SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le SMIC en un an aura augmenté de 5,9%.

Et UNILEVER, multimilliardaire, verse 1,1% d'augmentation générale pour les salariés de l'usine Le meux !

 

A compter du 1er mai 2022, le Smic va augmenter. Le Smic horaire brut s'établira à 10,85 euros, soit 1 645,58 euros par mois sur la base de 35 heures, et 1 302,64 euros net. Cette revalorisation du Smic résulte de la hausse de l'inflation, confirmée à 4,5% sur un an en mars 2022 par l'Insee vendredi dernier. L'augmentation des prix à la consommation est la conséquence directe de la reprise économique mondiale sous tension après la crise sanitaire du coronavirus. Elle s'est accélérée en raison de la guerre en Ukraine, qui a provoqué une flambée des matières premières. 

 

Pour rappel, le Smic avait déjà été rehaussé de 0,9% en janvier dernier après une hausse exceptionnelle de 2,2% en octobre, déjà due à l'inflation. Sur un an (de mai 2021 à mai 2022), le Smic aura augmenté de 5,9%, soit 72 euros net. 

Le smic va rattraper les autres salaires !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Champion d'Europe, champion d'Europe: pas avec le Psg, mais en accidents mortels du travail!

Capture d'écran sur laTribune.fr

Ils ne vous en parlent pas sur les téloches d'infos. Et ni Macron ni l'héritière de son père n'a évoqué ce drame humain dans leur campagne présidentielle respective. Il ne faut surtout pas hérisser le poil des patrons, en tant que fidèle commis du capital, à droite comme à son extrême.

 

Pourtant, la France est le leader européen de la mort au travail. "Le patronat français  est le pire d'Europe", constate un collectif composé de la CGT, de Fsu, de solidaires et d'associations progressistes, groupe de travail dans lequel la Cfdt est absente.

Ce groupe intersyndical et associatif recense plus de 7 000 accidents handicapants ou mortels au travail  dans la période 2019-2020 en France. Une hécatombe sans compter  les accidents non recensés dans la fonction publique, chez les travailleurs indépendants, parmi les autoentrepreneurs, chez les travailleurs détachés ou les livreurs, les chauffeurs

Bon, la CES, machin-truc confédéral des syndicats européens, présidé par la Cfdt française, a mis les pieds dans les plats. Non mais! Elle souhaite, et pas revendique, "des actions concrètes" menées par Bruxelles "en matière de formation, d'inspection et de sanctions pour mettre fin aux accidents mortes" à la Saint Glinglin, pardon "d'ici à 2030".

De son côté, l'ex-banquier d'affaires et ancien ministre des plus importants sous Hollande président socialiste, réélu, dans son plan de prévention 2022-2025 des accidents graves cet mortels, est plutôt de la communication que de la volonté à reverser l'impunité des employeurs.

Mais dans cette dernière élection présidentielle, beaucoup ont oublié que les droits conquis l'ont été par la lutte et parfois dans le sang. Et sans la masse en mouvement, réfléchie et consciente, le meilleur discours ou les plus beaux députés ne sont pas grand chose contre la loi des marchés.

Champion d'Europe, champion d'Europe: pas avec le Psg, mais en accidents mortels du travail!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

(CercleFinance.com) - Le chiffre d'affaires a augmenté de 11,8% à 13,8 milliards d'euros au 1er trimestre 2022, incluant un effet de change positif de 3,5% et 0,6% des acquisitions nettes de cessions. La croissance sous-jacente des ventes a été de 7,3 %.

Les marchés émergents ont progressé de 9,5% avec une contribution de 10,1% des prix, avec des volumes légèrement négatifs. Les marchés développés ont augmenté de 4,1%. L'Amérique du Nord a progressé de 8,5 %, grâce à des hausses de prix et de volumes, tandis que les ventes ont augmenté de 0,7 % en Europe.

