SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Convergence autour des Cargill à Lille :
un appui pour les batailles à venir

 

Ce mardi matin, les travailleurs du groupe agro-alimentaire Cargill et de nombreux soutiens étaient réunies devant le TGI de Lille, face au PSE visant à mettre 183 salariés sur le carreaux.

 

Carkill tueur d'emploi

Dès 8h30, une centaine de personnes était regroupé devant le TGI de Lille, avenue du peuple Belge, à l’appel de la CGT de Cargill. Des salariés du public comme du privé, des étudiants de l’UNEF, des jeunes communistes, des militants LFI, PCF et du NPA se sont donné rendez-vous autour des Cargill pour leur apporter leur soutien. De nombreux secteurs en lutte étaient également présent à l’image des Bridgestone, des HOP ! de Lesquin, des salariés de Auchan Tourcoing et des services publics menacés les finances publiques, les Ehpad, les postiers et le CHR de Lille.

Fin août dernier, le plan de sauvegarde de l’emploi de l’usine Cargill de Haubourdin dans le Nord prévoyait de mettre 183 salariés sur le carreaux. En lutte depuis le 21 novembre dernier, les Cargill ont mené leur lutte contre le licenciement de plus de la moitié des salariés de l’usine et la casse des emplois dans l’industrie en se liant avec tous les secteurs en lutte possible. La date du 29 septembre faisait office de point de rassemblement des divers secteurs en lutte dans la région Nord-pas-de-Calais.

Le rassemblement prend des allures de meeting et donne le ton : lutte des classes et convergence des luttes. L’occasion d’annoncer le lancement d’un site internet recensant sur une carte tous les PSE en court, par le CGT Cargill et d’autres Unions locales pour pousser à la convergence des luttes et contrer les plans du patronat. Dorian Vallois, délégué syndical CGT Cargill Haubourdin, a ouvert le bal et en dénonçant les agissements de la direction qui depuis presque un an menace les salariés d’un plan social et exerce une véritable terreur sur les employés : « c’est un manquement de notre employeur à son obligation de garantir la santé physique et psychique de tous ses salariés comme le prévoit la loi. Depuis le 21 novembre 2019, les salariés endurent des pressions du stresse et du mal-être ». Ce mal-être est d’autant plus fort que, durant la période de confinement, les Cargill ont été en première ligne pour faire face à l’épidémie et participer à l’effort national en produisant des biens essentiels pour les hôpitaux. Dorian Vallois dénonce un « second coup de massue » à la sortie du confinement puisque le PSE avait été suspendu pendant cette période.

Il dénonce également la répression syndicale qui s’abat sur la CGT Cargill depuis des mois : « on a perdu la moitié des élus depuis le 21 novembre. C’est inacceptable que Cargill ou tout autre entreprise qui en plus de détruire des emplois, détruisent aussi moralement et mentalement ses salariés ». Dénonçant l’actuel PSE, le délégué syndical CGT affirme que la volonté de l’entreprise leader mondial dans l’agroalimentaire n’est autre que « la fermeture totale de l’usine » d’ici 5 ans. Il s’en est également pris au gouvernement et à ses « paroles de faussaires » sur la souveraineté sanitaire pays puisque rien n’est fait pour empêcher le démantèlement d’un outil industriel pourtant de première nécessité.

Le délégué CGT de l’usine Cargill dénonce les manœuvres du gouvernement auprès de la juge pour ralentir le dossier des salariés et décourager leur efforts. Quant aux plan de relance proposé par le gouvernement, il ne comporte aucun engagement pour les entreprises et aucun contrepartie. Comme Dorian Vallois l’affirme, « ce plan de relance s’apparente plutôt à un plan de maintien des bénéfices du capital ». C’est pourquoi, il en appelle à la convergence des luttes pour sauvegarder tous les emplois menacés dans la région et au-delà, dans le privé comme dans le public, pour que les travailleurs n’ait pas à payer la crise économique. En effet, les entreprises touchés par les fermetures d’emplois sont nombreuses dans le Nord, à commencer par l’usine Bridgestone de Béthune qui risque de voir ses 863 emplois disparaître en avril prochain. Mais Dorian Vallois à aussi mentionné les salariés de Auchan, Camaïeu, Promod, Michelin, Général électrique... qui subissent partout en France les effets de la crise économique.

Le délégué CGT de Bridgestone était d’ailleurs présent, pour faire le point sur la situation de l’usine de Béthune menacée de fermeture en avril 2021. Le licenciement annoncé de l’ensemble des salariés de Bridgestone au regard des « 440 millions d’euros de CICE » perçu par l’entreprise traduit selon le délégué CGT « le mépris de l’entreprise Bridgestone envers les 863 salariés » qui est « à l’image de ce que porte le patronat dans cette branche du caoutchouc ». Il dénonce également un plan social fait « au nom de la finance, avec la volonté d’augmenter à tout prix les marges de profit, même si cela doit détruire des emplois et plonger des familles dans la misère ». Dénonçant l’aubaine que représente la pandémie pour les patrons dans le secteur du caoutchouc, qui veulent licencier également à 690 chez Michelin à La Roche-sur-Yon et au 1000 ruptures conventionnelles collectives à Hutchinson, le délégué CGT demande l’annulation des fermetures d’usine pour « couper court aux propos indécents de ces nantis de patrons arguant un manque de compétitivité qu’ils ont eux-même organisés ». Le délégué de Bridgestone est ensuite revenu sur l’accord de performance collective que les salariés ont refusé en mai 2019 qui prévoyait une baisse de 20% des salaires pour dénoncer les conditions toujours plus dure auxquelles les patrons veulent faire travailler leurs employés. Il dénonce le gouvernement actuel mais également celui de Hollande qui à travers les loi El Khomri, Macron, Rebsamen ont été les fossoyeurs des emplois et des usines.

