Ci-dessous un article de La Marseillaise d’aujourd’hui «1336 et Scop-TI : sur de bons fonds, le thé des luttes fait recette»
SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Ci-dessous un article de La Marseillaise d’aujourd’hui «1336 et Scop-TI : sur de bons fonds, le thé des luttes fait recette»
Il résulte de ce qui précède que l’atteinte à la liberté du commerce et de l’industrie, de même que l’atteinte à la libre circulation des marchandises sont caractérisées ; le blocage des camions de transport du stock de marchandises en ce qu’il paralyse l’activité de la société et provoque des pertes financières irrémédiables (les marchandises qui ne peuvent pas être livrées dans les délais aux clients qui les ont commandés ne peuvent être revendues ultérieurement à d’autres), constitue un abus du droit de grève et un trouble manifestement illicite qu’il convient de faire cesser ;
IL CONVIENT DE RAPPELER QUE LE GOUVERNEMENT, LA BPI ET LE GROUPE ARJO ANTALIS SE SONT COALISER POUR DÉTRUIRE LADITE USINE
CELA N’A PAS EFFLEURÉ NOS JUGES DE DOUAI, QUI APPLIQUENT DE FAÇON MÉCANIQUE, COMME LEURS NOMBREUX CONFRÈRES CE MOT D’ORDRE
"LA LIBERTÉ DE CIRCULATION DES CAPITAUX ET DES MARCHANDISES L’EMPORTE SUR LE DROIT DU TRAVAIL ET TOUTE QUESTION SOCIALE"
ENFIN ! TOUT CE BEAU MONDE SE RETROUVERA AU ROTARY CLUB POUR ARROSER L’ÉVÉNEMENT...
LA LUTTE CONTINUE
Face au passage en force par l’utilisation du 49.3 de la loi Macron « pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » le 10 juillet dernier, il devient plus qu’urgent d’utiliser tous les outils à notre disposition afin de se battre contre les mesures régressives qu’elle prévoit : accords de maintien de l’emploi élargis, assouplissement des règles sur le travail du dimanche et les licenciements économiques, attaques contre les Conseils de prud’hommes... mais aussi plafonnement des indemnités pour licenciement.
Le Conseil constitutionnel (saisi le 15 juillet dernier au sujet de la loi Macron par les députés de l’opposition) aura à se prononcer dans le mois qui vient notamment sur l’article 87D de la loi. Cet article prévoit le plafonnement des indemnités obtenues en justice pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. La CGT a souhaité apporter ses propres arguments au débat initié sur ce sujet devant le Conseil constitutionnel par le Syndicat de la Magistrature et le Syndicat des avocats de France (SAF). Aussi, la CGT a présenté des observations pour mettre en évidence que l’instauration d’un plafonnement d’indemnités ne respecte pas certains principes constitutionnels français.
Pour rappel, en cas de licenciement jugé illicite, l‘article 87D contraint les juges des Conseils de prud’hommes à appliquer un barème d’indemnisation fixé par la loi. Ainsi, ce n’est plus le juge qui décide lui-même du montant de la réparation au regard de l’étendue du préjudice subi par le salarié. Désormais, il devra se référer aveuglément à un tableau lui indiquant le montant à octroyer au salarié en fonction de son ancienneté et de la taille de son entreprise. Ainsi, un salarié de 50 ans, avec des charges de famille encore importantes et peu de chance de retrouver un emploi, mais qui travaille dans une entreprise de moins de 299 salariés et ayant moins de 2 ans d’ancienneté, pourra se voir attribuer une indemnité maximum de 4 mois de salaire.
On le constate donc : la loi ne permet pas de garantir une adéquation entre le préjudice subi et la réparation !
Cette mesure est une aberration, elle porte atteinte à plusieurs droits et principes constitutionnels : droit à l’emploi, droit à un recours effectif en justice, droit à la réparation intégrale du préjudice subi.
En effet, les plafonds d’indemnités prévus par la loi Macron sont dans certains cas tellement faibles que les frais d’avocat occasionnés par le procès ne seront même pas couverts par les indemnités que le salarié peut espérer obtenir du juge. Cela revient à priver le salarié d’un recours effectif en justice.