' Nous nous attendons maintenant à ce que la croissance sous-jacente des ventes en 2022 se situe dans le haut de la fourchette précédemment guidée de 4,5 % à 6,5 %. Nous prévoyons que la marge opérationnelle sous-jacente pour le premier semestre se situera dans notre fourchette de 16 % à 17 % pour 2022. En raison de l'augmentation prévue des coûts au second semestre, nous nous attendons actuellement à ce que la marge opérationnelle sous-jacente pour l'ensemble de l'année se situe au bas de cette fourchette ' indique le groupe.

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Unilever: hausse de 11,8% du CA à 13,8 MdsE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Elon Musk, milliardaire américain le plus riche au monde, rachète Twitter

Capture d'écran

Pour 40 petits milliards de ses dollars. Et de se proclamer le Zorro de la démocratie avec ce rachat puisque:

 

"La liberté d'expression est le fondement d'une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place digitale publique où tous les sujets vitaux du futur de l'humanité sont débattus."

Les Afro-américains, les Amérindiens et autres Chicanos apprécieront sûrement cet élan de liberté sur la Libre Amérique et pourquoi pas sur tout l'univers.

Moi, je rêve franchement d'un autre monde. Et vous?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Convocation pour un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement d'un salarié Unilever Le meux

Un salarié (réception magasin habillage) a reçu la semaine dernière une convocation pour un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu'au licenciement !

 

L'entretien aura lieu le mardi 3 mai 2022 à 14H30

 

Afin de refuser cette ambiance de peur, travailler avec le risque de recevoir des avertissements, voire pire, nous appelons les salariés à un débrayage de courte durée à partir de 14H20 devant le poste de garde de l'usine pour témoigner de votre soutien et surtout pour envoyer un message fort à notre direction que nous refusons de travailler en permanence avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de notre tête !

On ne se laissera pas intimider

Notre seule force, la Solidarité

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Examinons les résultats officiels de l'élection présidentielle

Fort du soutien de toutes les forces politiques de tous bords, y compris du PCF, et de tous les médias, Emmanuel Macron est élu à nouveau à la Présidence de la République...Seule l'Union populaire de Jean-Luc Mélenchon n'avait pas appelé à voter pour l'hôte actuel de l'Elysée.

Les Administrateurs du CAC 40 et les PDG des grandes entreprises vont pouvoir sabler le cham pagne.

Mais les chiffres sont les chiffres : 

  • Emmanuel MACRON
    LREM
     
     
     
     

    58.54 %

    18 779 641 votes

     
  • Marine LE PEN, RN, 41.46%

  •  

     

     

    41.46 %

    13 297 760 votes

     

    source : ministère de l'Intérieur

     

     

 

 

 

D'autres chiffres mesurent mieux

l'état réel de l'opinion :

Participation et abstention à l'élection présidentielle : France

Participation71.99%Abstention28.01%

 
  • 48 752 500inscrits
  • Votes blancs6.35%2 228 044 inscrits
  •  
  • Votes nuls2.25%790 946 inscrits
  •  

source : ministère de l'Intérieur

 

 

Donc Emmanuel Macron, sur 48.752.500 électeurs inscrits n'a obtenu que 18.779.641 voix en sa faveur !

Et sur ce nombre, des millions d'opposants à sa politique ont voté cependant pour lui pour "barrer la route au fascisme", ce qui réduit considérablement le score de ses partisans, en minorité dans ce pays, prenant en considération les 3millions de Français qui ont voté "blanc" ou "nul' , soit un tiers des électeurs.

Ceci étant, Macron a été élu à nouveau président de la République.

Pourquoi cependant, le président, le plus détesté de la Vème République a-t-il été réélu ?

Parce qu'il avait le soutien total de "l'Etat profond", c'est-à-dire de l'ensemble des forces économiques et politiques qui sont aux manettes de notre pays. Ce sont elles qui disposent de l'appareil de production - pour faire court  - avec les administrateurs des sociétés du CAC 40, le grand capital financiarisé et mondialisé . ce sont eux qui ont boosté Macron à l'Elysée en 2017, et qui veulent lui renouveler sa feuille de route pour les cinq ans à venir.

