SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

RATP. « 300 € ou les JO ! » : première journée de grève réussie pour les ouvriers de la maintenance

Ce jeudi, près de 1000 agents RATP, principalement au sein du secteur de la maintenance, se sont mis en grève pour réclamer 300 euros d'augmentations et de meilleures conditions de travail. Un premier pas qui doit servir à établir un plan de lutte pour aller arracher ces revendications.

Salaires

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les mécaniciens de la RATP qui réparent les trains préparaient cette première journée de grève. Appelée par la CGT-GISO (secteur de la maintenance) et rejoins par la CGT Bus et Tram, cette première journée de grève a été suivie par près de 1000 agents. Plusieurs centaines d’entre eux ont alors envahi la maison de la RATP pour interpeller la direction afin de réclamer 300 euros d’augmentation, une intégration des primes dans les salaires et des meilleures conditions de travail.

Pas de points, pas de trains !

Cette grève intervient dans le cadre dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoire (NAO) et des négociations relatives au déroulement de carrière des agents de maintenance qui ont débuté en janvier. Après avoir proposé une augmentation dérisoire de seulement 0,9 %, la direction a annoncé il y a deux jours une nouvelle proposition d’augmentation de 100 € brut mensuels, soit 15 points. Une augmentation qui se déroulerait en deux temps : 50 € en juin puis 50 € en décembre.

Alors que l’inflation sur les produits alimentaires a atteint les 11,9 % sur l’année 2023, cette proposition est loin de satisfaire les agents RATP qui réclament eux 300 euros d’augmentation minimum. Les mécaniciens de la RATP représentent d’ailleurs l’un des secteurs les moins bien payé de la RATP et donc les plus touchés par l’inflation.
Au-delà des bas salaires, les agents MRF de la CGT GISO dénoncent aussi les primes dérisoires qui leurs sont proposées pour les JO alors même que l’évènement va générer des sommes astronomiques et qu’ils vont devoir sacrifier une partie de leurs vacances d’été pour que l’évènement ait lieu.

Une grève très suivie à la maintenance

Du côté des ateliers de maintenance, la journée de grève a été très suivie comme nous l’explique Damien de la CTG Torcy : « On est 100% de grévistes à l’atelier de Torcy comme dans beaucoup de dépôts de maintenance du RER et du métro. »

La journée de grève a été très préparée en amont au sein de MRF et a été l’occasion de l’expression d’une colère importante : « Nous sommes des pères et mères de familles qui veulent être respectés à leur juste valeur ! On est prêts et organisés pour se battre » s’est notamment exclamé Gabriel, élu CGT aux ateliers de Sucy-en-Brie.

Ainsi, plusieurs centaines de grévistes ont envahi la maison de la RATP et sont allés interrompre une séance de négociations entre la direction, l’UNSA et FO. Les slogans se sont alors multipliés : « 300 euros ou pas de JO », « Pas de points, pas de trains » et plusieurs représentants syndicaux ont interpellé la direction qui n’a pas apporté de réponse concrète aux revendications des grévistes.

Cette journée de grève est un premier pas pour faire comprendre à la direction et à la région que les agents n’accepteront pas les sacrifices qui leurs sont demandés pour les JO sans une reconnaissance à la hauteur. Face au mépris de la direction qui ne leur propose que des miettes, la grève du 8 février doit servir de point d’appui pour des rencontres entre les agents des différents départements de la RATP et pour la construction d’un véritable rapport de force, seul à même d’arracher les revendications.

« Nous devons absolument discuter d’un plan commun aux différents secteurs de la RATP, afin de pouvoir frapper tous ensemble au même moment. Les agents de maintenance nous montrent la voie à suivre » poursuit Yassine Jioua, machiniste au centre bus Malakoff et syndicaliste CGT. Alors que les JO approchent, c’est maintenant qu’il faut se battre.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

6 000 emplois menacés et un potentiel PSE : la casse sociale se précise chez Casino

Le groupe de distribution Casino est en passe d’être repris presque totalement par un consortium composé des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière (Auchan et Intermarché). Une reprise qui va se faire au prix d’une casse sociale d'une ampleur inédite.

