SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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27 mai 1943 : création du Conseil national de la Résistance

Sous l’égide de Jean Moulin, des mouvements de résistants se sont réunis le 27 mai 1943 à Paris alors sous occupation allemande, pour tenir la première réunion clandestine du Conseil. Cette instance réunifiera toutes les mouvances intérieures de la Résistance jusque-là isolées et coordonnera les actions à mener pour libérer la France.

 

 

By Aram Mbengue -

En mars dernier, le Senat a instauré, quasiment à l’unanimité, le 27 mai, journée nationale de la Résistance. Pourquoi ce choix ? Parce que c'est une date charnière dans l'histoire de la Résistance française vue le contexte de l’époque.

Nous sommes en pleine Deuxième Guerre mondiale. Paris est assiégée par les Allemands. La Résistance se met en place. Cependant, elle est sans coordination, isolée et marquée par de fortes divergences quant aux moyens et méthodes de lutte contre les occupants allemands. Bien qu’existant un peu partout, au nord comme au sud de la France, les mouvements de résistance intérieure ne sont pas assez efficaces pour réussir à libérer le pays.

Ce 27 mai 1943, à quelques encablures du siège du renseignement allemand à Paris, huit mouvements de résistance sont là avec Jean Moulin pour tenir la première réunion du Conseil national de la Résistance.

Cette date symbolise donc l'unification de la résistance intérieure, une mission que le Général de Gaulle confie depuis Londres à son délégué général, Jean Moulin. Celui-ci réussit le tour de force d’organiser et de coordonner la résistance intérieure, la rendant ainsi plus efficace.

Daniel Cordier, témoin de l’époque

Pendant prés d’un an, Daniel Cordier est secrétaire de celui qui a mis en place le Conseil national de la Résistance. Il se souvient en ces termes de Jean Moulin : « La présence de Jean Moulin a traversé toute ma vie, m’a accompagné toute la vie. Pendant un an, je me rends compte que cet homme qui était un homme libre, un homme drôle mais un homme travailleur, était remarquable par ses dons de négociateurs qui lui ont permis de réussir la mission qui lui est confiée par le Général De Gaulle : l’union de la Résistance. Une mission très difficile, mais qu’il a réussi à mener à bien. »

Ce compagnon de lutte de Jean Moulin était monarchiste et antisémite en 1940. Sa rencontre avec son mentor l’a profondément changé. Il est devenu un homme de gauche et un républicain convaincu. « Alias Caracalla » raconte l’histoire de sa métamorphose qui vient d'être adaptée à la télévision française. Agé de 92 ans, Daniel Cordier continue à raviver la mémoire de Jean Moulin dans des témoignages, notamment dans les établissements scolaires, pour que les jeunes générations se souviennent de cette grande figure de la Résistance qu’est Jean Moulin.

Qui était Jean Moulin ?

Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers. Au moment où la guerre éclate, il est haut fonctionnaire, préfet en poste en Eure-et-Loir à Chartres. Profondément marqué à gauche, ce résistant de la première heure rejoint, en septembre 1941, la France libre à Londres, un mouvement de résistance extérieur initié par le Général de Gaulle. En 1943, Jean Moulin revient en France pour y mener une mission que lui confie de Gaulle : l’unification des mouvements de résistance.

Il accomplit cette mission avec succès le 27 mai 1943 en mettant en place le Conseil national de la Résistance. Le 21 juin 1943, moins d’un mois après cet événement historique, Jean Moulin est arrêté à Caluire prés de Lyon par Klaus Barbie chef de la section lyonnaise de la Gestapo. Torturé par les Allemands, il ne céda à aucun moment. Le 8 juin 1943, il meurt dans le train qui le transfert en Allemagne. Il avait juste 44 ans. Les cendres de Jean Moulin reposent depuis décembre 1964 au Panthéon où sont enterrées les grandes figures de la République.