Ce rassemblement au Tribunal de grande instance de Lille de l’ensemble des secteurs en lutte dans la région doit donner le coup d’envoi à un vaste mouvement de lutte contre les fermetures d’usine, les licenciements et autre accord de régression sociale. La marche du 4 octobre pour Briedgestone sera une prochaine occasion de se rencontrer et pourra déboucher sur de nouvelle perspective commune, pour enfin sortir des négociations bureaux par bureaux et mettre en place une riposte d’ensemble de plus en plus urgente.

 

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EXCLU : Grève et rassemblement ce 1er
octobre chez Daher contre les 3000
suppressions de postes

 

Ce 29 septembre, après 3 mois de négociation, la CGT Daher a lancé un appel à la grève et à rassemblement pour le 1er octobre, contre les quelques 3000 suppressions de postes annoncées chez le sous traitant aéronautique.

 

Aéronautique

Crédits photo : PASCAL PAVANI / AFP

Daher a été la première entreprise aéronautique à annoncer en avril un PSE. Ce mois-ci la CFDT Daher avait annoncé que l’entreprise prévoyait de supprimer 3000 emplois en tout. L’annonce allait se concrétiser plus tard lors du CSE du 25 juin où la direction du groupe confirmait son intention de supprimer jusqu’à 1.300 postes en CDI et de ne pas renouveler les 1.400 contrats d’intérimaire. Une situation catastrophique pour les salariés qui vivent depuis dans la peur de perdre leur emploi d’une seconde à l’autre, sans pouvoir en retrouver derrière au vu de la crise économique, et des différentes vagues de licenciements dans le secteur.

Apres les annonces et 3 mois de négociations plus tard, tel que l’annonce la CGT Daher, la situation n’a pas bougé et la direction est restée sur le plan de départ : supprimer presque 3000 emplois sur 8000. Tel qu’il s’est arrivé sur d’autres boites comme AAA ou Derichebourg, le « dialogue sociale » c’est avéré être un outil de plus dans les mains du patronat pour canaliser la colère des travailleurs et leur empêcher de construire une réponse à la hauteur en s’appuyant sur ses propres méthodes : les assemblés, la grève, l’unité des salaries et des syndicats et la coordination du secteur.

Face à l’enfumage du « dialogue sociale » la CGT Daher a décidé de faire un pas en avant. Comme l’écrit le syndicat dans son tract d’appel à la grève et au rassemblement de ce jeudi 1er octobre « nous salariés de Daher n’acceptons plus cette situation et refusons d’être les victimes d’une crise qui chez Daher a commencé bien avant la crise COVID ». En effet ce n’est pas au travailleur de payer les frais de crise sanitaire et économique alors que le patronat a accumulé des bénéfices milliardaires lors de ces derniers années. Tel que le rappel le syndicat, « si Daher existe c’est grâce à nous et à nos compétences »

Ce premier pas consistant à chercher à construire un rapport de forces en dehors des cadres de négociation est le seul qui peut stopper a terme l’offensive patronale qui frappe le secteur. Pour gagner en force les salariés de Daher pourront aussi, se tourner vers la Rencontre des salarié.e.s de l’aéronautique qui a déjà eu lieu pour une première fois à Toulouse le 17 septembre et qui a avant tout pour objectif de coordonner l’ensemble des travailleurs de l’aéronautique qui le souhaitent, syndiqués ou non, afin combattre contre tout suppression d’emploi et toute baisse de salaire ainsi que de s’organiser sur leurs lieux de travail sous la forme d’assemblées pour refuser les plans du patronat. Comme le rappel la déclaration qui ont sorti les salariés de l’aéronautique réunis ce 17 septembre : Si on touche à l’un on touche à tous !

 

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Suez/Veolia : Une OPA sur fond de
massacre d’emplois

 

Depuis août Véolia a annoncé une grande manœuvre de rachat du groupe Suez. L’opération qui placerait le groupe en position de monopole sur la gestion de l’eau et des déchets, s’annonce être une immense casse de l’emploi et des services.

 

Manœuvre monopoliste

Depuis le mois d’août, Véolia a lancé une offre publique d’achat (OPA) pour s’emparer de Suez. Par cette manœuvre, Véolia deviendrait un groupe privé monopoliste sur le secteur de l’eau et des déchets, deux activités que soustraite la plupart des communes. Le plan consiste a racheter la quasi-totalité des parts de Suez détenu par Engie avant d’acheter le reste des actions. On parle ici de 3 milliards pour Engie et de 11 milliards pour le reste du Suez. Un plan d’envergure en pleine crise économique, qui va impacter les 90 000 travailleurs que compte le groupe Suez en France. La direction d’Engie quand à elle est ouverte à la négociations pour la vente de ses parts tandis que le reste de Suez a d’ores et déjà délocalisé le siège social de son ‘activité eau’ au Pays-Bas pour complexifié le rachat et temporiser la situation.
Le projet de Véolia contient plusieurs volets, notamment de se séparer des activités liées à l’eau, en le revendant au fond de gestion Merdiam. Évidemment, qui dit OPA dit « réorganisation » qui impliquera bien entendu des licenciements.
Les travailleurs de Suez s’oppose à se plan qui pourrait conduire la suppression de plusieurs milliers d’emplois. La coordination CGT du groupe Suez estime une diminution de 4300 ‘’a minima’’, un chiffre qui pourrait monter à 9300 suivant les activités dont Véolia se détachera ou non. Début septembre un premier débréyage a eu lieux, les travailleurs se sont a nouveau rassemblés aujourd’hui devant la tour Engie :

