SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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La réforme des retraites est-elle vraiment indispensable comme ne cesse d’argumenter le gouvernement ? En réalité, il n’ y a aucune urgence à réformer le système de retraites qui est pour le moment en excédent et dont le déficit à venir serait relativement faible et passager.

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Sidel. Un délégué syndical en lutte contre les licenciements séquestré par la direction

Alors que plus d'une centaine de travailleurs du site Sidel Lisieux font face à un PSE, la direction use de méthodes de voyous face aux salariés qui s'organisent. Ce samedi, Stéphane, délégué syndical, a été empêché de quitter le site par une direction qui voulait le forcer à effacer des vidéos.

Crédits photo : Capture d’écran vidéo

Le site de Sidel Lisieux (Calvados), propriété du groupe Tetra Laval, est spécialisé dans la production de machines pour l’empaquetage et le filmage de bouteilles d’eau. Les 109 salariés de Lisieux ont été informés le 13 octobre 2022 qu’ils étaient menacés par un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi, qui signifie surtout plan de licenciement) avec démantèlement du site. Samedi dernier, au lendemain de négociations syndicales sur le PSE qui n’ont abouti à aucun accord, Stéphane, délégué syndical et également responsable maintenance d’astreinte ce jour-là a été au cœur d’une scène pour le moins effarante.

C’est en effet avec grande surprise qu’il s’est retrouvé face à une équipe de la direction en train de grillager les postes de travail. Ainsi, la RH Europe, différents responsables et le RH du site accompagné d’un certain nombre de vigiles installaient des grilles autour des machines. Stéphane a interpellé la direction pour comprendre ce qu’il se passait mais, sans réponse, il s’est mis à filmer la scène.

C’est alors que la DRH s’est mis à le menacer, exigeant qu’il arrête de filmer. Dans la foulée, Stéphane a voulu sortir, mais un vigile l’a bloqué, exigeant qu’il efface ses vidéos. Face à la pression des salariés, la direction de Sidel a, en discussion avec la police, fait marche arrière sur son chantage. Plus tard, une cinquantaine de travailleurs se sont rassemblés pour demander collectivement des explications à la direction.

Si la direction du groupe Sidel a choisi de passer son samedi à grillager les machines, c’est surtout parce qu’elle a peur que ces dernières deviennent de véritables outils de négociation au cœur du PSE (pas clair). Alors que les travailleurs sont menacés d’être licenciés dans quelques mois, les carnets de commandes de l’entreprise sont pleins. Le démantèlement du site relève d’un choix purement économique pour optimiser la production au détriment des salariés. Face à la colère des salariés, la direction utilise des méthodes de voyou tout en méprisant les revendications des grévistes.

Plus largement, en pleine période d’inflation et à l’heure où le gouvernement cherche à nous faire travailler toujours plus, les salariés de Sidel Lisieux se battent pour leurs emplois. Une situation qui fait écho à la menace de délocalisation de deux sites de Latécoère dans la région toulousaine. L’ensemble du monde du travail doit s’indigner devant cette casse sociale et défendre l’interdiction des licenciements face à un patronat qui accumule toujours plus de profits sur le dos des travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Une dizaine de salariés de Castorama ont passé la nuit de mardi 21 à mercredi 22 février dans le magasin de Lampertheim, avec leurs sacs de couchages et leur gilets CGT. L’objectif est d’obtenir une hausse des salaires.

 

« Dormir, c’est un bien grand mot. La direction a laissé la musique d’ambiance dans le magasin toute la nuit. » Xavier Gaspard, vendeur du magasin Castorama de Lampertheim et délégué syndical CGT, a installé son sac de couchage dans l’établissement durant la nuit du mardi 21 au mercredi 22 février avec huit de ses collègues, venus d’autres magasins de France. L’objectif de cette action syndicale est d’obtenir 200€ nets d’augmentation pour les salariés.

Une dizaine de délégués syndicaux se sont installés à Lampertheim (doc remis)

Une dizaine de délégués syndicaux se sont installés à Lampertheim (doc remis)

« Je gagne 1 400 euros par mois après 13 ans d’ancienneté, » s’afflige Xavier Gaspard. « Comment vivre avec ce salaire alors que tout augmente ? » Pour le syndicaliste, cette occupation vise à répondre à « l’urgence vitale » de la situation des salariés de Castorama. La section CGT de l’enseigne spécialisée dans les articles de bricolage réclame de nouvelles négociations sur les salaires. En 2022, les salariés avaient obtenu une une augmentation « de rattrapage de l’inflation », limitée à 50 euros bruts par mois.