Ce qui s’est passé ce 27 mai 1943

Le 27 mai 1943 s’est réuni pour la première fois le Conseil de la Résistance (CNR) qu’on appellera ensuite le Conseil national de la Résistance. C’est une instance qui a réuni pour la première fois les représentants de toute la Résistance française : mouvements de résistance, partis politiques, syndicats. Cette réunion clandestine a eu lieu non loin du siège du renseignement allemand à Paris, alors sous occupation, sous la présidence de Jean Moulin. Celle-ci est essentielle car elle signe le tour de force de Jean Moulin, qui en fin négociateur, réussit à unifier, coordonner et à organiser les mouvements de la résistance intérieure qui allaient de l’extrême droite jusqu’au parti communiste.

Cela n’allait pas de soi, car les forces politiques, syndicales, idéologiques et spirituelles françaises étaient très divisées en 1940. Un bras de fer entre le général de Gaulle et le général Girod pour être chef de file de la Résistance est alors en cours. Selon l’historien Laurent Dousou, de Gaulle est désigné finalement comme représentant de la Résistance en partie grâce à l’appui du Conseil national de la Résistance intérieure qui vote une motion appuyant totalement le général.

Les idéaux du CNR

Le message que l’on peut retenir de Jean Moulin et du Conseil national de la Résistance est un message d’espoir toujours actuel : quand tout est perdu, on peut, grâce à une action courageuse, reconstruire quelque chose et essayer d’unir des gens très différents. Générosité, ouverture et partage sont les idéaux de Jean Moulin et de ses compagnons. Quelques mois après sa mise sur pied, le Conseil national de la Résistance propose dans son programme le projet d’une sécurité sociale.

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

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Clinique Bordeaux Rive Droite. Majorité de services en grève pour la fin du mépris de la 1ère ligne

Ce lundi matin, une quarantaine de grévistes étaient présents sur le rond-point, en face de la Clinique Bordeaux Rive Droite, pour faire entendre leurs revendications et continuer une bataille qui dure depuis plus de deux semaines désormais, face à une direction qui joue la sourde oreille.

Première ligne en colère

Depuis deux semaines, ils étaient ce lundi matin une quarantaine à tirer la sonnette d’alarme quant à leurs conditions de travail qui se dégradent, notamment par le manque de moyens matériels, mais surtout par le manque criant de personnel. De fait, aujourd’hui cela les oblige à travailler toujours plus vite et toujours plus longtemps, avec des prises de poste de 12h, sans garantir un soin optimal aux patients. Une des grévistes nous confiait que le ratio soignants-patients, que doit tenir la direction de la clinique pour garantir aux patients des soins de qualité, n’est pas respecté et que cette politique met en danger la vie des patients mais aussi celle des soignants ! La direction a fait des promesses d’embauches, mais tant que les grévistes ne voient pas de nouveaux collègues, la grève continuera.

Ils réclament, également, une reconnaissance avec des salaires à la hauteur et digne de leur investissement. Après une année où l’ensemble du personnel hospitalier était en première ligne pour affronter la pandémie de Covid 19, avec un manque de moyens de plus en plus criant dans l’hôpital public (absence de masques, manque de personnels etc…) ils demandent bien plus que d’être considérés comme les « héros » de la crise, et le Ségur de la santé leur faisant bénéficier d’une augmentation d’environ 160€ net, qui ne concerne même pas tous les services, ne suffit pas pour des salaires, qui d’origine, sont dérisoires. « Des cigognes oui, pas des pigeons » pouvait-on lire sur une des pancartes du personnel de la maternité, pointant le mépris et l’hypocrisie du gouvernement, le seul responsable d’une gestion catastrophique de la crise, mettant en danger les patients et les hospitaliers.

Face à ces revendications, et ces mises en garde sur la mise en danger des patients de la part des grévistes, la direction ne réagit pas, nous affirmait une soignante. Il faut rappeler que, malgré la crise du Covid, la clinique a dégagé 1,3 millions d’euros de bénéfices. Une des grévistes, présente depuis le 17 mai, tenait à nous rappeler que des dividendes avaient été versées aux actionnaires en pleine crise sanitaire et que les 160€ d’augmentation ne proviennent pas des bénéfices dégagés par la clinique mais de l’argent public lié au Segur de la santé. En plus du silence dont fait preuve la direction, elle intimide son personnel dans le but de les démotiver à mener une bataille à son encontre. Une tentative d’intimidation à laquelle nous avons pu assister dans la matinée où la direction menaçait, d’abandon de poste, une gréviste en poste depuis 7h alors qu’elle souhaitait faire valoir son droit de grève et quitter son poste pour se rendre au piquet de grève à 10h.