 

Il faut aussi noter qu’en pleine crise économique, les caisses des grandes entreprises ne semblent pas si vides que ce que l’on pourrait penser : qu’il s’agisse des milliards déployés par Véolia ou de ceux que devra déployer Suez pour rester indépendant. Ces capitalistes ont annoncés répercuter ces coûts sur les travailleurs en particulier dans un économique dégradé. Mais c’est aussi côté dividende que Suez à de ‘beau projet’, pour convaincre du plan de rachat ils ont annoncé une augmentation de 1 à 2 milliard d’euros supplémentaires pour 2021/2022.

Dans toutes cette manœuvre, les dizaines de milliers de travailleurs de l’énergie ne sont évidemment pas pris en compte. De plus, la déstabilisation engendré par le rachat peut causer des dysfonctionnement pour des activités aussi vitales que l’acheminement et le traitement des eaux et des déchets. Ces activités ne devraient plus être soumises à la prédation du profit, c’est une expropriation de ces monopoles qui doit s’imposer, avec une gestion remises aux travailleurs, pour que ces activités essentielles puissent se poursuivre en dehors de toute logique financières.

Crédit photo : Syndicat CGT Energies 33

 

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Réforme de l’assurance-chômage : en
pleine crise, les directions syndicales
autour de la table pour négocier la
régression sociale

 

Mise entre parenthèse avec le confinement, la réforme de l'assurance chômage revient sur le devant de la scène. Alors que celle-ci vise à durcir les conditions d’indemnisation et constitue une attaque en règle contre le monde du travail en pleine crise économique, les directions syndicales ont choisi de se rendre ce mercredi aux négociations avec le patronat, dans la continuité de la logique de dialogue social qui s’est renforcée depuis le début de l’épidémie.

 

Edito

Ce mercredi 30 septembre signe le retour de la réforme de l’assurance chômage. Alors que le texte avait été mis entre parenthèse à l’occasion de la crise sanitaire, le gouvernement entend bien relancer son projet, et pour cela la Ministère du Travail convoque ce mercredi syndicats et patronats.

Si le gouvernement se dit prêt à amender le texte sans revenir sur sa substance, la réforme de l’assurance chômage s’annonce toujours comme une véritable chasse aux plus précaires. Une attaque historique qui aura pour conséquence une restriction des conditions d’accès aux indemnités de chômage ou bien encore une refonte du calcul du salaire journalier de référence, qui constitue la base du paiement du chômage. Face à cette attaque, l’agitation du fameux « bonus-malus » visant à sanctionner les entreprises qui « abuseraient » des contrats courts constitue la seule mesure visant le patronat. Une mesure que le MEDEF récuse totalement, et qui n’aurait de toute façon que des effets très marginaux sur la précarité qui frappe de nombreux travailleurs.

Malgré l’ampleur de l’attaque que promet la réforme de l’assurance-chômage, les directions syndicales ont cependant choisi une fois de plus de se rendre aux négociations. Rien de surprenant du côté de la CFDT qui, si elle affirme ne pas vouloir d’un texte ayant « pour effet de réduire les droits des demandeurs d’emploi », se dit ouverte à la « réflexion » sur le sujet par la voix de Marylise Léon, numéro deux de la centrale. Quant à Force Ouvrière et la CGT, leur ligne d’annulation de la réforme ne les empêche pas non plus d’accepter les négociations. « La protection accordée aux chômeurs ne doit pas être amoindrie, a fortiori durant une période où le nombre de personnes privées de travail flambe (…) Il faut revenir aux règles qui prévalaient avant les décrets de 2019 » a ainsi expliqué Michel Beaugas de FO, tandis que d’après Le Monde, la CGT « compte mettre à profit les discussions à venir pour défendre des propositions qui améliorent le sort réservé aux chômeurs. »

Refuser un bloc un projet, mais accepter malgré tout de s’asseoir à la table des négociations, voilà l’attitude qu’ont à nouveau choisi les directions syndicales. Une attitude d’autant plus scandaleuse que les très nombreuses rencontres qui ont eu lieu depuis octobre 2017 n’ont jamais permis d’infléchir les positions du gouvernement, sans parler de faire retirer le projet… A l’heure où le gouvernement aborde la rentrée affaibli par sa gestion catastrophique de la crise sanitaire, mais déterminé à continuer à mener l’offensive contre les droits des travailleurs, l’acceptation du cadre de ces négociations est une véritable trahison.

En ce sens, il est fondamental que la base des organisations syndicales exige de ses dirigeants une rupture claire et nette de ce cadre de négociations, et la rupture du « dialogue social » qui a pris une importance fondamentale ces derniers mois pour le gouvernement. A l’heure où les privatisations dans le secteur des transports se préparent et où les licenciements pleuvent sur l’ensemble du monde du travail, occasionnant une série de résistances pour l’heure éparses et minoritaires dans une série de secteur, de l’aéronautique jusqu’à la grande distribution, la cooptation des dirigeants syndicaux dans le dialogue social constitue la meilleure assurance de pouvoir attaquer les travailleurs sans résistance.