Grande distribution

Crédits photo : Abdoucondorcet

Les négociations autour du rachat des enseignes de Casino, qui compte 50 000 salariés en France, par le consortium Kretinsky, Ladreit de Lacharrière et le fond britannique Attestor commencent à prendre forme concrètement. Comme nous l’annoncions dans un précédent article d’analyse de la situation, un plan de sauvegarde de l’emploi a finalement été annoncé. Des « plans de départ volontaires », soit la méthode choisie pour tailler dans les effectifs, seront lancée dans la période à venir ont promis les représentants du consortium patronal. En d’autres termes, les menaces qui planait sur les emplois prennent brutalement forme. Alors que 1 000 personnes étaient déjà menacées fin 2023, l’intersyndicale estime maintenant que ce sont 6 000 salariés qui pourraient perdre leur poste.

Au-delà des effets d’annonce de la direction du consortium sur « l’accompagnement social des salariés », le scandale d’une aussi grosse casse sociale ne laisse aucun doute : les salariés seront accompagnés vers la sortie. C’est ce que dénonce notamment le comité social et économique (CSE) de l’entreprise, qui trouve inexistant le « volet social » du plan. De son côté l’intersyndicale du groupe, qui dénonçait dans nos colonnes la dégradation des conditions de travail de l’ensemble des salariés et avertissait sur les « licenciements et les départs forcés », poursuit les négociations pour obtenir des indemnités supérieures au minimum légal pour le plan de départ volontaire. L’accord de méthode qui concrétisera le plan annoncé devrait être finalisé le 21 février.

Des inquiétudes se poursuivent cependant, notamment au sujet du siège de Casino à Saint-Etienne, qui supervisait les fonctions supports de l’ensemble du groupe. Une fois les magasins intégrés aux groupes Auchan ou Intermarché, le risque d’une liquidation de ce siège comptant 1 200 emplois est grand. De même pour la filiale logistique, comprenant 2 000 salariés, qui n’a aucune garantie de continuité une fois les accords avec le consortium finalisés. Il en va de même pour les enseignes non reprises, dont la fermeture prochaine pèse comme une épée de Damoclès, à l’image du Casino de la galerie marchande de Saint-Michel sur Orges, dans le 91, une « catastrophe » pour les habitants.

Ainsi, le rachat de Casino va engendrer une casse de l’emploi record, sur le dos des salariés, et ce, malgré les belles paroles du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui avait annoncé être mobilisé sur le sujet. Mobilisé à répondre aux intérêts des milliardaires, sans aucun doute. Alors que les salariés se retrouvent massivement plongés dans l’incertitude et la tourmente, par la seule faute de la gestion calamiteuse du président de Casino, qui a cumulé plus de 7 milliards de dettes, tout en continuant à verser des dividendes aux actionnaires selon l’intersyndicale, il faut défendre un programme clair.

Face à la casse sociale, il est tout d’abord urgent d’interdire les licenciements et de répartir le temps de travail pour que chaque travailleur ait un emploi. Plus largement, face à des propriétaires toujours plus voraces, la nationalisation sans rachat, sous contrôle des travailleurs de l’ensemble des entreprises menacées de fermeture est le seul moyen d’arriver à une gestion des entreprises dans l’intérêt des salariés. Les travailleurs ne doivent pas payer la crise !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

2,8% d'augmentation générale jusqu'au coefficient 400

 

0,3% d'AI à tous les salaires inférieurs ou = à 3160,04€

 

Revalorisation de l'AG sur les primes

(Grille indexée à 2,8% avec une condition de 18 mois d’ancienneté)

Applicable au 1er mars 2024, si signature

Congés seniors :

53 ans = 2 jours

54 ans = 4 jours

55 ans = 7 jours

56 ans = 10 jours

57 ans = 10 jours

58 ans = 12 jours

59 ans = 12 jours

60 ans et plus = 15 jours

 

Abondement sur l'intéressement : 250€

Prime vacances +20€ (= 1250€)

 

Et prochainement, négociation sur la GEPP dans l’année, fin de carrière et la Mutuelle, réunion fin mars. (Participation de l’employeur, régime de base salariale qui passe de 8,39€ à 4,45€)

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La direction propose 2,7% !!!