D’autant plus qu’aujourd’hui de nombreuses « petites » entreprises sont en réalité des filiales de très grands groupes, qui disposent de moyens considérables. Il n’y a donc aucune raison de leur permettre de licencier à moindre frais.
Au final, les patrons pourront, grâce à cette nouvelle loi, « provisionner » les indemnités dues en cas de licenciement mis en œuvre sans aucun motif valable. Cela rend les salariés d’autant plus tributaires de l’arbitraire patronal.
Il est donc essentiel que le Conseil constitutionnel censure cette disposition manifestement contraire à des principes fondamentaux.
On pourrait presque croire à un tassement de la montée du chômage s’il n’y avait pas eu des modifications intervenues au mois de juin sur la manière de classer les privé-(es) d’emploi par Pôle emploi. Sans ces modifications, les chiffres auraient été différents et bien plus mauvais encore, avec une augmentation de 10 000 pour les catégories A et de 24 800 pour les catégories A, B, C.
Nous pouvons donc encore constater des chiffres désastreux mais très significatifs :
la croissance et la relance économique sont incompatibles avec les politiques d’austérité imposées dans toute l’Europe ;
les cadeaux fiscaux et les aides publiques sans aucune contrepartie s’élèvent à 220 milliards d’euros dans notre pays. Dans le même temps, les entreprises du CAC 40 affichent toujours plus de dividendes versés aux actionnaires (56 milliards d’euros en 2014).
L’inefficacité de ces politiques n’est plus à démontrer, elle continue à plomber le pouvoir d’achat des citoyens et citoyennes, à empêcher une relance de l’emploi indispensable pour une économie saine et viable.
Il est urgent d’opérer d’autres choix économiques.
La revalorisation des salaires, dans le public et le privé, une vrai politique industrielle et le développement des services publics sont des éléments clés pour sortir de la crise et permettre à toutes et tous d’exercer une profession dans des conditions dignes.
Aussi la CGT continuera à exiger l’augmentation générale des salaires, traitements, pensions et des minimas sociaux. Le salaire minimum doit être porté rapidement à 1700 €, le point d’indice des fonctionnaires débloqué.
La campagne Cgt sur les salaires est d’autant plus d’actualité, la pétition doit être signée massivement.
Les conditions d’un rassemblement le plus large possible le 8 octobre l’est tout autant pour impulser et construire les ripostes nécessaires pour un changement rapide et significatif.
Source AFP
Les salariés français ont droit à un congé payé à la charge des employeurs, les salariés en temps partiel ont le même droit que ceux à temps complet -
La proposition de loi portée par le chef de file des députés socialistes, Bruno le Roux, veut notamment garantir les congés payés des personnes licenciées pour « faute lourde ».
Les députés socialistes ont déjà préparé la rentrée parlementaire. La semaine dernière, avant de partir en vacances, les élus ont déposé une proposition de loi visant à simplifier les règles des congés payés, comme repéré par le site Actuel RH. Actuellement, la période de référence commence le 1er juin pour se terminer le 31 mai, sauf convention ou accord collectif de travail spécifique. Les députés PS veulent faire correspondre cette période avec l’année civile, avec un début au 1er janvier. Pour Bruno le Roux, la période de référence « est inadaptée à la vie de travail contemporaine », en raison du « décalage » avec la période prise de congés qui « comprend obligatoirement la période principale du 1er mai au 1er octobre ».
Les députés socialistes suggèrent aussi de permettre aux salariés de reporter « jusqu’au 1er juillet de l’année suivante » les congés acquis entre le 1er octobre et le 31 décembre.
Ils proposent également de « supprimer la perte de congés payés en cas de licenciement pour faute lourde » pour être en conformité avec la réglementation européenne. Il s’agit de garantir que le salarié ne soit pas privé « de la garantie européenne de quatre semaines de droits à congés ».
En France, le nombre de semaines de congés payés est fixé à cinq depuis 1982, chaque mois de travail ouvrant droit à un congé de 2,5 jours ouvrables.
QUESTIONS CGT POUR LE PROCHAIN DP JUILLET 2015
Questions DP :
- Point sur les appellations des postes au Process, pourquoi les intitulés des contrats de travail changent d’un contrat à un autre. De plus, pourquoi on demande aux salariés de tenir une troisième fonction qui n’est même pas précisé sur leurs contrats.