A l’inverse, ce ne sont pas de discussions avec nos pires ennemis dont nous avons besoin, mais d’un plan de bataille clair et pour lequel il vaille la peine de se battre. Contre la réforme de l’assurance chômage, les licenciements, les baisses de salaires et les privatisations, l’objectif est aujourd’hui de rassembler les luttes et les faire converger, réunir l’avant-garde actuellement en mouvement pour qu’elle entraine largement derrière elle des pans entiers de notre camp social qui ne sont, pour l’heure, pas dans la bataille. A ce titre, les exemples de rencontre, comme dans l’aéronautique le 17 septembre dernier à Toulouse, ou celle des transports à venir le 3 octobre prochain, sont des exemples à suivre et à reproduire largement. Pour que l’ensemble des travailleuses et travailleurs prennent leurs affaires en main, et imposent un rapport de force à la hauteur des enjeux actuels posé par la conjonction de la crise économique, sociale et sanitaire.

 

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Amnesty International dénonce
l’« arsenal législatif français » déployé
contre les manifestants

 

Selon un rapport d’Amnesty International publié le 28 septembre, plus de 40 000 personnes ont été déclarées coupables sur la base de lois vagues entre 2018 et 2019 en France. L’ONG dénonce une utilisation volontaire des lois « à mauvais escient pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence ».

 

Répression

Crédits : L’Humanité

« Arrêté·e·s pour avoir manifesté. La loi comme arme de répression des manifestant·e·s pacifiques en France » , c’est le titre du rapport d’une soixantaine de pages publié par Amnesty International, qui pointe la violente répression dont font l’objet les mouvements sociaux et leurs participants. Il démontre aussi que la crise sanitaire du COVID n’a fait qu’aggraver une situation déjà préoccupante, donnant le champ libre au gouvernement pour mettre en place des mesures autoritaires, comme l’interdiction générale des manifestations.

En effet, selon Marco Perolini, chercheur d’Amnesty International spécialiste de l’Europe, « des milliers de personnes a été verbalisées, interpellées, arrêtées et poursuivies en justice pour des activités pacifiques qui n’auraient pas dû être considérées comme des infractions. Les manifestations pacifiques ont été interdites dans le cadre des mesures draconiennes prises en réponse à la pandémie de COVID-19 et des centaines de manifestant·e·s ont été verbalisé·e·s. ». Des arrestations rendues possibles par une série de lois dites vagues, qui définissent comme infractions des actions telles que la « participation à un groupement en vue de la préparation de violences » ou l’« outrage à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique ».

En 2019, 20 280 personnes ont été reconnues coupables de ce dernier fait, alors que le « délit d’outrage » reste très flou, puisqu’il est seulement décrit comme « tout écrit, toute image ou toute parole qui porte atteinte à la dignité ou au respect dû à une fonction publique ». Ainsi, avec ce concept relevant essentiellement de l’interprétation, n’importe qui est passible de jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende. Les infractions aux intitulés vagues permettent donc d’arrêter et de poursuivre en justice des personnes, et cela en se basant uniquement sur le ressenti évidemment biaisé des autorités. Ce fut notamment le cas de quatre manifestants lors d’une manifestation contre les violences policières à Narbonne en mai 2019, qui ont fait l’objet d’une enquête pour outrage, après avoir déployé une banderole où l’on pouvait lire : « Oui au muguet, non au LBD ».

Enfin, le rapport épingle une interdiction générale de dissimuler son visage pendant les manifestations, sous peine d’une amende voire d’une peine d’emprisonnement, mise en place en mai 2019. Elle fait suite à l’augmentation de l’usage de gaz et grenades lacrymogènes, ainsi que de balles en caoutchouc, qui ont poussé les manifestants à vouloir tout naturellement se protéger avec des lunettes et des masques.

Face aux attaques répressives toujours plus violentes contre les mouvements de lutte, il est plus que jamais nécessaire d’affirmer la nécessité d’une abolition de la police, institution faisant partie intégrante du maintien du système d’exploitation capitaliste.

 

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A Derichebourg, chez Valéo et dans beaucoup d’endroits, les APC se multiplient depuis le début de la crise économique. Ils montrent en réalité que les employeurs se sont préparés et ont développé un arsenal de techniques juridiques pour faire payer la crise aux travailleurs sans en avoir l’air. Explications de Camille, étudiante en droit social et membre du comité juridique de Révolution Permanente.

VIDÉO. Conseils juridiques pour comprendre et combattre les APC

« Ce n’est pas trop beau pour être vrai, c’est trop beau pour ne pas le faire » affirme Christophe Clergé, président de Plastalliance, un syndicat patronal de la plasturgie. Il parle ici des « accords performance collective », dits APC, nouveau bijou du patronat pour réduire la masse salariale « sans licencier ».

A Derichebourg, chez Valéo et dans beaucoup d’endroits, ils se multiplient depuis le début de la crise économique. Ils montrent en réalité que les employeurs se sont préparés et ont développé un arsenal de techniques juridiques pour faire payer la crise aux travailleurs sans en avoir l’air.

Dans cette vidéo, Camille, étudiante en droit social et membre du comité juridique de Révolution Permanente explique comment combattre les APC.

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Aéronautique. Lisi-Creuzet veut
supprimer 197 emplois à Marmande

 

Alors même que Latécoère vient d'annoncer sa volonté de supprimer un tiers de ses effectifs en France, c'est au tour du sous-traitant équipementier Lisi-Creuzet de se lancer dans un plan de licenciement. Sont menacés près de 197 salariés sur un total de 850 à Marmande dans le Lot et Garonne. Une boîte de plus où les patrons ont prévu de faire payer la crise aux travailleurs.

