SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Un effet d’aubaine pour les employeurs sans création d’emploi

 

e comité de suivi du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a présenté, ce mardi 30 septembre, son deuxième rapport qui confirme un certain nombre d’interrogations exprimées par la CGT dès la mise en place du dispositif.

Selon ce rapport, le CICE n’a pas produit les effets escomptés. Ces effets sur l’emploi sont quasi inexistants. Comme le confirme une enquête INSEE, citée par le rapport, au moins un tiers des entreprises ont profité du dispositif pour améliorer leurs marges et très peu à l’investissement.

Le recours des entreprises au CICE est en-deçà des prévisions espérées par le gouvernement. De l’aveu même des auteurs du rapport, le CICE est venu s’ajouter à d’autres avantages dont bénéficient déjà les entreprises, en particulier les plus grandes d’entre elles. Par conséquent, ces entreprises ont profité prioritairement de ces avantages pour réduire leurs impôts.

Le rapport montre aussi que le secteur du commerce est le premier bénéficiaire du CICE. Ce secteur n’est pourtant ni exposé à la concurrence internationale, ni exportateur, alors que l’un des principaux objectifs affichés du dispositif est d’aider les secteurs industriels à mieux exporter.

Le rapport ne pointe d’ailleurs que la seule « compétitivité-prix » alors que le vrai problème de l’économie française en la matière réside dans la « compétitivité hors coûts », et notamment l’insuffisance de moyens pour la recherche-développement.

Comme le propose la CGT depuis des mois, il y a nécessité d’un suivi, d’un contrôle et d’une évaluation régulière de l’ensemble des aides publiques octroyées aux entreprises. L’extension des prérogatives du comité de suivi du CICE à l’ensemble des aides publiques doit être mise en place rapidement.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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L’intensification du travail et les tensions entre salariés progressent depuis huit ans

Une étude de la Dares du 1er juillet révèle une dégradation des conditions de travail depuis 2005. Le rythme de travail est de plus en plus contraint, et les situations de tensions entre salariés sont plus fréquentes.

La Dares a dévoilé, le 1er juillet 2014, les résultats de sa dernière enquête sur les conditions de travail, menée entre 2005 et 2013. Il en ressort une certaine dégradation des conditions de travail, notamment due à la crise économique qui a marqué cette période.

L’intensification du travail et l’existence de tensions entre collègues sont en effet fortement associées aux situations de précarité ou d’instabilité de l’emploi.

Les contraintes de rythme de travail ont augmenté depuis 2005…souffrance-au-travail-217x300

Les contraintes sur le rythme de travail des salariés se sont accrues entre 2005 et 2013, touchant 35,2 % des salariés, après une stabilisation entre 1998 et 2005 (passant de 31 % à 31,6 %).

Ainsi, plus d’un tiers des salariés déclarent subir au moins trois contraintes de rythme parmi les sept suivantes :

- déplacement automatique d’un produit ou d’une pièce,

- cadence automatique d’une machine,

- autres contraintes techniques, normes de production à respecter en une journée, dépendance immédiate vis-à-vis des collègues,

- demande extérieure (clients et public)

- et contraintes ou surveillances permanentes exercées par la hiérarchie.

Les ouvriers qualifiés sont les plus touchés par ce cumul de contraintes (54 %)

Par ailleurs, c’est dans la Fonction publique que le travail s’est le plus intensifié depuis huit ans (+ 7,3 points, contre + 2,7 points dans le secteur privé). Autre chiffre marquant : la part des salariés dont le rythme de travail est imposé par un contrôle ou un suivi informatisé est passée de 24,7 % en 2005 à 35,3 % en 2013. La Dares note que, au-delà d’une pression temporelle au travail accrue, le travail est aussi devenu plus « bousculé » (devoir fréquemment interrompre une tâche pour une autre ou changer de poste en fonction des besoins de l’entreprise) et plus exigeant en terme de vigilance.

La Dares constate que les marges de manœuvre des salariés se sont réduites entre 2005 et 2013 pour toutes les catégories professionnelles, à l’exception des ouvriers non qualifiés pour lesquels elles ont augmenté.

… de même que les contraintes physiques

En plus de relever une progression des contraintes de rythme de travail depuis huit ans, la Dares observe une légère augmentation des contraintes physiques.

