SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Christophe Barbier et Maxime Jarne, à une semaine du lancement de la production.

2 reportages de nos courageux « scopiens » …quel parcours !!

 JT de 13h France 2

http://www.francetvinfo.fr/fabricant-de-glaces-pilpa-un-modele-de-reprise-economique_585571.html

JT de 13h TF1

http://www.wat.tv/video/belle-aude-glacier-artisanal-6rj7j_2eyxv_.html

Les salariés de la 'La Fabrique du Sud' sont à pied d'œuvre pour les débuts de leur marque de crèmes glacées artisanales.

A terme, 2 000 pots par jour devraient sortir de l'usine. Sur l'une des façades de l'usine, l'enseigne 'Pilpa' s'étale encore, vestige d'un autre temps. "On n'a pas encore eu le temps de l'enlever", ironise Christophe Barbier, passé en quelques mois du statut de leader syndical à celui de président et responsable du développement de la Scop 'La Fabrique du Sud'.

Et pour cause, le temps est peut-être ce qui a le plus fait défaut aux 19 anciens employés de l'entreprise rachetée par R & R ice-cream en juillet 2012 (lire ci-après) : "Ce qu'une société fait en un an pour se lancer, nous l'avons fait en six mois", lance le nouveau directeur Maxime Jarne, qui fut, lui aussi, de tous les combats menés.

  • Qualité et circuit local

Un nouveau départ en forme de défi, avec un objectif affiché : "faire de la crème glacée artisanale de qualité, à base de lait entier et de crème fraîche tout en faisant fonctionner l'économie locale". Une volonté de développer un produit "haut de gamme" en faisant travailler le maximum de producteurs locaux, preuve de leur attachement au territoire.

Une démarche qualité qui leur a permis d'obtenir le label Sud de France avant même le lancement de la production, prévu pour la semaine prochaine, avec une commercialisation dès la semaine du 1er mai. Pour les fruits, direction la coopérative fruitière 'Somail Fruits' du côté du Narbonnais. Reste encore à trouver "un producteur de lait local capable de nous fournir du lait pasteurisé dans des quantités qui correspondent à notre volume de production".

  • Du local au national

Mais face aux incidents de parcours et aux galères, les membres de La Fabrique ne se laissent plus impressionner. Au point de se dire prêts à "développer des partenariats avec des producteurs locaux" pour trouver la perle rare qui fera leur particularité.

Une spécificité qui passe avant tout par les méthodes de travail, à l'image de ces gousses de vanilles découpées et grattées à la main "pour en extraire un maximum d'arôme" ou encore ces pots de glace "remplis et étiquetés à la main".

Un travail de titan passé par la case 'formation' pour les salariés : "le service commercial de 7 personnes, a été créé de toutes pièces. Tout le monde a pris sur soi, ce sont des personnes ambitieuses, qui veulent aller de l'avant". Remerciements empreints d'émotion de la part de Christophe Barbier, avant d'enchaîner sur l'avenir : "notre objectif est d'atteindre les 2 000 pots par jour". Et si tout se passe bien, les membres de la Scop ont d'ores et déjà des idées plein la tête : "pour la deuxième année, on vise tout le Grand Sud, de Nice à Bordeaux, avant de se fixer le national comme objectif pour notre troisième année". Et d'anticiper sur les fêtes de fin d'année avec "des produits à l'étude et des projections pour 2015 et 2016". Une page qui se tourne définitivement, pour débuter la lecture d'une autre, tout aussi passionnante, qui prouve que "tout est possible lorsque l'on prend le pari de la réussite". 

Pilpa : une lutte au long cours

Le lancement de la production de 'La Fabrique du sud' ne saurait occulter les origines de cette société coopérative et participative (Scop), née du combat des ex-salariés de l'usine Pilpa pour préserver l'emploi sur le site de leur ancienne usine. Retour sur l'histoire d'un combat syndical.

De la fermeture à la lutte.  Tout débute le 6 juillet 2012 avec l'annonce de fermeture de l'usine Pilpa par le groupe R & R Ice-cream, 10 mois après son rachat. Une semaine plus tard, à l'occasion de la Fête nationale, les salariés manifestent leur colère au plus fort de l'activité estivale en s'invitant au Festival de Carcassonne, à la Cité. Ils seront invités à monter sur scène aux côtés de Yannick Noah et de Zebda.