Cette classe des "super riches" dispose de l'ensemble des moyens audio-visuels de l'information et influence massivement l'opinion. Ce qu'on a pu observer durant la dernière campagne électorale en fabriquant un grand méchant loup pour susciter un réflexe de peur et de résignation au profit de Macron.

Aussi, la solution mise en avant par Jean-Luc Mélenchon  pour contrecarrer la politique à venir du président de la République - un "troisième tour électoral" avec les prochaines élections législatives - est un piège, si sa stratégie s'arrête-là.

Au mieux une opposition parlementaire de sa majesté. 

Ce n'est pas que l'alliance politique proposée par le leader de la France Insoumise soit mauvaise en soit. Mais se limiter à une option électorale pour changer notre société,  c'est créer l'illusion dans une partie de la population, et le scepticisme dans l'autre. C'est sous-estimer la capacité du pouvoir en place avec ses médias de mener campagne en diabolisant le projet, comme on vient de le voir ces dernières semaines.

C'est surtout créer l'illusion qu'un changement profond du rapport de forces puisse se faire sur les bancs de l'Assemblée

Les dernières expériences du pouvoir "à gauche" avec Mitterrand en 1981, et avec Jospin en 1997, sont négativement concluantes.

Par contre, si l'objectif de Mélenchon est de créer un mouvement de masse qui se fasse entendre dans la rue et dans les entreprises pour appuyer un projet de transformation sociale dans notre pays, tout changerait. L'Assemblée, élue sur cette base, ratifierait les nouvelles lois imposées par le peuple en mouvement.

Cette perspective est ouverte par les 30 millions de Français qui n'ont pas voté Macron.

Telle est l'alternative qui s'offre au lendemain du scrutin du 24 avril.

 

Jean LEVY

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Présidentielle 2022: jamais l'extrême droite n'a été aussi puissante avec 41, 5% des suffrages exprimés

Communiste italien mort dans les geôles mussolinienne

Ce dimanche, l'extrême droite progresse de 7,5% sur la présidentielle de 2017. Elle récolte même la majorité absolue des suffrages exprimés dans des territoires d'outre mer peuplés à majorité de descendants d'esclaves africains. En métropole, l'extrême droite obtient aussi la majorité absolue dans les Ardennes, le Vaucluse ou la Meuse. Pour l'extrême droite, le 3e tour, c'est les législatives et la campagne débute dès ce lundi.

Cgt, Fsu, Solidaires, Unsa, Unef et des mouvements de jeunesse appellent à un Premier mai 2022 combattif et revendicatif.

C'est maintenant et pas à saint Glinglin qu'il faut combattre les idées nauséabondes de l'extrême droite.

C'est maintenant que les luttes sociales doivent s'amplifier contre Macron, ex-banquier d'affaires réélu pour gérer loyalement le business du capitalisme. C'est maintenant, quand l'abstention, les votes blancs et nuls sont les plus importants depuis la présidentielle de 1969, qu'il faut analyser et surtout comprendre ce profond désaveu des citoyens.

Sinon, en 2027, l'extrême droite sera au pouvoir.

On peut toujours croire en des députés les meilleurs à l'Assemblée nationale pour contrer les commis des marchés. Mais sans la base réactive et conquérante du monde du travail, salariés, sans-emploi et retraités, dans la cité et les entreprises, les lendemains heureux ne seront jamais pour demain.

ET

Présidentielle 2022: jamais l'extrême droite n'a été aussi puissante avec 41, 5% des suffrages exprimés

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
400 travailleurs en grève pour les salaires à Faurecia malgré la répression et les intimidations

Depuis le début de la semaine, les salariés de Faurecia Siedoubs ont lancé un véritable bras de fer contre leur direction pour obtenir des augmentations de salaire. Malgré les visites de la BAC et des huissiers de justice à domicile, la détermination reste pour l’heure intacte.