La direction joue aussi sur le fait que la maternité risque de fermer soi-disant à cause de la grève, alors qu’en fait elle risque la fermeture à cause du manque d’effectif chronique. Des femmes et des nouveaux-nés risquent donc une prise en charge plus lente, ou, les maternités proches devront palier à cette fermeture.

Devant ces attaques et ce mépris de la part de la direction, les soignants, dans un état d’esprit combatif et avec une grande détermination, s’organisent, pour continuer de mettre la pression sur la direction et rendre visible leur combat : des tracts sont distribués aux automobilistes, une pétition est mise en place ainsi qu’une caisse de grève que nous appelons à signer, participer et relayer.

Nous apportons tout notre soutien au combat que mène le personnel soignant dans cette lutte exemplaire et réclamons des moyens massifs pour la santé, qui dans les mains de l’Etat et d’entreprises privées, comme la Clinique de Bordeaux Rive Droite, ne garantira jamais un accès aux soins, pour tous, et de qualité.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Répression. La police encercle une librairie lors d’un débat sur la Commune

Ce samedi, la police a encerclé la librairie Le Monte en l’Air qui organisait un débat sur la Commune. Quelques heures plus tôt, elle avait déjà tenté de contrôler des manifestants qui rendaient hommage aux communards. 150 ans après, les forces répressives sont toujours du même côté !

150 après...

Crédits photo : Cerveaux Non Disponibles

Ce samedi, la librairie Le Monte en l’Air située dans le 20ème arrondissement de Paris organisait un débat sur la Commune, à la suite de la manifestation et l’hommage rendu quelques heures plus tôt devant le mur des fédérés à l’occasion des 150 ans de la Commune et de la Semaine sanglante. La police n’a pas tardé à encercler le lieu où se tenait le débat, en présence d’intellectuels comme l’historienne Ludivine Bantigny.

Quelques heures plus tôt, des policiers avaient tenté de contrôler des militants qui avaient déployé une banderole « Vive la Commune » sur la statue. Les manifestants les avaient alors repoussé aux cris de « Cassez-vous ! ». Bien entendu, la manifestation de catholiques intégristes et royalistes ne s’est pas retrouvée réprimée. Une preuve que 150 ans après, les forces répressives sont toujours du même côté.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Course au capital. En pleine crise économique Bernard Arnault redevient la 1ère fortune mondiale

L'espace de quelques heures, Bernard Arnault est devenu l'homme le plus riche du monde, devant Jeff Bezos. Pendant que des millions de travailleurs voient leurs conditions de vie se dégrader, les milliardaires ont vu leurs richesses augmenter de manière phénoménale avec la crise.

Obscène
Obscène

Alors qu’avec le Covid-19, notre classe fait face à une offensive patronale qui redouble de violence et à une crise sociale et économique de grande ampleur, les médias français se délectent depuis deux jours de la première place du classement FORBES prise, entre deux ouvertures de place financière, par Bernard Arnault qui a détrôné pendant quelques heures Jeff Bezos. Les chiffres sont indécents et le discours l’est tout autant : une fortune évaluée à 186,5 milliards de dollars, d’après Le Figaro, qui cite aussi le PDG de LVMH qui déclarait en avril "Les crises nous rendent plus forts". Ce qui nous donne à penser que les crises ajoutent aussi à l’abjection ordinaire du capitalisme.

Depuis lundi, en effet, tous les médias récitent la même louange à l’adresse des "40 milliardaires français" du classement FORBES, dont le patron de Moderna qui, grâce au vaccin, vient d’entrer dans ce cercle très sélect où la richesse s’allie à la vulgarité.
Entre louanges chauvinistes et étalage obscène, la bourgeoisie croit sans doute pouvoir nous faire partager son extase en présentant son "meilleur profil" : ses grandes fortunes, son récit d’une crise sanitaire vécue comme une "opportunité" - comme n’hésite pas à l’indiquer sur son site le fournisseur français des auto-tests qui a passé contrat avec l’Education nationale.