Quand le patron est mis à la porte de son usine.  La lutte se poursuit le 27 octobre avec une manifestation en centre-ville de Carcassonne. Dans le même temps, une délégation est invitée à monter à la tribune du congrès national du PS à Toulouse. Trois jours plus tard, le plan de sauvegarde de l'emploi de la société est assigné en référé au tribunal, avant d'être annulé au mois de décembre. La seconde mouture du texte proposée par la direction sera retoquée en janvier 2013. Au printemps, les trois réunions concernant le plan de sauvegarde de l'emploi sont tendues. Au terme de l'une d'elles, le PDG de Pilpa, Lionel Rolland, quittera l'usine à pied, sa voiture étant retenue à l'intérieur de l'usine...

Fermeture et relance.  Après une lutte d'une impressionnante ténacité, Pilpa cesse définitivement sa production mercredi 10 juillet 2013, laissant 124 salariés sur le carreau. Qu'à cela ne tienne, les 'Pilpa' n'ont pas dit leur dernier mot... Et ont obtenu de la direction qu'une ligne de production reste sur le site ainsi que la somme de 815 000 € pour lancer leur future activité. Vingt-sept sociétaires lancent ainsi le projet de la Scop 'La Fabrique du sud'. Un projet qui se verra concrétisé par la décision de Carcassonne Agglo de préempter les terrains de l'usine, pour les rendre à ceux qui la font vivre.

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Comité de groupe France

polmanccvcgffun clic sur l'image pour prendre connaissance du tract intersyndicale du Comité groupe France

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Mobilisons-nous contre l’ANI Assurance-Chômage

 

 L’accord signé par la CFDT, la CFTC et FO doit maintenant passer par l’étape de l’agrément du gouvernement.

La CGT revendique qu’il ne soit pas agréé, car il est injuste, déséquilibré et fait porter les efforts uniquement par les demandeurs d’emploi qui subissent la double peine : perdre son emploi et combler le déficit de l’Unedic.

La mise en place des droits rechargeables, qui ne profitera qu’à une partie des demandeurs d’emploi, va être financée par une diminution des droits de l’ensemble des chômeurs et particulièrement par les intérimaires. Ce sont 800 millions d’euros d’économies qui sont planifiées par le patronat et les syndicats signataires.

Les 2 millions de salariés intérimaires sont lourdement touchés ; plus de 300 millions d’euros d’économies sur leur dos ! L’annexe 4, qui régit les règles d’indemnisation des intérimaires, est vidée de son contenu et les nouvelles règles de l’activité réduite qui leur seront appliquées les rendent perdants à tous les coups - entre 10 et 300 euros par mois -, selon les situations. Flexibles, mobiles et volés ! Voilà le résultat pour eux de cet accord.

Pour les salariés relevant des annexes 8 et 10, c’est-à-dire les intermittents du spectacle, trois mesures régressives sont actées :

      le plafonnement des indemnités chômage à 5 475 euros ;

      le relèvement du taux de cotisation de 2 points ;

      la mise en place d’un différé qui retardera le paiement des allocations chômage.

Des économies faites sur le dos des privés d’emploi :

      la modification de l’activité réduite qui permettait de cumuler un salaire d’activité et des allocations. Le nouveau calcul pénalise de nombreux salariés qui vont dans la plupart des cas y perdre entre 50 et 100 euros, mais parfois bien plus ;

      l’allocation journalière, qui ne pouvait être inférieure à 57,4 % du salaire de référence, le sera désormais jusqu’à 57 %, soit - 0,4 % ;

      lorsque les salariés perçoivent une indemnité supra légale dans le cadre d’une rupture de contrat de travail ; le délai de carence qui était de 75 jours pourra aller jusqu’à 180 jours avant de percevoir ses indemnités chômage, selon le montant de cette supra légale, sauf pour les licenciés économiques ;

      les seniors bénéficieront du maintien de leurs allocations jusqu’à la date de liquidation de la retraite à taux plein à 62 ans au lieu de 61 ans ;

      pour les plus de 65 ans en activité, ils seront désormais soumis à cotisation, selon les mêmes modalités que les autres actifs.