Nos vies, pas leurs profits !

Depuis le mardi 19 avril, les salariés de Faurecia Siedoubs sur les sites de Montbéliard et Etupes sont en grève et ont entamé un bras de fer contre la direction dans le cadre des NAO. Les grévistes dénoncent les bas salaires et l’augmentation du coût de la vie, dans le contexte d’une inflation galopante.

Pour l’heure, la direction propose des négociations au rabais, alors même que Faurecia a fait un chiffre d’affaire de 14, 65 milliards d’euros en 202O et prévoit une marge de 20 milliards dans les années à venir. Dans le même temps, Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, va toucher 66 millions d’euros et 180 000 euros par jour.

Des négociation pas à la hauteur : la lutte continue

Après les premières négociations, la direction ne s’est déclarée prête qu’à lâcher une augmentation de 2,5% des salaires ainsi qu’une prime de 1500 euros, payée en deux fois. Une proposition inacceptable pour les salariés, alors que l’inflation est au-delà de 4%, qui ont décidé de reconduire la lutte, bien décidés à ne pas se laisser berner par les miettes de la direction.

« Ca fait 20 ans que je travaille ici. La majorité des salariés qui ont autant d’ancienneté ne gagnent que 1.500€ par mois ! Avec les bénéfices que se fait l’entreprise, la direction devrait être capable de nous donner une augmentation de 5% ! " s’est énervée Isabelle, interrogée par France Bleu.

Face au mépris de la direction, la combattivité est importante et les salariés conscients de leur force. Chez Stellantis, la production pourrait être perturbée dans les jours qui arrivent. Sans leurs sièges, fournis par Faurecia, les voitures pourraient bien ne pas être produites en temps et en heure. Dans ce cas de figure, les véhicules sont remisés sur le parking en attendant les pièces manquantes, et se posera alors la question du stockage. Bref, les salariés en grève, ont de quoi sérieusement embêter leur patron.

D’ailleurs la direction, ne s’y est pas trompée. Depuis quelques jours, la répression est en marche.

La direction cherche à réprimer. Les pressions et intimidations se multiplient contre les grévistes

Quand il s’agit de faire pression, il semble que tous les moyens soient bon pour la direction de Faurecia Siedoubs. Depuis plusieurs jours, les visites à domicile chez les salariés en grève ainsi que les menaces de licenciements se multiplient.

Comme l’explique une salarié dans les colonnes de de France Bleu, une vingtaine de salariés en grève ont reçu la visite à domicile d’un huissier de justice et de membres de la Brigade Anti Criminalité (BAC) pour les convoquer au tribunal. « Ils sont venus chez moi hier soir alors qu’il y avait mon mari et mes enfants à la maison ! » s’indigne Khedidja. « Vous imaginez comme c’est effrayant pour un enfant en bas âge de voir ça ? En plus je n’ai rien fait pour le mériter, je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, je n’ai pas empêché les camions de rentrer dans l’usine. J’ai simplement utilisé mon droit de grève. ».

Face à ces méthodes répressives et autoritaires, les grévistes appellent à continuer la lutte. "On va continuer la grève jusqu’à ce que la direction nous écoute. On réclame désormais les hausses demandées, la fin des sanctions envers les salariés, car certains sont menacés de licenciement et qu’on nous paie les heures de grèves car c’est à cause de l’entreprise qu’on ne peut pas travailler" détaille Ciftci Enguin, délégué syndicat FO.

Dans toutes les entreprises de la région, des délégations de solidarité doivent être menées face à la répression. Leur victoire sera celle de tous les travailleurs et travailleuses.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Car après les promesses et les mesures transitoires AVANT les élections (présidentielles et législatives) pour amadouer l'opinion ce qui se prépare ce sont des mesures drastiques de réduction de la dépense publique contre les dépenses de santé, contre les services et la fonction publique,

comme le révèle la vidéo suivante :

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
21 AVRIL 1944
1906 : les pays nordiques précurseurs en Europe.
Quand la Finlande adopte le suffrage universel sans restrictions sociales, sexuelles ni raciales et accordent par la même occasion l’éligibilité aux femmes, le pays devient précurseur en Europe. Lors des élections législatives de 1907, les finlandaises sont les premières femmes européennes à voter et 19 sont même élues députées. La Norvège légifère en juin 1913, suivie par le Danemark et l’Islande en 1915.