Elle n'est pas fermée sur certaines revendications.

 

Elle a demandé une suspension de séance à 11H15 pour revoir sa copie.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Deuxième réunion NAO usine Unilever Le meux

Avant d'attaquer la réunion NAO, voici le résultat pour le groupe Unilever pour l'année 2023 :

 

7,1 milliards d'€ de bénéfices

 

Et 4,363 milliards de dividendes versés aux actionnaires !!!

Tout va bien !!!

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SOURCE : France Bleu France 3

 

Le port du Havre est en grève 24 heures ce mercredi, à l'appel de la fédération nationale de la CGT Ports et Docks. Au Havre, les dockers et portuaires sont toujours mobilisés contre la réforme des retraites et appellent le gouvernement à tenir ses engagements sur la pénibilité.

 

 

Tous les accès au port du Havre étaient bloqués par les grévistes ce mercredi matin, comme ici à l'écluse François 1er.Tous les accès au port du Havre étaient bloqués par les grévistes ce mercredi matin, comme ici à l'écluse François 1er.

Tous les accès au port du Havre étaient bloqués par les grévistes ce mercredi matin, comme ici à l'écluse François 1er. © Radio France - Lila Lefebvre

SOURCE : France Bleu France 3 

"Ça fait maintenant plus d'une année que la fédération nationale des Ports et Docks CGT combat cette réforme injuste, martèle Johann Fortier, secrétaire de la CGT des ouvriers dockers du port du Havre. Bien au-delà du coup de force du 49.3, nous avons maintenu la lutte contre cette réforme. Car aujourd'hui, pour les travailleurs portuaires et dockers, il est impossible de travailler jusqu'à 64 ans".

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

19.8 milliards € de bénéfice : nouveau record pour Total sur le dos des travailleurs et de la planète

TotalEnergies a engrangé un bénéfice de 19.8 milliards d’euros en 2023, le plus élevé de son histoire. Une « performance » écocidaire réalisée sur le dos des travailleurs qui subissent l’inflation et grâce à l’exploitation impérialiste des pays néo-coloniaux.

De l'argent il y en a...

World Economic Forum ; Licence Creative Commons 2.0

TotalEnergies a publié ce mercredi 7 janvier son communiqué annuel de « résultats ». L’occasion d’annoncer fièrement un résultat net record de 21.4 milliards de dollars (19.8 milliards d’euros), soit une augmentation de 4% par rapport à l’année 2022. Un résultat qui devrait permettre à Patrick Pouyanné d’être réélu à la tête de l’entreprise.

L’entreprise maintient évidemment le flou sur la part de ces bénéfices allouée aux actionnaires, mais ceux-ci n’ont sûrement pas à s’en faire, puisque le prix des actions de la multinationale a quasiment doublé depuis 2021 (35€30 au 31 décembre 2020, contre 61€60 au 29 décembre 2023) malgré - ou plutôt grâce à - la crise des hydrocarbures provoquée par la guerre en Ukraine.

L’entreprise, très liée aux dirigeants politiques français, s’est en effet faite un spécialité d’utiliser le prétexte inflationniste pour augmenter ses prix et donc accroître ses recettes sur le dos de la population. Ainsi, tandis que nos salaires, y compris ceux des employés de Total, n’augmentent pas, les prix des hydrocarbures continuent de grimper et les profits de Total avec.

À ce propos et comme le rappelait FranceInfo dans un article du 3 février 2023, la « spéculation, selon certains experts, compterait pour près de 40% dans la hausse des prix des matières premières ». Autrement dit, une partie considérable de l’inflation est directement organisée par les grands capitalistes, tandis que, ne nous y trompons pas, les 60% restants viennent « simplement » des inefficiences intrinsèques au système capitaliste.