Avec la pandémie, on compte plus de cent mille morts en France, plus de 3 millions de décès dans le monde, mais voilà les médias bourgeois fascinés par la course de vitesse qui s’est jouée lundi entre les deux milliardaires les plus riches du monde, le patron d’Amazon et le patron de LVMH. Un face à face au chronomètre entre le patron d’Amazon qui pratique une exploitation des plus brutales et le patron du luxe français dont les Paradise papers ont révélé en 2017 les montages juridiques qui lui servent à échapper au fisc. Une richesse construite sur la prédation sociale du travail et sur l’évitement de l’impôt : de quoi être fiers, vraiment, pour cette classe qui a gommé du paysage médiatique les travailleurs et les travailleuses du quotidien et qui pratique la censure de tout discours sur l’exploitation du travail, pourtant constitutive de son enrichissement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dictature patronale : les patrons pourront imposer 8 jours de congés payés

Ce jeudi, devrait être adopté par le Sénat un texte autorisant l’employeur à imposer huit jours de congés payés à ses salariés, et ce avec un délai de prévenance réduit d’un mois à un jour. Une nouvelle attaque contre les travailleurs, dans la droite lignée de celles menées depuis le début de la crise sanitaire.

Déconfinement made-in-MEDEF

Source photo : AFP

De nombreuses ordonnances ont été prises par le gouvernement depuis mars 2020, attaquant drastiquement les droits des travailleurs sous prétexte de crise sanitaire. Par exemple, une ordonnance de mars 2020 rendait possible de travailler jusqu’à 60 heures par semaine, sans accord collectif ni autorisation de l’inspection du travail.

Le gouvernement avait également fait passer une mesure autorisant l’employeur à imposer six jours de congés à ses salariés. Après de multiples prolongations, le gouvernement a finalement opté pour une version renforcée de cette mesure. Le nouveau projet de loi, mené par Élisabeth Borne, prévoit que l’employeur pourra à présent forcer son salarié à prendre huit jours de congés payés à la date qu’il aura décidé, et ce seulement sous réserve d’un accord collectif.

De même, le patron sera en droit de refuser ou de modifier ces jours de congés même lorsqu’ils seront déjà fixés. Surtout, alors que le délai de prévenance, c’est-à-dire le délai dans lequel le salarié doit être informé de cette décision de l’employeur, était jusqu’à présent d’un mois, il pourrait passer à un jour. Un salarié pourrait donc se voir imposer des congés en étant prévenu seulement l’avant-veille du début de ceux-ci.

Le gouvernement a cherché à justifier cette nouvelle mesure, en disant qu’il craignait que les salariés en chômage partiel souhaitent prendre leurs congés au moment de la reprise de l’activité et des vacances d’été. Un déconfinement qui, sans surprise, sera donc made-in-MEDEF.

Ce projet qui devrait être adopté au Sénat jeudi 27 mai est une nouvelle manière pour le gouvernement d’avancer dans la casse du Code du travail. De la même façon, ces ordonnances ont ouvert la possibilité à l’employeur d’imposer les dates de RTT aux salariés, et ont réduit le rôle des organisations syndicales dans la négociation d’entreprise. L’ensemble des ordonnances prises dans le cadre de la crise sanitaire, présentées comme des mesures d’exceptions liées à la crise, étaient en réalité une façon pour le patronat d’accéder à ses revendications historiques. Sous prétexte de crise, ces mesures qui ne devaient officiellement durer que quelques semaines n’ont cessé d’être renouvelées et approfondies, dans la continuité de la Loi El Khomri et des ordonnances Macron, et rentreront sans aucun doute dans le droit commun.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Vite, où vais-je boire un café en terrasse à un tarif dépassant toute concurrence? Et le bijoutier vend-t-il donc des Rolex au prix de la baguette? M...., je n'ai que ma doudoune de l'hiver dernier sur le dos. Mon Dieu, faites que je puisse acheter des fringues sans subir une interminable file d'attente dans les magasins rouverts grâce à Macron. Que les cieux le protègent! Voilà les questions existentialistes que les médias aux ordres nous ont serinées.

