ANNÉE 2024 PASSE PAR LA LUTTE !
Télécharger TRACT UNE BONNE ANNÉE 2024 PASSE PAR LA LUTTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 9 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Remaniement

Remaniement

Et là, il n'y a pas de remaniement

Remaniement

Publié par Luttesinvisibles

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 9 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

J’accuse… le Président de la République ! Lettre ouverte citoyenne à un président à la dérive

J’accuse… le Président de la République ! Lettre ouverte citoyenne à un président à la dérive

Publié par  Info'Com-CGT

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Publié le 9 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Bon débarras !

Remaniement : Elisabeth Borne, championne du 49-3 et de l’offensive antisociale quitte le gouvernement

Après deux années au service de Macron, Elisabeth Borne quitte Matignon. Entre réforme des retraites et loi immigration, la cheffe du gouvernement aura mené à coups de 49.3 une offensive brutale contre le monde du travail.

Nathan Deas

 

Bon débarras !

Ce lundi, Elisabeth Borne a annoncé sa démission. Quelques semaines après le vote d’une loi Immigration intégrant plusieurs revendications historiques de l’extrême droite et à l’occasion de laquelle le RN avait salué une « victoire idéologique », la désormais ex Première Ministre laisse derrière elle un bilan marqué du sceau de violentes offensives contre le monde du travail et du durcissement autoritaire d’un régime en crise.

De l’offensive contre les retraites aux attaques contre les chômeurs, en passant par la répression des habitants de quartiers populaires après les émeutes de juin dernier et celle des soutiens de la Palestine, la désormais ex Première ministre n’a pas eu le temps ni l’espace (faute de majorité parlementaire) de mener à bien l’ensemble des projets anti-sociaux du gouvernement. Suffisamment cependant, pour poursuivre sur la voie xénophobe et ultra libérale initiée par ses prédécesseurs à Matignon.

Polytechnicienne, préfète de la région Poitou-Charentes de 2013 à 2014, présidente de la RATP de 2015 à 2017, ministre des Transports de 2017 à 2019 puis du travail de 2020 à 2022, mais aussi cumularde et collectionneuse de mandats, en clair une parfaite technocrate, Elisabeth Borne avait le profil. Encore fallait-il le confirmer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’autoproclamée première ministre « de devoir » n’aura pas « déçu », se révélant être une fidèle soldate de l’agenda néolibéral de Macron et du patronat.

« Madame 49-3 » pourra se targuer sur ce terrain d’un presque record. Entre le passage en force sur les retraites et les votes des différents budgets, l’article en question aura été mobilisé pas moins de vingt-deux fois pendant le « mandat » d’Elisabeth Borne. A quelques encablures seulement des vingt-huit fois du gouvernement Rocard entre 1988 et 1991. Largement de quoi se placer tout en haut dans l’histoire (très antidémocratique) de la Vème République.

Une feuille de route qui n’aura pas suffi cependant à lui conserver les gages du président de la République, crise politique oblige. Ainsi, son départ et son remplacement correspondent à une tentative superficielle de mettre en scène une « sortie de crise » à quelques mois des européennes et témoignent des fragilités du chef de l’Etat.

Une situation dont héritera sa successeuse, ou plus vraisemblablement son successeur, dans un climat d’instabilité croissante. Guerre en Ukraine, massacre en cours à Gaza, croissance en berne, inflation toujours galopante, crise de légitimité pour Emmanuel Macron et son gouvernement : les futures turbulences pourraient aussi s’exprimer sur un terrain social.

Ces deux dernières années, en effet, nos luttes n’ont pas manqué de colère et de détermination, à l’image du mouvement historique contre les retraites, mais de stratégies à même de déployer l’énergie de l’ensemble des secteurs de notre classe dans un combat commun, et de dépasser les stratégies de la défaite des bureaucraties syndicales. Une perspective qu’il s’agira plus que jamais de concrétiser afin que le futur locataire de Matignon prenne à son tour la porte et de faire en sorte qu’il embarque dans sa chute le président de la République et ce régime pourrissant.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 60 70 80 90 100 200 300 400 500 600 700 > >>

Visiteurs

538661

 

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Recherche

Newsletter

Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.

