SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Fralib
Fralib : Unilever va verser près de 20 millions d'euros

Les Fralib ont obtenu presque 20 millions d’euros contre la signature d’un accord de sortie de crise avec Unilever. C’est la fin d’une « lutte exemplaire qui marquera l’histoire du mouvement ouvrier », estime leur avocat.

Après 1.336 jours de résistance, les salariés de Fralib ont finalement obtenu d’Unilever la signature d’un accord de sortie de conflit à leur avantage : les 76 encore en lutte vont toucher un total de 19,1 millions d’euros pour monter leur projet de Scop TI (Thé et Infusion) et le soutien du groupe pour la recherche de débouchés commerciaux. Contraint par la perspective d’un nouveau refus de son Plan de Sauvegarde de l’Emploi, le quatrième depuis 3 ans sur lequel l’administration devait se prononcer au plus tard lundi soir, le géant de l’agroalimentaire a accepté dans l’après-midi de lundi de répondre favorablement aux exigences des salariés. L’outil, valorisé 7 millions d’euros, leur sera donné. Ils obtiennent en plus 1,5 million d’euros de fonds de roulement, une enveloppe de 500.000 euros pour la formation, un investissement de 250.000 euros pour la création d’une nouvelle ligne de coupe et diverses contributions pour la remise en ordre de marche des machines, la construction d’une marque, le recrutement de personnels commerciaux, et la réalisation d’une étude de marché. Chacun recevra pour finir une prime de 100.000 euros s’ajoutant aux indemnités légales « pour le préjudice subi ».

Unilever garde la marque Elephant

Selon les termes de l’accord, Unilever est parvenu à conserver la marque Eléphant que leur réclamaient les salariés. « Cette signature clos une lutte exemplaire qui marquera l’histoire du mouvement ouvrier », est venu témoigner leur avocat, maître Amine Ghemin.Le projet alternatif de Scop étudié en novembre 2012 par le cabinet Progexa va maintenant pouvoir se dérouler. Une soixantaine de salariés sur les 76 qui restaient en lutte devraient y participer. Plusieurs pistes vont devoir être exploitées pour permettre à l’usine de produire les 1.000 tonnes annuelles nécessaires à son équilibre. Le groupe Unilever refuse toujours de lui sous-traiter une part de sa production, mais il a levé les clauses de non-concurrence et d’exclusivité sur les machines qui empêchait au site de tourner à plein régime.La Scop TI vise d’abord les marques distributeur qui sont aujourd’hui livrées par un unique producteur en France. « Une seconde source doit leur permettre de sécuriser leur approvisionnement », estime Olivier Leberquier, délégué CGT au coeur du projet. Il vise un quart du marché représentant environ 600 tonnes. La construction d’une marque propre devrait permettre d’écouler 300 tonnes supplémentaires selon le business plan, dont 50 sur Internet. Une vingtaine d’autres tonnes pourrait être livrées à deux sociétés distributrices de produits coopératifs. Si ces marchés sont remplis, le chiffre d’affaires de la Scop pourrait avoisiner 14 millions d’euros dès le premier exercice, puis 19 millions un an plus tard. Des discussions de sous-traitance engagées avec le groupe britannique Global Tea pourrait même doubler ces perspectives. « C’est maintenant que la vrai lutte commence », a conscience Olivier Leberquier.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

1336 jours de lutte

SCOP T.I C’EST PARTI

UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.

Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.

Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.

Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.

Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.

Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

Pour rappel :

  • Appropriation publique des terrains et bâtiments,
  • Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
  • Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :
    • Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.
    • Une contribution conséquente au fonds de roulement
    • Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
    • La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.
    • Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
  • Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.

Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.

Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

1336 jours de lutte  SCOP T.I C’EST PARTI  UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

                                                 

                                         

Unilever a annoncé jeudi la cession de marques de sauces pour pâtes Ragu et Bertolli au groupe japonais Mikzan pour environ 2,15 milliards de dollars (1,57 milliard d'euros) en numéraire.

Le géant agro-alimentaire anglo-néerlandais met ainsi un terme à la restructuration de son portefeuille de marques en Amérique du Nord.

Unilever précise que le chiffre d'affaires annuel de sa division sauces pour pâtes en Amérique du Nord est supérieure à 600 millions de dollars.

La transaction conclue avec Mikzan inclut deux sites de fabrication, l'un dans le Kentucky et l'autre en Californie. (Paul Sandle, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Intéressement- Participation-PEE

Conseil management février 2014

Dans une étude publiée en novembre 2013 et diffusée en mars 2014, le Centre d’études de l’emploi (CEE) analyse « l’effet de l’intéressement sur l’évolution des salaires ».