Les salariés se sont installés où ils pouvaient dans le magasin (doc remis)

Les salariés se sont installés où ils pouvaient dans le magasin (doc remis)

D’autres occupations à venir

C’est la deuxième occupation d’un magasin Castorama en France depuis 2019, la précédente avait eu lieu dans le premier magasin historique de Castorama, à Englos près de Lille.

Xavier Gaspard justifie ces occupations par un « contexte différent » :

« L’occupation de 2019 avait permis d’obtenir une “prime Macron » de 200 à 300€ selon les cas. Mais ce ne sont que des mesures pansements. Ce qu’on demande, c’est une hausse pérenne de nos salaires. »

Les grévistes attendent toujours une réponse de leur direction quant à leurs demandes, faute de quoi ils prévoient d’occuper d’autres magasins. Dans la nuit de mercredi à jeudi, ils devraient s’installer dans le magasin de Colmar.

Contactée, la direction de Castorama Lampertheim n’a pas répondu à nos sollicitations. La direction de Castorama a réagi par un communiqué qui « condamne toute action illégale » :

« L’occupation nocturne d’un magasin n’est ni un moyen ni un lieu de dialogue social. Par ailleurs, nous avons à cœur d’offrir une rémunération attractive à nos équipes, intégrant à la fois le salaire de base et des dispositifs qui les associent aux performances de l’entreprise. En 2022, nos collègues ont touché en moyenne plus de 15 mois de salaire. Dans le cadre des NAO 2022, une revalorisation de la grille salariale permettra une évolution de 7,3% entre mars 2022 et mars 2023, avec au minimum de 70€. (…) »

Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Du matin au soir, à la télé, à la radio, dans les journaux, les événements politiques, économiques et sociaux passent au tamis de la seule pensée officielle, celle du pouvoir élyséen, et des intérêts privés des grands groupes capitalistes, qui détiennent, presque entièrement, le monopole de l'information.

Penons l'Ukraine et la guerre qui l'oppose à la Russie.

Chacun peut se forger une opinion sur la question, selon son degré de connaissance des événements passés ou présents.

Faut-il que leurs sources soient multiples, incontestables, croisées. 

Si d’une information, on n'a qu'une image, l'idée qu'on s'en fait risque d'être biaisée par ceux qui vous l'ont donnée.  Ainsi, aujourd'hui, Poutine vous est vendu comme le responsable unique du conflit. Et pis encore, si vous doutez de ce que l'on vous dit, vous êtes un agent russe, et en fait un ennemi.

Qui dit ennemi dit guerre. Qui l'a déclarée ? Et pour quels intérêts ?

Les grands patrons des moyens d'information répondent à la question. 

Un simple exemple pris dans le clan des milliardaires, Bernard Arnault :

Détenteur de la première fortune mondiale avec plus de 150 milliards d’euros, selon le magazine Forbes, Bernard Arnault contrôle 40 % du groupe de médias Challenges, éditeur du magazine économique du même nom et de Sciences et Avenir. Le PDG du numéro un du luxe LVMH est actionnaire, via son groupe du quotidien économique Les Echos, du Parisien, de sa déclinaison Aujourd’hui en France, de Match et de Radio Classique. 

Pourquoi cette voracité journalistique ?

Pour influencer les lecteurs en faveur de ses intérêts, bien sûr servis par le fondé de pouvoir des hommes d'affaires, qui siège à l'Elysée, présentement.

Et les intérêts de ce monde-là sont liés de bourse en bourse, dans un monde dominé par l'argent, du CAC40 à Wall Street, en passant par Bruxelles et la BCE, naturellement

Est-ce ainsi qu'on traite l'information dans un pays, dit-on démocratique, héritier de des philosophes et des libres esprits ?

JEAN LÉVY

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SOURCE : Rapports de force

Le 7 mars en ligne de mire
Dans la manifestation du 16 février : le 7 mars en ligne de mire
 
 

Ce jeudi 16 février, une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites avait lieu. Si les vacances d’hiver ont occasionné un inévitable et prévisible creux dans la mobilisation, la rentrée scolaire pourrait être synonyme de rentrée sociale. Portraits croisés de manifestants.

Une fréquentation en baisse, mais qui ne confine pas non plus au ridicule, tel peut être le résumé de cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, si l’on se contente d’en faire un bilan chiffré. Au niveau national, la CGT comptait 1,3 million de manifestants quand le ministère de l’Intérieur en annonçait 440 000. A Paris, la CGT revendique 300 000 manifestants, contre 37  000 pour la préfecture de police. Si la mobilisation est donc incontestablement en baisse par rapport aux précédentes dates, elle surpasse numériquement de nombreuses autres manifestations ayant eu lieu ces dernières années.