Dring! Dring! Voilà, voilà, ça ouvre et merci à Macron

M'en voudrez-vous beaucoup si je vous montre un autre monde?

En France, 5e puissance la plus friquée au monde, il y a les pauvres. L'Insee, bonne fille et agence gouvernementale, fixe le seuil de pauvreté à 1 063 euros par mois très précisément. Cela concerne plus de 9 millions de nos concitoyens.
 
Il y a également la « grande pauvreté », plus de de 2 millions de personnes,toujours selon l’Insee. Elle est endurée avec moins de 930 euros par mois pour une personne seule.
 
Cette souffrance concerne 2,4 % de la population (hors Mayotte), relève l’Insee, qui continue « Il y a en France, chez les 18-24 ans, plus de pauvres que dans beaucoup de pays d’Europe ».
 
La grande pauvreté est « souvent durable » : parmi les particulièrement pauvres, 25 % le sont toujours au bout de trois ans et plus de 60 % connaissent toujours au moins une forme de pauvreté (matérielle ou monétaire).
 
Ainsi, 81 % des personnes en grande pauvreté déclarent ne pas pouvoir s’acheter de vêtements neufs et près de 90 % disent ne pas pouvoir s’offrir une semaine de vacances ou une activité régulière de loisirs.
 
Les enfants et adolescents sont « surreprésentés » dans la grande pauvreté : ils comptent pour 20 % de la population générale, mais pour 35 % des plus pauvres.
 
Si, logiquement, le phénomène touche beaucoup les chômeurs, ainsi que les inactifs qui ne sont ni retraités ni étudiants, il n’épargne cependant pas les travailleurs : un tiers des très pauvres est en emploi, « dont une grande part d’ouvriers et de personnes travaillant à temps partiel ou de manière discontinue dans l’année », relève l’Insee.
 
Bon, où vais-je boire une coupe de champagne en terrasse ce matin qu'il fait beau? Grâce à Macron bien évidemment qui a fait relever de façon exponentielle le pouvoir d'achat des ménages et pas celui des actionnaires et des évadés fiscaux !
 
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dites, on vote le 20 juin de cette année. Et même le 27 juin: Ah bon?

Naturellement, cette image est pure utopie ou fantaisie de l'esprit. Mais gageons qu'avec de tels bulletins, sans doute l'abstention, notamment populaire, serait beaucoup moins élevée. Non? Ceci dit, les 20 et 27 juin 2021, on vote pour les conseillers départementaux et les conseillers régionaux. Pourquoi faire facile quand on peut faire compliqué. Ce qui n'arrange rien à la chose politique pour des élections différentes, sinon de cocher la case politicienne.

 

Pourquoi j'écris cela. Eh bien autour de moi, ces élections, adoptées par le palais de l'Elysée et l'ensemble des partis et sous-partis français, sont le cadet de leurs soucis quotidiens. La crise de l'emploi, le pouvoir d'achat en berne, la santé publique qui ne l'est plus, tout comme l'école citoyenne, les inégalités et injustices journalières, etc, etc, préoccupent plus, que de savoir si Pierre, Paul ou Jacques remplaceront Jacques, Paul ou Pierre dans un canton ou à la région.

Car à la fin, pour qui voter? Par exemple pour un habitant de Mantes-la-Jolie dans le 78? Je ne m'en excuse pas et j'exclue d'emblée les droites, représentées par le parti de Sarkozy-Fillon et celui de Macron, comme leur extrême qui avait fait les beaux jours de la collaboration avec ses potes d'outre-Rhin de 1940 à 1944.

Bon, reprenons. Mantes-la-Jolie, chef lieu du canton comprenant elle-même, et les communes de Mantes-la-Ville, Magnanville, Buchelay et Rosny-sur-Seine.