Sans les premières mobilisations, nous aurions eu un accord pire notamment avec :

      la suppression pure et simple des annexes 8 et 10 ;

      la modulation des allocations en fonction du taux de chômage ;

      le passage de 50 à 52 ans pour bénéficier des 36 mois d’indemnisation ;

      le différé sans plafond sur toutes les ruptures de contrat de travail, dont les licenciements économiques (comme les « La Redoute »).

Ces premières mobilisations ont eu leurs effets, mais ne suffisent pas, chacun-e- d’entre nous doit se mobiliser pour que le gouvernement assume ses responsabilités lorsqu’il décidera d’agréer ou pas cet accord. Nos revendications sont claires : mieux former, mieux indemniser et lutter contre la précarité. En particulier, il faut :

      mettre en place une cotisation pour les entreprises qui recourent abusivement ou qui entretiennent la précarité,

   mettre en place une contribution pour toute rupture conventionnelle. Le déficit de l’Unédic est créé par les entreprises qui choisissent la précarité et les suppressions d’emploi pour garantir leur rentabilité.


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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Comme il a été dit lors des NAO, la direction se donnait 2 mois pour voir au cas par cas les éventuels changements de COEFF et une reconnaissance sur une certaine polyvalence, voici les choix de la direction, 29 personnes sont concernés :

* 19 personnes changeront de postes du coeff 175 au coeff 190 avec une augmentation (3%)

-       16 opérateurs régleur passeront conducteur de ligne

-       3 fractionneurs passeront « fractionnement/fabricant »


* 3 changements de coeff avec une augmentation (3%)

-         2 personnes du magasin passeront du coeff 205 au coeff 215

-         1 personne du bureau d’étude passera du coeff 225 au coeff 250


* 7 personnes sans changement de coeff et sans augmentation « dans un premier temps ». Juste simplement l’appellation sur la fiche de paie qui change…

-         6 opérateur régleur passeront conducteur de ligne (ces personnes-là sont déjà au coeff 190)

-         1 fractionneur passera fabricant (idem déjà au coeff 190)

Les personnes concernées passeront un entretien avec leur responsable hiérarchique !
                                                                                       

 

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever France
Rueil-Malmaison : 134 nouvelles suppressions de postes chez Unilever


Unilever , filiale du géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques, entend supprimer cette année 134 emplois à son siège, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), soit 12% des effectifs, ont annoncé ce jeudi les .
Le projet de réorganisation, présenté mardi en Comité central d'entreprise, doit permettre à Unilever France «de retrouver sa capacité à investir de manière compétitive derrière ses marques» dans un marché «en décélération» où «la pression concurrentielle s'est accentuée», explique l'entreprise.

Selon l'intersyndicale (CFDT, CGC, CFTC, CGT, FO), le plan présenté vise la suppression de 79 postes de cadres, 54 emplois d'agents de maîtrise et un poste d'employé, dans «quasiment tous les départements» d'activité au siège. Unilever France emploie 2700 personnes, dont 1080 salariés (en CDI et CDD) à son siège à Rueil.
Ce projet «difficile car il implique des choix douloureux» pourrait «conduire à un maximum de 97 licenciements mais nous nous attacherons à en limiter l'impact par des opportunités concrètes de reclassement interne», affirme Bruno Witvoet, président d'Unilever France, cité dans le communiqué.
Déjà 1000 emplois supprimés en 10 ans
La différence entre 134 et 97 s'explique par l'existence de postes de CDI «déjà vacants», a précisé une porte-parole. Mais selon les syndicats, une partie de ces postes sont en réalité occupés par des salariés en CDD ou intérimaires. Selon l'intersyndicale, il s'agit du neuvième plan social chez Unilever France depuis 2005. En moins de dix ans, plus de 1000 emplois ont disparu, écrit-elle. Le précédent plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), en 2013, portait sur environ 150 postes, au siège et dans les ventes.
Selon Unilever France, la procédure d'information-consultation doit durer deux mois et l'entreprise cherchera à négocier un accord sur le PSE avec les syndicats. Les premiers licenciements interviendraient à la rentrée.
Unilever France commercialise des marques très connues comme Lipton, Amora, Maille, Knorr, Cif, Persil, Skip, Dove, Axe…