Les primes d’intéressement se substituent-elles aux salaires ou les complètent-elles ? C’est la question à laquelle le CEE a cherché à répondre dans son étude de novembre 2013 relative à « l’effet de l’intéressement sur l’évolution des salaires ».

Évaluation de l’effet de l’intéressement sur quatre groupes d’entreprises

Pour évaluer l’impact de l’intéressement sur les salaires et vérifier l’existence d’un éventuel lien de substitution ou de complémentarité, le CEE s’est fondé sur un panel d’entreprises, différencié en quatre groupes, selon leurs pratiques d’intéressement entre 1999 et 2007 : – entreprises qui introduisent un accord d’intéressement durant cette période ; – entreprises qui ont abandonné leur accord d’intéressement ; – entreprises qui appliquent un accord d’intéressement sur l’ensemble de cette période ; – entreprises n’ayant jamais mis en place de dispositif d’intéressement. Le contrôle des caractéristiques individuelles a ainsi montré que « l’évolution des rémunérations totales et hors primes est identique dans les entreprises qui viennent d’introduire un accord et celles qui n’en ont pas ». Ainsi, la première année, il n’y a pas d’effet significatif de l’intéressement sur les salaires, les primes d’intéressement étant en effet trop faibles, pour se substituer ou compléter le salaire.

Mais l’étude révèle que lorsque l’entreprise dispose d’un accord ancien, les primes d’intéressement se substituent en partie aux rémunérations, entraînant ainsi une modération du salaire de base, sans effet toutefois sur la rémunération totale. La prime d’intéressement va ainsi permettre de compenser des niveaux de rémunération hors primes plus faibles dans les entreprises qui ont mis en place un accord d’intéressement, conduisant à des niveaux de rémunération similaires dans les entreprises qui pratiquent l’intéressement et celles qui ne le pratiquent pas.

Aussi, ces résultats mettent en évidence la création d’une rente « fiscale » partagée par les employeurs et certains salariés, relançant ainsi le débat sur le régime fiscal et social de l’épargne salariale, estime le CEE. Celui-ci souligne que « le mécanisme des exonérations n’est pas sans conséquence sur le financement de la protection sociale ». Comme le révèle l’étude, « en 2012, les exemptions d’assiette représentaient près de 18 milliards d’€, soit 2,8 ?milliards d’exonérations de cotisation sociales ».

LIAISONS SOCIALES QUOTIDIEN N°16552 DU 18 MARS 2014

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

A 

 vec le pacte de responsabilité, le gouvernement organise un recul sans précédent du financement de la Sécurité sociale. Notre pacte social repose sur cette dernière, avec ses principes fondateurs

Depuis 1945, le patronat n’a eu de cesse de remettre en cause les salaires des travailleurs, qu’il qualifie de « coût » en les reconsidérant quotidiennement, en nous précipitant ainsi, encore plus dans la crise. Dans le même temps, il organise le transfert vers le capital, en assurant un déséquilibre intolérable, mais programmé, en mettant en danger le financement de notre Sécurité sociale.

Avec le pacte de responsabilité, le gouvernement décide de briser le pacte social et répond aux exigences du patronat.

Il crée une rupture avec le monde du travail, en abaissant le salaire socialisé et en rompant le lien entre la création de richesses, au sein des entreprises, et le financement de la Sécurité sociale. Le transfert vers l’impôt de la cotisation, fragilise et rend celle-ci dépendante du budget de l’Etat. Moins de cotisations pour les salariés payés au SMIC, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires, à la précarité, au mal vivre, à la pauvreté et à la déqualification du travail.

Transférer une partie des cotisations sociales vers la fiscalité au prétexte d’augmenter le pouvoir d’achat est un leurre, et le présenter comme un moyen d’augmenter les salaires nets relève de la supercherie. Ces cotisations sociales représentent une partie du salaire socialisé, qui permet à chacun de contribuer en fonction de ses moyens, et de recevoir en fonction de ses besoins.

Le réel salaire des travailleurs est le salaire socialisé composé pour une part des cotisations sociales pour garantir collectivement les aléas de la vie.

Augmenter le salaire net en diminuant les cotisations sociales, c’est moins de Sécurité sociale. C’est organiser la privatisation de la Sécurité sociale qui ne sera accessible qu’aux plus favorisés et laissera de côté nombre de salariés de classes populaires.

Le meilleur moyen d’augmenter le pouvoir d’achat, c’est d’augmenter le SMIC et la valeur du point de nos Conventions collectives.