En ce moment, Pierre Bédier est élu dans ce canton avec l'une de ses potes que même les plus avertis en politique n'en ont distingué l'ombre depuis son élection.

Pierre Bédier, des Républicains(sic) est l'ancien maire de Mantes-la-Jolie et siège toujours au conseil municipal sur qui il fait la pluie et le beau temps. Bon, il a été condamné à 6 mois de taule avec sursis, à une amende de 25 000 euros et puni d'inéligibilité pendant 6 ans, pour "corruption passive" et "recel d'abus de biens sociaux", alors qu'il était maire de Mantes-la-Jolie. Mais comme la Loi n'impose pas pour un candidat à une élection politique d'avoir un casier judiciaire vierge., frais comme un gardon tout jeunot, Pierre Bédier est aujourd'hui patron du 78, vice-président du Grand-Paris-Seine&Oise, méga-métropole qui écarte citoyens et communes de leurs souverainetés, et pas pour le bien public.

Pierre Bédier candidate à sa réélection avec une pote de son bord.

A gauche, deux listes. L'une est dite Gauche Debout, amenée par le communiste Marc Jammet. Lui et 3 colistiers avaient été élus conseillers municipaux contre la droite de Bédier. La section du Pcf de Mantes-la-Jolie est plus qu'en froid avec la Place du Colonel-Fabien à Paris. Certains adhérents y versent leurs cotisations, le plus grand nombre s'en affranchit. En tout cas, pour les dernières élections municipales, Eelv et Lfi n'ont pas présenté de liste ni appelé à voter pour "Gauche debout". Le conseiller sortant socialo se présentant même sur la liste macron qui n'a pas abouti.

La deuxième liste à gauche, c'est Gauche unie. Au départ avec le Pcf façon Place du Colonel Fabien à Paris, Lfi et le Ps. Eelv présentait alors une liste parce que pas tête de gondole dans la Gauche dite unie. Mais rabibochage, Eelv obtient à la fin satisfaction. Cette fois, crise dans le Pcf: une autre liste est formée par le maire dit "dvg" de Magnanville qui, siégeant avec la droite dans le bureau exécutif du GPS&O, est soutenu par la Place du colonel Fabien à Paris, tandis que d'autres du même métal soutiennent officiellement Gauche unie faite donc désormais de Eelv, Lfi et Ps.

Et pour les élections régionales en Île-de-France, même jour que les départementales? Eh bien, une liste Eelv, une autre socialo, une autre Pcf-Lfi, le Pcf dans le bureau municipal de Paris socialo, quand Lfi n'y est pas.

Vous trouvez mes explications biscornues? En tout cas, ce qui ressemble à une auberge espagnole semble à des années lumières du quotidien de la population, notamment des catégories populaires. Non ?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le combat syndical pour le droit des travailleurs est aussi un combat de solidarité (la vraie) de dimension internationale qui doit forcément percer le mur du silence dressé par les médias au service de l'oligarchie et de l'impérialisme.

Ainsi en est-il de ce qui se passe en ce moment en Colombie.

Face à la résistance du peuple et des travailleurs une répression sanglante s'abat !

Dans le silence complice des médias sytème et sans que cela émeuve les adeptes toute catégorie des " droits de l'homme " ni les dirigeants de l'Union européenne.

Mais il est vrai que sous couvert de lutte contre la drogue les " amis" US disposent de 7 bases dans le pays qui par ailleurs sert de plateforme en vue de déstabiliser le pays voisin, le Venezuela

SOURCE Wikipédia

L'Accord militaire américano-colombien est un traité militaire signé par les États-Unis et la Colombie le 1. Controversé en Amérique du Sud, il permet à l'armée des États-Unis d'utiliser au moins sept bases militaires situées sur le territoire colombien dans le cadre d'opérations de lutte contre les trafics de drogues et les guérillas. En vigueur pendant dix ans, son contenu est secret.

 

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SOURCE : Le site Histoire et Société de Danielle BLEITRACH

 

L’artiste colombien Cizañero a fait ce dessin suite à la découverte, dans un sac, de la tête coupée d’un jeune homme qui avait été porté disparu par la police colombienne ces derniers jours.