 

Zéro suppression de poste ! Zéro baisse de salaire !
Une tentative supplémentaire pour faire payer la crise aux salariés

C’est quasiment un quart des effectifs, et pourtant la direction n’a pas hésité ce vendredi 25 à annoncer son plan social destiné à faire payer aux salariés de Lisi-Creuset la crise actuelle. Le groupe essaie de se justifier par une baisse de 45% du chiffre d’affaires. Après plus de dix années de croissance ininterrompue, le transport commercial aérien vient de rentrer dans la plus grosse crise de son histoire en raison de la crise de la Covid-19, justifie la direction de Lisi dans un communiqué publié vendredi 25 septembre. À Marmande, et alors même que l’entreprise représente une forte concentration d’emplois pour la zone, les conséquences des licenciements seraient désastreuses non seulement pour les salariés eux mêmes mais pour l’ensemble de la population locale.

Spécialisé dans les composants métalliques et pièces de structure, l’entreprise s’était pour autant jusqu’à présent vantée d’une croissance ininterrompue. Lisi Creuset est avant tout l’une des filiales du géant de la sous-traitance française Lisi. Troisième plus grand sous-traitant français, concentrant les marchés de l’équipement aéronautique, automobile et des implants médicaux, le géant tire la majorité de son chiffre d’affaire de la filière aéronautique.

L’annonce a fait un effet de surprise importante chez les syndicats qui ne s’attendaient en aucun cas à la mesure mise en place, notamment car ces derniers s’attendaient avant tout à la mise en place de dispositifs de chômage partiel de long terme. C’est notamment ce qu’explique Mickaël Orsini pour France 3, délégué syndical CGT Lisi Creuzet Marmande :


"Il y a une trésorerie quand même assez puissante. On a eu des années de record de profitabilité dans l’aéronautique qui a été exponentielle ces trois dernières années. Je pense qu’il y a assez de réserves. Puis après se concentrer sur la recherche. Il y a beaucoup d’aides du gouvernement pour l’industrie aéronautique".

 

Dans l’Aéro, des salariés montrent déjà la voie pour faire face aux plans des patrons

 

L’entreprise ainsi que l’ensemble des autorités locales ont déjà signalé leur volonté de lancer une négociation sur les deux prochains mois afin “d’encadrer au mieux les départs et les reconversions”. Mais les ouvriers de l’aéronautique ne peuvent compter que sur eux même pour se préparer et faire face aux plans du patronat qui souhaite faire payer la facture aux salariés, comme ils ont déjà commencé à le faire dans de nombreuses entreprises telles que Derichebourg, AAA, Figeac et maintenant Latécoère.

Les salariés de LISI pourraient cependant se tourner vers la Rencontre des salarié.e.s de l’aéronautique qui a déjà eu lieu pour une première fois à Toulouse le 17 septembre et qui a avant tout pour objectif de coordonner l’ensemble des travailleurs de l’aéronautique qui le souhaitent, syndiqués ou non, afin de défendre le combat contre tout licenciement et toute baisse de salaire en temps de crise ainsi que de s’organiser sur leurs lieux de travail sous la forme d’assemblées pour refuser les plans du patronat. Comme l’affirmait Gaetan Gracia, membre de la CGT des Ateliers Haute Garonne, “si on touche à l’un on touche à tous ! .

Les patrons des Ateliers Haute Garonne, d’Arconic ou encore de Lisi peuvent organiser leur concurrence entre industriels pour savoir qui sera capable d’arracher le plus de profit à l’autre. Ces batailles ne doivent pas intéresser les salariés qui partagent leurs intérêts face aux plans sociaux et autres accord de performance collective qui cherchent à faire payer la crise aux salariés !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Entretenir les nationales en échange de + d'argent sur les autoroutes. Voilà le deal que prépare le gouvernement.

La privatisation des autoroutes rapportera 40 milliards d'euros à Vinci, Eiffage et Abertis, les entreprises qui empochent la manne des péages.

Le gouvernement entend prolonger les concessions de plusieurs années et léser d'autant le contribuable.

Opposons-nous à cette nouvelle privatisation !

Publié par FSC

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Censure qui taille en pièce la prétention du pouvoir macronien de ne décider qu'en vertu d'appréciations scientifiques résultant de la consultation de la " communauté scientifique" et qui met en relief jusque dans la gestion sanitaire les motifs proprement politiques des décisions, dont la volonté d'activer et d'exacerber les peurs!

Et rappelons que le motif principal des mesures drastiques préconisées est consécutif à la crainte avouée d'une saturation de l'hôpital, preuve que rien de véritablement efficace n'a été acté pour renforcer l'hôpital public malgré la campagne de communication sur le " Ségur de la santé" !

 

_________________________

 

SOURCE : https://covidinfos.net/covid19/censure-les-pr-toussaint-toubiana-et-200-autres-scientifiques-universitaires-et-professionnels-de-sante-censures-par-le-jdd-lisez-la-tribune-interdite/2368/

Voici la tribune incriminée et censurée par le JDD (Journal du Dimanche).

À l’origine de ce texte on trouve notamment le sociologue Laurent Mucchielli, les professeurs Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana.

I

Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19

 


Avis au lecteur :

Cette tribune devait initialement paraître dans le Journal du Dimanche (JDD) ce 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique « Tribune/Opinions », elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l’objet d’un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s’en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d’autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. À 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. Certitude de détenir soi-même la vérité ? Couardise ? Volonté de ne pas déplaire au gouvernement ? Nous ignorons les raisons de cette censure que personne n’a jugé utile (ou tout simplement courtois) de nous expliquer.