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Mckinsey, Noé santé ... avec Macron, avec le capitalisme ce sont les intérêts privés qui sont aux commandes !
Source : La Canard enchaîné
La start-up experte en vidage d'hostos

L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris fait appel à Noé Santé, une boîte privée installée dans ses locaux, pour accélérer la sortie des malades.

COMMENT faire fonctionner les hostos avec moins de fric et moins de personnel ?

Simple : il suffit de mettre les malades dehors au plus vite. Pour faire tourner cette belle mécanique à plein régime, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a conclu un contrat avec une start-up, Noé Santé, d'un montant de 960 000 euros. Le privé, y a que ça de vrai, comme dirait Mc-Kinsey ! Accueillis à bras ouverts, les salariés de cette jeune pousse ont même installé leurs bureaux... dans les locaux de l'Assistance publique, à Cochin ou Pompidou. Chargé d'« accompagner le retour à domicile des patients », Noé Santé vante, sur son site Internet, « un dispositif » permettant aux établissements d'« optimiser la durée moyenne de séjour des patients ». Et, surtout, de la raccourcir !

Pour gérer l'hospitalisation à la maison des malades, Noé Santé planifie la venue à leur chevet de kinés ou d'infirmières. De quoi faire bondir les assistantes sociales de l'AP-HP. « Organiser le retour à domicile, c'est notre travail, dénonce l'une d'elles. Contrairement à cette start-up, on fait d'abord une évaluation visant à savoir si les patients sont suffisamment entourés. Si ce n'est pas le cas, pour le portage des repas, on cherche en priorité les services gratuits mis en place par les mairies ou les départements, alors que Noé Santé, elle, se tourne vers des acteurs privés. »

La direction de l'AP-HP, de son côté, vante un service « complémentaire » au travail des assistantes sociales. C'est oublier qu'il existe déjà des services (publics) d'hospitalisation à domicile. Dépendant de l'as-surance-maladie, le Prado organise une partie des retours au foyer. En 2020 et en 2021, l'AP-HP avait également mis en place des cellules internes pour mieux organiser ces retours... avant de sous-traiter le boulot à ce Deliveroo du soin à domicile. Lancée discrètement, en août 2021, dans le service orthopédie de Pompidou, l'« expérimentation » a été élargie, en janvier, à cinq autres établissements, comme Cochin, Avicenne et Lariboisière.

Evacuation urbi et Orbis

Payée 4 000 euros par mois et par établissement (soit 24 000 euros par mois pour les six premiers hostos, puis 40 000 euros par mois pour dix hostos, etc.), la start-up touche encore une prime de 150 euros « par patient foutu dehors, pardon, accompagné à domicile »,ironise un toubib.

Le montant maximum du contrat - 960 000 euros - ne sera sans doute pas atteint, s'empresse de préciser la direction des hôpitaux parisiens, « au vu de l'activité actuelle ». Au vu, surtout, de la levée de boucliers...

« Cette start-up a même accès au logiciel Orbis de l'AP-HP, qui contient tout le dossier médical des patients, c'est délirant !» dénonce Force ouvrière. Si la direction confirme l'info, elle assure que tout est dans les clous grâce à un « accord RGPD » (protection des données) conclu avec son prestataire. Pas de quoi rassurer. « En accédant à Orbis,explique un cadre hospitalier, Noé Santé sait, par exemple, que tel patient fume. C'est plus que gênant alors que cette start-up travaille par ailleurs pour des mutuelles et assureurs complémentaires. »

Elle ne livre quand même pas les clopes à domicile ?

par  Isabelle Barré

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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