Plus que jamais, notre mobilisation doit être forte pour combattre cette conception, pour préserver notre système social et augmenter concrètement notre pouvoir d’achat.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

LES DROITS SERONT " réécrits"

Dans un contexte très favorable aux employeurs, la chambre patronale engage des négociations pour "réécrire" les droits des salariés inscrits dans la Covention Collective de la Chimie : Une décision prise suite à des réunions "bilatérales" avec certaines Organisations Syndicales, la CFDT, déclarant même, qu'il s'agit de sa demande !!!

Motif avancé, la Convention serait trop difficile à lire.

Pour éviter le "clash", l'UIC présente cette négociation en affirmant que cela se fera "à droit constant"... Mais poursuit en considérant comme "illégales" , par exemple, la durée de la période d'éssai avant embauche, fixée à 15 jours dans la chimie et non deux mois, durée maximale du Code du Travail.

Pour l'UIC, ce qui est illégal se serait donc tous les avantages et droits supérieurs au Code du Travail !

Avant de démarrer le chantier de la réécriture des droits inscrits dans la CCN, le patronat de l'UIC montre déjà son objectif de raboter par le bas les droits des salarié, ceux qui ont permis au patronat d'engager ce processus devront rendre des comptes aux travailleurs.

Il est plus facile de se plier aux exigences patronales que de travailler à rassembler les salariés pour lutter ensemble pour les revendications.

La CGT fait toujours le choix de la transparence, de l'honnêteté, de la franchise, avec un syndicalisme plus exigeant pour que les travailleurs soient engagés et acteurs des évolutions, mais un syndicalisme bien plus démocratique parce que nous refusons de négocier dans leur dos avec le patronat.

Le "dialogue social" instauré par le patronat vise à déposséder les salariés de leur pouvoir de décision, "un dialogue social" organisé dans des "salons feutrés", avec quelques initiés, organisant ainsi des "prénégociations".

La réécriture des droits des salariés inscrits dans la CCN chimie est imposée dans ce contexte, piétinant les règles démocratiques de la négociation collective, puisque des "ententes" se sont faites avant, avec le patronat.

Face à ces enjeux, la mobilisatiopn des salariés est incontournable.

Cette négociation est programmée jusqu'au 30 juin 2015, durant plus d'une année, chaque verbe, chaque phrase, chaque droit sera au coeur des débats, déterminant à quoi chaque travailleur aura droit demain.

La CGT et ses militants feront tout pour maintenir, sauvegarder les intérêts et droits de chacun, tout en regrettant que certaines centrales syndicales aient décidé d'autoriser les patrons à engager les négociations.

Le patron de la chimie engage, en même temps, la négociation sur le "pacte de responsabilité" qu'ils ont obtenu de Hollande et Valls. A l'ordre du jour :

- La baisse des cotisations sociales qui réduira les ressources de votre protection sociale, nos droits, pour plus de profits pour les employeurs.

- La fiscalité des entreprises que le Gouvernement socialiste veut baisser de 33,4% à 28%; réduisant d'autant les recettes de l'état, conduisant à aggraver les comptes de l'état, ou à faire payer les consommateurs, les familles pour compenser ce cadeau fait aux patrons.

- Simplification des règlements : au lieu d'exiger des lois internationales pour que partout les industriels soient forcés de respecter notre santé, notre sécurité, notre environnement, le patronat de la chimie travaille à l'inverse, à réduire les règles protectrices des salariés et de la population, les considérant "non compétitives", impactant leur marges financières : entre la santé de la population, des salariés et la santé de leurs profits, ils font le choix des profits.

- Dialogue sociale : objectif masqué, étouffer les réactions démocratiques des salariés, leurs actions, en saupoudrant les syndicats qui acceptent d'être complices de leurs projets, de les négocier dans les salaons.

La démocratie Syndicale est en danger : ce sont les espaces de liberté, de Démocratie des salariés qui sont visés.

Ne laissez pas vos droits, votre avenir se décider sans vous !

La CGT appelle les salariésà rester mobilisés, prêts à agir, pour défendre leurs acquis, pour gagner la satisfaction de leurs revendications.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

DIVERS 0073[1]

La CGT demande la réintégration d’une salariée du magasin, mise à la porte pour faute grave. Des employés ont débrayé, ce samedi 10 mai.