__________________________

 

Dans cette tribune, plus de 200 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu’elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l’on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.

 

LA TRIBUNE

 

Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu’il prétend fondées scientifiquement sur l’analyse de l’épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

 

Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?


Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l’obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.

Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L’espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.

Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.

On ne compte plus les mêmes choses


Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l’épidémie. Elles ont surtout abandonné l’indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.

Les autorités sanitaires ne s’interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu’une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l’INSEE : « depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».

Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.

Source de l’article et liste des signataires :

Blog de Laurent Mucchielli : « Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19 »

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Les signataires

Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN

Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention

Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS

Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097

Louis Fouché, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

Olivier Lhoest, médecin anesthésiste réanimateur

Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres

Elise Carpentier, professeur de droit public à l'Université d'Aix-Marseille

André Comte-Sponville, philosophe

Christian Perronne, chef du service d’infectiologie à l’hôpital de Garches, professeur à l’Université de Versailles Saint Quentin-Paris Saclay

Marc Rozenblat, président du Syndicat National des Médecins du Sport-Santé

Anne Atlan, directrice de recherche au CNRS, généticienne des populations et sociologue

Alain Wurtz, professeur émérite de chirurgie thoracique à l’Université de Lille

Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM

Catherine Gire, chef de service de réanimation, soins intensifs et néonatologie à l’Hôpital Nord de Marseille

Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie

Jean-Louis Rouvillain, médecin, orthopédie traumatologie, CHU La Meynard (Fort-de-France)

Jean Bulard, médecin généraliste (Polynésie française)

Marta Barreda González, médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique

Laurent Durinck, médecin, anesthésiste

Lisbeth Girard-Claudon, médecin généraliste

Tamara Baron, psychologue à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré

Charles Menard, médecin, psychiatre 

Françoise Robinson, docteur en médecine (Bron)

Richard Rodriguez, médecin généraliste

Elisabeth Pouffier, médecin généraliste 

Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste

Lionel Ferrier, médecin généraliste

Sabine dé Monvallier, médecin généraliste

Didier Montet, docteur en sciences et technologie alimentaire, HDR en biochimie

André Burnol, ingénieur ENSTA Paris, docteur en hydrogéochimie

Arnaud Plagnol, psychiatre, professeur de psychologie à l’Université Paris 8

Philippe Brouqui, médecin, chef du pôle des maladies infectieuses au CHU de La Timone-IHU Méditerranée Infection

Isabelle Vinatier, professeur émérite en sciences de l’éducation, université de Nantes

Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille

Pascal Ragouet, professeur de sociologie à l’Université de Bordeaux

Pascal Roman, professeur de psychologie à l’Université de Lausanne

Bruno Péquignot, professeur émérite de sociologie à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle

Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale à la Sorbonne-Université

Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord

Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté

Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes

Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur

Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier en Loire Atlantique 

Romain Torrents, médecin hospitalier, pharmacologie clinique, Centre Antipoison et de Toxicovigilance

Laure Farnault, médecin, praticien hospitalier en Hématologie (Marseille)

Thierry Medynski, médecin généraliste

Martine Wonner, médecin psychiatre et députée du Bas-Rhin

Christophe Leroy, biologiste, docteur en Biologie moléculaire et cellulaire

Béatrice Segurens, chercheuse en génétique et métagénomique au CEA

Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS

Alain Deville, physicien, Professeur émérite à l’Université Aix-Marseille

Cécile Fortanier, docteur en Economie de la Santé, Cadre Hospitalier

Frédéric Schnee, Médecin gériatre coordonnateur en EHPAD

Gilles Perrin, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste

Bernard Lamizet, ancien professeur des universités à l’Institut d’Études politiques de Lyon

Alexandra Henrion-Caude, chercheur, ancienne directrice de recherche INSERM

Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques à l'Université d'Aix-Marseille

Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice

Hélène Banoun, pharmacien biologiste, docteur en pharmacologie moléculaire

Soizic Noël-Bourgois, infirmière diplômée d’Etat, docteur en ethno-anthropologie

Sophie Dessauvages, aide-soignante diplômée d’État

Monique Lamizet, médecin généraliste

Thierry Gourvénec, pédopsychiatre

Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste

Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS

Alexandra Menant, chercheuse en biologie au CNRS

Claire Neirinck, professeur émérite de droit à l’Université Toulouse 1 Capitole

Pascal Sacré, médecin, anesthésie-réanimation

Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste

Nicole Roattino, pharmacien hospitalier

Clotilde Branly, sage-femme à l’Hôpital de Sarlat

Brigitte Weiss, médecin généraliste

Hubert Sroussi, médecin généraliste

Valérie Giraud, sage-femme sexologue, Dordogne

Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste (Bourges)

Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber

Stéphane Tessier, médecin de santé publique, docteur en sciences de l'éducation

Violaine Guérin, médecin endocrinologue et gynécologue

Alain Le Hyaric, médecin spécialiste Santé Publique (Paris)

Guillaume Barucq, médecin généraliste à Biarritz

Franck Enjolras, psychiatre et docteur en anthropologie (EHESS, Iris)

Claude Gautier, professeur de philosophie à l’Ecole Normale Supérieure (Lyon)

Agnès Florin, professeur émérite de psychologie de l'enfant à l'Université de Nantes

Colette Anné, mathématicienne au CNRS (Nantes)

Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen

Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire à l’Université de Caen-Normandie

Hervé Joly, historien, chercheur au CNRS (Lyon)

Bénédicte Helfer, médecin, risques sanitaires majeurs et gestion de crise

Jean Emsallem, médecin angéiologue, enseignant à la Faculté de médecine de la Sorbonne Université

Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté

Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS

Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine

Farhad Khosrokhavar, professeur émérite à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales

Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire à l’Université d’Artois

Thierry Oblet, maître de conférences en sociologie, Université de Bordeaux

Bernard Lamizet, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication à l’IEP de Lyon

Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire

Docteur Jean-Pierre Letourneur, médecine, hépatogastroentérologue (Saint-Malo)

Morgane Miegeville, cadre de santé, responsable pédagogique (Paris)

Martine Mérour, médecin pneumologue retraitée

Brigitte Agostini, infirmière libérale (Corse du Sud)

Sybille Burtin-Philibert, médecin spécialiste de Santé Publique

Vincent Reliquet, médecin, Comité Médical AIMSIB (Tourcoing)

Marie-José Minassian, professeur émérite de philosophe à l’Université Paris 8

Bernard Banoun, professeur de lettres à Sorbonne Université

Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique, médecine Interne et psychothérapeute

François Gastaud, chirurgien Orthopédiste (Strasbourg)

Alix Moulanier, médecin généraliste

Fouad Daoud, médecin, ostéopathe, psychanalyste

Laurent Sedel, médecin, ancien chef de service en orthopédie à l’hôpital Lariboisière

Jean-Michel de Chaisemartin, médecin psychiatre des hôpitaux honoraire (Finistère)

Patrick Bellier, médecin du sport, pneumologue allergologue (Sainte-Foy-les-Lyon)

Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)

Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste

Koryna Socha, médecin anatomopathologiste

Jean-François Pascal, médecine, chef de service SSR, gériatre

Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste

Rose-Marie Castello, médecin du travail et médecin généraliste (Paris)

Florence Laaziri, infirmière libérale

Véronique Orth-Weyers, médecin généraliste (Fort-de-France)

Pierre Concialdi, chercheur en sciences sociales

Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d'Opale

Laetitia Gorius, infirmière Diplômée d’Etat

Delphine Rive, médecin généraliste à Rezé

David Esfandi, médecin, psychiatre (Bordeaux)

Nadia Lamm, enseignant émérite à l’Université de Rouen

Paméla Pang, infirmière

Valérie Legrand, infirmière libérale

Nicole Chaudiere, pharmacienne

Mariane Huart, infirmière Diplômée d’Etat et ostéopathe

Véronique Ahari, médecin généraliste (Poitiers)

Éric Ménat, médecin généraliste (31)

Sandrine Thiou, médecin généraliste à Besançon

Patrick Roux, médecin libérale et praticien attaché au CHU de Clermont-Ferrand

Julien Petit, médecin du sport

Serge Rader, pharmacien (Paris)

Arnauld Cabelguenne, pharmacien, Docteur en Toxicologie et Cancers

Marie-Claire Cabelguenne, pharmacien, Coordinatrice MSP du Lectourois (Gers)

Katia Chaussepied, infirmière

Marc Roux, professeur honoraire de Zootechnie

Caroline Gautier, infirmière

Évelyne Gandais, médecin dermatologue

Jérôme Reynier, docteur en psychologie sociale, enseignant en BTS

Michaël Ramain, médecin, ancien Attaché des Hôpitaux de Paris

Roseline Marie, médecin généraliste (Balaruc-les-Bains)

Sébastien Aubert, professeur de génie mécanique à l’Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers

Michelle Zancarini-Fournel, historienne, professeur émérite à l’Université de Lyon

Patricia Melot, médecin généraliste

Delphine Pages, médecin généraliste

Sylvie Laval, psychiatre

Lucie Jouvet Legrand, socio-anthropologue, maîtresse de conférences à l’Université de Franche-Comté

Launay-Kong Hélène, infirmière libérale

Bernard Gaillard, psychologue, professeur émérite à l’Université de Rennes 2

Alix Moulanier, médecin généraliste

Philippe Raymond, médecin généraliste (Bourg-en-Bresse)

Murielle Dellemotte, médecin du travail

Sandrine Vansnick, infirmière

Isabelle Aubert, maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux

Pascal Lardellier, professeur à l’Université de Bourgogne

Myriam Balsat, médecin généraliste

Vincent Manns, médecin généraliste (46)

Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste

François Alaux, médecin spécialiste à Montauban

Jacques Bassier, médecin nutritionniste

Guy Chapouillié, professeur émérite à l’ENSAV Université Jean-Jaurès

Catherine Schall Pruvost, médecin généraliste

Christophe Robin, médecin généraliste (Bayonne)

Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d'Architecture de Nantes

Françoise Auban, médecin généraliste (Marseille)

Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)

Pierre-André Bouillet, médecin généraliste

Michel Boudet, médecin généraliste

Nicole Karsenti, médecin, nutritionniste

Michel Soussalin, chirurgien AIHP ACCA des Hôpitaux de Paris

Jean-Baptiste Mouzet, praticien hospitalier, Gériatre, soins de suite

Caroline Mouzet-Heaulmé, Médecin généraliste

Joël Rezzouk, médecin, chirurgien

Sylvie merlier, Docteur en pharmacie

Patrick Sautereau, médecin généraliste, (Caen)

Michel Angles, médecin généraliste, (Rodez)

Sylvie Merlier, pharmacien

Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget

Eugenia Lamas, chercheuse en éthique de la recherche biomédicale à l'INSERM

Élisabeth Delaygue Bevan, médecin nutritionniste

Didier Girard, médecin généraliste (Paris)

Véronique Mathevet, infirmière

Bénédicte Dassonville, médecin généraliste (Beaufort-en-Anjou)