Les bénéfices records de Total en 2023 se sont aussi et surtout fait via une exploitation toujours plus écocidaire de la planète, à l’heure ou le réchauffement climatique menace l’humanité dans son ensemble. Ainsi, le groupe a accru son extraction d’hydrocarbures de 2% et son extraction de gaz naturel liquéfié de 9% (alors même que la demande de ce dernier est en baisse sur les marchés). Le groupe s’est aussi fait une spécialité de l’empoisonnement de masse des populations qui vivent à proximité de ses infrastructures, que ça soit au Texas, où 420 000 personnes y auraient été exposées, ou dans de nombreux pays sous domination néo-coloniale (Ouganda, Nigeria, Tanzanie, Mozambique, etc) qui subissent également une spoliation brutale de leurs ressources par Total, souvent secondée par l’armée française, par des groupes mercenaires violents ou par les régimes dictatoriaux locaux.

L’entreprise s’est ainsi caractérisée ces dernières années par une intense campagne de « greenwashing » afin de redorer son image en France. Pour ce faire, elle délocalise progressivement ses activités polluantes dans des pays pauvres et instables, avec le soutien complice de l’Etat impérialiste français. C’est à ce titre qu’elle a par exemple exproprié de force 400 fermiers congolais, expulsé 118 000 tanzaniens ou rasé des villages entiers en Ouganda et qu’elle s’apprête à faire de même en Afrique du Sud.

Encore une fois, Total réalise des profits colossaux grâce à l’exploitation brutale des travailleurs et de la nature, le tout pour remplir le porte-monnaie d’une poignée de parasites, tandis que la population se retrouve toujours plus écrasée entre des prix du carburant qui explosent et des salaires qui n’augmentent pas. Face à cette situation, il incombe au monde du travail de poser clairement la question de l’expropriation et de la mise sous contrôle démocratique des géants de l’énergie par les travailleurs et les consommateurs. Fin du monde, fin du mois : même combat !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
 

Le SMIC augmentera de 1,13% au 1er janvier 2024, une hausse nettement insuffisante pour faire face au coût de la vie. Pour la CGT, il faut une véritable réévaluation du salaire minimum et de l'ensemble des salaires. Retrouvez ici toutes les propositions CGT sur le SMIC.

Le groupe d’expert·es du SMIC vient de publier son rapport annuel. Cette mission lui est donnée par l’article 24 de la loi du 3 décembre 2008. Comme chaque année depuis sa création le groupe d’expert·es préconise de ne pas augmenter le SMIC au-delà des hausses automatiques prévues par la loi.

 

2023, comme 2022, ne sont pas des années “comme les autres”.

Nous connaissons en effet un très fort niveau d’inflation : +6 % en 2022, +4% en 2023. Et ces moyennes dissimulent des hausses de prix nettement supérieures :

  • +7,7 % pour les prix de l’alimentation
  • +9,9 % pour le prix du tabac
  • +5,2 % pour les prix de l’énergie (sources INSEE)

Ces prix, notamment, de l'alimentation et de l'énergie, se situent à un très haut niveau, ils sont insupportables, en particulier pour les personnes dont le budget est très serré.

Les dépenses pré-engagées (logement, assurance, télécoms) et contraintes (carburant, nourriture) pèsent beaucoup plus lourd dans le budget des ménages modestes (41%) que des plus aisés (28%).(Voir fiche pouvoir d'achat )

Les prix augmentent principalement parce que les entreprises augmentent leurs marges.

La Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont indiqué, en 2023, que l’inflation européenne actuelle est en majeure partie imputable à la hausse des marges réalisée par les entreprises.(voir ici)

En France, les profits des grandes entreprises explosent.

Au premier semestre 2023, les résultats du CAC 40 sont en hausse de 10,5 % par rapport à l’année précédente. Les richesses produites par les entreprises sont en très grande partie reversées aux actionnaires : en France, entre avril et juin 2023, 46 milliards d’euros ont été reversés aux actionnaires par les grands groupes du CAC 40, un record pour le pays.