Ainsi, en 2013, 34,3 % des salariés déclarent subir au moins trois contraintes physiques parmi les cinq suivantes

- rester longtemps debout,

- dans une posture pénible,

- effectuer des déplacements à pied longs ou fréquents,

- porter ou déplacer des charges lourdes,

- être soumis à des secousses ou vibrations), contre 32,7 % en 2005.

Les ouvriers qualifiés et non qualifiés sont les plus touchés (respectivement 63,2 % et 64,6 % en 2013, contre 57,2 % et 61,4 % en 2005).

La coopération et les tensions entre salariés progressent

Dans son étude, la Dares constate une amélioration de la coopération entre salariés depuis 2005. Ainsi, 79,4 % disent être aidés par leurs collègues quand ils ont « du mal à faire un travail délicat, compliqué », contre 73,5 % en 2005. Les salariés déclarent aussi plus souvent une aide de leurs supérieurs hiérarchiques (65,5 % en 2013, contre 58,5 % en 2005).

Par ailleurs, 78,7 % des salariés ont eu l’occasion « d’aborder collectivement, avec d’autres personnes de (leur) atelier ou de (leur) service, des questions d’organisation ou de fonctionnement de (leur) unité de travail », alors qu’ils n’étaient que 72,2 % en 2005.

Selon la Dares, ce renforcement de la coopération explique pour une large part que, en dépit de l’augmentation des contraintes de rythme de travail, moins de salariés se déclarent toujours ou souvent « obligés de se dépêcher » en 2013 qu’en 2005 (46,4 %, contre 47,9 %).

En revanche, la Dares constate que de plus en plus de salariés indiquent « vivre des situations de tension, souvent ou suffisamment pour perturber le travail », ou bien « ne pas avoir des collègues ou des collaborateurs en nombre suffisant pour effectuer correctement le travail ». La proportion de salariés connaissant des tensions dans les rapports avec les collègues est passée de 18,5 % en 2005 à 22,6 % en 2013.

L’usage de l’informatique se répand

L’étude de la Dares fait enfin part de la forte progression de l’usage de l’informatique dans le travail.

Ainsi, 71,1 % des salariés l’utilisent en 2013, contre 59,6 % en 2005 et 50,9 % en 1998.

De plus, la moitié des salariés (51 %) utilise Internet pour leur activité professionnelle, surtout les cadres, les professions intermédiaires et les employés administratifs.

L’usage de l’ordinateur portable progresse également (23,8 % en 2013, contre 12,9 % en 2005), de même que celui du téléphone portable (44,8 % en 2013, contre 32,3 % en 2005).

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  • Contre l’austérité,
  • Pour REVALORISER les salaires,
  • Pour l’EMPLOI, les investissements d’avenir,
  • pour notre Sécurité sociale.

Grève, rassemblements, délégations :

DONNONS DE LA FORCE A NOS REVENDICATIONS.

Depuis des années, seule la voix des patrons de multinationales est écoutée par ceux qui dirigent le pays. Et cela va de mal en pis pour les salariés, la population.

La voix des salariés, unis, mobilisés autour de leurs revendications s’impose.

Il y en a assez d’entendre quotidiennement ces « experts » qui ne connaissent l’entreprise qu’en ouvrant leur journal, tous inféodés à l’idéologie libérale qui considère le salaire, la Sécurité sociale, les congés, le Code du travail comme un coût à réduire, rabaisser sans cesse.

Sans notre travail dans les entreprises, aucune valeur, aucune richesse n’est créée !

C’est une réalité que les salariés doivent porter ensemble pour refuser l’inacceptable programmé.

Plus on réduit le pouvoir d’achat, plus on réduit la consommation, plus on réduit les commandes des entreprises, et plus on aggrave la situation économique.

Le pacte scélérat dit de « responsabilité » instauré par le gouvernement conduit à aggraver la situation, à plonger l’économie du pays dans la récession :

  • Diminution de 50 milliards des ressources de l’état, et dans les collectivités locales conduisant à reporter, annuler des travaux utiles pour le service à la population (les PME qui réalisent ces travaux, avec moins de commandes, réduiront l’emploi, aggravant le chômage).
  • Cadeaux de 30 milliards aux employeurs en réduisant leurs « charges » (cotisations salaires) aggravera les comptes de notre Sécurité sociale, entrainant de nouvelles politiques agressives contre nos droits sur les remboursements des soins, le système hospitalier, nos retraites, les allocations familiales… Ou alors, pour maintenir ces garanties, c’est par l’augmentation de nos impôts, taxes que l’état compensera ces cadeaux fait aux patrons.