Stéphanie Rochet, docteur en pharmacie

Anne Catherine Martin, médecin généraliste (71)

Nathalie Demonté Dubruque, médecin généraliste (34)

Christophe Petiau, médecin, neurologue (Strasbourg)

Nathalie Caradot, médecin généraliste (Sainte-Foy-les-Lyon)

Philippe Laurent, médecin généralist

Michèle Leclerc-Olive, chercheure émérite au CNRS

Michel Joubert, professeur émérite de sociologie à l'Université Paris 8

Marie Pierre Brau Nogué, infirmière clinicienne (Bagnères-de-Bigorre)

Véronique Chevalier, infirmière

Olivier Esteves, professeur de civilisation des pays anglophones à l'Université de Lille

Pierre-Yves Santiago, chirurgien oculaire, Institut Ophtalmologique de l’Oues

Léna Barbancey, infirmière (Anduze)

Ambre Limouzy, infirmière libérale

Pascal Poteri, infirmier

Guillaume du Manoi, médecin généraliste

Pascale Gillot, maître de conférences en philosophie à l'Université de Tours

Jean-Pierre Eudier, chirurgien-dentiste

Paul-André Bellot, médecin généraliste

Ghislaine Nicola Deloffre, médecin généraliste

Florent Gaudez, professeur de sociologie à l’Université Grenoble-Alpes

Philippe Bos, médecin anesthésiste retraité (46)

Christian Lagasse, médecin généraliste (82)

Claire Lenclud, médecin généraliste (38)

Pascale Brun, médecin, acupuncteur

Dominique Domergue-Anguis, médecin gynécologue (Amboise)

Pascal Mensah, médecin généraliste

Jeanine Jemet, médecin généraliste

Dominique Carpentier, médecin généraliste (Vallesvilles)

Didier Blanc, professeur de droit public à l’Université de Toulouse

Jean-Pierre Garcia, médecin généraliste (Paris)

Soad Zahaf Leghmizi, psychiatre (Seine et Marne)

Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité

Jean-François Bayart, professeur de science politique à l'IHEID

Fanny Morin, médecin généraliste

Isabelle Autonne, médecin généraliste

Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l'Université de Lille

Michelle Lecolle, enseignante-chercheure en linguistique à l'Université de Lorraine

Sonia Le Floch, médecin généraliste (34)

Dominique Leiber, médecin généraliste

Patrick Guérin, docteur vétérinaire, Président OpenHealth Company

Hélène Palma, maître de conférences en civilisation des îles Britanniques à l'Université d'Aix-Marseille

Nathalie Auger, maître de conférences en Chimie à l’Université de Rennes 1

Emmanuel Froelhy, médecin kinésithérapeute ostéopathe

Claude Veres, médecin, dermatologue (Paris)

Richard Chantal, médecin généraliste (83)

Béatrice Petit, médecin généraliste (Marseille)

Robin Hartmann, médecin généraliste

Christian Latriche, docteur en médecine

Christine Fernandez, infirmière diplômée d’État

Christèle Jousse, infirmière diplômée d’État en EHPAD

Philippe Rechou, infirmier

Françoise Douady, médecin nutritionniste

Catherine Delmas, médecin dermatologue (Toulouse)

Colette Nordmann, médecin du sport

James Masy, maître de conférences en Sciences de l'éducation à l'Université Rennes 2

Evelyne Berthet, médecin généralist, acupuncteur

Gérard Delépine, chirurgien cancérologue statisticien

Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l'Université de Strasbourg

Manuel Rebuschi, enseignant-chercheur en philosophie à l'Université de Lorraine

Olivier Dumay, médecin manuel orthopédique et traumatologie du sport, expert près des Tribunaux

Dominique Eraud, médecin, acupuncteur, président de la Coordination nationale médicale santé environnement (CNMSE)

Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique

Philippe Lefebvre, médecin généraliste (33)

Claire Gallon, médecin généraliste (Asnières-les-Dijon)

Marie Mas, médecin généraliste, Clinique Convert, Service des Urgences

Frédéric Maucherat, infirmier

Sophie Colas, Coordinatrice, Centres de Référence CHU de la Timone (Marseille)

Jean-Luc Boesch, médecin généraliste (Saint-Jean-de-Vedas)

Idriss Abiola, infirmier anesthésiste (Paris)

Michel Brack, ex médecin attaché INSERM à l'hôpital de la Pitié Salpetrière

Marie-Pierre Eveno, médecin généraliste

Olivier Chailley, médecin, gériatre, cardiologue et pharmacologue clinicien

David Lepoutre, professeur de sociologie à l'Université Paris-Nanterre

Claire Paris, médecin généraliste (Paris)

Sylvie Cagnin, médecin anesthésiste-réanimateur

Agnès Nicolas, médecin généraliste (34)

Catherine Rossi, médecin, Chirurgien dentiste (Paris)

Pascale Gabsi, psychologue hospitalière

Michel Deshaies, professeur de géographie à l'Université de Lorraine

Alain Cras, médecin généraliste, compétence en cancérologie et médecine intégrative

Muriel Vannetti, infirmière libérale

Chantal Brichet Nivoit, médecin, correspondante de l'AIEMPP à l'Université Paris-Descartes 

Marie Touzet Cortina, enseignante chercheuse à l'Université de Bordeaux

Yves Henin, médecin, ORL, Chirurgien maxillo-facial (Marseille)

Cyril Sala, Aide-Soignant

Raphaël Liogier, professeur des universités à Sciences Po Aix-en-Provence

 

Publié par FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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