Pages

  • Accueil
  • Album - Des marques d'UNILEVER
  • Links
  • Solidarité aux salariés de FRALIB, contre l'exploiteur UNILEVER
  • Contact

Catégories

  • #Notes d'information Cgt Unilever 6203
  • #FRALIB 108
  • #INFO importante usine 66
  • #Unilever Monde 33
  • #Appel Cgt et Communiqué usine 32
  • #NAO 2011 26
  • #AVENIR RETRAITES 15
  • #Intéressement- Participation-PEE 15
  • #Unilever France 13
  • #Réunions de CE et DP 10
  • #Unilever Europe 9
  • #Comité de groupe France 7
  • #NAO 2012 7
  • #Infos divers sociétés et fournisseurs 6
  • #NAO 2015 3
  • #Réunions de CCE 3
  • #SCOP TI ET 1336 3
  • #Droit d'alerte 2
  • #SCOPTI 1336 2
  • #fralib 2
  • #Fralib 1
  • #Projet R&D 1
  • #Téléchargement ACCORDS 1
  • #salaires 1

Archives

  • 2025
    • Juin6
    • Mai16
    • Avril15
    • Mars23
    • Février29
    • Janvier27
  • 2024
    • Décembre21
    • Novembre37
    • Octobre41
    • Septembre32
    • Août34
    • Juillet35
    • Juin20
    • Mai43
    • Avril46
    • Mars47
    • Février62
    • Janvier58
  • 2023
    • Décembre50
    • Novembre53
    • Octobre52
    • Septembre44
    • Août59
    • Juillet61
    • Juin65
    • Mai71
    • Avril71
    • Mars77
    • Février50
    • Janvier70
  • 2022
    • Décembre54
    • Novembre43
    • Octobre62
    • Septembre51
    • Août45
    • Juillet48
    • Juin45
    • Mai40
    • Avril29
    • Mars45
    • Février38
    • Janvier71
  • 2021
    • Décembre44
    • Novembre60
    • Octobre62
    • Septembre68
    • Août68
    • Juillet102
    • Juin69
    • Mai92
    • Avril105
    • Mars143
    • Février129
    • Janvier148
  • 2020
    • Décembre124
    • Novembre134
    • Octobre99
    • Septembre112
    • Août100
    • Juillet129
    • Juin121
    • Mai130
    • Avril120
    • Mars142
    • Février132
    • Janvier139
  • 2019
    • Décembre131
    • Novembre73
    • Octobre117
    • Septembre82
    • Août97
    • Juillet106
    • Juin68
    • Mai81
    • Avril96
    • Mars119
    • Février123
    • Janvier168
  • 2018
    • Décembre163
    • Novembre136
    • Octobre129
    • Septembre126
    • Août85
    • Juillet100
    • Juin84
    • Mai101
    • Avril90
    • Mars103
    • Février107
    • Janvier99
  • 2017
    • Décembre116
    • Novembre96
    • Octobre88
    • Septembre78
    • Août61
    • Juillet89
    • Juin87
    • Mai84
    • Avril53
    • Mars78
    • Février57
    • Janvier69
  • 2016
    • Décembre70
    • Novembre65
    • Octobre49
    • Septembre63
    • Août41
    • Juillet46
    • Juin58
    • Mai53
    • Avril39
    • Mars47
    • Février36
    • Janvier34
  • 2015
    • Décembre39
    • Novembre45
    • Octobre55
    • Septembre42
    • Août30
    • Juillet39
    • Juin31
    • Mai34
    • Avril30
    • Mars38
    • Février25
    • Janvier25
  • 2014
    • Décembre27
    • Novembre17
    • Octobre15
    • Septembre19
    • Août13
    • Juillet11
    • Juin9
    • Mai10
    • Avril8
    • Mars8
    • Février10
    • Janvier10
  • 2013
    • Décembre9
    • Novembre7
    • Octobre5
    • Septembre5
    • Août6
    • Juillet4
    • Juin6
    • Mai7
    • Avril6
    • Mars15
    • Février4
    • Janvier10
  • 2012
    • Décembre4
    • Novembre6
    • Octobre7
    • Septembre2
    • Août3
    • Juillet1
    • Mai7
    • Avril5
    • Mars8
    • Février8
    • Janvier6
  • 2011
    • Décembre2
    • Novembre5
    • Octobre5
    • Septembre6
    • Juillet3
    • Juin4
    • Mai2
    • Avril14
    • Mars15
    • Février38
    • Janvier15
  • 2010
    • Décembre12
    • Novembre27
    • Octobre41
    • Septembre10
    • Juin1
    • Avril1

Articles récents

  • Droit du travail : 154 employés prêts à traduire Unilever en justice
  • Congés payés et Arrêt maladie
  • VIVE LA COTISATION SOCIALE !
  • On doit partir plus tôt à la retraite pour vivre plus vieux !
  • TVA SOCIALE  10 RAISONS DE S'Y OPPOSER

Liens

  • Se syndiquer, pourquoi pas vous ?

Hébergé par Overblog

  • Voir le profil de Syndicat CGT Le Meux sur le portail Overblog
  • Top articles
  • Contact
  • Signaler un abus
  • C.G.U.
  • Cookies et données personnelles
  • Préférences cookies