Mais pour beaucoup de manifestants, l’enjeu va au-delà de cette seule journée. Le 7 mars, pressenti comme le début d’une potentielle grève reconductible, pourrait être une date clef. Comment se préparent-ils à cette date ? S’attendent-ils à un mouvement puissant pour le début du mois de mars ? Entre Paris et Montpellier, portraits croisés de militants confrontés à la question d’enclencher une nouvelle phase de la bataille.

 

Gilles, enseignant : « si on pense qu’on va gagner, la grève est un investissement »

 

Pour Gilles, syndicaliste à SUD éducation à Montpellier, la date du 7 mars est déjà en ligne de mire. « C’est un point d’appui pour enchaîner avec le 8 mars, journée de luttes pour les droits des femmes, et continuer après ». D’autant que « nous sommes un secteur largement féminisé » rappelle l’instituteur. Reste à trouver comment passer d’une grève ce mardi 16 février qui « existe, avec des écoles fermées et grévistes, mais n’est pas une déferlante », à la France à l’arrêt le 7 mars prochain à laquelle appelle l’intersyndicale nationale, puis à la grève reconductible que Gilles estime incontournable pour faire reculer le pouvoir.

Pour réussir la prochaine séquence début mars, il mise sur l’organisation d’une assemblée générale qui réunisse de nombreux agents de l’Éducation nationale. « On a besoin de prendre confiance et de se rassurer. Pour cela, nous avons besoin d’une grosse assemblée générale qui permette de se compter et de voir que l’on est une force », assure le syndicaliste qui n’en est pas à son premier mouvement social sur les retraites. L’académie de Montpellier bascule dans les vacances d’hiver ce vendredi soir. Une assemblée générale est prévue après la manifestation du jour. Pour assurer sa réussite, Gilles, comme une trentaine d’autres enseignants se sont mis en grève reconductible deux jours la semaine précédente pour faire le tour des écoles et des collèges.

Car il en est persuadé : le nerf de la guerre n’est pas tant l’argent, que la confiance dans la victoire. « Faire des jours de grève en pensant qu’on va perdre, c’est de l’argent foutu en l’air. Au contraire, si on pense qu’on va gagner, la grève est un investissement », résume le syndicaliste.

 

José, cheminot, n’a plus rien à perdre

 

À 56 ans, José Garcia, syndiqué à Sud Rail, ne se voit pas travailler encore longtemps. Moins blagueur que son homonyme et surtout plus éreinté physiquement, il se désespère : « quand tu signes, on te fait une promesse qui n’est finalement pas tenue ». Sans cette réforme des retraites, il aurait pu commencer à envisager de prendre sa retraite à 58 ans. Ce sera finalement 62 ans.

Salarié au sein du technicentre de Châtillon, il est donc déterminé à se battre. En 3×8 depuis 30 ans, il souhaite désormais pouvoir reposer son corps et profiter d’un rythme de vie plus normal. « Ça va, je n’ai pas encore de petits enfants, mais ma vie familiale est quand même impactée. Et puis j’aimerais bien pouvoir prendre du temps pour faire de la peinture ou écrire ».

Pour l’instant, il a participé, comme beaucoup de ses collègues, à toutes les grèves depuis janvier. Régulièrement, il voit ses collègues syndicalistes tourner nuit et jour pour mobiliser en vue des grèves. Quand on l’interroge sur la réussite potentielle du 7 mars, il se montre confiant : « si ça bouge pas d’ici là, je pense que ça va être plus costaud, oui. La colère va s’agglomérer. On est prêt à aller jusqu’au blocage du technicentre ».

 

Isabelle, bibliothécaire : « c’est trop difficile de faire grève à chaque fois »

 

Bibliothécaire dans le 17e arrondissement de Paris, Isabelle Flet l’admet : il est compliqué de mobiliser dans son secteur. Élu FSU, elle a participé à toutes les grèves, presque par obligation morale. Mais ses collègues ne s’en sentent pas capables. « Le problème, c’est que comme beaucoup d’agents de la ville de Paris, on ne gagne pas beaucoup donc c’est trop difficile de faire grève à chaque fois ». Pour l’instant, c’est surtout la journée du samedi 11 février qui a rencontré du succès chez ses collègues. « On a vu des gens qui ne viennent d’habitude pas aux manifestations en semaine. »

Sans grande conviction, elle pronostique : « je pense qu’il y aura plus de monde les 7 et 8 mars ». Mais dans son secteur, une faible mobilisation peut produire de grands effets. « La bibliothèque a fermé plusieurs fois, même quand il n’y avait qu’une ou deux personnes sur sept qui ont fait grève. Les emplois du temps sont sur quatre jours et demi alors ça peut fermer avec peu de monde en grève », explique-t-elle.

 

Photo : Ricardo Parreira

 

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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