9 personnes sur 10 en France sont en désaccord avec le groupe d'expert·es du SMIC et souhaitent la hausse du SMIC.  - Données de la DREES publiées dans le rapport 2022-

La CGT revendique un SMIC à 2 000 € bruts pour un temps plein, soit une hausse de 14 % par rapport au niveau du SMIC actuel. En 2023 le nombre de salarié·es du privé au SMIC est passé de 2,5 à 3,1 millions.

La hausse du SMIC, mais aussi les autres propositions de la CGT sur le Smic et les salaires sont indispensables pour permettre aux salarié·es de vivre dignement de leur travail.

Ces propositions sont : 

  • L'indexation des salaires sur le Smic et les prix, pour protéger le pouvoir d'achat de l'ensemble des salarié·es 
  • L’indexation automatique du Smic à partir de 1 % d’inflation pour que les augmentations automatiques se fassent plus souvent et plus rapidement.
  • De choisir le Smic comme référence salariale pour une personne sans diplôme, pour que très rapidement, au fil de l'acquisition des qualifications, le salaire augmente, mais aussi pour que les personnes diplômé·es ne puissent plus être rémunéré·es au Smic.
  • Le remplacement du groupe d’expert·es du Smic par une instance véritablement pluraliste et en lien avec les réalités de vie des salarié·es.

C’est légitime, c’est possible, car il y a urgence pour nos salaires. 

Publié par FSC

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Safran. 1 400 grévistes mobilisés pour les salaires « On vient travailler en perdant de l’argent »

Jeudi 1er février, plus d’un millier de travailleurs de Safran ont fait grève pour leurs salaires. Une mobilisation fortement suivie qui menace de se prolonger alors que la direction enregistre des bénéfices records et reste sourde à la colère des salariés, en proposant seulement 1,25 % d'augmentation.

Inflation

Crédits photo : CGT Safran Aicraft Engines

Les travailleurs de Safran Aicraft Engines en région parisienne, entreprise pécialisée dans la production de pièces pour l’aéronautique, ont entamé une grève jeudi 1 février. A l’appel d’une intersyndicale CGT, CFDT, CFE CGC, FO, quatre sites de Safran ont été mobilisés, à Évry – Corbeil, Villaroche, Gennevilliers et Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce sont au total près de 1 400 travailleurs qui se sont mis en grève : « C’est une accumulation de beaucoup de colères. Cela fait 10 ans que la direction ne partage aucune richesse » affirme Christophe, militant CGT sur le site de Villaroche.

Les grévistes réclament de réelles avancées salariales : 5,86 % d’augmentation générale des salaires, 2 % d’augmentation individuelle, une allocation transport élargie à 45 euros, une prime d’ancienneté améliorer, une nouvelle prime équipe portée à 2,5 euros/heure et un plancher pour le 13ème mois fixé à 3 500 euros. « Ils nous donnent des primes d’intéressement ou de performance, mais ce sont des miettes. Des réelles augmentations de salaire, ça nous permet de mieux vivre, et en plus cela, finance notre système de sécurité sociale. C’est important de venir en aide aux plus démunis » explique Christophe.

Une colère accentuée par la crise du covid, pendant laquelle le groupe de Safran n’a pas vu ses marges de bénéfices baisser, « bien au contraire, avec le chômage technique, largement financé par l’Etat, on a été payé à hauteur de 80% de notre salaire. Ils ont fait 800 millions de bénéfices, alors que la boîte était quasiment à l’arrêt. Cet écart de salaire, on le paye encore aujourd’hui » » dénonce le syndicaliste avant d’ajouter que « 2022 était une année record pour le groupe, ils ont enregistré près de 2 milliards d’euros de bénéfices. En ce moment s’ouvrent les NAO (négociations annuelles obligatoires), et l’entreprise n’a proposé que 1,25 % d’augmentation de salaire, soit 37 euros brut. C’est d’un mépris incroyable pour notre travail ».

Face à un mouvement de grève fortement suivi, la direction a décidé de faire la sourde oreille et d’ignorer les revendications des grévistes. « Ils nous ont dit que c’était à cause des blocages des agriculteurs. Ce sont des excuses bidon, ils ont l’habitude de télétravailler, ils avaient tous les moyens pour ouvrir des discussions avec nous » explique Christophe. Dans ce cadre, les salariés maintiennent une mobilisation avec des débrayages d’une heure chaque jour et la perspective d’un nouveau temps fort le 14 février avec un rassemblement devant le siège social de Safran, à Paris. Dans d’autres villes comme à Bordeaux et Toulouse, les syndicats appellent les travailleurs à se mettre en grève et prévoient des rassemblements.