UNILEVER TUE L'EMPLOI POUR FAIRE TOUJOURS PLUS DE PROFITS

Quelques chiffres :

- Unilever distribue sous forme de dividendes aux actionnaires 21,4 milliards d'€ depuis 2004, + de 59% de 2004 à 2012

- Entre 2007 et 2012 c'est plus de 27 milliards d'€ de Bénéfices

- Salaire Paul Polman en 2012 1169000€, indemnités 308000€, Avantages 332000€, Bonus 2406000€, Retraites 134000€ et Actions attribuées 3290000€, un total de 7639000€!!!!

- Pour engraisser les requins = fermeture des usines, Baisse des effectifs, augmentation de la précarité, intensification du travail...

Unilever, aucune limite à la casse sociale !

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Sécurité sociale,
un terrible retour en arrière

 

C’est à un recul de plus de 70 ans auquel voudraient nous contraindre le Medef et le gouvernement.
Un retour à la situation d’avant les ordonnances de 1945 pour être plus précis. Au pillage des ressources de la famille, par la quasi suppression des cotisations familiales, le Président de la République ajoute le pillage des ressources de l’assurance maladie et de la retraite.
« Au pacte de responsabilité, doit correspondre un pacte de solidarité dont le premier pilier est l'éducation, et la formation de la jeunesse ; le second, c'est la sécurité sociale avec la priorité donnée à la santé ; et le troisième, c'est le pouvoir d'achat avec une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés »… Ainsi s'exprimait le Président de la République lors de son intervention télévisée du lundi 31 mars 2014.
Non, le Président de la République n’a pas entendu les salariés qui ont manifesté le 18 mars. Non, il n’a pas entendu tous ces électeurs dépités par les renoncements de ce gouvernement par son allégeance affichée au Medef.
Dès le 31 mars2014, il franchit une nouvelle étape dans sa volonté de détruire notre Sécurité sociale. En s’attaquant au financement par les cotisations salariales il décide de revenir au début du 20ème siècle. A une époque où les salariés et leur famille, confrontés à la maladie, trop âgés pour travailler devaient s’en remettre à la charité. Si en 1944, le Conseil National de la Résistance décide de créer la Sécurité sociale, financée par les cotisations des salariés, c’est bien parce que le système des assurances sociales et la retraite ouvrière et paysanne étaient en échec.
Présenter aux salariés la réduction de leur cotisation sociale comme un moyen d’augmenter leur salaire net relève de la supercherie. En effet, ces cotisations représentent une partie du salaire, « socialisé », c'est-à-dire mis dans le pot commun de la sécurité sociale, pour permettre dans le cadre de la solidarité intergénérationnelle, à chacun de prendre sa retraite, de se soigner lui et sa famille, d’élever ses enfants. Si le gouvernement réduit cette partie « socialisée », le budget de la Sécurité sociale va en être immédiatement affecté.
Ces cotisations prélevées sur les salaires ne sont pas placées en bourse. Elles ne vont pas dans la poche des actionnaires. La partie consacrée à la gestion du système est infime (moins de 4% des sommes collectées). Ces cotisations sont immédiatement utilisées, pour la maladie, les prestations familiales, les pensions des retraités.
Ce salarié qui aura vu, provisoirement, son salaire net augmenté de 60 ou 70 euros le regrettera vite.
Moins d’argent dans les caisses de la sécurité sociale provoquera une nouvelle baisse des prises en charge par l’assurance maladie ou une nouvelle baisse des pensions. Dans tous les cas, si ce salarié veut se soigner ou bénéficier d’une retraite convenable il devra prendre une ou des assurances complémentaires et sur-complémentaires. Les 60 euros qu’il aura gagnés n’y suffiront pas.
Ce que le gouvernement aura donné d’une main aux salariés, le Medef le reprendra au centuple par le biais des compagnies d’assurance et de leurs actionnaires.
Il s’agit d’un vol en bande organisée. Les chefs de bande s’appellent Hollande et Gattaz.
Ne laissons pas dépouiller notre Sécurité sociale.


DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN DE 1793

"Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler."

Déclaration des droits de l'homme

et du citoyen de l'An I,

art.21.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

Afrique du Sud: Unilever et Sime Darby soupçonnés

d'entente illicite sur les prix des huiles

Afrique du Sud: Unilever et Sime Darby soupçonnés d'entente illicite sur les prix des huiles

(Agence Ecofin) - La Commission de la concurrence sud-africaine a annoncé, le 3 avril, avoir procédé à des perquisitions chez les filiales locales du géant néerlandais de l'agroalimentaire Unilever et du groupe malaisien Sime Darby Bhd, soupçonnées d'entente illicite sur les prix des huiles et de la margarine. «Nous avons cherché et saisi des documents et des données électroniques dans les locaux de sociétés Unilever South Africa et Sime Darby Hudson and Knight», a précisé la commission dans un communiqué.

Sime Darby Hudson and Knight est un producteur sud-africain d'huiles et de graisses, filiale du géant malaisien Sime Darby Bhd, le plus grand producteur d’huile de palme au monde.

«La Commission estime que les informations qui seront obtenues à partir des perquisitions lui permettront de confirmer ou d’infirmer des informations selon lesquelles Unilever South Africa et Sime Darby Hudson et Knight ont pratiqué une entente  illégale», a déclaré le commissaire par intérim, Tembinkosi Bonakele.

Les deux entreprises ciblées par l’enquête ont indiqué qu’elles coopéraient pleinement avec la commission de la concurrence. «Nous sommes en train de recueillir davantage d'informations sur les enquêtes en cours sur des allégations de violation de la loi sur la concurrence sud-africaine», a souligné Sime Darby dans un communiqué.

La commission de la concurrence sud-africaine a infligé récemment une amende de 141,4 millions de dollars à quinze des plus grosses sociétés de construction locales pour truquage d’appels d’offres.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever France

rouleau unileverbis

Les salariés de l’usine Knorr de Duppigheim sont en grève. Ils contestent les 41 suppressions de poste annoncées par le groupe Unilever, qui veut recentrer ses activités en Allemagne.

Le site alsacien qui compte 386 employés ne conserverait plus que l’activité conditionnement. Les syndicats dénoncent l’attitude de la direction, fermée au dialogue selon eux.

Une partie des salariés en grève

Le communiqué de l'intersyndicale

Dans le cadre de ses activités soupes et sauces déshydratées le groupe Unilever a décidé de délocaliser le mélange des produits déshydratés pour les regrouper sur Heilbronn et Auerbach en Allemagne. Le site de Duppigheim conservera uniquement le conditionnement. Notons que ce processus a déjà été engagé sur deux autres sites en Angleterre (Norwich et Crumlin). Cette décision annoncée en date du 24 janvier 2014 a pour conséquence de supprimer 41 emplois sur 386 au total, chez Bestfood France Industries Knorr à Duppigheim.
Malgré les bénéfices engrangés en milliards d'€uros et la position très confortable du groupe au niveau mondial, les délocalisations et les licenciements continuent. Des discussions difficiles ont lieu depuis l’annonce des licenciements, la direction ayant opté pour une attitude de fermeture. Malgré plusieurs demandes de l’expert-comptable et des membres élus, de nombreuses questions restent sans réponse laissant les représentants du personnel dans l’incapacité d’appréhender la situation financière réelle de l’entreprise. 
Ce manque de transparence évident porte préjudice aux négociations engagées dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Les mesures d’accompagnement des salariés licenciés sont loin d’être à la hauteur de ce qu’Unilever a « mis sur la table » pour les PSE précédents de MIKO et AMORA. Suite au dialogue de sourd engagé par la Direction, les salariés ont décidé un mouvement de grève afin de se faire entendre. Parallèlement, l’inspection du travail est saisie pour l’alerter sur les difficultés de l’expert-comptable et des représentants du personnel à obtenir les documents utiles, afin que toute la lumière soit faite sur la situation financière et économique de l’entreprise.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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