Plusieurs corps de manifestants qui ont été arrêtés – disparus par la police colombienne, ont commencé à apparaître dans les fleuves de Colombie et dans des fosses clandestines.🔴

La Colombie souffre d’une répression brutale de l’État.

La police multiplie des centaines de captures pour tenter d’étouffer la contestation sociale. Les forces répressives capturent les manifestants et vont même dans les maisons pour kidnapper les jeunes : ou pour les juger sous les montages judiciaires répétés qu’emploie l’État colombien pour réprimer la contestation (il y a déjà plusieurs cas de montages judiciaires), ou pour les faire disparaître …

Il est très important que les personnes arrêtées tentent de crier leurs noms et prénoms et que le voisinage puisse filmer le fait, afin d’éviter que les kidnappés par la police ne soient victimes du crime d’État de la disparition forcée.

Déjà plus de 600 personnes disparues par la police en trois semaines de grève nationale. Parmi certaines de ces personnes enlevées et disparues par la police, les corps sans vie ont refait surface. Les corps de deux étudiants kidnappés par la police le 28 avril sont apparus le 5 mai flottant sur la rivière Cauca, il y a trois jours le corps sans vie d’un leader paysan et le corps avec des signes de torture de l’enseignante et syndicaliste Beatriz Moreno Mosquera.

D’autres corps de personnes torturées flottant dans les fleuves ont également refait surface, comme on peut le voir dans les vidéos et les photos, que la population enregistre horrifiée.

La disparition forcée est une pratique du Terrorisme d’État que les forces répressives de l’État colombien ont fortement employé contre la population, en particulier pendant cette grève: cette pratique injecte la terreur et dévaste les familles et les communautés.

Nous exigeons que l’État colombien renvoie les centaines de personnes disparues : ceux qui ont encore des vivants dans les commissariats, les bataillons militaires, entrepôts ou maisons clandestines de la police, les renvoie, et que la barbarie policière de la disparition forcée cesse.

Les personnes que la police a enterrées dans des fosses communes et jetées dans des rivières continueront à être recherchées et réclamées inlassablement par leur famille, leurs communautés, et par tout un pays qui ne permettra pas ′′ la disparition des disparus “. Ils nous les ont arrachés pour être des gens dignes qui se sont battus pour toutes et tous, nous ne laisserons pas leurs noms oublier, encore moins que leur combat s’éteigne. Le Terrorisme d’État ne parviendra pas à taire la lutte sociale d’un peuple marre d’exploitation, de précarité et de pillage capitaliste. La Colombie pleure, la Colombie souffre, mais elle ne lâche pas.__#SOScolombia#TerrorismoDeEstadoEnColombia#ColombiaLloraPeroNoSeRinde#ElParoSigue#CapitalismoEsBarbarie#Lucha____AIDE À SUIVRE pour contribuer à ouvrir une brèche dans la clôture désinformative qui couvre le génocide.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux


 

Plusieurs centaines d’agents EDF et de gaziers sont rassemblés depuis ce jeudi matin devant le site nucléaire de Gravelines. La raison de la colère ? La même depuis des mois : les projets Hercule, Grand EDF et Clamadieu qui visent, selon les syndicats, à démanteler EDF en divisant l’entreprise en 3 pôles, et en la privatisant en grande partie. Pour la CGT, il s’agit ni plus ni moins de permettre à certains de faire du profit, au détriment des agents et des consommateurs qui verront leurs factures monter en flèche.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Explosion des burn-out : quand les conditions de travail pendant le Covid détruisent les salariés

Le nombre de burn-out touchant les salariés a doublé en un an, et 44% des salariés sont en état de détresse psychologique. La politique économique et sociale du gouvernement du « quoi qu’il en coûte » est surtout en train de coûter leur santé et leur vie aux travailleurs.