Alors que l’inflation sur l’année 2023 s’est maintenue à un niveau de près de 5 % les grévistes ont raison de se battre pour leurs salaires. Si les salaires ne suivent pas, l’inflation dévore toujours plus le budget des ménages, comme en témoigne la réaction d’un des collègues de Christophe, qui au lendemain de l’annonce de 1,25 % d’augmentation de salaire, « voyait son loyer augmenter de 3,5 % ». Une situation qui fait écho à celle vécu par l’ensemble des travailleurs et qui pose l’urgence d’obtenir des revendications à échelle nationale telle que l’indexation de tous les salaires sur l’inflation et l’augmentation de 400 euros pour tous et toutes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE :

 

Les agriculteurs polonais annoncent le blocus total de la frontière entre la Pologne et l’Ukraine le 9 février

2 févr. 2024

Les manifestations croissantes des agriculteurs dans l’UE ne montrent aucun signe d’apaisement , alors que les agriculteurs polonais se joignent à la mêlée pour exprimer leur dégoût des politiques agricoles du bloc des 27 membres.

Les agriculteurs polonais prévoient un blocus complet du passage frontalier entre la Pologne et l’Ukraine, y compris les autoroutes, lors d’une action revendicative le 9 février pour fustiger la politique agricole de l’UE, selon le syndicat Solidarnosc.

« La position de Bruxelles à partir de janvier 2024 ne peut pas être acceptée par notre communauté agricole. De plus, l’inaction des autorités polonaises et les plans de coopération avec la Commission européenne et de respect de toutes ses décisions concernant l’importation de produits agricoles et alimentaires en provenance d’Ukraine ne nous laissent pas d’autre choix que d’annoncer une grève générale », ont déclaré les manifestants dans un communiqué.

Le syndicat a appelé ses concitoyens à coopérer et à faire preuve de compréhension face à la situation qui en découle, alors qu’ils se battent pour leur « bien commun » afin d’éviter l’appauvrissement des familles polonaises.

Les manifestations prévues par les agriculteurs en Pologne font suite à l’escalade des protestations des agriculteurs dans plusieurs pays membres de l’Union européenne. Les agriculteurs agitateurs énumèrent des raisons telles que l’inondation des marchés de l’UE par des produits agricoles bon marché et exempts d’impôts en provenance d’Ukraine, la réduction des subventions agricoles, etc. L’accord conclu entre l’UE et Kiev pour étendre le régime de facilitation du commerce a déclenché la fureur des agriculteurs au sein du bloc, en particulier à Bruxelles.

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Tandis que la tête de liste socialiste aux européennes, Raphaël Glucksmann appelle de manière obsédante à s'engager dans la guerre contre la Russie et à intéger l'Ukraine ET dans l'Union européenne ET dans l'OTAN au mépris de la recherche de la PAIX et d'une solution politique au conflit, au mépris des intérêts des populations ... pour que règne sans partage la loi de la concurrence de tous contre tous ... au profit des oligarques et des gros agrariens ukrainiens et internationaux, et en France du type du dirigeant de la FNSEA  Arnaud Rousseau président du groupe agroindustriel Avril.

 

 Le groupe Avril, géant français des huiles et protéines végétales. Opérant dans 19 pays, ce groupe, peu connu du grand public, pèse tout de même 9 milliards d’euros en chiffre d’affaires en 2022, compte 7 300 salariés, et a réalisé 218 millions d’euros de profit la même année, un résultat net en hausse de 45 % !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voici 5 bonnes raisons de cesser le travail et vous mettre en grève pour les salaires, les retraites et les libertés, et plus largement, de réclamer des hausses de salaire pour tous les salarié·es. 