Les employeurs de la chimie attendent de ce pacte plus de 300 millions d’euros d’économies en 2015 et visent 655 millions pour 2020, en refusant tout engagement à créer des emplois supplémentaires pour réduire la peine des salariés, améliorer leurs conditions de travail.

SANOFI AVENTIS a supprimé 4000 emplois dans la recherche et touche en même temps 130 millions d’euros de crédit impôt recherche. Où est l’erreur ?

MICHELIN ferme son usine à Tours, supprimant 700 emplois, et touche des aides du CICE pour 18 millions d’euros. Où est l’erreur ?

Il n’y a pas d’erreur, il y a des complicités ! Les exemples sont nombreux.

Alors qu’une partie de aides publiques suffirait à financer l’emploi de tous les chômeurs du pays (donc à supprimer le chômage), le gouvernement continue de gaver le patronat d’aides financières sans aucun contrôle, sans aucun bilan : 220 milliards d’euros chaque année d’après la Cour des comptes.

Et ils ont le toupet de geler les pensions de retraite, d’accuser les chômeurs, de bloquer les salaires, etc…

Ils organisent une spirale de récession économique et sociale qui s’aggravera si on n’y met pas fin collectivement.

Les multinationales du CAC 40 ont augmenté les dividendes des actionnaires de 30 % en versant plus de 31 milliards d’euros au 2ème semestre 2014. Autant d’argent pris dans les caisses des entreprises qui ne servira ni aux investissements d’avenir, ni à l’emploi, ni aux conditions de travail et encore moins aux salaires.

Ces choix économiques sont destructeurs de nos vies, de l’avenir de la jeunesse, de nos droits et garanties.

La Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT appelle les salariés à se relever, à agir collectivement, à donner de la voix aux revendications !

Le 16 octobre, tous en grève, rassemblements, manifestations pour :

  • La revalorisation des salaires, classifications,
  • L’emploi industriel avec des investissements d’avenir,
  • Notre Sécurité sociale, notre droit à la santé, à une protection sociale de haut niveau.

Le 16 octobre

Prenons en main nos revendications

LUTTONS ENSEMBLE

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Et puis quoi encore !...

La démonstration est faite. Chaque cadeau offert au patronat le pousse à en demander toujours plus.

41 milliards d’euros de cadeaux du pacte de responsabilité, 50 milliards d’économies pour les salariés, affaiblissement du droit des chômeurs, blocage du SMIC, report de la reconnaissance de la pénibilité, ne lui suffisent pas. Il en est même à vouloir supprimer deux jours fériés.

L’entreprise idéale du MEDEF et de la CGPME, c’est la suppression de la durée légale du travail, la fin du CDI, le recul de l’âge de la retraite, des salariés soumis à l’arbitraire patronal avec la fin des garanties pour tous et l’absence de voie de recours, la remise en cause du SMIC…

C’est un véritable recul social pour l’ensemble des salariés.

En passant à l’offensive, cela évite au MEDEF de rendre des comptes à l’entreprise, aux salariés et aux pouvoirs publics.

Le Président du MEDEF peine toujours à nous présenter les résultats sur les millions d’emplois créés en contre partie des 220 milliards d’aides annuelles aux entreprises.

A la veille de l’ouverture des négociations concernant le dialogue social, le patronat mène une charge lourde contre la hiérarchie des normes au travers de la remise en cause des 35 heures.

Dire que la négociation d’entreprise primerait sur la loi, c’est remettre en cause le principe des garanties sociales pour tous les salariés. Privilégier les accords d’entreprise par rapport à la loi, c’est le pot de fer contre le pot de terre. C’est la porte ouverte à la déréglementation sociale et au dumping social.

Les préconisations moyenâgeuses du MEDEF, c’est une aggravation assurée du mal travail et du manque d’efficacité des entreprises.