- Points et conséquences sur la décision de la direction sur les contrats intérimaires (postes attribués en relation avec l’intitulé du contrat de travail).
- Nous demandons la définition du poste Référant.
- Pourquoi l’affichage de l’intéressement n’est pas respecté ?
- Récemment de nouvelles personnes se sont fait connaitre à l’infirmerie concernant une irritation sur les mains. Que compte faire la direction ?
- Demande de la mise en place d’un retour de validation des congés payés, qu'il soit fait plus rapidement (quand les salariés posent leurs congés en début d’année, les salariés demandent un retour de validation beaucoup plus rapide et pas 4 mois après).
- Comment un salarié peut se voir baisser de coefficient (205 à 190), plusieurs interpellations au niveau de sa hiérarchie et toujours sans réponse.
- Suite à la demande du dernier DP, il est impératif pour les salariés d’avoir un accès à leurs messageries, quand est-il prévu le sondage ?
- Pourquoi autant de visite de la gendarmerie dans l’usine, y a-t-il une raison particulière ?
- Pourquoi la direction demande-t-elle aux salariés de signer le classeur sur les connaissances des risques ? Ceci est-il une couverture au niveau Juridique ?
Ci-dessous l'ordre du jour pour le DP de vendredi 31 juillet 2015 :
Sur proposition du Conseil de la simplification pour les entreprises, le Gouvernement a décidé la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification du bulletin de paye. Le rapport qui sera remis le 27 juillet confond simplification avec enfumage !
Si la CGT n’est pas opposée à une simplification du bulletin de paye afin qu’il soit plus lisible pour le salarié, elle a toujours affirmé que la simplification devait donner du sens au bulletin de paye en mettant le salarié au centre des préoccupations du groupe de travail et en rendant plus compréhensible les fondements de notre système français de solidarité.
Ces ambitions affichées dans le préambule du rapport ont guidé notre intervention. Force est cependant de constater que les recommandations du Président du groupe, faites dans le rapport au Gouvernement, ne répondent absolument pas à ces ambitions.
Le modèle de bulletin synthétique préconisé par le Président, très loin de faire l’unanimité, ne peut recevoir l’assentiment de la CGT, et ce pour plusieurs raisons :
une très grande perte d’informations indispensables : retirer les taux et les bases de calcul, ne plus mentionner les détails relatifs aux retraites empêcheront les salariés de faire valoir leurs droits ;
la présentation par risques et non par organismes : nier la construction de la protection sociale qui s’est structurée autour de luttes gagnantes pose un véritable problème. En cette année du 70ième anniversaire de la Sécurité Sociale, il est dommageable de perdre ces repères et de ne pas continuer à affirmer que la Sécurité Sociale est le socle de la protection sociale à laquelle tous les salariés peuvent prétendre ;
même si, à la demande de la CGT, n’apparaîtra pas la mention « coût du travail », il y a lieu de constater que tous les allègements de cotisations sociales et fiscales ne figureront pas sur le bulletin de paye proposé (CICE par ex). La CGT rappelle que ces allégements qui ne sont plus financés par les entreprises, ne le sont pas non plus par l’Etat mais par l’ensemble de nos concitoyens, conduisant à une double peine pour les salariés !
Le bulletin de paye doit être un outil pour le salarié et non un outil de propagande patronale.
La CGT a toujours combattu le fait que la simplification du bulletin de paye puisse entraîner des modifications du code du travail. Les salariés ne peuvent se voir imposer un modèle de bulletin de paye testé par 19 salariés, dont 9 d’une seule entreprise, sur 23 millions en France et qui d’ailleurs ne l’ont pas tous approuvé. Les exigences des salariés en matière de démocratie sociale sont bafouées.
Pour la CGT, lutter contre la complexité ne doit pas se faire au détriment de la connaissance et de la transparence. Elle sera toujours aux côtés des salariés afin que chacune, chacun puisse effectivement exercer son rôle de citoyen et conquérir une Sécurité Sociale de haut niveau. Elle demande que les recommandations de ce rapport contraires à leurs intérêts ne soient pas prises en compte par le Gouvernement.