Détresse psychologique

Crédit photo : Adobe Stock

Selon une étude publiée le 26 mai par le cabinet Empreinte Humaine, les chiffres concernant l’état de santé mentale des salariés en France sont catastrophiques. Près de deux millions sont atteints de burn-out sévères. 36% des salariés subissent une dépression nécessitant un accompagnement, ce taux étant porté à 56% pour les salariés en chômage partiel, avec comme peur principale celle de perdre leur emploi.

Les causes sont multiples mais peuvent se résumer simplement : dégradation des conditions de travail. Avec l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a pris de nombreuses ordonnances en matière de droit du travail, qui ont constitué un blanc-seing pour le patronat sous couvert de lutte contre le Covid et de solidarité nationale. Ainsi, les ordonnances de mars à juin 2020 - constamment renouvelées par l’exécutif depuis un an - ont permis aux employeurs d’augmenter jusqu’à 60 heures par semaine la durée de travail maximale dans certains secteurs, et de choisir unilatéralement la prise des congés payés pour réduire la durée du chômage partiel et empêcher certains salariés de prendre des vacances l’été. Mais c’est aussi l’activité partielle de longue durée, qui a autorisé les entreprises à alterner des périodes de chômage partiel massif avec réduction de la rémunération, et retour au travail avec possibilité d’augmenter les cadences.

S’agissant des travailleurs les plus exposés, l’étude distingue télé-travailleur et travailleur en présentiel. Les premiers sont 46% à se déclarer en détresse psychologique tandis que les seconds sont 40%.

Une proportion élevée pour la catégorie en télétravail, qui s’explique par les conséquences néfastes des conditions de travail imposées pour les salariés à domicile. En effet en réponse à la crise sanitaire, le gouvernement a encouragé massivement le télétravail, afin de protéger au maximum la santé de l’économie sans se préoccuper de celle des travailleurs. Présenté comme une sorte de solution miracle, ses effets négatifs sont aujourd’hui bien visibles. Car le télétravail pose un problème insidieux, bien connu de ceux qui lutte pour le respect du « droit à la déconnexion », cette limite entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Le télétravail brouille cette frontière, qui pouvait aisément être caractérisée avant par les heures passées au sein de l’entreprise et celle passée en dehors. Lorsque la maison devient une partie de l’entreprise, les appels du patron hors des heures de travail, les remords du salarié souhaitant finir une tâche le soir ou simplement la consultation de ses mails professionnels le week-end sont autant de vecteurs de stress, de surmenage, de burn-out.

Cette dégradation des conditions de travail par l’extension informelle des horaires trouve un écho terrible au moment où le retour en présentiel commence à être étudié par de nombreuses entreprises : selon l’étude, la moitié des télétravailleurs ne veulent « pas revenir au bureau comme avant » par crainte de ne pas pouvoir faire les mêmes amplitudes horaires et de ne « pas tenir la charge de travail ».

Mais les travailleurs dits en présentiel ne sont malheureusement pas en reste, et subissent eux aussi la dégradation de leurs conditions de travail depuis le début de la pandémie. Pour cause, l’augmentation des cadences dans de nombreux secteurs ou au contraire l’alternance entre des périodes de chômage partiel et de retour au travail ont beaucoup contribué à l’épuisement psychologique, sans compter le stress lié au chantage à l’emploi et aux plans sociaux entamés dans de nombreuses entreprises. De fait, c’est tout le poids de la crise économique que le gouvernement cherche à faire peser sur les épaules des travailleurs, après en avoir exposé beaucoup - les premières et deuxièmes lignes - à la maladie.

Ainsi, pendant que le gouvernement distribuait largement des aides aux entreprises pour affronter la pandémie, les conditions de travail des salariés devenaient de plus en plus difficiles, pour aboutir aux chiffres accablants d’aujourd’hui.

Alors que la crise sanitaire commence légèrement à s’estomper, c’est à ces mêmes travailleurs que le gouvernement demande encore des efforts supplémentaires pour relancer l’économie avec la reprise. Et tant pis si cela entraîne de nouvelles dépressions, de nouveaux burn-out, de nouveaux suicides. Telle est la politique du « quoi qu’il en coûte macroniste », qui ne connaît qu’un seul prix : les 51 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC 40.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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