Inverser cette spirale demande aux salariés de réagir collectivement. Ils auront l’occasion de le faire avec la CGT le 16 octobre prochain pour défendre leur protection sociale.

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Sodexo vient de se voir décerner le prix « World Class Service & Quality » pour le déploiement d'un programme mondial d'évolution des services de Facilities Management, à l'occasion du sommet Unilever Partner to Win, qui s'est tenu récemment à Londres.

Ce sommet réunit plus de 330 représentants des fournisseurs stratégiques partenaires d'Unilever afin de consolider les relations existantes, favoriser une croissance mutuelle et durable et récompenser les fournisseurs qui ont contribué de façon particulièrement positive à l'activité d'Unilever.

Sodexo, leader des services de Qualité de Vie, collabore depuis janvier 2012 avec l'équipe Environnement de travail d'Unilever à la mise en oeuvre du programme de Transformation des services de Facilities Management, dans le cadre d'un partenariat stratégique, créateur de valeur pour les deux entreprises. Soexo étant le principal prestataire de Facilities Management d'Unilever, ce partenariat a permis d'améliorer considérablement la rentabilité et de générer des économies conséquentes, tout en plaçant le consommateur et l'excellence du service au premier plan des solutions déployées.

Dhaval Buch, Directeur des achats d'Unilever, a déclaré : « Je tiens à féliciter Sodexo pour l'obtention du prix World Class Service & Quality. Nous avons à coeur d'entretenir les excellentes relations que nous avons avec nos fournisseurs et de créer des opportunités de croissance qui nous sont mutuellement profitables. Le programme Partner to Win joue un rôle fondamental dans la mise en oeuvre de notre stratégie "Compass" pour une croissance durable, qui repose uniquement sur des partenariats ».

Sylvia Metayer, Directeur Général Grands comptes internationaux de Sodexo, a indiqué : « Ce prix vient récompenser le travail de longue haleine et l'engagement dont ont fait preuve les équipes de Sodexo comme d'Unilever dans cette évolution stratégique des prestations de services de Facilities Management. Sodexo, partenaire de longue date d'Unilever, est particulièrement fier de contribuer à la stratégie gagnante d'Unilever sur le marché, en créant de la valeur et en améliorant la Qualité de Vie des collaborateurs d'Unilever dans le monde ».

SODEXO

Chiffres-clés (au 31 août 2013)
18,4 milliards d'euros de CA consolidé
428 000 collaborateurs
18e employeur mondial
80 pays
33 300 sites
75 millions de consommateurs chaque jour
12,4 milliards d'euros de capitalisation boursière (au 8 juillet 2014)

Il y a de quoi augmenter les salaires...

SODEXO "champion" pour exploiter ses salariés.

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Mon salaire, c'est aussi ma protection sociale !

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IIl faut développer la France, pas la détruire !" Paul Polman, le directeur général d'Unilever, le géant néerlandais des produits de consommation courante, n'y va pas par quatre chemins pour dire ce qu'il attend des dirigeants français.

Dans un entretien publié ce matin par 'Les Echos', il souligne que "depuis des années, la France devient de moins en moins compétitive dans une région, l'Europe, de moins en moins compétitive. La productivité recule, les taxes augmentent. Il faut développer la France, pas la détruire"... Pour autant, il estime que "la France a plein d'atouts", notamment "sa taille de deuxième économie européenne, son énergie, l'importance de son agriculture, le tourisme..."

"On ne peut pas indéfiniment vivre au-dessus de ses moyens"

Le patron d'Unilever salue aussi l'arrivée d'Emmanuel Macron au ministère de l'Economie, qui "doit être accueillie comme une bonne nouvelle. Il faut maintenant que le gouvernement fasse ce qu'il a dit, qu'il mette en oeuvre des réformes..." poursuit Paul Polman.

"On peut repousser les problèmes, mais on ne peut pas indéfiniment vivre au-dessus de ses moyens. Ou sinon les générations futures paieront pour nos erreurs et nous devrons nous en expliquer avec nos enfants", conclut-il.

Unilever, qui exploite notamment les marques Rexona, Omo, Maille et Carte d'Or, employait 2.650 salariés en France à la fin 2013, et a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros dans l'hexagone.

CGT : c'est du foutage de gueule.