En moyenne, les bulletins de paie en France comportent pas moins de 40 lignes, là où la plupart des pays européens s’en tiennent à une quinzaine -
Le DRH de Solvay, Jean-Christophe Sciberras, remet ce lundi un rapport au gouvernement. Il propose de regrouper certaines cotisations et de faire figurer les allégements de charges financés par l’Etat.
Va-t-on vers la fin des bulletins de paie à rallonge ? C’est en tout cas une première étape qui va être franchie ce lundi avec la remise d’un rapport au gouvernement sur la simplification de celui-ci.
La France est championne de la complexité en la matière. En moyenne, nos bulletins de paie comportent pas moins de 40 lignes, là où la plupart des pays européens s’en tiennent à une quinzaine.
D’où vient cette spécificité ? D’une culture comptable qui a conduit, comme le souligne le rapport « à ce que tous les éléments de paie figurent sur le bulletin, afin que chaque destinataire puisse y retrouver les données qui l’intéressent, l’agrégation des informations au fil du temps se faisant sans ordonnancement ».
CSG, CRDS, FNAL non plafonné, AGFF, Fongecif… Tout est précisément recensé sur le bulletin de paie pour qui sait s’y retrouver. Mais combien sont les salariés qui regardent chaque mois dans le détail l’éventail de toutes les cotisations salariales et patronales qui figurent sur leur bulletin ?
Pour clarifier ce document, tout en lui gardant sa fonction d’information et d’attestation de revenu, la mission conduite par le DRH de Solvay, Jean-Christophe Sciberras, a d’abord travaillé sur un regroupement de lignes de cotisations par risque couvert (la santé, la retraite, le risque chômage), quel que soit le régime juridique de la protection offerte (de base, complémentaire obligatoire, facultative).
Autre axe de simplification : regrouper sur une seule et même ligne les contributions employeur qui ne correspondent pas à des droits directs pour le salarié, du type formation professionnelle, congé individuel de formation, apprentissage, effort de construction, transport, ou encore financement des organisations patronales.
Parallèlement, le rapport, dans un souci de clarification plus que de simplification, propose de faire apparaître sur le bulletin le montant de la rémunération totale (salaire brut + total des contributions employeur) dans un souci de pédagogie.
Enfin, ce nouveau bulletin comporterait aussi le montant des allégements financés par l’Etat, le « super brut » en quelque sorte, avec les allégements Fillon, les baisses de charges du pacte de responsabilité, mais sans faire apparaître le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice), considéré comme une disposition fiscale.
En termes de calendrier, les entreprises qui le souhaitent pourront expérimenter cette simplification dès janvier 2016. Le rapport préconise ensuite de la rendre obligatoire à partir de janvier 2017 pour les entreprises de plus de 300 salariés, et pour toutes les autres un an plus tard, en janvier 2018.
Le rapport suggère enfin que cette démarche de clarification soit menée de front avec celle de la dématérialisation, autre point de retard pour la France. Le taux de dématérialisation atteint 15 % en France, contre 95 % en Allemagne, 73 % au Royaume-Uni et 57 % en Italie.
Pourtant, les économies attendues sont substantielles : de l’ordre de 10 à 32 centimes par bulletin de paie, elles pourraient atteindre 20 à 42 centimes en tenant compte de la fin de l’affranchissement pour les bulletins envoyés par la poste.
MARIE BELLAN / JOURNALISTE
Les pathologies psychiques, telles que le « burn out », pourront être reconnues comme maladie d’origine professionnelle. Cette prise en compte s’effectuera via le système complémentaire de reconnaissance des MP faisant intervenir les comités régionaux compétents. Un décret définira des modalités spécifiques de traitement de ce type de dossier pour les adapter à leur complexité.
La loi simplifiera la mise en place du compte pénibilité pour les entreprises.
• Suppression de la fiche pénibilité. L’employeur n’aura plus à établir de fiche individuelle de prévention des expositions, dite « fiche pénibilité ». Il sera seulement tenu de déclarer à la caisse de retraite, via la DADS ou la DSN, les expositions des salariés aux facteurs de pénibilité.