1. L’inflation

 

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire

L’inflation est en hausse et les salaires ne suivent pas

Les prix augmentent rapidement, l’inflation s’installe aux alentours de 6% (Insee). Or dans le même temps les salaires n’augmentent pas.

En un an les cadres et professions intermédiaires ont perdu 3,6 et 3,7 % de pouvoir d’achat, contre 2,3 et 2,7 % pour les ouvrier·e·s et employé·e·s (source : DARES

Les agent·e·s de catégorie A et B de la fonction publique ont perdu plus de 10 % de pouvoir d’achat en une décennie en raison du gel du point d’indice.

D’après le baromètre annuel de l’Ugict-CGT, les deux tiers des cadres estiment qu’ils ne sont pas assez payés, notamment au regard de leur qualification, de leur implication et de leur temps et charges de travail.

2. Les qualifications

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire

Gagner des hausses de salaire pour toutes et tous c’est reconnaître nos qualifications, notre engagement professionnel et notre plus-value

Si le Smic a augmenté ces derniers mois – de façon insuffisante, ces hausses ne se sont pas nécessairement répercutées sur l’ensemble des grilles de rémunération.

La CGT revendique le SMIC à 2000 € et des hausses de salaire en pourcentage sur l’ensemble des grilles de rémunération.

L’ Ugict, la CGT des ingés, cadres, techs et professions intermédiaires demande la réinstallation de l’échelle mobile des salaires qui existait en France dans les années 1980 et actuellement en Belgique

Sur ce sujet, voir l’article d’Options Salaires : l’expérience belge d’une « échelle mobile »

3. Les injustices  

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire

Mobiliser pour des hausses générales de salaire c’est aussi lutter contre les injustices et l’arbitraire de l’individualisation de la rémunération

À défaut de hausses générales de salaires nous, cadres et professions intermédiaires du public comme du privé, sommes renvoyé·e·s vers des hausses de salaire individuelles (primes, bonus, etc.).

Or l’individualisation de la rémunération nuit au collectif de travail et à la santé physique et mentale des travailleurs·ses.

Elle s’accompagne en effet généralement d’objectifs inatteignables dictés avant tout par les intérêts financiers de l’entreprise. 

Sur ce sujet voir notre guide de l’évaluation professionnelle et notre manifeste pour définanciariser le travail

Une majorité de cadres rejette pourtant ce mode de rémunération.

D’après le dernier baromètre de l’Apec 53 % des cadres souhaitent des augmentations collectives de salaires.

4. La protection sociale

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire

Ce qui est bon pour les salaires… est bon pour la protection sociale

Obtenir des hausses de salaires c’est aussi assurer le financement de notre protection sociale. C’est par nos cotisations que nous finançons nos assurances sociales (chômage, maladie, retraite…).

Or le gouvernement prétend que nous manquons de moyens pour financer la solidarité et justifie ainsi sa réforme injuste de l’assurance chômage et la réforme-éclair des retraites qu’il veut mener à l’automne.

Des hausses générales de salaire pourraient pourtant financer les pensions des retraites actuelles et à venir. Des milliards d’euros pourraient être dégagés grâce à une hausse de 3,5 % des salaires (6 milliards), à l’augmentation du point d’indice et à l’intégration des primes dans la fonction publique (12 milliards), et au respect de l’égalité salariale femme-homme (5,5 milliards).

Pour en savoir plus, lire l’article « Retraites, ces sources de financement dont le gouvernement ne parle pas »

5. Les actionnaires

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire

Plus de salaires pour celles et ceux qui travaillent, c’est moins de dividendes pour les actionnaires

En 2021 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires du CAC40. C’est un record. Ces sommes colossales permettraient de rémunérer 1,94 millions de salarié·e·s au salaire médian (35 804 €/an cotisations patronales incluses).

Depuis les années 1970 la part des dividendes dans les richesses n’a fait qu’augmenter au détriment des salaires. Or en parallèle le niveau de qualification des travailleurs·ses a fortement progressé. La richesse des actionnaires se fait sur le dos des travailleurs·ses dont les qualifications ne sont pas reconnues.

Publié par ugictcgt.fr

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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