Depuis plus de vingt ans, la France diminue les charges des entreprises. DEPUIS 1990, LES ALLÈGEMENTS SE MULTIPLIENT !
La question des cotisations sociales des entreprises, généralement appelées "charges sociales", est en effet tout sauf nouvelle !

Dès le début des années 1990, estimant que le coût du travail au niveau du smic est trop élevé et explique en partie l'incessante hausse du chômage, notamment dans l'industrie, gouvernements et économistes sont unanimes : il faut réduire les charges sur les bas salaires afin d'inciter les employeurs à embaucher.

SUPPRESSION DE TAXE PROFESSIONNELLE ET AIDES DIVERSES, malgré ces allègements, la compétitivité française, et la part de la fiscalité dans cette dernière, ne cesse d'être remise en question, notamment par les représentants patronaux.

La CGT rappelle qu'Unilever HPC I a perçu un crédit d'impôt en 2014 (CICE) de 422702€ et sera encore plus important en 2015 !

Salaire Paul Polman en 2012, 1.169.000€, indemnités 308.000€, Avantages 332.000€, Bonus 2.406.000€, Retraites 134.000€ et Actions attribuées 3.290.000€, un total de 7.639.000€ !!!!

"Dans ces conditions là, il est très facile de vivre au dessus de ses moyens"

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C’est quoi un syndicat ?

  Un syndicat est un regroupement, statutaire, de salariés actifs, retraités ou privé d’emploi qui ont décidé de s’organiser collectivement.

A quoi ça sert ?

  Certains diront « à être défendus », d’autres « à se défendre tous ensemble » d’autres enfin « à conquérir de nouveaux droits ». En fait le syndicat c’est tout cela à la fois.

  C’est être défendu individuellement face à un patron, un directeur ou un cadre, pour lever une sanction, en cas de harcèlement et plus simplement faire respecter ses droits.

  C’est se défendre collectivement, dans l’entreprise, l’hôpital, le service, mais aussi à l’échelle d’une branche professionnelle, ou interprofessionnelle pour défendre ensemble nos acquis, faire aboutir nos revendication en terme de salaire, d’emplois, d’amélioration des conditions de travail, de retraite et pensions, de droits et liberté…

  Le syndicat ça sert à s’organiser pour se défendre, conquérir de nouveaux droits, cela permet de s’unir et d’agir collectivement et solidairement pour être plus efficace face au patron, au directeur, aux pouvoirs publics.

 

Pour d’autres, on est loin de cette définition et ont une approche très différentes…

Ceci pour vous faire part et avec l’aval de la personne licencié, de l’attitude d’un élu FO sur un salarié SODEXO. On se demande si cette personne est « l’élu des salariés » ou alors « l’élu de la direction » !

Comment peut-on agir de cette sorte !

Rappelons tout d’abord, Unilever est le premier responsable de cette situation. Les marges de négociation pour les sous-traitants s'amenuisent, alors que la pression d'Unilever pour obtenir des prix toujours plus bas s'accentuent. Ce mode de fonctionnement porte préjudice aux salariés, ils sont la partie variable. Leurs conditions de travail se dégradent, pour toujours plus de profits,  toujours au détriment des salariés et peu importe les conséquences !

 Unilever fait pression sur les sous-traitants, les sociétés de nettoyage sont les premières à en faire les frais.

Avec des horaires atypiques, avec un taux horaire proche du SMIC et plusieurs changements de sociétés sur les 10 dernières années, les salariés sont sous pression en permanence.

Ne nous trompons pas de cible, se sont toujours les mêmes qui nous mettent dans des conditions précaires, ceux (les donneurs d'ordres) qui prennent les décisions au nom de la Compétitivité, soyons plus intelligent que ceux qui font tout pour nous diviser et attention aux marchés de dupes de certains se disant proches des salariés se revêtant d'un syndicalisme de défense alors qu'ils sont en totale complaisance avec la direction !

Une réalité à ne pas oubliée.

Voici ci-dessous le mail envoyé par un élu FO à sa hiérarchie. Sodexo en a profité pour le licencié ; ce mail n’est pas en parti responsable de son licenciement mais il y contribue. (inscrit dans sa lettre de licenciement)

Tout à fait contraire à l’éthique et Syndicalement parlant c’est intolérable venant d’un élu, le salarié élu est là pour défendre les salariés et non pour l’entasser.  Aurait-il un arrangement avec la direction ?