La caisse de retraite informera chaque année les salariés de leur nombre de points, dans un relevé précisant chaque contrat de travail ayant donné lieu à déclaration et les facteurs d’exposition, ainsi que les modalités de contestation. Notons que la déclaration par l’employeur de l’exposition d’un salarié à la pénibilité ne pourra constituer une présomption de manquement à son obligation de sécurité de résultat.
• Opposabilité des modes d’emploi de branche. Afin d’aider les employeurs à apprécier les situations d’exposition aux facteurs de pénibilité, les accords de branches étendus peuvent établir des « modes d’emploi » caractérisant l’exposition des travailleurs à la pénibilité en fonction de leur poste. La loi prévoit que ces accords pourront déterminer ces expositions en fonction des postes mais aussi en fonction des métiers ou des situations de travail exposés.
En outre, à défaut d’accord, ces « modes d’emploi » pourront aussi être établis par des « référentiels professionnels de branche homologués » par arrêté interministériel. L’employeur qui appliquera le référentiel sera présumé de bonne fois.
Il s’agit de protéger les employeurs qui appliquent un référentiel établi par la branche mais non encore homologué. En outre, un employeur qui applique un accord étendu ou un référentiel homologué pour déclarer l’exposition de ses travailleurs ne pourra pas être pénalisé.
Autrement dit, la loi reconnaît l’opposabilité de ces « modes d’emploi » en justice et devant l’administration.
• Réduction des délais de contentieux. Le délai d’action contentieuse du salarié en vue de l’attribution de points passera de trois à deux ans. De même, le délai de contrôle des caisses de retraite sera diminué de cinq à trois ans.
La loi facilite la rupture du contrat de travail du salarié déclaré inapte, à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. L’employeur pourra le licencier dès lors que l’avis du médecin du travail « mentionne expressément que tout maintien du salarié dans l’entreprise serait gravement préjudiciable à sa santé ». Dans un tel cas l’employeur sera dispensé de rechercher un reclassement.
• Surveillance médicale ciblée sur les postes à risques. Certains salariés bénéficieront d’une surveillance médicale spécifique, renforcée par rapport à celle des autres salariés. Seront visés :
– les salariés affectés à des postes présentant des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité, celles de leurs collègues ou de tiers ;
– les salariés dont la situation personnelle le justifie. Les modalités d’identification de ces salariés et de leur surveillance médicale seront déterminées par décret en Conseil d’État.
• Rôle du médecin du travail à l’égard des tiers. La loi étend les missions confiées au médecin du travail. En effet, son rôle restera exclusivement préventif mais ne se limitera plus à garantir la santé des travailleurs. Il devra aussi prévenir les atteintes à la sécurité des tiers.
• Mise en œuvre des préconisations du médecin du travail.
Lorsqu’il préconise un aménagement du poste de travail, le médecin du travail pourra proposer à l’employeur l’appui de l’équipe pluridisciplinaire ou d’un organisme compétent en matière de maintien en emploi. Lorsque des difficultés ou désaccords naissent du fait des préconisations du médecin du travail, l’employeur ou le salarié peut saisir l’inspecteur du travail.
La loi prévoit expressément que l’inspecteur du travail devra désormais informer la partie qui ne l’a pas saisi avant de prendre sa décision. Par ailleurs, la place des institutions représentatives du personnel sera renforcée lorsque le médecin du travail constate la présence d’un risque pour la santé des travailleurs.
Ses propositions, ainsi que la réponse de l’employeur, devront être transmises au CHSCT ou, à défaut, aux DP (et à l’inspecteur du travail, au médecin-inspecteur du travail, etc.), et non plus seulement tenues à leur disposition.
1336 fois MERCI À TOUS !!!! L'objectif de notre campagne Ulule est atteint. Grand bonheur chez nous de savoir que vous êtes tous derrière nous. Ça nous donne la force néccessaire pour continuer l'aventure.
Il nous reste néanmoins 33 jours avant que la campagne se termine. C'est largement suffisant pour faire exploser les compteurs... :-)
Une surprise vous attend bientôt. Restez connectés et continuez à faire passer le message autour de vous !
Chaleureusement, les Scoptistes.
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Mercredi, jour de l’annonce de ses résultats, la valorisation d’Apple a fondu de 30 milliards de dollars.