Dans la matinée du samedi 10 mai, à l’appel de la CGT, une vingtaine de personnes était mobilisée pour obtenir la réintégration d’Audrey, une jeune caissière de Monoprix, à Compiègne, qui vient d’être licenciée pour faute grave. Un soutien apporté par des employés du magasin en grève et des représentants locaux de la CGT, dont le secrétaire départemental du syndicat. Postés aux entrées du magasin, les manifestants demandaient aux clients de signer une pétition.

La jeune caissière à l’origine de la mobilisation enchaînait les CDD dans le magasin, à temps partiel. «  Mon dernier contrat ne m’a pas été remis en temps et en heure  », explique Audrey, âgée de 21 ans, qui a travaillé deux jours sans avoir signé le document ad hoc, ce qui la plaçait de fait en CDI. «  Monoprix m’a proposé un CDI de 24 heures par semaine que j’ai refusé. À cause de ce refus, on me licencie pour faute grave  », souligne la jeune femme qui demande un temps plein.

« Toujours plus de polyvalence »

«  Actuellement, il y a sept contrats précaires dans le magasin, alors pourquoi ne pas garder une salariée compétente et appréciée par ses collègues et la clientèle », plaide la CGT.

DIVERS 0072[1]

Le syndicat dénonce «  un licenciement abusif » et épingle au passage «  une méthode inacceptable  », à savoir «  attendre la salariée devant la pointeuse pour l’informer qu’elle doit quitter le magasin immédiatement  ». Six employés du magasin ont suivi la grève. Ils ont repris le travail vers 10 h 40.

Laurence Rossignol, ex-sénatrice socialiste de l’Oise, désormais ministre déléguée à la Famille et aux Personnes âgées, a apporté son soutien aux manifestants. « Elle a signé la pétition  », indique Sabah El Hadouchi, délégué CGT du personnel. Cette dernière n’a pas réussi à rencontrer la direction de Monoprix, hier.

Lundi 5 mai déjà, une action semblable avait été menée devant les entrées du magasin. La CGT n’avait pas obtenu gain de cause sur ses revendications, d’où une nouvelle mobilisation, hier. Au-delà du licenciement d’Audrey, le syndicat s’inquiète des conditions de travail au sein du magasin : «  Toujours plus de polyvalence et toujours moins de reconnaissance. » Une enquête de l’inspection du travail est en cours.

Contactée, la direction n’a pas donné suite à nos appels.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

Unilever a annoncé que la fermeture complète de... (Photo Archives Unilever Canada)

Une usine d'Unilever à Bramalea, en Ontario, qui produit des soupes, sauces et autres aliments déshydratés, fermera ses portes, causant la perte d'environ 280 emplois. L'entreprise transférera la production de cette installation aux États-Unis.

Unilever a annoncé jeudi que la plus grande partie de la production devrait prendre fin d'ici la fin de la prochaine année et que la fermeture complète de l'usine aurait lieu en mars 2016.

Le président et chef de la direction d'Unilever, John Le Boutillier, a déclaré que la plus grande partie de la production de l'usine sera transférée aux États-Unis.

Par communiqué, il a expliqué que la décision de fermer l'usine de Bramalea «a été prise après un examen stratégique de la catégorie des produits déshydratés en Amérique du Nord».

Unilever, précise-t-il, transférera aux États-Unis plus de 80 % du volume produit à Bramalea afin d'investir là où la plus grande partie de ses produits est consommée.

La production des sachets de produits déshydratés de l'usine de Bramalea pour les marques Knorr et Lipton sera transférée à l'usine d'Unilever située à Independence, dans le Missouri.

M. Le Boutillier a admis que la fermeture serait difficile pour les employés et la communauté, mais a souligné les investissements importants d'Unilever Canada dans les usines du pays produisant de la crème glacée, de la margarine et de la mayonnaise. Ces investissements incluent des mises à niveau et des améliorations sur d'autres sites en Ontario.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Ce matin, les clients du magasin Monoprix, situé en centre-ville de Compiègne (Oise), ne peuvent y entrer pour faire leurs courses. Le personnel s’est, en effet, mis en grève, afin de protester contre le licenciement d’une des hôtesses de caisse du magasin. « J’étais en CDD depuis 6 mois, et la direction m’a proposé un CDI à temps partiel. J’ai répondu que je voulais un emploi à temps plein, alors cela a été considéré comme une faute grave, et j’ai été licenciée », confie Audrey, la caissière concernée.

L’union locale CGT de Compiègne s’est associée à ce mouvement. Les salariés espèrent obtenir une rencontre avec la direction dans le courant de la journée.

DIVERS 0058[1]

DIVERS 0061[1]

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

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Vue de Kinshasa

Jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

 

Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

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C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

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Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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