Tout à fait contraire à l’éthique et Syndicalement parlant c’est intolérable venant d’un élu, le salarié élu est là pour défendre les salariés et non pour l’entasser. Aurait-il un arrangement avec la direction ?

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Il aura fallu cinq heures de grève pour que Continental donne l’ordre son sous-traitant sur le site de Sarreguemines, Crealog-Manuas, de céder à 100 % aux revendications des ouvriers grévistes.

Chez Crealog, le patron voulait licencier le secrétaire du Comité d’Entreprise, CGT, trop combattif à son goût. Celui-ci avait déjà fait condamner trois fois la direction pour violation de la loi, et contestait la politque de l’entreprise. Il était un danger pour les opérations douteuses de transfert d’activité que Continental envisageait avec son sous-traitant. Du coup, il avait été mis à pied, en attente de licenciement depuis le 13 août.

Excédés, sans attendre la décision de l’inspection du travail, les ouvriers ont décidé de se mettre en grève à 100%, la quasi totalité des 72 embauchés ( en plus de la cinquantaine d’intérimaires) étaient présents ce mercredi 10 septembre depuis 6 heures.

La réception et l’expédition des pneus de Continental étaient bloqués, et en moins de quatre heures, en déjouant toues les manœuvres, les ouvriers obtenaient l’annulation de la procédure et le paiement des jours de grève.

Chez Manuas, les 23 salariés qui eux font les poudres pour le caoutchouc des pneus de Continental, avec le même patron, ont décidé, avec leur syndicat, de se mettre en grève en même temps que leurs camarades de Crealog.

D’abord en solidarité contre le licenciement et aussi pour une augmentation salaire et des mesures de sécurité. L’usine de Sarreguemines étant paralysé incessamment, à peine réglé le licenciement chez Crealog, le directeur de Continental est venu donner l’ordre au patron de Crealog-Manuas de céder.

Les ouvriers obtenaient 100 euros d’augmentation et des mesures de protection demandées.

Qui dira que les travailleurs, quand ils entrent vraiment en lutte, en prenant directement leurs affaires en main, n’ont pas la force d’imposer leurs revendications ?"

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Lorsque le patronat parle de "Compétitivité", il faut, en fait, comprendre "Rentabilité".

Une première cet été, la direction a sollicité des stagiaires ouvriers pour les mettre en bout de ligne (approvisionneur) en 3X8 avec une gratification d’à peine 800€, pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent !!!

En plus des intérimaires, des sous-traitants et maintenant « une main d’œuvre pas chère » les « stagiaires ouvriers » !

Ceci est Inadmissible

CICE : Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi

 

C'est un crédit dont bénéficie l'ensemble des entreprises, quels que soient leur forme juridique, leur secteur d'activité ou le régime d'imposition de leurs résultats.

 Pour tous salaires bruts versés en 2013 qui ne dépassent pas 2,5 fois le Smic (1430,22 x 2,5 = 3575,55 euros), chaque patron percevra en 2014 une "ristourne" égale à 4% des sommes versées en salaires et charges. En 2015, cette "ristourne" augmentera à hauteur de 6% pour les salaires versés en 2014. Ce qui veut dire que les patrons empocheront ainsi 13 milliards d'euros en 2014 et 20 milliards en 2015, au seul titre du CICE, alors que les aides publiques cumulées versées aux entreprises sont de l'ordre de 110 milliards d'euros par an... sans résultats en termes d'emplois et de productions supplémentaires.

Unilever brasse des milliards d’€ de bénéfices chaque année, des dividendes de plus en plus monstrueuses qui sont remontées aux actionnaires, voici la somme qui ne rentrera pas dans les caisses de l’assurance maladie et retraite :

 

Pour Unilever HPC I (les 2 usines Le meux et Saint vulbas), le crédit d’impôt est de 422702 € et plus précisément 273892 € pour Le meux !

Et pour les créateurs de richesse que nous sommes, notre quotidien c'est :

* le manque de reconnaissance, un manque de motivation, le coût de la vie qui augmente bien plus vite que notre salaire (0,8% d'AG cette année), précarité (140 intérimaires) et surtout

De grands écarts de salaire entre les salariés pour le même poste…

 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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