Mais avec 715 milliards de capitalisation, le fabricant de l’iPod demeure la plus grosse entreprise cotée du monde. Une domination qu’il partage avec Amazon, Google et Facebook. Ce sont les Gafa.
En février, ils pesaient autant que le CAC 40. Depuis l’écart n’a cessé de se creuser. L’indice CAC 40 vaut 1.131 milliards de dollars, alors que les Gafa affichent 1.675 milliards de dollars sur la balance ! Soit 160 milliard de plus qu’en février dernier. « Début 2014, le CAC 40 pesait encore 300 milliards d’euros de plus que les GAFA », rappelle Tangi Le Liboux chez Aurel BGC.
Si Apple est la plus grosse valeur du monde, Google est deuxième, Facebook pointe à la 11e place et Amazon suit à la 20e place. La hausse du billet vert (+20 % face à l’euro depuis février), explique cette performance. Mais pas seulement, car les Gafa battent aussi très largement le Nasdaq (+9,2 % depuis le premier janvier). Amazon, Google et Facebook sont à leur plus haut historique.
Pourquoi une telle performance ? D’abord, constate Leslie Griffe de Malval chez Fourpoints IM, « le cours de Bourse de Google et Amazon avait baissé l’année dernière ». Il y a un effet de rattrapage. Mais encore ? « Le marché apprécie la pertinence de leurs offres, de leur modèle économique. Leur potentiel de croissance reste important, ainsi que le potentiel de monétisation de leurs services. »
Mais pour Tangi Le Liboux, si les Gafa séduisent tant, c’est aussi parce qu’ils se « plient peu à peu et depuis des années aux règles de Wall Street ». Les Gafa ont confié les commandes à des personnes qui « parle un langage que Wall Street comprend parfaitement », comme Tim Cook « pur produit de la finance », Sheryl Sandberg, « architecte de la monétisation des audiences » de Facebook ou Ruth Porat, nouvelle directrice financière de Google et ancienne de Morgan Stanley. « En clair, Wall Street veut bien laisser les “nerds” [le fana d’informatique, solitaire] aux commandes mais à condition que la maison soit bien tenue par des financiers. »
Et gare à celui qui ne sait pas parler à l’oreille des marchés, à l’image de Twitter dont l’instabilité managériale pèse sur le titre (–30 % depuis avril). « Cela montre que le marché sait faire le tri entre les bonnes histoires et les histoires un peu plus compliquées. Twitter a un problème de management et un modèle économique qui se cherche, même s’il y a de la croissance. Mais le marché voit surtout que le nombre d’utilisateurs croit moins vite que prévu et que certaines applications comme Whatsapp », poursuit Leslie Griffe de Malval.
Mais la puissance du digital de Wall Street ne se résume pas seulement à ces « 4 Fantastiques », alors qu’arrivent les Natu, « quatuor emblématique d’une nouvelle vague qui parcourt le segment du digital », d’après Aurel BGC : Netflix, Airbnb, Tesla et Uber. Si Airbnb et Uber ne sont pas cotés, Netflix affiche la plus forte hausse depuis le début de l’année : +127 %. Et selon Aurel BGC, en se basant sur les valorisations d’Uber et d’Airbnb obtenues lors des dernières levées de fonds, « ces quatre jeunes pousses valent autant que 10 % du CAC 40 »,contre un peu plus de 6 % début 2014 et 3 % début 2013.
Si, selon Tangui Le Liboux , « Wall Street peine encore à donner une valorisation à ces sociétés, la direction reste claire : Les NATU investissent sur une seule, voire deux activités et Wall Street n’exige pas encore un rationnement des investissements, ni une profitabilité immédiate », du moins en ce qui concerne les deux valeurs cotées Tesla et Netflix, Uber et Airbnb n’ayant pas encore franchi le pas de la cotation en Bourse.
« Il y a aussi Pandora [radio Internet] ou TripAdvisor, ajoute Leslie Griffe de Malval, des sociétés qui ont un potentiel international et qui peuvent devenir des poids lourds importants à partir du moment où ils pourront se développer vraiment hors des Etats-Unis. » Le chemin s’annonce encore long avant de pouvoir rivaliser avec les Gafa.
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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